ZAYNE

suite de la soirée.

Suite de la soirée, je venais de grimper les escaliers, pieds nus, ne supportant plus ces talons qui étaient malgré moi bien trop haut. J'étais seule mais cela n'allait pas durer bien longtemps, puisque Zayne n'allait pas tarder à arriver. J'avais donc déposé mes chaussures sous mon lit avant de quitter la chambre pour grimper sur le toit. Le ciel était splendide, et j'avais cruellement la tête qui tournait, pourtant cela ne m’empêchait pas de pivoter sur moi même pour voir défiler les étoiles sous mes yeux émerveillés. Cependant, et aussi étrange que cela puisse paraitre, il faisait froid, j'avais donc décidé de ce après quelques secondes de recherche, d'élire base dans la cabane en bois, laissant la porte ouverte pour que mon camarade se repère, ou du moins essaie, car vu dans quel état il était, il ne risquait pas de comprendre au premier coup d’œil. M'installant sur l'un des canapés à disposition, je fixais d'un œil curieux, la caméra qui était braquée sur moi avant de comprendre que oui, j'étais dans le confessionnal, et que oui, j'étais filmée. Agréable sensation, n'est ce pas ?

Ma bouteille de champ' à la main, je venais de quitter la soirée dans le but de prendre l'air sur le toit. J'avais perdu Lylou de vue, mais bon ça va je devrais trouver mon chemin tout seul. Enfin... J'étais arrivé sur le balcon, et j'avais beau regarder en l'air, je ne comprenais pas où étaient passer les étoiles.  « Arf je suis con, il doit faire nuageux ! » Voilà pourquoi je ne pouvais pas voir le ciel étoilé, ça paraissait complètement censé dans mon esprit. En revanche pourquoi y avait il une piscine en bas, qui ressemblait étrangement à celle couverte de notre hôtel ? C'est alors que la lumière se fit dans mon esprit, il était temps. Je n'avais grimpé qu'un étage et pas deux. C'est ainsi que je fis demi tour, et après m'être trompé de couloir une fois, trouvait enfin les escaliers pour atteindre le toit. Un courant d'air frais m'assaillis immédiatement. J'avais beau regarder, pas de Lylou en vue. « Ma chériiiiiiiiiiie, où es tu ? » Je cherchai partout, même sous la table dès fois qu'elle s'y serait cacher. Une pensée horrible me vint alors à l'esprit, et je me rendis au bord du toit pour regarder par dessus la rambarde. Non pas de Lylou écrasée au sol, ouf. Cela aurait été con quand même ! C'est alors que j'aperçus une petite cabane, dont la porte était ouverte. Seul endroit que je n'avais pas encore visité. Et alléluia la demoiselle s'y trouvait !  « Aaaah te voilà enfin ! T'es encore plus dure à trouver que Charlie ! » Pas la Charlie ancienne candidate, mais vous savez, celui qui se cachait dans les bandes dessinées, ce sale petit vicieux. Je refermai alors machinalement la porte avant de me laisser choir à ses côtés sur le canapé, renversant au passage une grande partie du champagne qui se trouvait dans la bouteille que je tenais toujours à la main. En éclaboussant un peu la demoiselle et moi au passage.  « Ooops » dis je avant de rire bêtement.

Croisant mes jambes, j'attendais que mon prince charmant en tenue de pseudo-footballer et absolument bourré ne me rejoigne. Il m'arrivait de temps à autres d'être dans cet état, alors que je tenais pourtant relativement bien l'alcool, peut être aimais-je ça ? Non je ne vous parle pas de vomir à tout bout de champs, simplement être joyeux, et ne plus trop maitriser ses actes, ça avait un côté relaxant. Oublier tous ses problèmes. « Aaaah te voilà enfin ! T'es encore plus dure à trouver que Charlie ! » s'écria alors une silhouette qui se dessinait dans l'ouverture de la porte. Je reconnus bien évidement la voix de mon partenaire, il avait à la main la bouteille que je lui avais abandonné quelques minutes plus tôt. Et puis c'était qui cette Charlie ? « Tu me trompes avec Charlie !? » osais-je faussement écœurée avant qu'il s'affale près de moi, renversant du champagne un peu partout « Ooops » dit-il avant de rire, rire qui s’avérait être plutôt un gémissement pseudo-mongolien. « Oh mon amour tu en as mis partout sur ton magnifique haut ! » dis-je avant d'attraper la première chose qui me vint sous la main, c'est à dire un bout de chiffon sale qui trainait par terre, l'appliquant sur le torse du jeune homme pour essayer d'essuyer son erreur. Bien évidement, j'étalais plus le tout qu'autre chose. « Oooooh je crois que j'ai fait une bêtise !! Tu vas devoir l’enlever et le passer au savon ! » on aurait presque dit une petite femme modèle.

Moi la tromper avec cet affreux petit Charlie ? Beeeeurk. Et puis de toute manière il faudrait que j’arrive à entrer dans les pages de la bande dessinée, et je ne sais pas si vous avez déjà essayé, mais ce n’est pas chose aisée ! « Chou, tu sais bien qu’il n’y a que toi ! La seule et l’unique, ma duuuulcinée. » Je ne pouvais ensuite que constater les dégâts sur mon Tshirt, dû à ma maladresse. « Ça en fait moins pour nous » dis je dans une petite moue boudeuse. Plus de champagne, c’est la loose ! Lylou tenta de rattraper le coup en sortant un chiffon venu de nulle part, mais à l’évidence elle ne faisait qu’empirer les choses. Adieu mon magnifique haut qui avait trop la classe. « On peut plus faire confiance à la gente féminine de nos jours » J’obéis alors et enlevai mon Thsirt, pour me rendre compte bah qu’on avait pas sous la main ce qu’il fallait pour arranger mon habit. « Mais on a pas de savon ! Aaaaah mais j’ai compris. C’est ton stratagème pour me faire retirer mes fringues » Ouh la coquine ! Du coup je fis exprès de déverser le peu qui restait dans la bouteille sur sa très belle robe. « Oooh je suis vraiment désolé, décidément je suis d’une maladresse ! Je vois plus qu’une solution, va falloir que tu l’enlèves toi aussi… » Nooon ce n’était pas du tout prémédité, à peine

« Chou, tu sais bien qu’il n’y a que toi ! La seule et l’unique, ma duuuulcinée. » ouais, c'est ce que disaient tous les coupables ! « On peut plus faire confiance à la gente féminine de nos jours » au moins le jeune homme était avertie, si un jour nous nous marions, il était clair que ce serait lui qui s'occuperait des taches ménagères, premièrement parce que j'avais horreur de ça, et secondement parce que j'avais plus tendance à empirer les choses qu'à les arranger. Finalement il retira son tee shirt et je pu admirer sans gêne -bah quoi la vie est trop courte pour ne pas profiter des petits plaisirs - son corps « Mais on a pas de savon ! Aaaaah mais j’ai compris. C’est ton stratagème pour me faire retirer mes fringues » j'allais reprendre la parole lorsque le jeune homme me versa à son tour du champagne sur ma magnifique robe rouge, j'allais avoir clairement du mal à l'enlever si par dessus le marché, elle était mouillée. « Oooh je suis vraiment désolé, décidément je suis d’une maladresse ! Je vois plus qu’une solution, va falloir que tu l’enlèves toi aussi… » « Oh mais je voiiiiis !! Tu veux que je l'enlève aussi, c'est ça ? Petit chenapan. » dis-je sur un ton amusé, bien trop bourrée pour pouvoir reprendre les choses en mains. Je me levais donc, me mettant face à lui, et d'une moue enfantine, fit glisser l'habit le long de mon corps, me retrouvant simplement en sous-vêtement. M'asseyant sur les genoux du jeune homme, je pris alors la parole, d'un ton mi amusé, mi séducteur. « Monsieur est-il satisfait ? » et il devait l'être, en plus de puer affreuse l'alcool. Faisant parcourir mes doigts sur son torse, un léger rire s'échappa de mes lèvres.

« Oh mais je voiiiiis !! Tu veux que je l'enlève aussi, c'est ça ? Petit chenapan. » Moi, un petit chenapan ? Mais je ne voyais pas du tout pourquoi. Ce n’était tout de même pas ma faute si ce champagne s’était renversé malencontreusement sur sa magnifique robe ! Enfin si, mais je ne l’avais pas fais exprès voyons. Je n’oserais jamais gâcher délibérément un si joli vêtement. Franchement elle m’accusait injustement. « Pas du tout, c’est pour ton bien, je ne veux pas que tu attrapes froid » Oui c’est vrai que c’était carrément logique, elle aurait sans doute moins froid avec deux bouts de tissu sur elle. Quoi qu’il en soit à ma plus grande satisfaction, elle ne se fit pas prier pour s’exécuter. Je lui aurais bien ôté moi-même, mais tant pis, le résultat restait le même. Je ne me gênais pas pour la reluquer de haut en bas, sans même me cacher. Et oui j’appréciais ce que je voyais. Elle s’assit alors sur mes genoux, pour laisser parcourir ses doigts sur mon torse. Il est clair que si j’étais en possession de tous mes moyens, jamais je n’aurais laissé la situation déraper ainsi. « Monsieur est-il satisfait ? » « Je suppose…Même si tu as encore trop de vêtements à mon gout. » répliquais je un sourire malicieux aux lèvres. Je penchai alors la tête, pour l’embrasser dans le cou quelques instants, avant de relever la tête vers. « Tu avais un peu de champagne, il ne faut pas gâcher tu comprends… » Ce qui était vrai d’ailleurs, je sentais encore le gout sur mes lèvres.

« Pas du tout, c’est pour ton bien, je ne veux pas que tu attrapes froid » Ok, là il était carrément bourré, et cela se voyait, puisqu'il ne semblait plus saisir que techniquement, à moitié nue, je risquais de plus avoir froid qu'autre chose. « Je suppose…Même si tu as encore trop de vêtements à mon gout. » Puis il embrassa mon cou, ce qui me fit étrangement frissonner « Tu avais un peu de champagne, il ne faut pas gâcher tu comprends… » « J'ai froid, tu ne veux pas me serrer contre toi ? » lâchais-je d'une voix séductrice avant d'embrasser la mâchoire du jeune homme, dérapant sur son cou, puis continuant sur son torse avant de la plaquer de façon à ce qu'il soit allongé, sur le dos. Puis après lui avoir ôté ses chaussures, je déboutonnais délicatement son pantalon. « Je crois qu'il est temps qu'on se mette au même niveau. » dis-je en lui retirant celui ci, avant de grimper sur le jeune homme, faisant balader mes lèvres sur corps pour remonter à ses lèvres. Tout était allé très vite, et pour tout vous dire, je ne réfléchissais déjà plus à ce qu'il se passait. Une de mes mains se mêla au cheveux du jeune homme alors que l'autre descendait de plus en plus dangereusement sur son corps musclé, s'arrêtant à l'élastique de son boxer.

« J'ai froid, tu ne veux pas me serrer contre toi ? » Pas le temps de réagir qu’elle me couvrait déjà de baisers dans le cou. Je sentais une chaleur m'envahir au niveau de mon bas ventre à me sure que ses lèvres parcouraient mon corps. Elle ôta alors mes chaussures ainsi que mon pantalon, prétextant qu’il fallait qu’on soit au même niveau. Aucunes protestations de ma part, je la laissais faire à son aise. Un désir fou s’emparait de tout mon être, à mesure qu’elle m’inondait de baisers, et que sa main descendait dangereusement vers mon sexe. Désir clairement perceptible au vu de la bosse qui se formait dans mon boxer. Je n’étais certainement pas dans mon état normal pour mesurer la portée de mes actes. A vrai dire je ne pensais strictement à rien, mis à part combien je désirais Lylou en cet instant présent. Alors que nos langues se mêlaient, d’une main je dégrafais son soutien gorge « Maintenant on est au même niveau… » dis je en décollant mes lèvres des siennes, avant de lui ôter le bout de tissu pour le jeter par-dessus le canapé. Je la fis pivoter, de sorte que ce soit elle qui se retrouve à présent sur le dos, et moi au dessus. Mes lèvres parcouraient son cou, sa poitrine, tandis que ma main droite glissait lentement le long de ses hanches, avant de s’insinuer dans sa petite culotte, pour d’un doigt pénétrer son intimité.

Je sentais la chaleur montait en mon corps au fur et à mesure que les choses s'intensifier entre nous. Le sexe gonflant du jeune homme ne faisait que confirmer mes pensées. Puis il décida de prendre les choses en mains, après m'avoir ôté mon soutien gorge, me faisant basculer de façon à se mettre dessus. Ses mains parcoururent alors mon corps, provoquant en moi d'innombrable frisson avant que le jeune homme commence à me pénétrer. Bien que complètement bourrés, le plaisir restait toujours le même, et c'est ainsi que nous finîmes la soirée, dans les bras l'un de l'autre, pratiquant un jeu interdit, surtout entre nous puisqu'il avait clairement affirmé ne pas être interessé quelques jours plus tôt. Pourtant, à mon réveil, tout semblait flou, j'eus dans un premier temps du mal à ouvrir les yeux, avant de me rendre compte que j'étais allongée sur le corps de Zayne, la tête posée sur son torse, nos corps entièrement nus. Pour tout vous dire je ne me souvenais plus exactement de ce qui avait pu se passer, et la bouteille de champagne renversée par terre ne fit que confirmer mes pensées. Nous avions couché ensemble. En soir l'idée ne me déplaisait pas, c'était plutôt la réaction du jeune homme à son réveil qui risquerait d'être brutale. Me levant doucement, je renfilais mes sous vêtements avant de déposer un baiser sur la joue du jeune homme, pour le réveiller. « Zayne ? » n'hésitant bien entendu pas à profiter du spectacle tant qu'il en était encore temps.

Le reste de la soirée n’était qu’un brouillard sans nom. Tout ce que je me souvenais c’est me faire réveiller au petit matin. « Zayne ? » Je poussais un léger grognement, les yeux toujours fermés. Qui venait ainsi troubler mon sommeil ? Finalement j’ouvris lentement les yeux. Ma tête semblait sur le point d’exploser. Je me pris la tête d’une main, avant de me rendre compte que j’étais complètement nu. Qu’est ce que… ? J’aurais oublié de mettre des sous vêtements avant d’aller me coucher ? Et pourquoi cela ne ressemblait en rien à mon lit habituel ? Je me tournai légèrement, pour constater horrifié que je n’étais pas seul, Lylou étant debout à me regarder, elle-même simplement vêtue…de sous-vêtements ?! Sous le coup de la surprise je me vautrai lamentablement au sol. Dieu merci rien ne s’était fait écraser au passage. Je me relevai alors immédiatement, prenant soin de cacher mes parties génitales de mes mains. Je faisais probablement preuve de pudeur beauuuucoup trop tard. « Qu’est ce que tu fais là ? Ne me dis pas qu’on a… ? » Je ne pouvais même pas finir ma phrase, tellement le dire à haute voix semblait terrible. « Et bordel où sont passés mes vêtements ? » Je m’énervai légèrement, ne trouvant pas mes habits. Avant de finalement mettre la main sur mon boxer que j’enfilai rapidement. Je me sentais déjà mieux ainsi pour parler avec Lylou. Je mis quelques secondes avant de me rendre compte que nous étions dans la cabane en bois. Je reposais mon regard sur la jeune femme, attendant une quelconque réponse de sa part. Priant pour qu’elle me dise qu’on n’avait pas osé faire une chose pareille. La situation ne laissait sembler aucuns doutes, mais chuut un peu de déni ne faisait pas de mal.