FAYE

Je n'avais réellement pas l'impression de m’investir en quoi que ce soit dans cette aventure, bien que je ne cherchais pas réellement à me démarquer des autres candidats, ouais, je préférais y aller à la cool et penser que je ne serai pas une des premières cibles des nominations. Vous voyez ? A peine entré dans le nid que je pense déjà à ça, à croire que je stresse. Déposant mes yeux vers la tasse remplie de lait au chocolat, je tentais d’émerger difficilement de ma sieste de l'après midi même. Je n'étais pas quelqu'un de passif, ni même d'hyperactif, disons simplement que j'aimais prendre mon temps, ne pas me prendre la tête pour des choses inutiles. J'avais donc décidé d'aller faire un tour dans les bras de Morphée, m'étalant sur un des lits -j'étais presque sûr que ce n'était pas le mien- avant d'être réveillé quelques heures plus tard par un(e) candidat(e) un peu trop bruyant(e). Les yeux plissés, le regard vide, les cheveux en bataille et mes indémodables chaussons Simpson de couleur orange, j'étais donc là, assis, tel un déchet en voie de décomposition sur une autoroute, ma tasse chaude à la main comme seule réelle possession, attendant que quelque chose se passe, ou non d'ailleurs. Ouais. Nan, j'voulais seulement boire en paix.

Deuxième vraie journée dans la villa, si l'on ne comptait bien évidemment pas la première soirée. Et déjà, Faye avait pris ses marques. Spécialement dans la cuisine. Faire à manger, elle aimait bien. Ce n'était pas une passion, ni quoi que ce soit mais dès qu'elle le pouvait, elle aimait bien se préparer quelques petits plats. D'ailleurs, cela faisait bien vingt minutes voir une demie heure que la demoiselle s'était mise derrière les fourneaux. Quoi oui, il était quasimment vingt-heures et puis, Faye avait faim. Bref, c'était pour cette raison qu'elle était venue se faire à manger. Entre temps, plusieurs candidats étaient passés par la cuisine eux aussi. Et à présent, ils n'étaient plus que deux. Car oui, un autre candidat était assis, en train de boire quelque chose. La seule chose que Faye avait pu remarquer, c'était qu'il avait l'air de se faire énormément chier. Ou alors, il était tout le temps comme ça. Et si c'était le cas, c'était inquiétant. Pour lui, bien sûr.
Une fois le plat qu'elle avait cuisiné prêt, Faye sortit le plat du four puis se fit une assiette. Regardant le jeune homme du coin de l’œil, elle prit place à son tour, autour de la table. « Tu en veux peut-être ? » demanda Faye en désignant son assiette. Car, oui, il en restait encore. Faye et les proportions, c'était pas vraiment ça. Enfin. Puis, attendant une sa réponse, elle commença à manger. Lorsqu'une autre question lui vînt à l'esprit. « Dis, t'es tout le temps comme ça ou c'est juste que tu te fais chier, aujourd'hui ? ». Au moins, c'était direct, non ?

Les candidats défilés, mais moi, je ne les apercevais pas réellement, à croire que j'étais du genre à ne rien faire toute la journée, enfin c'est un peu ce que j'avais fait ce jour là, mais soit. Buvant ma tasse par petite gorgée, chaleur oblige, une légère moustache de lait se dessina, accentuant le contour de mes lèvres alors qu'une jeune femme installée plus tôt aux fourneaux venait de prendre place tout en m'adressant la parole. « Tu en veux peut-être ? » me demanda t-elle avant de m'assoir. Tel une enfant, je grimaçais, comme pour lui prouver que je pouvais très bien me débrouiller tout seul, que j'étais grand. C'est vrai quoi, je n'aimais pas que l'on me serve, ni même me servir des autres pour obtenir ce que je voulais, ouais, j'étais un indépendant et le criais haut et fort, peut être un peu trop fort d'ailleurs puisque mon estomac ne tarda pas à me rappeler à l'ordre, hurlant famine à son tour. Finalement, je lançais un regard en biais à la jeune femme, comme pour voir si elle m'observait toujours, avant de fixer son assiette. C'est vrai que ça avait l'air plutôt appétissant au final. « Dis, t'es tout le temps comme ça ou c'est juste que tu te fais chier, aujourd'hui ? » ok, celle la je l'avais cherché. Un fin sourire étira mes lèvres. « Absolument pas, j'attendais juste qu'une jolie jeune femme me prenne en pitié et me fasse à manger ! » finalement, je lui souris « Ok, on ne trouve pas mieux comme vieille tentative de drague foireuse, mais si l'offre tient toujours, je ne suis pas contre quelques cuillerées de ce succulent plat. »

Tandis que la jolie brune lui avait gentiment proposer s'il avait faim - en gros -, le candidat n'avait même pas pris la même de répondre à la jeune femme. Enfin, mis à part la drôle de grimace qu'il venait de faire. Autant le dire, s'il voulait s'attirer les foudres de la brunette, il n'avait qu'à continuer dans ce chemin. Enfin, même si, pour le coup, il en faudrait bien plus pour que cela se fasse. Enfin, suite à cela, Faye continua de manger tandis qu'elle lui jetait quelques coup d’œil, par moment. Jusqu'au moment où elle lui fit la remarque. A ce moment, un fin sourire était apparu sur les lèvres du jeune homme. C'était déjà ça. « Absolument pas, j'attendais juste qu'une jolie jeune femme me prenne en pitié et me fasse à manger ! » Cette fois-ci, ce fût au tour de Faye d'esquisser un sourire. « Vraiment ? Non, parce que d'après ta grimace, j'en ai déduis que tu n'en voulais pas. » ajouta la jeune femme, tout en désignant son assiette, une fois encore. Puis, finalement, le candidat se ravisa. « Ok, on ne trouve pas mieux comme vieille tentative de drague foireuse, mais si l'offre tient toujours, je ne suis pas contre quelques cuillerées de ce succulent plat. » Suite à cela, Faye se leva afin de prendre ce qui restait du plat et le posa sur la table avant de se rasseoir. « Parce que c'était censée être une tentative de drague ça ? C'était pire que foireux alors. » avait ensuite ajouté la jeune femme, amusée. « Enfin, voilà pour toi. » termina t-elle par dire en poussant le plat vers le jeune homme.
Puis, tandis que Faye avait sa fourchette en bouche la fameuse musique de Cupidon s'était mise en route. Regardant autour d'elle, Faye remarqua qu'effectivement, ils étaient seuls. Ce qui signifiait que, dans la logique du jeu, ils devraient s'embrasser. Autant dire que la demoiselle était encore plus amusée. « Ça te ferais plaisir de perdre 1000€ ? » demanda la demoiselle, un sourire amusée sur le visage. « Car très franchement, ça me tente pas vraiment là. Et puis, j'embrasse pas les personnes dont je ne connais pas le prénom, déjà. Et pour finir, de toute façon, faudrait que tu réussisses à me convaincre, ce qui est quasiment perdu d'avance, je crois bien. Sauf si tu as un bon argument. » Faye fixait le jeune homme, regardant sa réaction avant de reprendre la parole. « Enfin, ça, c'est si tu ne veux pas perdre 1000€. Car si ça te fait rien de les perdre, et bien, c'est parfait. Façon de parler car dès le deuxième jour, c'est vrai que ça fait mal, quand même. » termina par dire Faye, tout en souriant.

La jeune femme ne tarda pas à réagir à mes paroles alors qu'elle mer servait de son fameux plat qui dégageait d'ailleurs une odeur plus qu'agréable « Vraiment ? Non, parce que d'après ta grimace, j'en ai déduis que tu n'en voulais pas. » « On m'a toujours dit que j'avais une drôle de façon de sourire. » bon ok, celle là aussi elle était nulle mais que voulez-vous, on ne change pas un homme. « Parce que c'était censée être une tentative de drague ça ? C'était pire que foireux alors. Enfin, voilà pour toi. » dit-elle après coup alors que mes yeux pétillaient d'impatience. Attrapant une fourchette et un couteau, je me rasseyais alors rapidement à ma place et commençait à gouter à son plat alors qu'une musique qui m'était familière se mit à résonner. Ça y est, je m'en souvenais, c'était celle où on était supposé embrasser la personne la plus proche et manque de bol pour elle, et bien, il n'y avait que moi à l'horizon. Bien entendu, se livrer à moi aurait été trop facile et de toute façon, je n'en attendais pas moins d'elle. « Ça te ferais plaisir de perdre 1000€ ? » mon sourcil gauche s'arqua « Car très franchement, ça me tente pas vraiment là. Et puis, j'embrasse pas les personnes dont je ne connais pas le prénom, déjà. Et pour finir, de toute façon, faudrait que tu réussisses à me convaincre, ce qui est quasiment perdu d'avance, je crois bien. Sauf si tu as un bon argument. Enfin, ça, c'est si tu ne veux pas perdre 1000€. Car si ça te fait rien de les perdre, et bien, c'est parfait. Façon de parler car dès le deuxième jour, c'est vrai que ça fait mal, quand même. » un léger rire s'échappa de mes lèvres. J'étais joueur, je l'avais toujours été, parfois même enfantin et il est clair que j'allais essayer tant bien que mal de relever le défi, et ce même si je savais que c'était perdu d'avance. Passant une main dans mes cheveux, je fixais quelques secondes la table tout en réfléchissant à une potentielle approche. « Hum... un argument... je te complimenterai sur ta cuisine chaque fois que tu passeras derrière les fourneaux et ce même si c'est affreusement dégoutant ? » peut mieux faire « Attends refuse pas encore ! Je cherche un aut' truc... » dis-je en me grattant le sourcil « Tu illuminerais la journée d'un pauvre petit gars qui n'a pas l'habitude de parler avec des femmes et... » je marquais une pause « et doux Jésus, qu'est ce que je me vends mal, c'est impressionnant, soit j'essaie un dernier coup, je t'autorise à avoir pitié de moi. » un léger rire s'échappa de mes lèvres, ma prochaine approche était carrément malsaine « Soit, je suis le petit frère de celle qui t'a foutu un chewing gum dans les cheveux hier, tu sais, la blonde, je doute que tu l'ais oublié. Je suppose que cela rendrait folle de rage Wendy que tu m'embrasses là tout de suite. Une bonne façon de prendre ta revanche. » finalement j'arquais un sourcil tout en reposant mes yeux dans ceux de la jeune femme, un sourire amusé aux coins des lèvres « Verdict ? »

« On m'a toujours dit que j'avais une drôle de façon de sourire. » La remarque du jeune homme amusa la jeune femme qui lâcha un petit rire discret tandis qu'elle continuait de manger. Finalement, le jeune homme lui semblait d'une compagnie plaisante pour le moment. Bien qu'au début, elle l'avait trouvé plutôt bizarre, en toute honnêteté.
Et puis, après la musique de Cupidon et le long monologue de la jeune femme, le candidat face à Faye échappa un rire léger. Faye avait tellement parlé pour tout dire, qu'elle ne se rappelait même plus de ce qu'elle avait raconté. Une chose était sûre, elle n'attendait que les réponses du jeune homme à présent. Elle voulait savoir si il était joueur. Et puis, elle voulait le faire ramer aussi, évidemment. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux tandis que Faye le fixait en souriant, attendant patiemment sa réponse. « Hum... un argument... je te complimenterai sur ta cuisine chaque fois que tu passeras derrière les fourneaux et ce même si c'est affreusement dégoutant ? » A ce moment, Faye leva les yeux au ciel, histoire de montrer que bien sûr, l'argument n'était pas valable. Après tout, quelques compliments sur sa cuisine, ce n'était pas très intéressant. Surtout que ces plats n'étaient jamais dégoutants. Ou bien, très peu. « Attends refuse pas encore ! Je cherche un aut' truc... Tu illuminerais la journée d'un pauvre petit gars qui n'a pas l'habitude de parler avec des femmes et... et doux Jésus, qu'est ce que je me vends mal, c'est impressionnant, soit j'essaie un dernier coup, je t'autorise à avoir pitié de moi. » Faye venait d'éclater de rire, sans savoir vraiment pourquoi. Se vendre mal ? C'était le cas de le dire, en effet. Enfin, le jeune homme était déjà reparti sur une nouvelle idée. « Soit, je suis le petit frère de celle qui t'a foutu un chewing gum dans les cheveux hier, tu sais, la blonde, je doute que tu l'ais oublié. Je suppose que cela rendrait folle de rage Wendy que tu m'embrasses là tout de suite. Une bonne façon de prendre ta revanche. » Autant dire qu'en évoquant cela, la jeune femme manqua de s'étouffer. Lui, le frère de l'autre blondasse ? Impossible. Inimaginable. « Pardon ? L'autre là, c'est ta sœur ? Sans déconner ? » Autant dire qu'elle n'en revenait pas. Fixant le jeune homme, elle se demandait vraiment comment cela était possible. Ils avaient l'air si différents. Ou bien alors, le fait qu'elle rigole avec le jeune homme avait tout simplement un coup de chance et que, au final, il était aussi détestable que sa soeur. « Verdict ? » Décidément, il avait gardé le jeu en tête. « Et bien, je sais pas.. J'hésite. » avait alors répondu la demoiselle tout en se levant de sa chaise. « D'un côté, j'ai pas tellement envie de perdre 1000€ d'entrée de jeu. Mais ça me ferait rire de te les voir perdre. Et puis, t'as joué le jeu en cherchant des arguments, certes pas super mais c'est déjà ça. Et ne parlons même pas du dernier argument car je pense que celui-ci est le pire. » commença par dire la demoiselle tout en se rapprochant du candidat. « Mais bon, juste parce que j'ai envie d'illuminé ta journée et aussi pour les sous, on va dire que t'as gagné. Enfin, dans un sens. » ajouta Faye alors qu'à présent, elle se tenait juste devant lui. « Bref, sache une chose, ta sœur, j'en ai rien à faire pour le moment. Je veux même pas en entendre parler, donc ne crois surtout pas que c'est pour l'énerver que je fais ça. Ouais, nan, tu peux penser ce que tu veux, je m'en fiche, en fait. » termina par dire la jeune femme avant de finalement poser ses lèvres sur celles du jeune afin d'éviter de perdre l'argent.

J'étais content de voir que je pouvais arriver à la faire rire, ce qui n'était clairement pas gagné au départ, et puis avouons le nous, je n'étais pas le gars le plus intelligent ni le plus intéressant du monde. La jeune femme n'avait pas eu l'air convaincue par mon premier argument, bien quoi, imaginez que sa cuisine soit répugnante et que tout le monde la rejette comme une malpropre ?! Certes, c'était un cas extrême mais tout de même ! Elle ne fut pas réellement convaincu par mon second argument non plus, à croire que je n'avais que des idées de merde -ce qui au fond était certainement le cas, m'enfin- bon au moins elle avait encore une fois éclaté de rire, c'était une bonne chose, j'étais pitoyable, mais j'arrivais à la faire rire. Heureusement que j'avais un minimum d'auto-dérision sinon bonsoir le côté rasoir de la chose. Finalement, sa réaction à ma dernière réplique me fit exploser de rire à mon tour, celle la, elle ne s'y attendait pas. Moi qui pensais qu'elle le savait déjà, je n'étais pas au bout de mes surprises. « Pardon ? L'autre là, c'est ta sœur ? Sans déconner ? » "l'autre" ce terme me fit particulièrement sourire. Elle n'avait pas l'air d'y croire, quoi, on était trop différent pour que ce soit vrai ? En soit ce n'était pas faux, j'étais calme et elle, elle était plutôt rentre-dedans, mais en soit elle n'était pas méchante. Ou du moins pas avec moi. Ouais, elle était juste chiante quoi. « Et bien, je sais pas.. J'hésite. » reprit-elle pensive alors que j'arquais une énième fois mon sourcil gauche « D'un côté, j'ai pas tellement envie de perdre 1000€ d'entrée de jeu. Mais ça me ferait rire de te les voir perdre. » sympa la gamine, et en plus elle voulait me voir souffrir, c'est du beau. « Et puis, t'as joué le jeu en cherchant des arguments, certes pas super mais c'est déjà ça. Et ne parlons même pas du dernier argument car je pense que celui-ci est le pire. » pour le coup elle n'avait pas tort, même si je ne m'attendais clairement pas à ce qu'elle me réponde cela. « Mais bon, juste parce que j'ai envie d'illuminé ta journée et aussi pour les sous, on va dire que t'as gagné. Enfin, dans un sens. » dit-elle finalement en décollant de sa chaise pour s'approcher de moi « Bref, sache une chose, ta sœur, j'en ai rien à faire pour le moment. Je veux même pas en entendre parler, donc ne crois surtout pas que c'est pour l'énerver que je fais ça. Ouais, nan, tu peux penser ce que tu veux, je m'en fiche, en fait. » dit-elle avant de se pencher vers moi et de déposer ses lèvres sur les miennes. Elle avait cédé héhé, et même si d'apparence je semblais plutôt calme, à l'intérieur cela donnait quelque chose du genre : Oh elle a craquééééé j'suis troooop fort, tututudu tututudu !! Une musique ridicule de dessin animé en accompagnement rendant le tout tout à fait pathétique. Finalement, la première chose à laquelle je pensais lorsqu'elle se recula quelques secondes plus tard fut mon haleine, espérant qu'elle était toujours aussi fraiche et ce malgré le bol de lait que j'avais pu ingurgiter peu avant. Finalement je repris la parole « Mais tu sais, tu n'avais pas à te justifier. Perso, j'm'en balance de vos histoire » oui bon, j'aurais très bien pu faire un effort de formulation « Enfin merci pour ce délicieux baiser, j'dois faire quoi pour en obtenir un second ? » dis-je en un sourire. Bon ok, je cherchais quelque peu le bâton pour me faire battre, mais c'était tellement tentant.

Finalement, Faye avait cédé et avait réalisé le défi proposé par Cupidon - si on pouvait appeler ça comme cela. Au début, elle s'était dit que c'était hors de question. Et puis, avec toutes les paroles qu'elles avait débité en quelques secondes, cela aurait pourtant du repousser le jeune homme à continuer de lui parler non ? Non, même pas, en fait. Enfin bref, tout ça pour dire qu'elle venait de l'embrasser. A présent, la demoiselle retourna à sa place afin de terminer de manger. Une fois assise, elle posa son coude sur sa main et appuyait sa tête contre sa main tout en regardant le jeune homme du coin de l’œil. Peu de temps après, d'ailleurs, le candidat avait déjà repris la parole. « Mais tu sais, tu n'avais pas à te justifier. Perso, j'm'en balance de vos histoire » A vrai dire, ce qu'il pouvait penser, elle n'en avait clairement rien à faire. Toute sa vie, Faye avait chier plusieurs personnes et avoir d'autres problèmes avec d'autres gens, cela ne la gênait pas plus que cela, bien au contraire. « Ouais, ouais.. » répondit tout de même la jolie brune, sans conviction. C'était surtout histoire de dire qu'elle l'avait tout de même écouter, en fait. « Enfin merci pour ce délicieux baiser, j'dois faire quoi pour en obtenir un second ? » Tandis qu'elle avait toujours sa tête d'appuyée contre sa main, la jeune femme fixa le jeune homme en souriant, l'air amusée. En avoir un second ? Il pouvait toujours rêver. C'était une fois mais certainement pas deux. « Oh mais de rien. J'ai été contente de pouvoir t'illuminer ta journée. Et aussi de nous éviter de perdre mille euros d'entrée de jeu. » commença par dire la demoiselle, amusée. « Et pour le second, tu pourras toujours rêver. Ça n'arrivera plus. Même si de l'argent est en jeu. Ce serait bien trop marrant, après tout, tu ne crois pas ? » Le regardant, toujours avec cet air amusé, la demoiselle enfonça sa fourchette dans sa bouche, afin de manger le reste de son assiette.

« Ouais, ouais.. » me dit-elle après m'avoir embrassé, se rasseyant à sa place avant d’enfourner sa fourchette dans sa bouche. Peut être s'en foutait-elle de ce que je pouvais dire, mais il n’empêche que j'étais certain qu'elle m'entendait, et qu'elle retenait chaque information que je pouvais lui transmettre, et c'est tout ce qui comptait. Un sourire malicieux au visage je continuais à déguster mon plat convenablement « Oh mais de rien. J'ai été contente de pouvoir t'illuminer ta journée. Et aussi de nous éviter de perdre mille euros d'entrée de jeu. Et pour le second, tu pourras toujours rêver. Ça n'arrivera plus. Même si de l'argent est en jeu. Ce serait bien trop marrant, après tout, tu ne crois pas ? » ce serait inimaginable de l'entendre dire le contraire « Je n'en attendais pas moins. » dis-je alors en jetant un coup d’œil dans sa direction, un même sourire aux lèvres. « Je vais prendre ça comme un défi alors, et puis qui sait, peut être finiras-tu par m’apprécier ? » lâchais-je d'un air innocent avant de me remettre à manger. « Toujours est-il que c'était succulent ! Tu es bonne à mariée, et par là je ne sous entends pas à moi, bien entendu, haha. » dis-je en me levant, donnant sans faire exprès un grand coup de genou dans la table « Put... » me retenais-je avant d'ajouter « Ok celle la je l'ai cherché. » Portant mon assiette au lave vaisselle je finis par me retourner un sourcil arqué vers la jeune femme « On se dit donc à très vite, mon rayon de soleil ! » je lui adressais un clin d’œil complice, avant de m'avancer, m’apprêtant à quitter la pièce, je passais cependant devant elle en lui chatouillant le nez « Un bonus. » me justifiais-je en un rire.