Le mardi 21 février vers 12h30 ~
J'ai faim. Oui j'ai faim. Je suis dans le salon en compagnie de quelques candidats, pas ceux que je préfère mais bon. On discute sans vraiment discuter. Mais j'ai faim. « Quelqu'un va me faire à manger ? » dis-je à tout hasard. J'étais sérieuse, je ne sais pas faire la cuisine. Je n'aime pas faire la cuisine, je me suis toujours débrouillé pour ne pas avoir à la faire. Même quand j'invite des gens chez moi c'est eux qui finissent par faire à manger à ma place. La dernière fois que j'ai eu l'occaz de toucher à des aliments c'était avec Ruben, mais ça n'a pas duré très longtemps. Bref. Personne répond. « Bande de crevard. » dis-je d'une voix forte qui résumait parfaitement ce que je pensais à l'heure actuelle. Je lève donc mon cul me disant que peu être je vais trouvé quelqu'un entrain de faire la cuisine et que je pourrais lui piqué quelques trucs. Ou le forcé à me faire la même chose pour moi. Mais non, cuisine vide et pourtant il est l'heure de bouffer non ? J'arque un sourcil et chercher dans les placard de quoi me faire à manger. Des pattes, ok ça doit pas être difficile. Je prend le pot de patte, et sort une casserole que je met trois plombe à trouver. Maintenant faut allumer les plaques. Sérieux c'est aussi dure à comprendre que le tableau de bord d'un avion de chasse. « Raaa. » J’appuie partout. « Mais c'est de la camelote votre truc ! » dis-je hurlant presque. Je me retourne. Connor. Mes yeux deviennent malicieux, joueur. Je m'avance vers lui telle une lionne s'avançant vers sa proie. « Connor. » dis-je d'une voix suave. « Mon cher Connor. » Je viens me coller à quelques millimètre de lui posant mes mains sur sa nuque. « Tu me fais à manger ? » Un sourire mi séducteur mi diabolique s'affiche sur mon visage. Après tout je lui ai fais un massage il me doit bien ça.

Je suis entrain de dévorer un bon bouquin lorsque mon estomac se manifeste, je détourne le regard et cherche l'horloge des yeux. Midi vingt, merde. Je grogne mais pose le bouquin sur ma table de nuit. De toute évidence, personne ne m'a m'apporter de quoi me sustenter, alors si je ne souhaite pas dépérir à vitesse grand V, je dois bouger mon cul illico presto. Je traîne les pieds jusqu'à la cuisine, espérant qu'une âme charitable ait décidé de préparer quelque chose pour l'assemblée. Ça arrivait parfois, mais là nada aucune odeur alléchante ne vient chatouiller mes narines. Et merde ! Au lieu de cela, un cri perçant, d'une voix qui ne m'était pas inconnue provenait de la cuisine. J'entre, un large sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je vois Moore se débattre violemment avec la gazinière, un son quasi imperceptible vint même jusqu'à s'échapper de ma bouche. Pourtant, la jeune femme se retourne, et change littéralement d'attitude lorsqu'elle me voit. Ca sent le coup fourré à des kilomètre son petit manège. « Moore... » Répondis-je jouant l'indifférent face à son manège non sans sourire, parce qu'elle m'amuse. Je m'attends au pire, elle ne va pas me proposer de baiser là sur la table quand même ? Non, impossible, pas comme ça. Mais ce qui est sûre c'est qu'elle a une idée dernière la tête. Elle se frotte contre moi, lascivement tel, féline à souhait, pourtant je ne branche pas, je me contente de la regarder droit dans les yeux. Puis elle lâcha la bombe lorsqu'elle me demanda de lui faire à manger. Je ris. « J'sais pas, t'es prête à m'offrir quoi en échange ? » Rétorquais-je du tac-o-tac, un brin provocateur, je me souviens du massage ô combien salvateur, ceci dit, qui ne tente rien n'a rien. Elle est pleine de ressource, j'en suis certain.

Il ne bronche pas. Il se demande ce que je vais lui demandé je le sens dans ce son regard qu'il présent le coup fourré. Il doit s'imaginer que je vais lui demander de se foutre à poile ou un truc dans le genre. Non, enfin pas pour le moment. Mon estomac parle, et pas mon vagin. Pour une fois. Il rit à ma demande. Moi je souris un peu plus. « J'sais pas, t'es prête à m'offrir quoi en échange ? » Je me décolle pas une seule seconde de lui passant mes mains dans ses cheveux. Je le regarde de manière encore plus séductrice, je mordille ma lèvre inférieur. « Tout dépendra de la qualité de la nourriture. » dis-je ne détachant pas mon regard du siens, continuant à jouer avec ses cheveux. Je lâche un petit rire. J'ai ben envie de jouer. « Disons que si tu accepte de me faire à manger à chaque étape exécuté de la recette tu auras une récompense. Et pas des moindres. » Je ne révélerais pas cette récompense. A lui de deviner quel genre de réponse cela pourrait-il être. En ce moment j'hésite entre plusieurs récompense. Me dessapé ? L’embrasser sur une partie de son corps différente à chaque fois ? Je me déciderais une fois qu'il aura prit sa décision, il joue ou bien il joue pas ?

Comme je m'y attends, Moore ne lâche pas prise lorsque je demande ce que j'aurais en échange, elle se frotte, se dandine, séductrice à souhait. Elle en vient même à jouer avec mes cheveux, mon point faible. Mais une fois encore, je ne réagis pas, je la laisse faire et me contente de la regarder. J'ai envie de la faire languir, tout en sachant que de toute évidence, je vais finir par céder à un moment ou un autre. Je soupire face à sa remarqué. Déçu, j'en viendrais presque à regretter ne pas être très doué aux fourneaux, simplement pour voir jusqu'où elle est prête à aller. « Dommage que je ne sois qu'un piètre cuisinier. » . Au moins, je sais me servir de la gazinière c'est déjà un bon début. Elle affine un peu plus ses précisions, je réfléchis quelques secondes, même si c'est déjà tout réfléchit et ce depuis que j'suis entré dans la pièce. La curiosité est un vilain défaut. « Marché conclu ! » Finis-je par lancé, je me détache légèrement d'elle et me dirige vers les placards, je vais me servir de ses pâtes, c'est déjà une base. J'allume le feu et mets l'eau à chauffer, pendant que j'explore le réfrigérateur à la recherche de légumes, poivrons, tomates, courgettes, oh et un puis un peu de poulet, ça devrait faire l'affaire. Je dépose le tout sur le plan de travail, et m'empare d'un couteau, je commence à trancher le poulet en cube, j'ai l'air d'un expert sauf que j'ignore totalement où tout ceci va nous mener. Du coin de l'oeil, j'observe Moore, un sourire espiègle sur le visage.

Allais-je obtenir ce que je désire ? C'est à dire un bon dîner ? Tout ça était dans les mains de Connor qui en même temps aura droit à une petite récompense à chacune des étapes de la recette effectué. J’attends de voir sa réponse toujours agrippé à lui.  « Dommage que je ne sois qu'un piètre cuisinier. »  Me dit-il dans un premier temps. J'affiche une mine presque déçut. Ben ouais on aurait bine rigolé. Puis il finit par refaire naître un sourire sur mon visage. « Marché conclu ! » Super j'étais parvenu à mes fins. Seul hic c'est qu'il se détachait de moi. Mais bon faut bien ça non ? Je pivote sur moi même regardant ce qu'il fabrique. Il cherche des pattes j'ai envie de lui dire que j'en ai déjà sorti et qu'elles sont sous on nez sur le plan de travail mais je m'abstiens. Il fait fonctionné la gazinière. Dieu est roi. Met de l'eau dans une casserole et laisse chauffer. Puis il ouvre le frigo et sort toute sorte de truc qui semble pouvoir constituer un repas assez équilibré parfait. Il coupe le poulet à toute vitesse à croire qu'il est pressé de voir sa récompense. « Doucement je voudrais pas que tu te coupe un doigts. » En faite je m'en fiche, il peut se couper la main je me ferais un collier de ses doigts et je danserais sur son corps agonisant. Je m'approche de lui et le regarde faire, j’attends qu'il ai finit de couper son putain de poulet pour lui offrit la première récompense. Il me regarde donnant le dernier coup de couteau qui mettrait fin au supplice de ce pauvre bout de poulet. Il a finit, il est satisfait. « Ok. » A L'aide de mes mains je vient poser mes cheveux sur un seul coté de ma tête, enlève mon gilet mais ce n'est pas suffisant. Je le regarde, un air aguicheur sur le visage. Et j'enlève mon tee-shirt me retrouvant en soutient gorge. Magnifique vous ne trouvez pas ? Corail et en dentelle laissant entrevoir l'anatomie de ma poitrine généreuse. Je mordille ma lèvre inférieur. « J'ai faim, continue. Prochaine récompense une fois tout les légumes coupés. » Oui c'est moi qui fait les règles.

« T'inquiète pas pour moi je maîtrise. » Ouais c'est ça, enfin j'suis pas une bite qui ne sait pas se servir d'un couteau, j'suis même vachement doué pour ça. Sauf que d'habitude, je coupe des citrons et pas des escalopes de poulet, mais le geste est là. Pour ce qui est de la bouffe c'est une autre affaire, mais ça ne doit pas être si compliqué de faire cuire tout ça et de les assortir par la suite. Bref, toute façon j'fais de mon mieux et puis elle n'est sûrement pas entrain de s'imaginer que j'improvise depuis tout à l'heure. En plus en vrai gentleman, je n'ai sorti que des aliments sains, faudrait pas qu'elle gonfle à cause de moi. J'ai terminé de torturer ce pauvre morceau de barbaque sans vie quand elle décide de me donner ma première récompense. Son soutif ? Sérieusement ? Impassible et pas du tout impressionné par son opulente poitrine je fais la moue. « C'est tout ce que tu as en stock ? » Je l'ai déjà vu en plus petite tenue, ok sa poitrine est loin d'être disgracieuse mais si c'est tout ce qu'elle trouve pour me motiver, et bien elle ne risque pas de manger grand chose. Ainsi, je la défie du regard, reprenant ma découpe de légume, nettement plus lentement. Minutieux, je dois bien mettre dix minutes pour réaliser ma julienne alors que quatre auraient largement suffit. Une nouvelle fois je m'arrête, et je l'observe. « Alors ? »