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 DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30

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Alix Oakland

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MessageSujet: Re: DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30   DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30 - Page 3 EmptyDim 7 Fév 2016 - 21:06


secret de lloyd-snö

Il est maintenant temps de dévoiler le secret d'un nouveau demi-finaliste. lloyd-snö, la parole est tienne !
Lloyd-Snö

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MessageSujet: Re: DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30   DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30 - Page 3 EmptyDim 7 Fév 2016 - 21:11

Son tour arrive et Lloyd avale une gorgée de champagne avant de repasser une dernière fois dans sa tête la liste qu'il connaît par cœur. C'est le moment de se lancer. « Mon secret tient en quarante-neuf mots. Abigail, Alexander, Alicia, Anna S et Anna W, Arnold, Ashley, Cameron, Caroline, Courtney, Delilah, Devon, Elias, Elizabeth G et Elizabeth T., Emily, Ethan, Finn, Garrett, Hailey, Heather, Jack, James, Jared, Jeremy S et Jeremy U., John, Joshua B. et Joshua F., Judith, Jules, Juliet, Kristen, Laura, Leah, Maddie, Marco, Mary, Michael, Nick, Nicola, Razko, Samantha, Sharon, Simon, Theodore, Veronica et William. » Il s'en tiendrait bien à ça, mais la production veut qu'on soit explicite et qu'on donne l'intitulé exact du secret qui nous a permis d'être sélectionné. Alors, après avoir fini sa coupe de champagne, Lloyd reprend : « L'histoire derrière tout ça est assez simple. J'ai eu une petite embrouille avec mes parents quand j'étais jeune et j'ai pris la décision d'être financièrement indépendant et de payer mes études par moi-même. Le problème vous vous en doutez c'est qu'à dix-huit ans, je n'avais pas les moyens financiers de payer pour Stanford. J'ai essayé le mannequinat mais ça s'est rapidement avéré être plus d'investissement que je ne voulais y mettre. Par le plus grand des hasards une clinique privée m'a demandé d'être un de leurs donneurs de sperme. Ils m'ont expliqué ne travailler qu'avec des gens qui peuvent fournir à leur enfants un cadre financier et émotionnel sûr ainsi qu'une éducation solide. C'était rudement bien payé pour ce que c'était alors j'ai accepté. Ils ont dû me faire passer quelques tests, voir que j'étais en bonne santé et compagnie. Le fait est que cette clinique privée fait des « bébés sur mesure » en quelque sorte. Les futurs parents choisissent le donneur en fonction de différents critères allant du physique du donneur à son niveau d'éducation, en passant par son type de personnalité et autres détails un peu étranges. Il s'est trouvé pour moi que j'étais dans la moyenne supérieure de tous les tests. Sans vouloir me vanter, je ne fais que répéter ce que m'ont expliqué les médecins. Je suis esthétiquement plus attirant que la majorité des autres donneurs, je viens d'une famille sans antécédents médicaux graves donc je ne représente pas de risque sur le plan médical, je suis plus éduqué donc les enfants ont des chances d'hériter d'un Q.I correct, et j'ai une personnalité dite dominante. Des traits que les futurs parents recherchent et sont prêts à payer -parfois une fortune- pour transmettre à leurs descendance. Depuis ce jour, sept ans ont passé et je n'ai jamais retiré mon dossier de donneur. Avant que vous ne vous posiez la question, Arthur est tout à fait à l'aise avec ça, il a lui même été donneur pour quelques couples avant d'arrêter. Moi je continue même si la question financière n'est plus du tout importante, en grandissant j'ai appris à aimer l'idée d'apporter à des gens biens la possibilité de vivre la parentalité. Certains peuvent y voir une connotation politique, l'homo venant en aide à d'autres couples gays, mais je ne connais pas les couples à qui mes gênes servent avant que l'accouchement n'ait lieu. Mon seul regret est que je ne connais aucun des enfants personnellement, j'ai un album photo dans lequel je garde les clichés que les parents m'envoient, certains me font parvenir des images à tous les anniversaires et au fond ça me suffit amplement, ils ont leur famille et j'ai la mienne. Leurs parents sont ceux qui les élèvent et les aiment, comme je suis le père de ma fille même si elle n'a pas mon code génétique. Mon secret est donc : Je suis le père biologique de quarante-neuf enfants. Pour être honnête il faudrait peut-être le changer à cinquante maintenant parce qu'un des couples doit avoir eu son bébé à l'heure qu'il est. » conclut-il pas vraiment soulagé. Il a conscience que son secret n'a rien de retentissant en comparaison avec certains autres. C'est pas plus mal, il ne fait pas pleurer dans les chaumières, il n'inspire pas la compassion ou au contraire ne subjugue pas avec une histoire palpitante. C'est juste son parcours de vie. Ni plus ni moins.
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MessageSujet: Re: DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30   DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30 - Page 3 EmptyDim 7 Fév 2016 - 21:17

Demi-finale, nous y sommes, ce soir quatre d’entre nous obtiendrons une place en finale et je suis toujours en course. Difficile de croire à cela, je ne pensais pas arriver aussi loin au sein de cette aventure… Comme quoi même les personnes plus âgées peuvent suffisamment plaire au public pour être soutenues, combien de fois ais-je survécu aux nominations ? Je ne compte même plus et ce soir quoiqu’il arrive je me sens fière du chemin accompli. Cette soirée s’annonce riche en émotions, tous nos secrets s’apprêtent à tomber les uns après les autres et je me sens angoissée à l’idée de dévoiler le mien. J’ignore pourquoi mais j’ai l’impression que l’on me jugera ou que l’on me prendra en pitié à partir de ce moment. La plupart de mes camarades sont déjà arrivés sur le plateau lorsque je fais mon entrée, un petit peu en retard. J’arrive suffisamment en avance pour assister aux premières révélations. @Achille est un Jedi, ceci explique donc cela… Je n’aurais jamais pu deviner, j’ignorais qu’une telle religion existait. @Zélie fut guide des catacombes de Paris pendant un certain temps. @Salvador de son côté à une histoire très intense, de quoi le rendre un petit peu plus attachant encore. @Lloyd-Snö me surprend, il est le père biologique de cinquante enfants, vous imaginez ? Un donneur très actif et investi. « Tu n’as pas chômé mon vieux ! » Je commente, l’œil rieur !

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MessageSujet: Re: DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30   DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30 - Page 3 EmptyDim 7 Fév 2016 - 21:24


secret de lloyd-snö

La parole est maintenant à Lawrence, secret qui a suscité beaucoup d'attention tout au long de la saison. Nous t'écoutons !
Lawrence

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MessageSujet: Re: DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30   DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30 - Page 3 EmptyDim 7 Fév 2016 - 21:27

Il avait maintes et maintes fois réfléchi à la manière dont il présenterait les choses s'il était amené à les raconter, un jour. Pourtant cela n'avait longtemps été qu'un projet sans avenir, caché derrière la promesse qu'il s'était fait de ne jamais s'exprimer à ce sujet publiquement à ce sujet. Et maintenant qu'il était au pied du mur, tout était bien moins simple qu'il ne l'avait imaginé. « Ma famille a fait fortune dans le pétrole à la fin des années trente. Mon arrière-grand-père était le pur cliché du type ambitieux qui parti de rien a construit un empire, le genre d'histoire comme les américains en raffolent. » La vitrine parfaite du rêve américain, avec en star son selfmade man charismatique. « C'est toujours l'aîné qui succède au père, chez nous. Là c'était mon frère, Bobby. Moi je n'étais que la doublure, on m'a laissé le choix entre une carrière militaire ou juridique. Et comme plus jeune j'ai passé plus de temps à avoir des ennuis avec la loi qu'à rêver de la faire respecter, mon choix a été vite fait. Encore que mon père aurait du coup préféré me voir gratte-papier dans un état-major, mais … bref. » Son père, qui n'avait même pas eu l'intelligence de voir que les SEAL avaient eu le mérite de lui apporter une discipline qu'il n'avait jamais trouvé chez lui, parce que ce n'était pas l'argent qui éduquait les enfants. « J'ai trouvé une seconde famille dans la Navy, j'avais l'impression d'être à ma place … ça me permettait de me défaire de l'emprise de mon père, de ma femme, avec eux j'avais l'impression d'étouffer. La situation n'était pas idéale, mais j'avais fini par trouver un équilibre. » Il avait pincé ses lèvres, doucement, conscient qu'au même titre que l'on trouvait Colin dur avec ses parents, on le trouverait sans doute dur avec sa famille. Peu importe. « Et puis il y a six ans j'ai perdu mon père et mon frère dans un accident. Et là j'ai à peine eu le temps de comprendre ce qui m'arrivait que j'étais devenu actionnaire majoritaire d'une société dont je ne m'étais jamais occupé, et qui ne m'avait même jamais intéressée … j'ai eu l'impression d'être jeté dans la fosse aux lions. Mais j'ai essayé. J'ai quitté la Navy, tenté de m'intéresser, engagé des conseillers, des avocats … je voulais prouver que même si ça n'aurait jamais du être mon boulot j'étais malgré tout capable de le faire, et de le faire bien. Dans les faits, je sauvais les meubles. » Et pas grâce à sa seule personne, cela va sans dire. Simplement aidé par un entourage qui n'y voyait que ses propres intérêts, le fait que si Lawrence réussissait à se maintenir c'était leurs emplois et leur niveau de vie à eux aussi, qui se maintiendraient. « Un jour que j'étais en chemin pour l'aéroport, il y a trois ans, ma voiture a été prise dans une embuscade. Un véhicule nous a coupé la route, quatre personnes à l'intérieur, cagoulées, armées. Mon chauffeur a reçu une balle perdue dans un genou, et moi … c'est stupide, parce que j'ai appris à réagir à ce type de situations, j'ai déjà été devant le canon d'une arme. Mais tout ce à quoi je pensais à ce moment-là, c'est que tout ce que j'avais pour me défendre c'était un stylo plume, et que si ça tournait mal je ne reverrai jamais ma fille. » Ironique, quand on savait qu'il ne l'avait jamais aussi peu vue que depuis la fin de cet épisode, finalement. « Alors je les ai suivi sans faire d'histoire. Je les ai laissé m'attacher, me cagouler, me faire monter dans le coffre. » Il n'était plus totalement là, Lawrence, tandis qu'il laissait les mots quitter ses lèvres et les images défiler dans son esprit comme un mauvais film qu'on passerait en avance rapide. « Ils ne m'ont pas choisi au hasard, on s'en doute, ce qu'ils voulaient c'était une rançon. Là où ils ont été bêtes c'est qu'ils ont enlevé la seule personne qui aurait été à même de payer la somme qu'ils demandaient, personne n'a jamais eu de procuration sur mes comptes, pas même ma femme. » Si c'était elle qu'ils avaient enlevés, ils auraient peut-être touché cet argent, Lawrence aurait payé, peu importe que les relations avec son épouse se soient déjà à cette époque-là totalement détériorées. « Quand la demande de rançon est arrivée chez moi, tout le monde a compris que pour payer il faudrait piocher dans les fonds de la société … Et là, deux camps : ceux prêts à payer, et ceux qui refusaient de prendre le risque, parce que personne ne savait si la somme serait récupérée ensuite ou si elle disparaîtrait pour de bon dans la nature. » Déjà là, dès le départ, il n'était plus tant question de sauver la vie de quelqu'un que d'être certain de ne pas faire un mauvais investissement. « Les jours sont passés, sans qu'un accord ne soit trouvé, la presse à scandale a commencé à s'en mêler et là … » Léger soupir « Ils s'en sont donnés à cœur joie. Mes frasques, mes maîtresses, mon goût pour les jeux d'argent, ma fille – illégitime – et la possibilité qu'elle ne soit pas la seule … Il s'est aussi dit tout et n'importe quoi. Que j'avais été tué quelques heures après mon enlèvement, ou alors que c'était pour me soutirer des informations à propos de certaines opérations auxquelles j'aurais participé chez les SEAL … on m'a même accusé d'avoir moi-même organisé mon kidnapping pour rembourser des dettes de jeu, c'était une véritable foire à celui qui aurait la théorie la plus abracadabrante. » Mais il n'y avait aucune limite chez ces pseudo-journalistes intéressés uniquement par le sensationnel. « J'avais un certain nombre de travers, surtout à cette époque, je ne cherche pas à le nier … mais ils le savaient tous très bien, c'était un secret de polichinelle, et la véritable hypocrisie c'est celle dont ils ont tous fait preuve en faisant mine de tomber des nues, et de ne pas pouvoir tolérer un tel comportement vis-à-vis de l'image de la société. Foutaises. Mais ça a fonctionné, et après six semaines la majorité du conseil d'administration a voté contre le fait de payer la rançon. » Rideau. Le sacrifice d'un individu pour la conservation du bien commun, c'était probablement ce qu'ils s'étaient tous dit pour tenter de se donner bonne conscience. « Plus tard j'apprendrais que parmi les premiers à s'être opposés à payer, il y avait ma femme et mon cousin. Les deux seuls à qui ma disparition aurait véritablement profité, financièrement parlant. Il est là, mon secret. Pour faire main basse sur ma fortune, ma famille a renoncé à payer la rançon qui devait me sauver la vie. » Du moins en théorie, puisqu'il était encore là aujourd'hui, en chair et en os et définitivement vivant. C'était autant l'ironie du sort que le positif de cette situation rocambolesque. « De mon côté je n'avais aucune idée de ce qui pouvait se passer à l'extérieur. J'ai perdu la notion du temps, on m'avait installé dans une de ces minuscules tentes de camping pour que je n'ai aucun point de repère ... j'étais dans une cave, je crois, il faisait toujours humide, et jamais jour. Je n'étais pas maltraité contrairement à ce qu'on pourrait penser, j'étais nourris, passées les premières semaines on m'avait donné une petite lampe de poche et deux livres, pour m'occuper. Ma santé a fait un peu des siennes, mais rien d'étonnant quand on passe ses journées dans le noir, l'humidité et avec très peu de moyens de bouger. » Particulièrement quand, comme Lawrence, on passait d'un entraînement physique quotidien intensif, à pratiquement plus aucun mouvement autre que celui de passer de la position assise à la position allongée. « Un des ravisseurs a commencé à manquer de sang-froid, je n'ai jamais vu son visage mais je sentais au ton de sa voix les derniers jours qu'il était sous pression. Un jour il m'a dit « tu vas sortir » et moi j'étais là, je venais de passer deux mois recroquevillé dans une tente, j'avais perdu vingt kilos, je tenais à peine debout … Quand ils m'ont poussé hors de la voiture et que j'ai senti les graviers s'enfoncer dans mes genoux en tombant j'ai cru que c'était fini, qu'ils allaient m'abattre comme un chien et me laisser là. Quand j'ai entendu la voiture redémarrer j'ai fini par ouvrir les yeux et j'étais tout seul, j'étais sur le bord d'un freeway, il faisait nuit ... j'ai fait du stop, plusieurs voitures ne se sont pas arrêtées. La suite est un peu floue. » Il aurait bien aimé pourtant, après coup, connaître l'identité de l'automobiliste plus consciencieux que les autres, qui s'était arrêté et avait eu la présence d'esprit de le conduire directement à l'hôpital sans se poser de question. « Quand ma femme a débarqué dans ma chambre, à l'hôpital, je me souviens qu'elle m'a toisé pendant plusieurs secondes avant de me dire « je savais bien qu'il ne fallait pas payer » … c'est tout. C'est tout ce qu'elle avait à me dire. » Neuf ans, huit mois et dix-sept jours de mariage, et c'était tout ce qu'elle avait à dire. « Et en face y'avait eux, ceux qui venaient ramper devant moi dans l'espoir d'atténuer le fait qu'ils n'avaient pas voulu bouger le petit doigt pour me sortir de là, c'était écœurant. Mais j'ai très vite compris que tout le monde s'était assez vite accommodé de ma disparition. Au fond plus personne ne s'attendait à me revoir vivant, et je crois qu'ils se disaient tous que c'était peut-être mieux comme ça ... » Dire qu'il côtoyait certains depuis des années, depuis son enfance parfois, des hommes qui avaient juré allégeance à son père et dont il avait naïvement cru qu'ils se rangeraient toujours derrière lui, et pas contre lui. Mais il s'était retrouvé tout seul, face à la réalité d'une existence dans laquelle il ne pouvait se fier à personne d'autre que lui-même. « Trois semaines plus tard j'avais entamé une procédure de divorce, et passé un accord de revente pour l'intégralité des parts de ma société. Et ces vautours de journalistes qui voulaient ma version des faits, après avoir passé des semaines à jeter de l'huile sur le feu, c'était répugnant. » C'était la première fois qu'il parlait aujourd'hui, la première fois que d'autres que Josh ou Rafa entendaient son point de vue sur les événements, et si c'était la première ce serait probablement aussi la dernière. « J'ai quitté Pasadena, j'ai oublié tous ceux qui ont eu l'indécence de chercher leurs intérêts dans les miens. Je me suis installé à Santa Fe, là où j'avais investis dans le projet de réouverture d'un complexe hôtelier dont l'un de mes anciens camarades des SEAL était en partie propriétaire. Je voulais juste reconstruire quelque chose ailleurs, quelque chose de plus sain, qui ne soit pas gangrené par ma réputation, celle de mon nom, ou par la soif aveugle de profit de mes anciens « proches » … Même si cela voulait dire sacrifier ce que ma famille avait mis des générations à construire. » Et il le savait, que son père devait se retourner dans sa tombe. Mais à quoi bon ? Lawrence avait passé trente ans à essayer de contenter un père qui n'avait jalais eu d'yeux que pour son aîné. Il avait suffisamment vécu pour sa famille, aujourd'hui il ne voulait plus avoir de comptes à rendre à personne ... il était libre. Pas heureux, mais libre.
Alix Oakland

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MessageSujet: Re: DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30   DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30 - Page 3 EmptyDim 7 Fév 2016 - 21:41


secret de greta

On enchaine maintenant avec le secret de la sulfureuse Greta ! Alors, qu'est ce qu'une femme comme elle peut-elle cacher ? Elle a été buzzé par Colin en début de semaine, nous allons donc découvrir si celui ci avait juste ou non... La parole est à toi, Greta !
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MessageSujet: Re: DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30   DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30 - Page 3 EmptyDim 7 Fév 2016 - 21:45

La compagnie de @Lawrence était la plus susceptible de l'apaiser, ce soir, alors qu'il sentait son anxiété le dévorer de l'intérieur. Son partenaire était celui vers qui il était certain de trouver un profond soutien si sa révélation s'avérait difficile, et il en fut d'autant plus sûr au moment où celui-ci déposa au creux de sa main le bracelet dont il lui avait fait don, quelques semaines plus tôt, pour qu'il l'offre à Rosie. Un porte-bonheur, c'est vrai, qui viendrait assurément compléter le pouvoir de celui qu'il avait déjà autour du cou. « Je suis devenu si prévisible ? » Il le questionna, après quelques secondes, et dans un sourire un peu plus détendu. Que Lawrence connaisse sa tendance à prendre les choses à cœur n'était pas étonnant, compte tenu du nombre fois où il avait pu constater combien il était sensible. « Je sais que tu seras là, le moment venu, pour me soutenir comme tu le fais depuis déjà un moment. Tout comme je sais que je m'accrocherai à ce soutien, parce qu'il m'aidera plus que tout le reste. » Il en était d'ors et déjà persuadé, parce que la simple présence de l'américain tendait déjà à lui changer les idées. Il pensait un peu moins à sa révélation, à ce qu'il dirait, aux mots qu'il choirait d'employer et à ceux qu'il préférerait peut être taire. Lawrence avait cette capacité à lui ôter la plupart de ses doutes, de ses appréhensions, simplement en étant là. Il était finalement un porte-bonheur, lui aussi, bien qu'il n'en ait pas conscience. Repensant par la suite au fait que seuls quatre candidats atteindraient le dernier pallier de l'aventure à l'issue de la soirée, l'indien en vint à se demander si Lawrence, dans l'hypothèse où il n'accéderait pas à la finale – une perspective peu réjouissante mais dont il était forcé de tenir compte, au même titre que toutes les autres – resterait malgré tout dans le nid. Suspendu à ses lèvres, c'est alors un fin sourire qu'il esquissa à sa réponse, qui toutefois s'atténua légèrement lorsque l'américain lui précisa qu'il redoutait le moment où il sortirait. « Alors il vaut définitivement mieux que tu ne l'affrontes pas seul. » Il souffla à ce moment-là, tout en posant sur lui un regard protecteur, censé le rassurer non pas sur ce qu'il affronterait peut être à l'extérieur, mais sur le soutien dont il bénéficierait de sa part. « Je serai présent pour toi, si les choses sont compliquées. Et s'il faut, je décalerai mon vol de plusieurs jours, ça ne fera plus une très grande différence à ce stade. » Il avait prévu de regagner l'Inde peu de temps après la fin de l'aventure, pour expliquer certaines choses à ses proches et se risquer à leurs réactions à plus d'un niveau, mais s'il sentait que Lawrence avait besoin d'être rassuré, ou réconforté, il est certain qu'il n'hésiterait pas à repousser la date de son retour. Quant à savoir si lui resterait cette semaine. « Oui, je pense rester. J'aimerais profiter du nid jusqu'au tout dernier moment, parce qu'après ce sera trop tard … Et j'aimerais être sûr qu'il soit gravé dans ma mémoire. » C'était peut être idiot, mais il avait envie de garder un souvenir absolument impérissable de cet endroit, de tout ce qui avait composé son aventure, du jeu en lui-même. Il ne revivrait jamais rien de comparable, et ne fréquenterait plus ce genre d'endroits, alors oui il aimerait profiter de ces derniers jours pour lui faire ses adieux. Les premières révélations eurent alors lieu, et c'est celle d'@Achille qui ouvrit la marche, amenant l'indien à lui destiner toute son attention, puis à s'étonner de l'originalité d'un tel secret. Il ne savait rien du film dont il parlait, mais l'idée lui apparaissait comme fascinante, et elle expliquait surtout un certain nombre de choses. La révélation du secret de @Zélie le captiva à son tour, mais c'est celle de @Salvador qui éveilla au fond de son cœur un sentiment particulier. De l'empathie oui, mais tellement d'autres choses aussi. Ainsi posa-t-il sur son ancien camarade un regard compatissant, alors que déjà c'était au tour de @Lloyd-Snö de prendre la parole. Cette fois, sa mine se décomposa en une certaine surprise, bien que c'est une profonde admiration qui prima sur tous les sentiments qui purent l'envahir. « Quand je pense qu'il s'étonnait du fait que j'ai une dizaine de frères et sœurs. » Il nota, dans un rire véritablement amusé, à l'intention de Lawrence. Quarante-neuf enfants, même s'il ne les connaissait pas, c'était à peine croyable. « Je trouve ça merveilleux, et ça ne m'étonne pas de lui. » Quelles que soient les raisons pour lesquelles il avait pris cette initiative au départ, le suédois avait aidé ces gens à fonder une famille, à vivre un bonheur incomparable à tous les autres, ce qui était profondément honorable. Et puis, vint le tour de @Lawrence, et l'indien sentit son cœur s'emballer, parce qu'il savait à peu près ce qu'il entendrait, mais qu'en même temps il demeurait beaucoup de questions au fond de son esprit. L'écoutant alors avec une attention particulière, il sentit plus d'une fois sa respiration se couper, durant le discours de l'américain. Quand il évoqua son enlèvement, les conditions dans lesquelles il s'était fait … Mais plus encore lorsqu'il parla de ces personnes qui constituaient prétendument son entourage, à l'époque, mais qui l'avaient malgré tout abandonné à son sort, par cupidité autant que par égoïsme. Pour la première fois depuis longtemps, il ressentait une certaine rancœur, animée par le fait qu'il ne comprenait pas, c'est vrai, qu'on puisse choisir une fortune au détriment d'une personne comme Lawrence. Ainsi, lorsque son partenaire revint s’asseoir, c'est avec douceur que sa main vint trouver la sienne, et un regard des plus rassurants qu'il tint à lui adresser. « Tu n'auras plus jamais l'impression de ne compter pour personne. » C'était une promesse, formulée d'une voix un peu hésitante, mais pas moins sincère. Parce qu'il serait là, lui, pour s'assurer que Lawrence ne manquerait jamais d'amour, ou d'attention. Et parce qu'il veillerait à ce que cet épisode ne soit qu'un mauvais souvenir, avec le temps, et ne l'empêche pas de croire en la sincérité d'autres êtres, mieux attentionnés. A sa sincérité, à lui, qui n'aurait peut être pas eu les moyens de payer cette rançon, mais qui aurait remué ciel et terre pour le retrouver, sans jamais renoncer.
Greta

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MessageSujet: Re: DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30   DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30 - Page 3 EmptyDim 7 Fév 2016 - 21:46

Plus tôt dans la semaine un candidat a déclenché le buzzeur dans une volonté de révéler un nouveau secret. Il aurait été bête de penser que je ne serais pas victime de l’un de mes camarades après autant d’indices dévoilés. Colin fut le plus rapide d’entre eux pour se rendre à l’endroit adapté, une confrontation et quelques jours plus tard nous voilà à présent parés pour une petite révélation en pleine prime. Aurait-il découvert le dernier secret de la saison ? Ma cagnotte pourrait-elle intégralement disparaitre ce soir ? Il est temps de discuter et de dire la vérité sur le sujet. Quoiqu’il arrive à la fin de cette discussion les candidats connaitront mon secret. Il ne reste plus qu’à savoir s’il a été découvert ou non. « Je ne vais pas répondre tout de suite à Colin, je vais plutôt vous raconter une histoire. » Je marque une courte pause, le moment le plus désagréable et paradoxalement le plus salvateur de l’intégralité de mon aventure commence maintenant. Un certain nombre d’entre eux semblent déjà avoir fait le rapprochement, quelques-uns plus que d’autres. « C’est l’histoire d’une jeune femme naïve qui était très appréciée des garçons au lycée. » Pas de quoi se plaindre en définitive. « Elle n’était pas plus intéressée que cela par les coups d’un soir, rêvait à son Prince Charmant qu’elle ne tarda d’ailleurs pas à rencontrer. » Du moins, c’est ce qu’elle croyait. On se trompe souvent quand on a seize ans. « Cet homme en question, c’est le père de mon fils, Jagger. » Je ne sais plus comment raconter mon histoire, d’un angle plus personnel, à la première personne ? En restant sur l’aspect romancé à l’aide d’une troisième personne ? Les options sont multiples et je tourne inévitablement autour du pot en méditant de la sorte. « Je ne peux pas employer le mot erreur pour qualifier ce qui s’est produit lorsque j’ai appris que j’étais enceinte de mon fils, il est ma plus belle réussite, ma plus grande fierté mais le fait que je sois tombée enceinte très jeune, en plein milieu de ma scolarité a radicalement changé mon quotidien. » Et c’est là que cela se complique, nous avons tous nos blessures, tout le monde en bave tôt ou tard dans sa vie mais je n’aurais jamais pensé qu’il était possible d’en voir de toutes les couleurs comme je l’ai fait. « J’ignore si c’est de ma faute comme il a si bien voulu me le faire croire ou s’il a très bien mené sa barque jusqu’à ce que je finisse par ouvrir les yeux mais… » Mais quoi ? Comment suis-je censée expliquer cela ? « Lorsque j’ai annoncé ma grossesse à mes parents ils n’ont pas du tout réagi comme dans un joli téléfilm hollywoodien, ils pensaient me voir poursuivre de longues études, finir avocate ou bien même chirurgienne et au final ils ont eu droit à une gamine tombée enceinte au lycée et incapable de terminer sa scolarité. J’ai été mise à la porte et je me suis retrouvée à survivre en créchant chez mon petit-ami. » S’ils avaient pris les choses différemment peut-être que tout aurait été différent, je n’aurais pas déménagé aussi subitement, mes proches auraient continué de veiller sur moi comme ils le faisaient jusqu’à maintenant. « Petit à petit j’ai arrêté de sortir, de voir mes amis, de profiter de la vie, je ne sortais plus que pour les rendez-vous médicaux… Puis j’ai commencé à ne plus pouvoir sortir faire les courses sans avoir à affronter les crises de jalousie de mon petit-ami, à ne plus pouvoir emmener mon fils chez le médecin pour ses rendez-vous, pour ses vaccins parce qu’il était également persuadé que je voyais le médecin en secret, derrière son dos. » Quand je repense à tout cela je m’en veux tellement, j’ai été tellement aveugle ! « Aucun alcool, pas d’excuses pour justifier la violence qui s’est immiscée peu à peu dans notre couple jusqu’à atteindre l’insoutenable. Je n’étais plus autorisée à sortir, plus autorisée à parler à mes proches, j’étais la mère absente aux yeux du reste du monde alors que la vérité n’était pas là. » Loin de là, j’ai toujours été présente pour mon fils dont la mère était connue pour être absente ou cloitrée chez elle. Les rumeurs couraient à l’époque et je ne pouvais rien faire contre elles. « J’ai finalement eu le déclic lorsque cet enfoiré a pour la première fois levé la main sur notre fils. Il n’avait que cinq ans et j’ai compris qu’il n’y avait rien de bon chez cet homme qui ne ressemblait en rien à ce que j’avais connu de lui. » Colin doit être en train de remettre les pièces du puzzle dans le bon ordre, il le sait, il n’est pas loin de me dérober ma cagnotte. « J’ai repris contact avec certains proches discrètement pour qu’ils m’aident à partir, à tout quitter le plus discrètement possible… Difficile de l’être lorsque votre petit-ami contrôle tout et qu’on ne peut pas sortir. » Le soir où il a découvert ce que je prévoyais de faire j’ai bien cru que mon heure était venue, j’en ai des frissons rien que d’y penser, j’en ai tellement bavé à l’époque. « Si le voisin n’avait pas été alerté par les cris ce soir-là je ne serais probablement plus de ce monde aujourd’hui. Lorsque les policiers sont arrivés j’étais évanouie et pourtant il continuait de me ruer de coups. J’ai passé quelques jours à l’hôpital, ma plainte aura permis d’enclencher un procès. » Porter plainte fut la chose la plus difficile au monde, moi qui pensais pouvoir tout gérer toute seule ! « Il a abusé de moi, me violentait et trempait dans des affaires louches lorsqu’il prétendait être au boulot. Les chefs d’accusations étaient tellement nombreux qu’une condamnation n’a pas été très difficile à décrocher. Il a passé quelques années en prison. » Pas autant que prévu, bonne conduite oblige, mais suffisamment pour me permettre de refaire ma vie loin de lui. « Il est ressorti de prison, a essayé de me contacter mais j’ai fait le nécessaire pour m’assurer qu’il ne revienne plus jamais dans ma vie. J’ai laissé le choix à mon fils une fois adolescent mais il n’a jusqu’à maintenant jamais vraiment été intéressé à l’idée de revoir son père. » Difficile de parler de tout cela, je me sens triste et oppressée à la fois, à cran. « J’ai beaucoup de mal à faire confiance aux hommes depuis, encore plus de mal à nouer des liens avec eux, je me suis promis de ne plus jamais retomber aussi bas, de ne plus jamais être dépendante de personne et de rester forte peu importe les circonstances. » Naveen devrait à présent comprendre pourquoi j’ai tant de mal à trouver quelqu’un, Colin a réponse à beaucoup de ses questions, Achille ne doit plus se demander pourquoi j’angoisse lorsque je suis coincée dans un espace réduit. « Félicitations Colin, tu as découvert mon secret. J’ai été séquestrée et abusée par le père de mon fils pendant cinq ans ! »
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MessageSujet: Re: DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30   DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30 - Page 3 EmptyDim 7 Fév 2016 - 21:50

La personne m’ayant incontestablement le plus marqué dans mon aventure est mon ancienne partenaire. Ça peut s’expliquer par notre ancienne proximité, sa façon d’être mais aussi son vécu et le fait qu’elle connaisse le mien. On avait des choses à partager et elle était ma complice et ma partenaire de jeu. Je suis d’ailleurs ravi qu’elle soit encore en compétition et espère de tout cœur qu’elle remportera sa place en final qui serait amplement méritée. Le verdict est néanmoins encore loin. Le prime ne fait que commencer. Je me montre tout juste après une courte plaisanterie auprès d’@Enola. Elle a reconnu mon odeur ou mes gros doigts. Elle se jette dans mes bras et suite à une longue étreinte, je m’installe à ses côtés. Bien évidemment, je me dois de lui dire qu’elle m’a manqué. Je la porte dans mon cœur aujourd’hui et dormir sans sa présence à mes côtés chaque nuit ça a été compliqué ces deux dernières semaines. J’imagine que c’était un peu pareil pour elle. Son secret est assez lourd aussi et je pense avoir été rassurant envers elle. D’ailleurs, j’espère l’être encore ce soir puisqu’elle appréhende la révélation de son secret. Moi aussi évidemment et ça, elle le sait pertinemment. « Tout va bien se passer. » Autant pour elle que pour moi. Il le faut. Peu importe notre ordre de passage. Je laisse les coupes de champagne de côté pour écouter le discours d’Achille puis de Zélie. Je trouve les deux secrets assez insolites. Puis vient mon tour. Je suis conscient que je vais probablement un peu plomber l’ambiance avec mon histoire. Au final, les regards des candidats se montrent plutôt compréhensifs. Je ne vois pas de regard noir ou de jugement envers moi et ce que j’ai fait et ça me rassure. @Lloyd-Snö se montre même compatissant envers moi. Je le remercie à travers ma main avant de rompre le contact puisque le jeune homme doit à son tour s’exprimer pour dévoiler son secret. Un secret qui redonne le moral et le sourire. Ainsi, il y a pleins de petits Lloyd un peu partout. Comme le dit Greta, le demi-finaliste n’a pas chômé. Et en parlant d’elle, c’est rapidement à son tour de se livrer. Un secret prenant et touchant.
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MessageSujet: Re: DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30   DIXIÈME PRIME - 07.02, 19:30 - Page 3 EmptyDim 7 Fév 2016 - 21:51


Voilà maintenant un petit moment que j'avais quitté le nid de Cupidon. J'avais retrouvé la vie que j'avais quitté, j'avais également repris le rythme de vidéos que je postais dans la semaine, la civilisation, mon petit appartement, la ville de Dublin, même s'il je ne l'ai jamais réellement quitté en vérité. J'avais fais le choix de ne pas revenir tout de suite, parce que c'était compliqué. J'avais des choses à régler et j'avais délaissé trop longtemps ma chaîne youtube. C'est pour ça que j'ai donc décidé de revenir pour l'avant dernier prime. Là où l'on dévoile les secrets, là où il faut dire ce qu'on a sur le coeur. J'étais toujours discret comme à mon habitude. J'étais rentré dans le nid un peu après tout le temps, même après que le prime est commencé. Heureusement j'avais entendu les secrets des autres, j'étais touché par la plupart des secrets, en fait j'étais même touché par tout les secrets. Moi aussi j'allais sans doute devoir dévoiler le moé. Ce n'est pas sans une boule au ventre que j'attendais ce moment, ne voulant pas paraître trop faible, trop niais face aux autres candidats. Je souhaitais me montrer fort et ne pas être ridicule, c'était ma crainte. Je devais être fort, après tout il n'aurait sans doute pas supporté que je ne le sois pas. Peut-être qu'en dévoilant le secret que j'ai porté tout le long de l'aventure les autres me verront autrement. Que je ne serais plus Cody le naïf, Cody le discret, Cody le danger public. Peut-être qu'on aura plus de considération pour moi. En tout cas je ne voulais pas attirer la pitié ça c'est certain.

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