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 c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46]

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Esther

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MessageSujet: c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46]   c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46] EmptyLun 27 Fév 2012 - 15:31

syssoï

C’était un rendez-vous. Nous ne nous étions jamais parlé, malgré le mois et demi qui venait de passer devant nous. Pas un seul mot. Vous me direz que c’est impossible, pourtant, c’était la vérité. Syssoï me paraissait comme étant un grand solitaire. C’était peut-être pour ça que je n’avais pas été attiré vers lui. Attiré à lui parler. Puis, nous nous étions donnez un rendez-vous, cette semaine. Histoire de parler, faire connaissance. J’avais du mal à imaginer la situation. Je ne sais pas pourquoi, mais cette rencontre générait du stresse chez moi. J’avais promis des cupcakes et du thé. J’allais respecter mon engagement, évidemment. J’avais donc passé l’après-midi dans la cuisine, farine jusqu’au bout du nez pour préparer de délicieux cupcakes comme j’ai l’habitude d’en faire. Je me sentais vraiment bien dans une cuisine. Je me demandais de qui je pouvais bien retenir cette passion. Certainement pas de ma mère. Terminant de décorer mes petits gâteaux, je me dirigeai vers le salon pour les déposer sur la table basse. Syssoï fit à ce moment même son entré dans le salon, plus tôt que je ne l’aurais pensé. « Salut ! Je vais chercher le thé, attend moi quelques minutes... » dis-je alors, un peu gênée. Le regardant le temps de quelques secondes, je me dépêchai de me rendre à la cuisine pour prendre deux tasses et la grosse théière avant de retourner en compagnie du candidat. Je m’installai devant lui, souriante, nous versant chacun du liquide chaud. « Ils sont au chocolat. Comme tu les aimes, je crois. » m’exclamais-je, parlant des fameux gâteaux. Je me rendis compte que l’idée de cette rencontre n’était peut-être pas la meilleure. Il n’y avait rien de naturelle dans celle-ci. Cela me mettait presque mal à l’aise. Je ne savais pourquoi.
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MessageSujet: Re: c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46]   c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46] EmptyLun 27 Fév 2012 - 16:48

Quand ton cerveau ne hurle qu’un seul et même prénom féminin avec cette férocité toute particulière dont seule la bête cruelle est capable, t’as pas vraiment la place pour les autres prénoms féminins que tu occultes de manière plus ou moins temporaire en priant pour que ce ne soit pas définitif. J’ai du mal à supporter Gabrielle dans ma tête, et Moore tout autant, elles prennent trop de place alors que je voudrais me consacrer au deuil de mon hémisphère droit. J’ai tellement bien occulté tout le reste, jusqu’aux besoins primaires comme dormir et manger, que j’ai bien évidemment oublié le rendez-vous avec Esther. Je ne sais même pas qui c’est Esther. Un prénom sur un blog et une proposition de Cupcake. Sur le coup ça m’était apparue comme une bonne idée, mais entretemps... Entretemps ils avaient décidé de massacrer mon cerveau à coup d’instabilité émotionnelle exacerbant mon instabilité mentale. Aussi, quand j’entre dans le salon pour rejoindre la cave où je compte me recueillir pour mettre au point mon plan diabolique de destruction de la planète Fake Lover, j’ai comme un mouvement de recul face à cette fille que je ne connais pas qui m’apostrophe, gâteaux à la main, en exigeant que je l’attende en accusant une légère gêne. C’est qui elle ? Je suis tellement perplexe que je ne remarque même pas que je lui obéis, m’immobilisant au milieu du salon, laissant mon regard couler en direction des petits gâteaux décorés de manière enfantine... Des cupcake ?? Putain merdalors ! Ça me revient. Esther... C’est donc elle ? Elle revient avec une énorme théière et deux tasses. Elle s’installe, sert deux tasses fumantes. Je reste debout, la main grattant ma nuque. Je suis sur le point de grogner une vague excuse avant de retourner me terrer quelque part quand elle m’apprend qu’elle me les a fait au chocolat, comme je les aime. Merde ! Foutue culpabilité ! J’suis censé être le prince des ténèbres, là ! J’devrais prendre ses cupcake, les réduire en miettes entre mes doigts puissant, un sourire sadique aux lèvres, avant de me barrer dans un rire typiquement diabolique tandis que la Prod lancera les premières notes de la 5ème de Beethoven. Au lieu de quoi je me laisse tomber dans le canapé, tête basse. « J’avais oublié... » murmuré dans un souffle d’excuse, tandis que mes doigts cavalent toujours sur ma nuque. Putain, il a d’la gueule le prince des ténèbres, non ?
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MessageSujet: Re: c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46]   c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46] EmptyLun 27 Fév 2012 - 19:06

« J’avais oublié... » Je le fixai du regard, un court instant. Il avait oublié. Il c’était retrouvé à cet endroit précis par hasard. « Oh... » fut le seul son qui sortit de ma bouche, fronçant les sourcils légèrement. Je ne le connaissais pas. Il avait peut-être simplement inscrit cela sur mon blog pour faire gentil, pour faire jolie. Au fond, il se foutait surement bien de mes cupcakes et de mon thé. Ce que je pouvais être naïve parfois. N’empêche, il semblait réellement être navré. Je ne devrais pas lui en vouloir. Ça arrive à tout le monde d’oublier. Ça m’arrive à moi aussi. Et puis, de toute façon, j’étais tout simplement incapable d’en vouloir à quelqu’un, qu’il soit proche ou non de moi. Les excuses, c’était mon point faible. « Tu sais... C’est pas bien grave. Si t’avais autre chose à faire tu peux y aller. » dis-je alors, comme pour l’excuser, baissant le regard vers ma tasse de thé qui me sembla d’un seul coup bien intéressante. Je n’allais pas le retenir s’il n’en avait pas envie. « Ou sinon, si t’as rien à faire... On peut profiter de l’instant pour déguster un cupcakes en parlant. » continuais-je, voulant le mettre le plus à l’aise possible, alors que moi, au contraire, je ne l’étais absolument pas. Et il devait surement le remarquer puisque ma voix avait quelque peu déraillé. Je relevai les yeux vers lui, offrant une certaine politesse envers l’homme que je ne connaissais pas. « Ou en silence. » ajoutais-je en tentant un faible sourire. Silence que je ne respectais pas en ce moment. Peut-être que je lui tapais sur les nerfs, avec mes alternatives stupides. Je n’avais simplement pas envie de le faire fuir. C’est tout.
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MessageSujet: Re: c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46]   c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46] EmptyLun 27 Fév 2012 - 23:44

Elle a l’air plus gênée que moi, comme si c’était elle qui se trouvait responsable d’une faute quelconque. Non, je suis le seul fautif, c’est moi qui est occulté tout ce qui subsistait en dehors de ma douleur, de ma rage et de ma colère. Plus rien n’a d’existence à mes yeux au point que le reste passe à la trappe et les gens souffrent de cet état de fait. Je ne prétends pas qu’Esther souffre de mon oubli, mais elle est déçue, je l’imagine aisément, et ça ne doit pas flatter un égo déjà pas au mieux de sa forme. Elle se dévalorise, ou bien a toujours été dévalorisée, du coup elle s’érige en responsable de mon oubli parce qu’elle s’imagine pas assez bien, pas assez intéressante, trop niaise peut être... Elle semble n’être rien de tout ça, et lorsque j’ai proposé qu’on se retrouve cette semaine, je le souhaitais sincèrement. J’ai juste oublié. Et ma culpabilité se renforce tandis qu’elle m’autorise à m’en aller si je le souhaite, et ne pas tenir ma promesse. C’est hors de question. Je ne réponds pas de façon orale, mais tandis qu’elle parle, je me penche en avant pour récupérer un cupcake que je fais tourner entre mes doigts. J’y touche pas pour l’instant, j’ai pas faim, j’ai l’impression que je n’aurais plus jamais faim tandis que mon ventre, ce traître, laisse entendre le contraire en grognant d’envie. Elle me propose de parler, ou de garder le silence. Je détache mon regard de la pâtisserie, et le reporte sur la jeune femme. « Parler, c’est pas mon truc. » je confesse en récupérant un peu de glaçage chocolat sur le bout de mon index, avant de le porter à mon nez, puis à mes lèvres. J’amadoue mon appétit, j’utilise tous mes sens pour ça. « Mais je sais écouter, et répondre aux questions. » Je tente un sourire, j’espère qu’il ne ressemble pas trop à une grimace triste. C’est un deal, je répondrais à ses questions, mais je ne me sens pas de me lancer dans une conversation. Ceci dit, ça peut venir. Comme l’appétit.
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MessageSujet: Re: c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46]   c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46] EmptyMar 28 Fév 2012 - 5:56

J’avais vraiment l’impression qu’il allait partir, qu’il me laisserait en plan, avec mes petits gâteaux. Mais non. Il resta. Face à moi, il décida de rester. Je ressens une sorte de soulagement. J’avais toujours peur de l’indifférence, de me sentir plus qu’insignifiante. C’était une cicatrice qui se serait réouverte si le jeune homme avait décider de me faire faux bond. Mais ce n’était pas le cas. Je lui souris donc, reconnaissante, alors qu’il m’avoua que ce n’était pas vraiment son truc que de parler, d’échanger. Je pouvais le comprendre et je respectais cette aspect de sa personnalité. « Mais je sais écouter, et répondre aux questions. » me dit-il me souriant. Oui son sourire n’était pas le plus beau que j’avais vu dans ma vie, mais cette tentative me fit sourire. Non pas parce que je riais de lui, mais parce que j’appréciais ce geste de sa part. Je pris ma tasse de thé bouillante, soufflant légèrement au dessus du liquide pour pouvoir le refroidir et le déguster. Je ne sais pas trop quoi lui poser comme questions. Si certain sujet sont sensible pour Syssoï ou si, au contraire, il est comme un livre ouvert. La deuxième option me paraissait bien peu probable. « Tu fais quoi dans la vie Syssoï ? C’est fou, ça fait plus d’un mois qu’on est enfermé dans le même château et on a même pas échangé un mot. » dis-je de ma voix douce, tentant de tremper mes lèvres dans le breuvage. Mauvaise idée puisque je me brûle automatiquement, faisant un petit sursaut avant de me reculer, gênée. Ça c’était d’une grande maladresse. « C'est encore chaud... » dis-je en me mordant la lèvre pour contrer la douleur par la douleur. Voilà, je suis de nouveau mal à l'aise. Je déposai ma tasse, prenant un cupcakes à la place. Je ne risquerais plus de me faire du mal. Je relevai finalement les yeux vers mon compagnon de soirée, gardant le gâteau dans ma main sans le manger pour autant moi non plus. Le silence est plutôt présent dans la pièce. Il est pesant, mais pas dérangeant. Je peux rester assise avec lui, ici, toute la soirée sans un mot, s’il le veut. Cela ne me dérange pas.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46]   c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46] EmptyMar 28 Fév 2012 - 16:07

Pourquoi est-elle si mal à l’aise ? J’hausse un sourcil. J’ai plus ou moins perdu cette habitude depuis mon isolement, depuis que j’ai pris mes distances du reste du monde, depuis ma tour d’ivoire je n’ai plus vraiment l’occasion d’impressionner quiconque... A moins que... Je note son accent, reconnais les «e» trainants typiquement parisien, si bien que j’en viens à me dire qu’elle connait peut être mon palmarès professionnel, comme Oona. Oui, ça doit être ça, je ne vois pas d’autre explication possible. Sauf qu’elle me détrompe en reprenant la parole, rompant le silence en m’interrogeant sur... ma profession ? Donc ce n’était pas ça la cause de son malaise ? Je me gratte la tempe, prêt à répondre avec une touche de perplexité dans le regard, perplexité due à son étrange gêne et non à sa question. Je n’ai pas le temps de desceller les lèvres que je l’a vois sursauter en grimaçant, la lèvre coincée entre les dents. Elle me précise que le thé est chaud, au cas où je n’aurais pas saisi sa réaction. Ça aussi ça me dérange, pourquoi se sent-elle obligée de justifier chacun de ses gestes, de les excuser ? Cette forme de soumission m’intrigue autant qu’elle me dérange. Je récupère ma tasse et souffle dessus, comme pour lui montrer l’exemple à suivre, puis y trempe mes lèvres avec précaution. Mon père avait l’habitude d’y ajouter un doigt de vodka, pour en relever le goût. Pas moi. « Tu es parisienne, non ? » Simple question rhétorique, je connais déjà la raison, si bien que je m’accorde le temps d’une gorgée avant de poursuivre. « Je fais partie du ballet de l’Opéra de Paris. » Je passe naturellement au français. Qu’ils s’emmerdent à coller des sous-titres pour les anglophones, j’m’en tape. Ma langue me manque. Encore une fois, je ne précise pas que je suis danseur étoile, je n’en vois pas l’intérêt. Je ne réponds pas à sa deuxième question. Ne pas lui avoir adressé un mot en plus d’un mois ne me surprend pas. Je ne suis pas quelqu’un d’avenant. Je m’impute totalement la responsabilité de ce silence, c’est aussi pour ça que je suis là, à boire le thé avec elle, une activité plus Artie que moi. « Et toi ? » Il me semble que lui retourner la question est préconiser lors d’interaction de ce type. J’en sais rien. Je m’y connais si mal en relations humaines.
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MessageSujet: Re: c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46]   c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46] EmptyMer 29 Fév 2012 - 5:21

Je ne savais pourquoi j’étais réellement intimidé par Syssoï. Il avait seulement cette prestance, ce regard, qui me rendait plus gênée qu’à l’habitude. Déjà, je n’étais pas la personne la plus à l’aise du monde. Je n’avais jamais eu une très grande confiance en moi, et cela n’aurait pas lieu de changer de si tôt. J’y travaille, je fais beaucoup d’effort. Mais il reste ce petit quelque chose, dont je connais évidemment la source, qui me fait toujours douter de moi. Qui fait en sorte que je veux à tout prix plaire à tout le monde. Je n’aime pas décevoir, c’est un fait. Je regarde donc le cupcakes que je tiens dans mes mains, relevant finalement le regard vers Syssoï. « Tu es parisienne, non ? » J’hochai automatiquement la tête. Ce n’était une surprise pour personne. J’avais un fort accent. J’avais aussi remarqué que le jeune homme était français. C’est pourquoi je souris lorsqu’il s’adressa à moi en français. Heureuse d’entendre ma langue entre ces murs. « Je fais partie du ballet de l’Opéra de Paris. » J’haussai les sourcils, bien impressionné. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un exerçant ce métier, mais je trouvais cela réellement passionnant. Enfin, je ne connaissais absolument rien du ballet, mais reste que cela m’intéressait. « Oh wow ! Je n’ai jamais vu de spectacle de ballet. Disons que ce n’est pas vraiment dans les choses que je peux m’offrir. » Je suis pauvre, c’est un secret pour personne. « Mais je trouve ça vraiment impressionnant. » ajoutais-je en souriant, prenant finalement un petit morceau de gâteau, l’apportant lentement à mes lèvres. Je les avais bien réussit. J’étais soulagée. Je me serais sentit mal d’offrir des cupcakes totalement infectent. Il me retourna la question, me demandant ce que je faisais dans la vie. Je finis ma bouché, regardant le jeune homme un peu plus détendu qu’au tout début. C’était une bonne amélioration. « J’ai repris les études. Je veux devenir infirmière. C’est un rêve que j’ai depuis toute petite. J’ai vraiment hâte d’y arriver. » Si j’y arrivais. Non pas que j’avais des doutes, puisque ma vie était sur une bonne voie depuis les trois dernières années, mais on ne sait jamais. Un malheur est bien vite arrivé. « Pourquoi participer à Fake Lover ? Surement pas pour l’argent... » demandais-je, me disant que ma question était peut-être déplacé. Trop tard, elle était lancée.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46]   c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46] EmptyMer 29 Fév 2012 - 6:56

Elle a l’air d’une petite fille qui tomberait nez à nez avec Mickey Mouse dans son salon. Son regard s’allume, ses lèvres s’étirent, j’ai vraiment l’impression d’être sur le point de lui offrir quelque chose d’admirable à ses yeux. Et quand on sait que ce quelque chose c’est ma simple présence on est en droit d’afficher un sourire triste. Ce que je fais en cet instant, avant de replonger le nez dans ma tasse en espérant bien m’y noyer. Je n’ai rien d’admirable ou d’impressionnant, je suis juste un type avec un don pour la danse comme d’autres ont un don pour la plomberie, les moteurs de voiture, les claquettes, ou... s’occuper des autres, comme elle. Elle veut devenir infirmière, c’est ce qu’elle vient de dire, et c’est autrement plus admirable que d’être danseur, tout du moins à mes yeux. C’est surtout très courageux. J’apprends, par la même occasion qu’elle a reprit ses études, ce qui m’informe qu’elle les avait arrêté pour une raison inconnue. Elle m’explique que c’est son rêve, qu’elle le souhaite depuis gamine. Je garde le silence. Je me contente de l’observer en cillant à peine, picorant un cupcake sans même m’en rendre compte. Ma main me lance, et je pose un oeil sur le bandage précaire qui tire la tronche. Je me demande si je peux la mettre à contribution, qu’elle y jette un oeil au moins, afin de me dire si je risque l’amputation ou pas. Mais avant que j’ai pu desceller les lèvres, elle me gratifie d’une nouvelle question, la fameuse question, la question incontournable du nid qu’on glisse entre le ‘tu t’appelles comment ?’ et le ‘tu veux être mon ami ?’. Le fameux ‘t’es là pourquoi ?’. Elle m’emmerde cette question, puisque moi-même je me la pose. Alors j’élude, vite fait, bien fait, d’un « Défi personnel. » qui ne souffre aucune réponse, et ne saurait en tolérer. Et finalement, c’est exactement ce pourquoi je suis ici, par défi personnel, pour voir si j’étais capable de vivre avec mes congénères et d’apprendre la sociabilité. Je ne lui laisse pas le temps d’ouvrir la bouche que je suis déjà debout, et que j’entreprends de contourner la table basse pour rejoindre la jeune femme de l’autre côté. Avec des gestes un peu brusques, que je contrôle mal, je m’installe sur le même canapé qu’elle, créant un mouvement des coussins d’assises qui font rebondir Esther, puis je lui tends ma main bandée, comme si ce simple geste pouvait résumer ma demande sans que je la formule à haute voix. Sauf que devant son regard perplexe, je me sens quand même obligé de le faire. « Je me suis cogné dans un mur... » je lui explique sans réellement mentir. Sauf que lorsqu’elle ôtera le bandage de fortune, elle va comprendre que «cogner» est un euphémisme, alors j’ajoute : « ... plusieurs dizaines de fois... » Oui, j’ai tapé dans un mur de pierre jusqu’à ce que mon poing finisse en miette, et oui, je suppose qu’elle a comprit et comment je m’étais fais ça -la veille- et pourquoi je me l’étais fait. Mais elle ne me jugera pas. Je ne prétends pas la connaître puisque, c’est un fait, je ne la connais pas, mais je me doute qu’elle ne dira rien. « Pourquoi tu avais arrêté tes études ? » Je lui demande pour briser le silence et reprendre un semblant de conversation tandis que mon poing demeure entre nous. J’essaye d’alléger l’atmosphère, de faire la conversion, même si je ne suis pas doué pour ça...
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MessageSujet: Re: c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46]   c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46] EmptyJeu 1 Mar 2012 - 7:26

« Défi personnel. » Oui. C’était en quelque sorte la réponse à laquelle je m’attendais. Ce n’était pas une mauvaise raison. Cette explication faisait aussi partie des miennes. Il n’y avait rien de mal la dedans. J’hochai de nouveau la tête, lui faisant comprendre que j’avais bien comprit et que je ne poserais pas plus de question sur le sujet. Il se leva soudainement, venant s’asseoir à mes côtés, ce qui eut comme effet de me surprendre. Je ne m’attendais pas à cela, c’est tout. J’avais bien remarqué son bandage évidemment, mais je ne m’étais pas réellement questionné sur le sujet. Après tout, une petite blessure, cela arrive rapidement et souvent. J’haussai cependant les sourcils lorsqu’il me présenta sa main, pour que je puisse l’examiner. Je n’eus pas le temps de le questionner sur la blessure qu’il m’expliquait déjà comment il se l’était administré. « Je me suis cogné dans un mur... plusieurs dizaines de fois... » Je ne dis rien, découvrant l'ampleur des dégâts par moi-même. « Outch. » Seul mot qui réussit à sortir de ma bouche encore une fois. J’étais pour lui poser des questions, curieuses comme je suis. Mais la discussion se tourna rapidement vers moi et sur ce que je venais de lui laisser entendre. Pourquoi est-ce que j’avais arrêté les études. J’aurais du penser qu’en disant cela, les interrogations suivraient. Cela ne me dérangeait pas. Ce n’était pas non plus mon sujet de conversation préféré. Je soupirai légèrement, baissant les yeux, fixant sa main, « Pourquoi ? Bonne question. Je n’avais ni le temps, ni surtout l’argent pour continuer l’école. Ce n’était pas une priorité pour moi. » Absolument pas une priorité même. Vivre, survivre, faisait partit de ces priorités, à l’époque. Heureusement, c’était maintenant derrière moi. Je n’étais pas vraiment plus riche, mais assez pour pouvoir avancer et faire quelque chose de ma vie. « Mais d’un autre côté je ne regrette rien de mon passé. On dit que le savoir est dans les livres, et c’est vrai, j’apprend beaucoup en ce moment à l’école. Mais je crois que le savoir réside aussi dans l’école de la vie. Elle est dure, cette vie, mais au moins, elle nous instruit et nous permet de devenir des personnes meilleures. De grandir. » ajoutais-je. Je ne savais pas vraiment pourquoi je venais de lui confier cette pensée. Elle était réelle. Elle me représentait bien. Je secouai la tête, voulant chasser tout cela de mon esprit, mais surtout, changer de sujet. Je baissai le regard une nouvelle fois vers sa main blessé, déposant la mienne sur son bras, en toute douceur. « Bref, pour ta main, elle n'est pas cassé. La meilleure solution pour la guérir, c’est de mettre de la glace. » lui dis-je en relevant les yeux vers lui. « Et de frapper dans un oreiller, la prochaine fois. C’est moins défoulant, je te l’accorde, mais au moins, tu ne le regretteras pas l’instant d’après. » ajoutais-je en faisant une moue légère. Ce n’était pas un reproche. Je ne lui faisais pas la morale non plus. Un simple conseil, pour un nouvel ami, qui sait.
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MessageSujet: Re: c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46]   c'est une histoire de cupcakes. [28/02/12 à 19h46] EmptyVen 2 Mar 2012 - 6:08

Elle observe ma main sans jamais la toucher, comme si je risquais de lui provoquer une décharge électrique, ou que son touché pouvait m’ôter la vie, je ne sais pas, un truc à la Xmen ou quelque chose du style, et je me demande comment elle compte voir quoique ce soit en l’étudiant de loin... Je ne dis rien, cependant, et l’observe faire en silence. Elle en profite pour m’expliquer pourquoi elle avait arrêté ses études. Manque de temps et d’argent, dit-elle. Je la crois sur parole. Elle prétend que ce n’était pas dans ses priorités de l’époque. Priorités qui semblent avoir évoluées depuis. Si je ne parle pas, je l’écoute en revanche, ne perdant pas une miette de son raisonnement. Elle parle du savoir des livres et de celui de la rue. Je ne suis pas tout à fait d’accord, mais je le garde pour moi. Je la laisse terminer. Elle estime que c’est la cruauté de la vie qui nous pousse à devenir meilleur, à grandir... Là non plus je ne suis pas vraiment d’accord avec cette vision trop optimiste de la nature humaine... Pourtant je la laisse poursuivre. Mais le flot semble s’être tarit, et je suis presque déçu, j’aurais aimé en entendre plus. Elle s’est interrompu pour secouer la tête, comme pour chasser ce qu’elle venait de dire, ou s’empêcher de dire la suite. Elle se penche un peu plus sur ma main, puis établi le diagnostique : «c’est pas cassé, mais va mettre de la glace là-dessus, et arrête de faire le con.» Grosso merdo, c’est la traduction que j’en ai faite. Moi qui pensait qu’elle allait s’occuper de mon poing de manière un peu plus efficace que moi... Je laisse retomber ma main sur ma cuisse, et entreprend d’enrouler la bande sur elle-même pour pouvoir me la remettre. « Le savoir est dans les livres, l’expérience est dans la rue. » je souffle à la manière d’un prophète qui parlerait pour lui-même, avant de relever le nez vers Esther. « Le savoir n’est pas dans la rue. Mais le savoir n’est rien sans l’expérience. Et la vie... » La vie qui nous rend bon... Je laisse mes lèvres s’étirer dans un sourire triste. « La vie ne rend pas bon, elle rend faible. Les injustice telle que le manque d’argent, la maladie, la crise économique, toutes ces injustices conduisent les gens à des actes extrêmes aux répercussions tragiques. Si la vie n’était pas si dure, si on avait pas à s’en prendre plein la gueule depuis notre naissance jusqu’à notre mort, tu ne penses pas qu’on vivrait mieux ? On ne serait pas forcé de grandir trop vite, on ne perdrait pas notre insouciance... Et... » Je soulève mon poing et le fait tourner sous nos yeux, comme un exemple palpable de ce que j’avance en ce moment même. « Et on aurait pas à taper dans des murs comme un dément. » sans ces injustices...

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