Elle avait fini trempé dès le premier soir, grâce à Evey qui l'avait balancé à l'eau et à Jackson. Gaby commençait à avoir froid, elle se changea, nouant sa chevelure d feu en un chignon pour éviter que l'eau dégouline le long de son dos. Après quelques minutes, elle trouva enfin la chambre qu'on lui avait attribué. Avec un nom imprononçable. Gabrielle se rendit sur le lit qu'elle allait devoir partagé avec son partenaire. La belle attendit sagement celui-ci, qui ne tarda pas en fait. Elle lui tendit un bloc-note et un stylo. Elle avait reussit à dénicher cela en l'attendant. « Pour écrire ton prénom, vu que tu ne veux pas me parler. » déclara t-elle en posant ses yeux sur lui, tout à fait sérieuse. Le joli minois de la jeune femme avait un air grave, et déçu. En tout cas, ne vous imaginez pas qu'elle allait dormir avec un mec dont elle ne connaissait même pas le prénom! La rouquie se décala pour qu'il puisse s'asseoir s'il le désirait. « Comment on fait pour dormir ? On met les coussins entre nous deux pour séparer ? » lui demanda t-elle innocement, elle avait la nette impression que son partenaire avait du mal à supporter les contacts, et la jeune française avait tendance à s'agiter lorsqu'elle dormait.

Une heure du matin, ou quelque chose comme ça. J’ai pas sommeil. Il est trop tôt pour que mon corps accepte de se laisser sombrer. C’est encore le matin pour moi. Pourtant j’aborde le couché avec soulagement et anxiété. Soulagement parce que je vais échapper à la basse-cour qui pullule encore au salon, et anxiété parce que je vais devoir partager mon lit avec une illustre inconnue. Illustre inconnue qui me tend un bloc-note et un stylo à peine j’entre dans la chambre. Je pense immédiatement au Petit Prince de Saint Exupéry. Allez savoir, il paraît que j’ai des tendances autistes par moment. Je m’en empare, et je le lui dessine son foutu mouton, avant qu’elle ne prenne la parole pour m’expliquer qu’il faut que j’y inscrive mon prénom. Evidemment, c’est plus logique que l’histoire du mouton. J’hausse les épaules. «Je ne suis pas muet, juste peu enclin au badinage.» Je jette le bloc-note orné d’un joli mouton sur le matelas, puis avise le lit à la couverture qui brule la rétine. «Syssoï.» j’accède à sa requête, je lui offre mon prénom, mais je prends sur moi. Donner mon prénom c’est comme tendre la main pour qu’on me la prenne. J’aime pas les présentations. Je l’observe, j’attends qu’elle me donne le sien, histoire qu’on soit quitte, mais à la place elle me fait part de ses interrogations. Comment va-t-on dormir ? «J’prends le côté droit.» Je prends toujours le côté droit. Et concernant ses coussins en guise de frontière entre mon corps et le sien, qu’elle fasse comme ça lui chante, mais je n’ai absolument pas l’intention de la violer dans la nuit, ni ailleurs d’ailleurs. J’ôte ma veste, celle qui équivaut au PIB du Luxembourg, puis mon pull, et me pose à ses côtés afin de me délivrer de ces épaisses chaussures en cuir faussement vieillis. «Le système de partenariat est basé sur la confiance mutuelle, non ?» je demande en me débarrassant de mon tee-shirt.

La rousse le regarda avec une certaine appréhension, elle se demandait vraiment comme tout cela allait se passer. Comment tout cela allait tourner. Son partenaire prit le calpin, pour faire je ne sais quoi, en tout cas, vu les gestes qu'il esquissait, ce n'était pas de l'écriture. Les yeux de la belle ne le quittèrent pas, analysant ses moindres faits et gestes, son expression faciale. Puis Gabrielle détourna le regard, prennant conscience qu'elle le fixait depuis un petit moment sans ciller. « C'est ce que j'avais remarqué. » murmura t-elle plus pour elle même. Elle regardeait la couverture, lorsque le bloc-note tomba soudainement, la rouquine l'attrappa, fixant le pauvre mouton qui était dessiné. Elle esquissa un sourire amusé, elle dessina vite fait un autre mouton, avant de poser le bloc note sur le sol, pour le ranger. Enfin! Elle connaissait son prénom, Syssoï, c'était beau, original et étrange. Les trois à la fois, c'était possible. « Gabrielle.» compléta t-elle, voilà les présentations étaient faites. Syssoï prenait le droit, okay, pas de problèmes, Gabrielle n'était pas chiante pour ce genre de détails. Puis il parle de confiance et tout ça. « J'imagine. Mais j'ai l'impression que je vais galérer pour que tu es confiance en moi. » répondit-elle simplement. La belle française retira ses ballerines, et les planqua sous le lit, elle se décala du côté gauche. Gabrielle ramena ses jambes à sa poitrine, les entourant de ses bras. « Au fait, merci pour avoir disuadé blondie de me faire ma fête.» ajouta t-elle.

Autour de nous, les gens commencent à découvrir les lieux, exaltés par une décoration à chier. On est dans un château, bordel, le minimum aurait été de respecter le site et pas le transformer en simili maison close. Gabrielle, puisqu’elle s’est présentée finalement, est dans mon dos, occupée à se plaindre du handicap avec lequel elle part : moi. Évidemment, je ne peux pas la contredire, lors de la répartition des «couples» elle n’a pas été gâtée. Cela dit, il y a une chose sur laquelle elle ne peut et ne doit douter. «Tu peux me faire confiance.» je lui balance comme on annoncerait qu’il y a des risques d’averses pour le lendemain. Elle peut me faire confiance. Quant à savoir si moi je peux lui faire confiance...? Hum... Je n’ai pas vraiment le choix, en fait. Je retire mes chaussettes, dévoilant mes pieds meurtris. Je connais beaucoup de danseurs qui préfèrent porter des chaussettes en plein été plutôt que de dévoiler leurs pieds. Moi je m’en fous, c’est le résultat de mon art, de mon travail, de ma peine, finalement c’est un signe extérieur de mon acharnement, et c’est beau. Je me retrouve bientôt en sous-vêtement, et me glisse sous les draps. Je remarque à peine ma partenaire habillée de pied en cap recroquevillée sur le côté gauche. Je m’empare du calepin. Elle a ajouté un deuxième mouton, beaucoup plus réaliste que le mien, disons que celui-là, on dirait vraiment un mouton. Je dessine une cage autour du mien, l’isolant du reste du dessin. Je m’applique cette fois. Je suis concentré tandis qu’elle me remercie pour mon intervention de tout à l’heure. J’hausse les épaules. «Elle ne t’aurait pas fait grand mal.» C’est un fait, il suffit d’un simple coup d’oeil pour réaliser que la masse musculaire de la rouquine est plus importante que celle, inexistante, de blondie. Peut être que les autres ne remarquent pas ce genre de détails, mais moi si. Je repose le calepin entre nous. «Bon...» ça, ça veut dire «la ferme» dans mon dialecte. «La minute sociabilité est terminée.» Je me retourne dans le lit, lui présentant mon dos. En chien de fusil, je tente de trouver ma position. Je ne vais pas réussir à dormir, je le sais déjà, mais peut être que si je fais semblant on me foutra la paix sans que je passe pour un goujat. Mais les lumières sont toujours aussi vives autour de moi, et ma partenaire ne semble pas du tout disposée à se coucher. Je soupire. J’ouvre un oeil. Je prends encore le temps de peser le pour et le contre, et fini par me redresser à contre coeur, lui jetant un oeil blasé. «Ca va pas ?» Je suis pas habitué à devoir interagir avec autrui, à me soucier d’autrui. J’galère un peu. J’hésite. Est-ce que je dois lui tapoter la main ? J’essaye de me souvenir de ce que faisait ma mère... Rien. Ceci expliquant peut être cela. J’avance une main en direction de ses cheveux, et me ravise. Non, ça non plus, je sais pas faire.

La rousse écouta attentivement Syssoï, lui faire confiance ? Elle ne savait pas trop, au fond d'elle, Gaby se disait qu'elle pouvait compte sur lui, mais pour l'instant, elle en préférait pas se prononcer. Enfin, pas encore du moins. Quand à elle, la jeune femme se répondit pas. Bien sûr qu'il pouvait lui faire confiance, mais elle se doutait que Syssoï préférait les actes aux paroles, donc cela ne servait à rien d'ouvrir la bouche et de gaspiller sa salive pour rien. Son partenaire s'empara à nouveau du calpin, la jeune femme tendit le cou, et apperçut les barreaux d'une cage, elle fronça légèrement les sourcils, alors qu'un air boudeur s'installa sur son visage, discret, mais bien présent. La rouquine récupéra son calpin et s'empara du stylo, elle déssina une porte ouverte sur la cage de Syssoï qui n'en n'était plus une, au moins son pauvre mouton avait le choisi et la liberté de pouvoir sortir.
Gabrielle reposa ensuite son carnet sur le lit. « Faut jamais sous-estimer la force d'une femme en colère. » ajouta t-elle en souriant. Le fait que son partenaire la repousse avait mit la blondie en pétard, tant mieux. Vu la façon dont elle s'était jetée sur lui, Syssoï avait fait le meilleur choix. Puis le regard de la rousse dériva sur ses pieds, ils semblaient abimés, usés, travaillés. Elle les fixa longuement avant de soupirer. Syssoï déclara que le moment était terminé, avant de se glisser dans les draps. Gabrielle hésitait à se glisser sous les draps toute habillée, puis, elle se décida, tant pis, elle avait trop chaud. La française retira délicatement son haut, dévoilant sa peau laiteuse et par la même occasion, une fine brûlure qui partait de sa hanche jusqu'au milieu de la colonne vertébrale. La rouquine s'était toujours consolée en ce disant cela faisait partie des alléas de son métier.
Quelques secondes plus tard, Syssoï se releva, lui demanda si elle allait bien, Gabrielle le fixa longuement, étonnée qu'il prenne la peine de poser cette question. Elle nota la main tendue, en l'air, qu'il venait de faire revenir vers lui. « Si, je voulais juste parler, mais vu que la minute est terminée... » commença t-elle d'une voix innocente avant de continuer. « J'attendrai celle de demain. » termina t-elle naïvement en le regardant, avec un sourire sans joie. Gabrielle aimait qu'on lui parle, cela avait tendance à la rassurer, à l'apaiser..

Je l’ai vexé. Evidemment que je l’ai vexé, je m’attendais à quoi ? Je sais pas, je crois que je ne m’attendais à rien. Je savais que j’allais devoir me faire violence en entrant dans ce «nid», mais pour être franc, je pensais pas qu’ils me feraient entrer dans le jeu. J’ai pas le profil, je suis l’opposé du candidat recherché. Je pourrais passer des heures à lire dans un coin. Vous avez déjà trouvé de l’intérêt à observer un mec entrain de lire ? Cherchez pas, y en a pas. Je soupire, encore, et m’adosse à la tête de lit. Elle dit vouloir parler. «De quoi ?» c’est ce qui sort spontanément de ma bouche, tant ça me surprend qu’on puisse nourrir l’envie de parler. J’oublie souvent que les gens aiment ça, parler, raconter leur vie, partager... J’aime pas, mais je suis censé prendre sur moi, non ? J’avise le bloc-note. Elle a dessiné une porte à ma cage. Ça me fait sourire. L’intention est jolie, mais l’efficacité inexistante. Je m’en empare. Je fais cliquer le stylo avec mon pouce, tout en réfléchissant, puis je tourne la page pour me retrouver face à une vierge blanche de toute écriture. «On va faire un truc. Tu me poses tes questions, et je te réponds en dessinant. Tu veux ?» Elle veut apprendre à me connaître et je ne veux pas parler, former des mots c’est moche, alors je trouve un compromis, en espérant qu’il lui convienne, et que ça l’aide à trouver le sommeil. Je tente un sourire rassurant en priant pour que ça ne ressemble pas à un rictus menaçant. Peut être qu’à force d’exercice et devant la complexité à dessiner certaines réponses, elle sera amenée a entendre ma voix à nouveau. Peut être.

« De tout. De toi. De rien. » réppliqua t-elle vaguement, elle voulait juster parler un petit peu avant de s'endormir. Elle voulait le connaître un minimum, il était quand même son partenaire maintenant. Syssoï reprit le carnet, elle s'était attendue à ce qu'il dessine une deuxième cage, pour montrer que son pauvre mouton était bien coupé du monde, à part, mais il ne fit rien. Finalement, il ouvrit la bouche encore une fois, la rousse tourna son visage parsemé de taches de rousseurs vers lui, pour l'écouter. « Oui. » accepta t-elle avec un peu plus de joie dans sa voix fluette. Néamoins, elle comptait se changer quand même. Elle se leva rapidement, enfila son jean slim avec délicatesse avant de le plier à la va vite et de le poser par terre, près de son haut. Gabrielle se monta sur le lit, et se mit sous les draps, et avec la maladresse qui la caractérisait tant, Syssoï eut le droit à quelques contacts avec la peau glaciale de la candidate. « Pardon.. » murmura t-elle avec un pauvre sourire désolé. « J'commence par une question simple. » pensa t-elle tout haut avant de vriller ses prunelles à celles de son partenaire. « Tu viens d'où ? » lui demanda t-elle avec entrain. Elle commençait par du facile, car vu la tête du mouton de Syssoï, elle n'état pas sûre d'arriver à deviner ses croquis. Gabrielle était prête.

Un bras qui vient m’effleurer les côtes, un pied qui s’égare sur mes jambes, autant de contacts qui m’incitent à un mouvement de recul. Je ne suis pas prude, elle est juste glacée. Contraste saisissant entre ma peau perpétuellement chaude et la sienne à la limite de l’hypothermie. Mon premier réflexe serait de lui prendre les mains pour les coller contre mes flancs de manière à les réchauffer rapidement. Mais j’évite ce genre de réactions et d’actes étranges aux yeux des autres. J’aime pas qu’on me touche sans raison, et sans que je l’ai décidé, mais lorsqu’il y a un but et une volonté de ma part, je n’ai pas de problème à entrer en contact physique avec une autre personne. Pour un danseur, ce serait emmerdant, non ? Lors des portés, en tout cas, j’aurais du mal à éviter ma partenaire en m’écartant vivement pendant qu’elle se ramasse lamentablement comme une grosse crotte sur la scène. Ce serait mal vu, je pense. Mon attention glisse à nouveau sur Gabrielle. Enfin installée, elle m’annonce une question simple, avant m’offrir un regard où je distingue de l’amusement et une pointe de ce que j’imagine être de la complicité. Je n’ai jamais été complice avec quiconque, alors j’imagine que ça doit ressembler à ça. Elle me demande d’où je viens, et je m’accorde une seconde de réflexion, mon stylo en lévitation au-dessus de la feuille blanche. J’hésite encore un peu quant au dessin, puis je m’active : deux branches courbes qui partent de la base de la feuille et se rejoignent rapidement, puis trois traits horizontaux pour les étages, et un trait plus fin, surmonté d’une boule au sommet pour l’antenne. C’est ma version stylisée de la tour Eiffel. J’aurais bien dessiné le drapeau français, mais elle le sait déjà, que je suis français, enfin j’imagine, et puis pour le blanc, je n’aurais pas eu de mal, mais pour le bleu et le rouge, avec un stylo noir, ça s’avérait un peu complexe. Je lui tends le bloc, presque fier de mon dessin bidon. Et j’ébauche un sourire.

Sa peau était gelée, glaciale, comme à son habitude, peu importait le temps qu'il faisait, même en été, et Gabrielle restait froide. Finalement elle plaignait presque Syssoï qui allait devoir dormir avec un glaçon. En fin de compte, c'était lui qui était le plus à plaindre des deux. En plus la français avait tendance à gigoter, à bouger, à s'agiter dans tous les sens lorsqu'elle dormait, et Syssoï risquait de sentir ses pieds glacés la nuit.
Elle laissa le temps à son partenaire de dessiner, observant ses mouvements de mains. Il lui tendit le bloc note quelques secondes plus tard, la rousse l'attrappa et reconnut la tour Eiffel. Grande surprise pour Gabrielle.
« Tu es français.. » annonça t-elle en écarquillant légèrement les yeux, avant de se ressaisir. Ses lèvres charnues s'ouvrirent de quelques centimètres, montrant son étonnement. Elle n'aurait jamais cru ça, bizarement, elle n'aurait jamais dis cela. « J'aurais tout dis, sauf français. » répondit-elle dans leur langue natale, le français, avant de se remettre à l'anglais. La production avait été intelligente de mettre deux français ensembles, comme ça, elle pourrait parler sa langue natale avec Syssoï si elle ne trouvait plus ces mots en anglais, ce qui lui arrivait de temps en temps, en période de stress ou d'énervement. Gabrielle reposa le carnet dans les mains de son partenaire. « Suivante. Tu as quel âge ? » lui demanda t-elle.

Pourquoi a-t-elle l’air si surprise que je sois français ? D’accord, je n’ai pas beaucoup parlé, et la Production à insisté pour que mes rares interventions se fassent en anglais, ce qui semble logique, mais tout de même. J’ai su dès son premier mot qu’elle était française, son accent ne trompant pas, comment a-t-elle pu ignorer que l’on était de la même patrie ? C’est d’ailleurs pour ça que je ne lui retourne pas la question, pas par impolitesse ou par manque d’intérêt, c’est juste pour lui éviter d’avoir à dessiner la tour Eiffel à son tour. « Tu aurais dit quoi, toi ? » Je demande – en français -, ma curiosité piquée, tandis que j’entreprends un gribouillis autoportraitique des plus abstraits. Je suis doué dans beaucoup de domaine artistique, mais pas le dessin, c’est triste à en pleurer, mais avec un stylo dans les mains, mes gestes d’ordinaires fluides à la précision chirurgicale, deviennent gauches et maladroits. Je dois subir une malédiction ou un truc comme ça. Gabrielle a déjà embrayé sur la question suivante, et je roule des yeux. « Trop simple. » j’annonce. Je n’ai même pas besoin de dessiner. Un « 2 », puis un « 5 », tout simplement. Je la laisse lire par-dessus mon épaule, puis je me tourne vers elle, sourcils froncés, mon regard pesant de tout son poids sur chaque courbe de son visage, détaillant le pli entre ses sourcils, l’angle de ses pommettes, la commissure de ses lèvres lorsqu’elle les pince d’anxiété, ou les étire dans un sourire timide. J’hésite un peu. Je griffonne un « 2 » et « 0 », puis j’hésite encore. Je ne suis pas sûr de moi, pas satisfait de mon verdict. Alors, sans réfléchir à la portée et l’indélicatesse de mon geste, je m’empare brusquement de la couette et la soulève de ma partenaire, dévoilant son corps que j’ai tout le loisir d’étudier, maintenant. Ca me prend une petite dizaine de secondes, puis je la couvre à nouveau, avant de rayer le zéro pour le remplacer par un « 2 ». Satisfait, je lui tends le calepin. J’ai bon ?