lhoas.

Qu’est ce qu’on s’ennuyait, dans ce château, quand le sommeil vous fuyait comme la peste. J’errais depuis quelques minutes de pièce en pièce, sans trop savoir quoi faire de ma peau. J’avais passée une bonne partie de la soirée avec les autres candidats, prime oblige, mais me voilà paumée. Que faire? En ouvrant la porte de la bibliothèque, un peu par hasard, j’eus la surprise d’y découvrir Lhoas, bien installée dans l’un des sofas. « Oh, c’est donc ici que tu te terres! » le taquinais-je en m’avançant dans la pièce, refermant la porte derrière moi. Je m’invitais ici, que ça lui plaise ou pas. Il faut dire que j’étais plutôt ravie de tomber sur lui. Le pauvre, je me demandais s’il avait bien supporter la semaine d’abstinence imposée par Cupidon. Faire un nœud dans sa queue pour sept jours, quel supplice pour le chaud lapin du nid! J’imaginais sans mal sa peine, puisque j'avais moi-même dû me passer de lui. Ah, qu’il pouvait être cruel le chérubin. Me baladant le long des étagères de la bibliothèque, je jetais finalement mon dévolue sur le dernier tome de A Song of Ice and Fire. De la fiction, tout à fait ce qu’il me fallait... pour m'endormir. « Je n’ai pas l’habitude de te voir habillé… sent-toi à l’aise si tu veux enlever ton chandail. » fis-je en prenant place à ses côtés, repliant mes jambes sous moi. Je porte toujours ma tenue du prime, si bien que lorsque je prend position, ma jupe remonte légèrement. Mais bon, je ne crois pas que ça dérange de quelque façon qui soit Lhoas, à moins qu'il ne soit devenu prude au cours de la dernière semaine.

"Oh, c’est donc ici que tu te terres!" s'exclama Evey en rentrant dans la bibliothèque où était affalé dans un divan le corps inerte de Lhoas après ce prime plein de déceptions. Perte de 5000€, perte de Madeleine. C'était franchement pas drôle ce soir. Lhoas avait donc décidé de se reposer un peu tranquille à la bibliothèque pour oublier un peu tout cela. Evey rentra donc dans la pièce et Lhoas lui afficha un sourire sans prendre la parole. Elle dénicha un bouquin et vint se poser près de lui sur le sofa en repliant ses jambes. "Je n’ai pas l’habitude de te voir habillé… sent-toi à l’aise si tu veux enlever ton chandail" dit-elle alors, ce qui eut le don de faire sourire un peu plus Lhoas qui se réveillait peu à peu de son état second entre le sommeil et la somnolence. Il la reconnaissait bien là et se rappela alors vaguement du corps nu de la jeune femme lors de leur entrevue dans les douches. Enfin ils étaient encore tous deux tirés à quatre épingles, ne s'étant pas changés depuis la fin du prime. La courte jupe de la jeune femme était alors fort remontée lorsqu'elle s'était assise et Lhoas l'avait bien évidemment bien remarqué. Souriant à la jeune femme, Lhoas se défit alors de sa chemise et s'afficha torse nu juste sous les yeux de la belle blondinette pour son plus grand plaisir. Il envoya alors la chemise de l'autre côté du sofa et s'étendit de tout son long en bâillant. "Oui en effet, j'avais un peu chaud" dit-il en souriant, amusé. Puis sans attendre, il se pencha sur la jeune fille qui se trouvait juste à son côté, la prit délicatement par la nuque et commença l'embrasser. Avec Lhoas, il ne fallait pas y aller par quatre chemins, après tout elle avait refermé la porte dans ce but, et Lhoas lui avait commencé le travail : elle aurait la chemise en moins à enlever. Alors autant bien terminer la soirée.

Ma remarque avait été lancée à la légère, sans aucune attente vis-à-vis de Lhoas, mais je fus loin d’être surprise de le voir s’exécuter sans rechigner. En fait, j’eus presque l’impression que ça lui faisait plaisir, à voir ce petit sourire apparaître sur son visage. Pervers et exhibitionniste en plus. Il se dénua sans peine, dévoilant son torse que je connaissais déjà bien pour l’avoir parcouru lors de notre dernier tête-à-tête, puis envoya valser sa chemise quelque part, en fait, je me fichais bien de savoir où il l’avait mit. Il profita d’ailleurs de cette nouvelle liberté vestimentaire pour se mettre plus qu’à l’aise, s’accaparant une plus grande place sur le sofa. « Oui en effet, j’avais un peu chaud. » m’affirma-t-il. Bien sûr. Ma phrase n’avait été qu’un prétexte, une ouverture pour qu’il s’exécute. Il n’avait pas besoin de moi pour ça, si, réellement, la chaleur l’incommodait. Ma tête s’était penchée sur le livre entre mes mains entre-temps, si bien que je ne le vois pas venir, lorsque ses doigts passent sur ma nuque, m’attirant contre ses lèvres qui réclamait un peu de compagnie. Au diable ma lecture, on dirait. Je pense que le message est tout à fait clair de son côté. Je laisse donc tomber le livre par terre avant de passer mes propres bras autour de son cou pour l’attirer davantage contre mon corps. Aucune gêne entre nous, cette barrière est disparue depuis fort longtemps, le jour où nos deux corps ont fait plus ample connaissance, sous l’eau chaude des douches.

La blondinette laissa tomber sa lecture sur le sol, cette dernière totalement délaissée la pauvre. Les deux candidats avaient tous deux une libido d'enfer et s'entendaient très bien sur le plan sexuel ayant déjà fait l'amour une fois sous l'eau chaude des douches. C'était bien simple, lorsqu'ils étaient seuls, ils ne pouvaient s'empêcher de se chambrer puis de se sauter dessus. Ils étaient vraisemblablement sur la même longueur d'onde pour cela. La jeune femme passa son bras derrière la nuque de Lhoas pour l'attirer encore plus tout contre elle et ils commencèrent tous deux à s'échauffer, s'embrassant de plus belle. Lhoas laissa alors ses mains parcourir le corps encore revêtu de Evey, coquin comme il était, il en profita bien, le toucher étant le sens le plus excitant pour les relations sexuelles. La jeune femme ne s'en priva pas non plus, Lhoas étant déjà torse nu, seul son pantalon et son caleçon l'habillaient encore. Bientôt, Lhoas stoppa délicatement leur baiser endiablé pour passer de l'autre coté du sofa pour descendre la fermeture éclair de la robe de Evey, il descendit la tirette d'un coup jusqu'au bassin de la jeune femme, découvrant et contemplant longuement son dos d'une blancheur parfaite en ne bougeant plus. Il se mit alors à caresser ce morceau de chair parfait tout embrassant la nuque de la jeune femme pour finalement commencer à lui retirer sa robe, la jeune femme se retrouva alors bien vite en sous-vêtements. Lhoas était donc désormais le plus habillé, et oui une tenue une pièce ça l'enlève vite, chère Evey.

On ne peut pas dire que nous passions par quatre chemins pour arriver à nos fins. Ah, ça non. Sans même un regard, sans même une parole, nous en étions venus aux gestes et ils sembleraient mêmes que cette chorégraphie-là ne nous était pas étrangère. Ces baisers, ses caresses n’avaient rien de nouveau, mais il me faisait fort plaisir de les redécouvrir encore et encore. Me lasser, jamais. Explorer sa sexualité, en abuser jusqu’à un certain point était l’un des rares plaisirs que la vie m’offrait auquel je ne pouvais dire non. Impulsive comme je l’étais, comme aurais-je pu faire autrement. Je répondais seulement aux demandes de mon corps, qui réclamait sans cesse de l’attention. Nymphomane, je l’étais peut-être. Cette recherche continue du plaisir, c’était tout à fait moi. Et ceux qui me blâmaient n’avaient qu’à se regarder dans la glace. Ce n’était pas mon problème s’ils n’étaient pas comblés dans la couchette. Pour ma part, je ne souffrais d’aucun manque, j’étais, jusqu’à dire pleinement satisfaite. Les mains habiles de Lhoas se faufilèrent sur mon corps alors que mon geste avait forcé le rapprochement entre nous deux. Je sentais le doux contact de ses doigts au travers du tissu en songeant que j’aurais aussi bien pu venir nu le rejoindre ici. Cela nous aurait évités quelconque perte de temps. Au moins s’était-il déjà dénudé, en partie du moins. Et ma tenue n’était pas de celle complexe. Il le découvrit d’ailleurs bien assez vite quand vint le moment de me la retirer. Une fermeture éclair le séparait de ma peau nue, et il s’empressa bien vite de la descendre bien bas, dévoilant mon dos que ses caresses vinrent attendrir. Sans oublier ses baisers frôlant mon cou, ma nuque et bien d’autres choses encore, faisant naître des frisons qui parcoururent mon échine. Ma tenue glissa bien vite au sol, laissant voir ce qui se cachait sous celle-ci. Joli, n’est-ce pas ? « Ça te plait ? » lui demandais-je, un sourire aguicheur aux lèvres. J’espère qu’il savourait cette vue, maintenant qu’elle lui passait sous les yeux. Qu’il emmagasine ces images dans sa tête pour ses futurs fantasmes. Bon, je me retrouvais clairement en désavantage numérique du coup. Il fallait corriger ça. Me retournant, je repoussais Lhoas vers le divan, le forçant à s’y enfoncer. Puis, je me déplaçais afin de m’installer à califourchon sur lui, mes mains fortement occupées à la base de ses pantalons, cherchant un chemin d’accès vers ce qui se cachait dessous et qui semblait fort me réclamez. Je l’embrassais de plus belle, plus férocement, plus sauvagement. Je pense que si j'aurais pu lui arracher ses vêtements de sur le dos, je l'aurai fait. Une véritable tigresse, quand on y pensait. J'aurais peut-être dû accepter ce costume...

La robe de la jolie blondinette qui venait de dévoiler son dos qui avait déjà été couvert de bisous et de caresses par Lhoas finit bien vite à terre, laissant à Lhoas le plaisir de contempler un joli petit ensemble de sous-vêtements que Evey a choisi de porter ce soir-là. Quelle ravissante coïncidence. "Ca te plait?" lui demanda-t-elle en lui assénant un regard de tigresse sauvage qui ne demandait qu'à copuler dans les minutes qui suivaient. "Tu ne peux pas t'imaginer combien" répondit alors Lhoas, le visage lui aussi animé par une soudaine excitation encore plus grandissante. La sauvageonne se retourna soudain et plaqua son compagnon contre le divan, se mettant à califourchon sur ce dernier. Les mains de la jeune fille gagnèrent bien vite le début de pantalon de Lhoas, sous lequel commençait à s'échauffer une bête féroce de par les caresses de Blondie. Elle l'embrassa alors avec encore plus de fougue qu'auparavant, cela en devenait affolant et tellement excitant. Lhoas ne put s'empêcher de se dire en lui-même "bon si elle ne s'y met pas, je m'y colle", et voyant qu'Evey prenait du temps involontairement à désapper son camarade, Lhoas s'attaqua bien vite aux jolis sous-vêts de la jeune fille. En deux temps trois mouvements, stoppant quelques secondes leur baiser, le haut en dentelle de la jeune femme fut envoyé à l'autre bout de la pièce dévoilant ses seins enclins aux caresses qui ne se firent pas attendre. La culotte ne fit que de suivre le mouvement. Désavantage numérique, vous avez dit ?

« Tu ne peux pas t’imaginer combien. » En fait, peut-être bien que oui, je me l’imaginais. Probablement, car je sentais l’excitation monter à l’intérieur de son pantalon, hum. Il faudrait d’ailleurs que j’aille vérifier de plus près si la bête s’est enfin levée, mais je me doute bien que c’est effectivement le cas. Rien qu’à voir l’empressement dont fait preuve Lhoas. Il ne voulait pas perdre de temps, mais je ne l’entendais pas de la même façon : pourquoi se presser ? Ah oui, peut-être parce que le manque est trop grand, qu’il se fait sentir jusqu’au plus profond de son corps. Après une semaine d’abstinence, il y avait de bonnes chances que j’ai été dans le même état. C’est pourquoi je ne protestais pas lorsque ses mains agiles me libèrent de mes sous-vêtements. Mon haut disparu je ne sais où dans la pièce – quel important – et le bas connut bientôt le même sort. Nue, je me retrouvais complètement nue. Et ça ne me plaisait pas, car j’étais la seule de nous deux à l’être. Je me défis de l’étreinte qu’avait le candidat sur moi, et me remis debout, le temps seulement d’aller verrouiller la porte (). Les visiteurs n’étaient pas la bienvenue en ces lieux : la présence des caméras suffisait déjà amplement. Élément auquel j’accordais plus ou moins d’importance : ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’ils nous voyaient à l’œuvre, les petits coquins qui nous observait de leur salon. Revenant sur mes pas, je m’agenouillais en face de Lhoas, puis vint finalement à bout de ses pantalons : il faut dire que ma position précédente m’avait, disons, bloqué dans mes mouvements. Je me débarrassais bien vite de ceux-ci et de ce qui se trouvait dessous, laissant apparaître un soldat fin prêt pour le combat. Mes mains remontèrent lentement le long de ses jambes, de ses cuisses, s’arrêtèrent un moment au niveau de son entre-jambe, y cassèrent ce qu’elles trouvèrent, puis continuèrent leurs montées. Mon corps suivant le mouvement, alors que je me relevais au fur et à mesure de ma progression. Ma bouche parcourait sensiblement le même chemin que mes mains, ce qui devait fort lui plaire. Mais je sentais fort son impatience et je finis par me réinstaller à califourchon sur lui, sans toutefois lui faire accéder à mon paradis personnel. Il était bien assez grand pour trouver le chemin seul. Mes lèvres trouvèrent à nouveau ces lèvres, ma langue s’amusa à titiller sa langue. S’il voulait me faire sienne, c’était le moment ou jamais.

Âmes sensibles s'abstenir = de plus en plus érotique .

La jeune femme, complètement nue, se dandina jusqu'à la porte de la bibliothèque pour la verrouiller. Aucun parasite aux environs, donc, c'était parfait. La jeune femme revint alors et s'agenouilla sur le sofa, ne faisant qu'une bouchée façon de parler du pantalon et du caleçon du jeune homme qui se retrouvèrent bien vite eux aussi expédiés sur le sol, laissant afficher les parties intimes de ce dernier. Ils étaient désormais tous deux nus, et prêts à se donner l'un à l'autre. Evey parcourut alors le corps de Lhoas de ses mains de haut en bas, tout en s'arrêtant spécialement sur le sexe du jeune homme pour son plus grand plaisir. Il n'y avait pas à dire elle savait y faire, et visiblement cela se voyait de par une réaction sanguine. Elle reprit alors le même chemin sur tout le corps de Lhoas mais cette fois-ci avec sa bouche, ô paradis que Lhoas était aux cieux. Il savait de moins en moins se retenir de passer plus à l'action, et la jeune fille se mit à califourchon sur son corps, n'ayant plus qu'un pas pour qu'ils ne fassent plus qu'un. Elle s'attaqua à nouveau à ses lèvres et s'amusa avec la langue du jeune homme. Il répondit au baiser tout en mordillant légèrement la lèvre inférieure de la jeune blonde tout en ne lésinant pas sur les caresses. Les mains de Lhoas se baladèrent joyeusemet sur le dos, le ventre, les seins de la jeune femme pour finalement arriver dans son entrejambe et la titiller quelque peu. C'est avec plaisir qu'il prépara subtilement de ses mains l'arrivée proche de son sexe dans celui de la jeune femme. Bientôt, dans un élan de domination, il se retourna et laissa la jeune femme se coucher à son tour dans le fauteuil, lui prenant le dessus. Il ne fallut plus que quelques minutes maintenant qu'ils étaient tous les deux prêts à Lhoas de trouver le chemin des voies du Seigneur. Leurs deux corps communièrent alors dans un mouvement qui en disait long et Lhoas se retint de pousser un grognement de plaisir, seul un long souffle sortit de sa gorge tandis que le va-et-vient continuait. Il alla alors rechercher les lèvres de sa partenaire pour doubler les sensations.