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 I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]]

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Esther

Esther
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MessageSujet: I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]]   I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]] EmptyLun 9 Avr 2012 - 6:19

Et voilà. C’est terminée pour moi. Fake Lover n’est plus. Je n’ai plus aucune chance de remporter l’aventure, d’avoir enfin de l’argent dans mes poches. Ça me fait quelque chose, je ne peux pas le nier. Mais déjà, que je me sois rendu en demie finale était vraiment quelque chose d’inespérée. Jamais je ne l’aurais cru. J’étais donc contente de mon parcours malgré tout. Et puis, j’avais encore une semaine pour profiter du nid, puisque j’avais évidemment décidé de rester. Connor était en finale, je ne me voyais absolument pas sortir. J’allais profiter d’une dernière semaine avec lui en permanence avant que la réalité nous frappe de plein fouet. D’ailleurs, j’étais vraiment heureuse pour lui. De le voir en finale, je ne pouvais espérer mieux. Sauf peut-être que Cooper en face partie. Oui, lui aussi l’aurait grandement mérité. D’ailleurs, le prime est terminé depuis plusieurs heures maintenant. Je me suis un peu exilée dans le parc, ayant atrocement besoin d’air. Cooper était partit. C’était peut-être même la dernière fois que le voyait. Ça me faisait souffrir, c’était évident. J’avais aussi eu l’audace de l’embrasser. Une dernière fois, en guise d’au revoir. Enfuie dans le parc pour essayer de sécher mes larmes incontrôlables, je n’en revenais toujours pas que j’avais osé faire ça. Je le regrettais, maintenant que j’y pensais. Surtout face à Connor. Même si nous n’étions pas officiellement en couple, nous avions tout de même démontré de l’affection publiquement ce soir. Et puis, ce n’est pas seulement ça, j’apprécie beaucoup trop Connor pour agir ainsi avec lui. Je me trouve carrément idiote maintenant que j’y pense. Je n’aurais jamais du embrasser Cooper. Je soupire, l’air du printemps, me faisant frissonner. Connor doit me chercher à l’heure qu’il est. Ou il a peut-être abandonné, se demandant tout de même où je suis. Je ne vais pas l’éviter pour toujours. Je n’en ai pas envie non plus. Je reprend donc le chemin de retour vers le château, traînant le pas vers la chambre dans laquelle je pensais retrouver le jeune homme. J’entre sur la pointe des pieds, frappé par le silence qui règne dans la pièce, les lits étant tous vides. Sauf un. Je m’approche doucement, baissant la fermeture éclair de ma robe pour la laisser s’échouer contre le sol, me retrouvant en simple sous-vêtements, avant de me glisser sous les couvertures. Je m’approche de Connor, me retrouvant entière en sentant sa présence à mes côtés puis je dépose ma main froide contre sa peau, agrippant légèrement sa taille. Il ne dort pas, évidemment. Je lui souris légèrement, me disant que je devais bien sortir un mot, là, maintenant. « Félicitation ! » murmurais-je extrêmement fière de lui. Mes doigts ne peuvent s’empêcher de caresser sa taille, plantant mon regard dans le siens, sachant que je ne peux attendre une seconde de plus et que je dois lui avouer pourquoi j’ai mis du temps à venir le rejoindre. « Faut que je te dise... Parce que j’ai pas envie que se soit quelqu’un d’autre qui le fasse. J’ai embrassé Cooper ce soir. » dis-je faiblement, la culpabilité me rongeant un peu plus. « Je n’ai pas réfléchis, ça a été plus fort que moi. Mais je crois que j’avais besoin de le faire pour pouvoir définitivement tourner la page. » J’espérais qu’il ne m’en veuille pas trop, que je ne lui faisais pas de mal non plus. Parce que cela n’en avait jamais été mon intention. Et quand je parlais de tourner la page avec Cooper, c’était parce que j’avais envie de commencer une nouvelle histoire avec Connor. J’espérais qu’il en avait conscience. « Et puis, je suis restée ici. Avec toi. Juste pour toi. » ajoutais-je en lui offrant un sourire tendre, ayant envie de l’embrasser maintenant. Mais j’allais me retenir, attendant tout de même sa réaction. Je ne veux pas être déplacé non plus.
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Connor
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MessageSujet: Re: I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]]   I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]] EmptyMar 10 Avr 2012 - 2:23

J'suis resté un moment sur le plateau à discuter avec Rory et à fumer d'innombrables cigarettes jusqu'à ce qu'un technicien ne nous renvoie vers le château. Oh merde, je n'ai même pas remarqué que tout le monde s'est tiré. Trop occupé à faire des projets avec la jeune femme. C'est aussi parce que j'ai eu envie d'éviter de repenser à Esther et Cooper c'est pas la peine que j'en fasse une histoire de toute façon. Mais je j'ai pas pu m'empêcher de ressentir un pincement, une boule dans l'estomac que j'ai essayé de dissimuler non sans mal. Parce que dans ma tête c'est inévitable, j'fais pas le poids contre Cooper, j'peux pas lui en vouloir ni rien lui reprocher mais le fait est que ça fait un mal de chien de le voir et de le savoir. Il doit être dans les environs de deux heures lorsqu'on arrive dans l'entrée. Des petits groupes se sont formés, mais pas d'Esther à l'horizon, elle ne doit pas être bien loin. J'demande à Franckie et à Gabrielle que j'croise l'un à la suite de l'autre s'ils ne l'ont pas vu et la réponse est non. J'suis inquiet mais elle n'est pas à l'intérieur, elle doit avoir envie d'être un peu seule, elle m'aurait retrouvé sinon. Du coup j'décide d'aller me doucher rapidement. J'rejoins ensuite la chambre vide, j'entends du bruit provenant de l'autre chose mais moi je n'ai pas envie de faire quoi que ce soit d'autre que de l'attendre. Si bien que j'échoue dans un lit, ce n'est pas le mien, mais j'y ai élu domicile depuis quelques semaines déjà. J'ai enfilé un boxer et ma serviette humide s'est échoué sur le sol non loin du lit. J'observe le plafond immaculé de la pièce, les bras en croix coincé sous mon crâne. Le temps passe et j'suis toujours là à attendre, j'ai fermé les yeux mais j'suis parfaitement éveillé. Et puis j'entends des bruits de pas, j'ouvre les yeux et remarque Esther, elle se déshabille et me rejoins, je sens bien un certain malaise. Elle s'approche et sa main glacé sur ma peau me fait frissonner, je me positionne de façon à lui laisser l'occasion de s'approcher. J'réponds à son sourire tout en espérant qu'elle va dire quelque chose. Elle ouvre la bouche ... Pour me féliciter, bon ce n'est pas ce à quoi je m'attendais mais c'est mieux que rien. « Merci. » Simple et concis, elle est sur le point de me dire quelque chose, je peux le voir dans son regard. Et puis elle se lance enfin, m'avouant ce que je savais déjà. Mais j'imagine qu'elle ne le sait pas. J'suis soulagé qu'elle l'ait fait, je me voyais pas aborder le sujet, j'sais pas comment j'étais censé agir après ça. Je soupire. « Je sais je vous ai vu. Ça m'a fait chier, plus que ce que j'aurais imaginé. Mais c'est qu'un baiser, ça va c'est rien... » J'hausse les épaules, et lui souris, ma main se faufile sur sa joue que je caresse délicatement, elle descend sur sa nuque et j'finis par tortiller une mèche de ses cheveux entre mes doigts. La suite me donne immédiatement envie de l'embrasser. « Je sais et t'imagines pas à quel point j'en suis ravi. » J'approche mon visage du sien et dépose mes lèvres avide de baisers. Nos langues finissent par s'unir dans un ballet gracieux. Mes mains glissent sur son corps que j'effleure du bout des doigts et finissent leur course au niveau de son bassin. J'pense qu'avec ce baiser, elle peut se faire une impression de l'effet de sa présence sur moi.
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MessageSujet: Re: I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]]   I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]] EmptyMar 10 Avr 2012 - 14:10

Son merci me laisse clairement voir qu’il attend autre chose de moi. D’autres paroles. Bon, il est surement au courant, maintenant que j’y pense. En même temps, j’aurais préféré qu’il ne voit pas, parce que sais déjà, avant même qu’il ne me le confirme, que ça le dérange. Et la simple idée de lui faire du mal m’est complètement devenu insupportable. Je sais que je suis compliquée, que je me fous toujours dans des histoires pas possibles et qu’au finale, c’est moi qui en reste marqué. Ça, ça ne me dérange pas. Mais maintenant qu’il est impliqué dans tout ça, je prend conscience que je ne veux pas que lui aussi en souffre. Je comprend aussi que je dois arrêter de me compliquer la vie. J’ai embrasser Cooper, je dois assumer mon geste. Mais maintenant, c’est terminée. Je dois passer à autre chose. Tout d’abord pour mon bien, mais aussi pour celui de Connor maintenant. « Je sais je vous ai vu. Ça m'a fait chier, plus que ce que j'aurais imaginé. Mais c'est qu'un baiser, ça va c'est rien... » Il venait exactement de confirmer ce que je pensais, et je ne peux, qu’en ce moment précis, serrer mes doigts autour de sa taille un peu plus, geste qui se veut à la fois protecteur, mais aussi possessif, alors que je répond à sa sourire, un peu plus tristement par contre. Je me sens ensuite obligé de lui faire comprendre que je suis restée ici pour lui, parce que j’aurais bien pu sortir se soir, mais je n’en avais pas vu l’utilité puisqu’il était encore dans le nid. Revenir à la réalité sans lui, maintenant, me semblait presque impossible. Sa main sur ma joue qui fait son chemin jusqu’à mes cheveux m’arrachent un frisson. « Je sais et t'imagines pas à quel point j'en suis ravi. » Je souris. Enfin, il décide d’approcher ses lèvres pour venir m’embrasser, chose à laquelle je pense depuis de nombreuses secondes. Je suis déjà en manque de ses baisers, ça ne semble pas croyable. Et quel baiser en plus. J’y répond avidement, me laissant transporter par un effet que seul lui me cause lorsqu’il est près de moi. Lorsqu’il me touche. Alors que ses mains descendent sur mon corps, la mienne remonte dans son dos, caressant doucement, mais avec envie, sa peau. Bon, faut que me calme, parce que je m’emporte un peu trop, mes jambes venant se mêler aux siennes pour me rapprocher encore plus de son corps, histoire d’être collé l’un à l’autre. Je met finalement fin au baiser, collant mon front contre le siens, le regardant tendrement, un sourire s’affichant sur mes lèvres. « Je crois que je le sais après ça. » dis-je en réponse à sa réplique quelques minutes plus tôt. Oui, je le savais à quel point il était ravie, puisque je ressentais la même chose. Je le fixe toujours de la même façon, alors que ma main libre vient effleurer du bout des doigts sa joue puis sa mâchoire. « On connaît nos secrets respectifs maintenant... » lâchais-je, un peu sortie de nulle part. C’est juste que le fait de m’attarder à chaque trait de son visage m’a rappelé ce détail. Nous n’avions plus rien à nous cacher. Nous pouvions être vrai l’un envers l’autre, même si je me doutais que nous l’avions toujours été. N’empêche, ça me fait quelque chose de savoir ce qu’il a du traverser. Perdre dix années de sa vie, comme ça. Le réveil n’a certainement pas été évident. Je ne sais pas s’il a envie d’en parler. Mais je serai là pour l’écouter, si c’est le cas, et il doit bien le savoir, je n’ai pas besoin de le mentionner. « Si t’as des questions... Je suis prête à en parler avec toi, mais juste avec toi. » murmurais-je, faisant référence à mon secret à moi. J’avais dit le minimum devant tout le monde au prime. Je n’avais pas nécessairement eu envie de tout raconter. Mais pour Connor, j’étais prête à aller dans les souvenirs plus douloureux.
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Connor
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MessageSujet: Re: I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]]   I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]] EmptyMar 10 Avr 2012 - 19:46

J'sais pas trop comment interpréter le fait qu'elle s'agrippe à ma taille de cette façon quand je lui avoue avoir été témoin de la scène entre elle et Cooper. Comme si elle voulait me prouver quelque chose, j'sais pas trop mais j'sais que sa me fait frisonner de l'intérieur. J'peux pas tenir plus longtemps avant de la toucher à mon tour, de l'embrasser passionnément, peut être un peu trop d'ailleurs. On y met tellement d'ardeur que c'en est déroutant, mon désir pour elle grimpe en flèche comme si ce baiser venait d'allumer une mèche qui enflamme tout mon être. Ses mains sur moi, et ses jambes qu'elles mêlent aux miennes, ne font qu'accentuer ce désir ... Et plus rien. Elle se recule. NON ! J'ai envie de hurler, de fondre une nouvelle fois sur ses lèvres. Sauf que c'est peut être mieux ainsi de toute façon le contacte n'est pas rompu puisque nos fronts se touchent et ses lèvres que je ne cesse de regarde ne sont qu'à quelques centimètres. Je relève les yeux vers les siens et réponds à son sourire, en réalité j'ai totalement oublié pourquoi je sentais mal quelques minutes plus tôt. Elle me confirme ensuite que notre échange de salive lui a démontré à quel point j'ai pu lui démontrer que j'suis ravi. Et encore, elle n'a pas tout vu. J'sens ses doigts s'inviter sur mon visage, alors que les miens jouent innocemment tantôt avec l'élastique de son sous-vêtement tantôt dérivent sur ses cuisses, dans un geste très doux. Et puis comme sorti de nul part elle prononce une remarque vraie, et qui était peut être inévitable. « Oui et ça ne change rien pour moi... » Au contraire, ça me permet de comprendre un peu mieux quelque une de ses réaction, cet attachement presque maladif envers les autres qu'elle tente peut être inconsciemment de compenser par rapport à son enfance. J'suis content de sa proposition puisque ça me prouve qu'elle me fait confiance, qu'elle a envie de partager ce moment intime avec moi, mais j'sais pas trop ce que j'ai envie de savoir. J'sais pas non plus si j'ai le droit d'être trop indiscret, je n'ai aucunement envie de raviver des souvenirs douloureux et inutiles. « C'était comment ta vie avant que ta mère te... Enfin qu'elle ne se débarrasse de toi. Tu vivais où ? Comment tu as réussis à suivre à tout ça ? » Je me rends compte que j'suis entrain de l'assommer de question, si bien que je grimace, merde. Je dégage une mèche de cheveux qui vient de glisser devant ses yeux, tandis que j'approche doucement mes lèvres des siennes, tendrement, et assez brièvement puisque le baiser ne dure que quelque seconde et je retrouve ma place initiale. « J'suis également prêt à tout te dire si tu le souhaites. » J'avais déjà raconté énormément de choses, plus que ce que j'aurais pu imaginer, peut être que c'était pour prouver à Syssoï que malgré la simplicité de l'intitulé, cette histoire n'avait rien de simple à mes yeux bien au contraire.

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MessageSujet: Re: I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]]   I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]] EmptyMer 11 Avr 2012 - 0:06

Je ne sais pas exactement pourquoi je met fin à notre baiser. Peut-être parce que j’ai l’impression que je vais perdre le contrôle dans les deux prochaines minutes tant je me sens emporter par ses caresses et ses baisers. Non, ça ne doit pas être ça, parce que sérieusement, je m’en fous bien de perdre le contrôle en compagnie de Connor. En fait, je crois que j’ai simplement envie de parler un peu, puisque nous venions tout de même de vivre un prime remplie d’émotion. Je vois tout de même dans le visage de Connor qu’il aurait préféré que je ne m’arrête pas. C’est bon, de toute façon, nous savons très bien lui comme moi que nous ne nous en arrêterons pas là. D’ailleurs, monsieur joue distraitement, ou pas, avec l’élastique de mon sous-vêtements, ce qui ne peut m’empêcher de me soutirer un sourire. Puis j’en viens à faire la constatation que ce soir, nous avions découvert le secret de l’autre. Ça en fait beaucoup d’un coup tout de même. Lorsque tu crois connaître la personne, mais que tu vois qu’il te manque une énorme partie de sa vie. « Oui et ça ne change rien pour moi... » Je caresse sa joue un moment en déposant un bref baiser sur ses lèvres, tout de même incapable de m’en empêcher. « Et ça ne change rien pour moi non plus... » ajoutais-je aussitôt avant de lui laisser comprendre que j’étais prête à parler de mon passé s’il voulait en savoir plus. Ce n’était pas sans être douloureux, évidemment. Mais il y avait aussi une part de moi qui avait envie de me confier à lui, pour qu’il sache exactement à qui il a affaire. De toute façon, il avait déjà du comprendre plusieurs choses en rapport avec mon caractère qui est très en lien avec ce passé. « C'était comment ta vie avant que ta mère te... Enfin qu'elle ne se débarrasse de toi. Tu vivais où ? Comment tu as réussis à suivre à tout ça ? » Je baisse les yeux, le temps de quelques secondes, avant de retourner ce regard bleuté qui me fixe après autant de questions. Il grimace et m’embrasse rapidement, peut-être pour me donner du courage, je ne sais pas trop. Mais ça fonctionne, je me lance. « Ma vie avant que ma mère me vende ? Tu peux le dire, j’ai plus de problème avec ça. En fait, j’étais tout de même jeune, et on dirait qu’une certaine partie de mon cerveau à voulu oublier quelques détails. Surement pour mon bien. Mais disons qu’on habitait dans un appartement dégueulasse avec une amie de ma mère, qui était un cas aussi désespéré qu’elle. J’ai tout appris tout seul. Un enfant, ça a besoin d’encadrement, de stimulation. Moi je n’en ai pas eu. Parfois, elle oubliait carrément mon existence. Elle pouvait bien m’oublier au coin d’une rue, ou bien elle partait de l’appartement en laissant sa fille de 5 ans seule derrière elle. Le nombre de fois où on avait même pas assez d’argent pour manger. En fait, on en avait, mais elle préférait se la mettre dans le nez. Elle n’avait aucune conscience, la drogue lui avait enlevé ses moyens. Je me demande même comment j’ai pu être un bébé normal... étant donné que je suis pratiquement certaine qu’elle a consommé alors que j’étais dans son ventre. » dis-je en soupirant, me disant que j’avais peut-être eu de la chance dans ma malchance. Oui, peut-être. Ma main ne peut s’empêcher de caresser distraitement le dos de Connor, ayant besoin de garder un contact physique. « Je ne sais pas comment j’ai survécu à ça. C’est juste... arrivé. Et puis, encore, si les huit années en compagnie de ma mère on été horrible, les choses ne sont pas allées en s’améliorant. Je veux dire, j’ai tout de même été entre les mains d’un groupe de dealer de drogue qui se sont bien amusé avec moi. Mais t’inquiètes, il ne m’ont pas violé. » ajoutais-je automatiquement, en sentant son corps se crisper sous mes mains. « Et puis... ensuite j’ai été dans deux familles d’accueil. Pas les années les plus heureuses de ma vie. Déjà, au lycée, on riait de moi parce que j’étais différente, et le soir, lorsque j’arrivais à la maison, la famille ne manquait pas une occasion pour me rappeler que je ne faisais pas partie de leur famille, que je n’étais qu’une fille de toxico et que j’avais la valeur de sachet de cocaïne. C’est toujours agréable à entendre. » dis-je en souriant, bien que le sourire n’était que présent pour masquer la douleur de ce que me faisait ressentir tous ces souvenir. « À dix-huit ans, je me suis retrouvée à la rue, sans un sous. J’y ai vécu un an. » Oui, c’était la vérité, j’avais fait partie de ces sans-abris qui demande de l’argent au passant. « Enfin, je ne dormais pas toujours dans la rue, squattant les appartements de mes quelques rares amis, mais tout de même. Je me suis trouvée plusieurs boulots en même temps, j’ai travailler comme une folle pour arriver à avoir de l’argent, pour vivre un peu mieux. Et voilà, ça fait maintenant deux ans que ça va mieux. J’ai pu recommencer l’école et avoir un toit où dormir... » Il savait tout mon histoire maintenant. C’était le cas de le dire, je n’avais plus de secret envers lui. D’une certaine façon, j’étais soulagée d’avoir tout avoué. Et puis, il me l’avait bien dit, ça ne changeait rien à ses yeux. Je dépose un doux baiser sur ses lèvres, m’y attardant un peu plus longtemps, ayant besoin d’un certain réconfort, mais aussi pour m’assurer qu’il n’allait pas partir ou quelque chose dans le genre. De l’insécurité surement. Il me dit ensuite qu’il est prêt à répondre à mes questions si je le veux. Je prend quelques secondes pour réfléchir à ce que j’ai envie de lui demander, surtout qu’il en avait dit beaucoup lors de la découverte de Syssoï. « Ça fait quoi, se réveiller après dix ans ? Ça ne doit pas s’expliquer... Mais je trouve ça tellement incroyable et horrible à la fois... » dis-je d’une petite voix, curieuse de savoir comment il s’est sentit, lui, dans tout ça.
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Connor
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MessageSujet: Re: I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]]   I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]] EmptyJeu 12 Avr 2012 - 21:50

Lorsque j'annonce à Esther que son secret ne change rien à ce que j'peux ressentir pour elle, elle m'affirme la même chose avant de s'emparer brièvement de mes lèvres. J'suis soulagé même si quelque part je le savais, je le sentais, mais c'est toujours appréciable de savoir que j'compte réellement pour elle malgré tout. Et la réciprocité est de mise, de toute façon le passé n'a pas vraiment d'importance à mes yeux. Je l'assaille de questions et culpabilise aussitôt après, j'ai pas envie de la presser ou de lui faire dire ce qu'elle ne souhaite pas. C'est pour cette raison que j'baisse les yeux et que je l'embrasse, à la fois pour m'excuser et pour lui donner du courage, oui c'est ça, parce qu'elle va sûrement en avoir besoin. Et puis elle se lance, incapable de lâcher son regard azuré je bois chacune de ses paroles, j'suis attentif et mes caresses sont plus soutenues. Plus elle parle et plus je me rends compte qu'elle a vécu un enfer, et dire que je me plains de ma mère trop présente dans ma vie tandis qu'elle n'a pas eu le choix de se débrouiller seule. Sa vie est tellement différente de la mienne, si bien que j'en viens à me demander si nous nous serions au moins adressé la parole à l'extérieur et à cette même pensée ma gorge se noue. Elle me parle ensuite de sa vie aux côtés des dealeurs et cette partie m'intéresse grandement même si je n'ai osé posé aucune question de peur d'être effrayé par la réponse. Si bien que je sens mes muscles se tendre aussitôt, je me crispe sous ses doigts et elle le sens puisqu'elle me rassure aussitôt en m'assurant qu'ils ne l'ont pas violé. Là, je me demande ce qu'ils ont bien pu faire d'elle par conséquent puisque c'est bien ce qui m'effrayait. Mais je me tais, je continue de l'écouter tandis que ses doigts trouvent à nouveau mon dos m'offrant de délicieux frissons. J'enlace sa taille et l'attire totalement contre moi parce que le contact est primordial et que j'ai la sensation qu'elle n'est pas assez proche puisque je ne sens pas son coeur battre contre mon torse, ce qui me perturbe drôlement. Son discours au sujet des familles d'accueil m'agace, elle n'y est pour rien qu'on se le dise, c'est le fait qu'une famille censé accueillir un enfant, censé l'aider puisque sa vie n'est pas tout rose. Sauf qu'en général ces abrutis ne sont intéressé que pour l'argent que l'état leur verse. Quelle bande de cons. Mais Esther est forte, elle a réussi à se refaire toute seule et au moins elle ne doit rien à personne, c'est peut être ce qu'on doit retenir de tout ceci. Elle me raconte ensuite qu'elle a vécu dans la rue, j'reste toujours silencieux et attentif, un sourire se dessine au moment où elle parle qu'elle s'en est sorti depuis deux ans. J'suis fier d'elle, elle a un tel parcours que j'espère qu'elle l'est aussi. Elle m'embrasse ensuite avec plus d'intensité, baiser auquel je réponds volontiers. J'passe mes mains dans sa chevelure blonde, et profite ardemment de cette étreinte puisque j'sens que mon tour va venir. Et puis elle rompt le baiser, ma main s'attarde légèrement sur sa joue avant de retrouver sa place sur ses hanches que je presse légèrement de façon possessive comme pour lui signaler que je n'allais pas m'en aller. Bien au contraire. J'inspire profondément face à sa question. « Le pire a sans doute été mon réveil, mon incapacité à reconnaître ma petite soeur que j'aime plus que n'importe qui sur cette terre. Je l'ai fait souffrir, je n'ai pas été capable de savoir qu'elle était elle et j'crois que je m'en voudrais toute ma vie. Ça fait un an que j'suis sorti du coma et j'pense que j'peux peux assimiler ce réveil à un miracle maintenant je me dis que j'aurais pu y rester du coup j'essaye de profiter de chaque instant. Même si c'est toujours difficile, j'ai l'impression d'avoir fait un bond dans le temps, d'être arrivé à une époque qui n'est pas la mienne, j'fais un travail que je n'aurais pas forcément choisis, j'ai raté une période importance, celle où l'être humain est censé ce construire. Et moi j'ai vingt-huit ans, on attend de moi d'être stable, casé ou sur le point de l'être, avec des tas de plans, et j'vis dans un splendide loft offert et choisit par mes parents comme un gosse de dix-huit j'trouve ça assez ironique pour le coup. » Le bordel total, c'est bien ce que je lui ai annoncé la semaine dernière, mais je me suis pas senti aussi apaisé que depuis que j'suis avec elle donc je me dis que c'est plutôt bon signe pour la suite. J'approche mes lèvres des siennes une nouvelle fois parce que j'en ai besoin, parce que j'arrive pas à me détacher d'elle trop longtemps. « Qu'est-ce que tu comptes faire en sortant d'ici ? Parce que si tu as envie de rester un peu en Irlande, y'a plein de place chez moi... Et puis Dublin c'est super beau. » J'souris et grimace aussitôt après, repensant à notre discussion dans le parc. « J'suis pas entrain de te proposer d'emménager chez moi, enfin si tu veux, tu peux rester, j'serais ravi mais... Et puis merde. » Je me détache d'elle et me planque sur la couette parce que j'bafouille et ça m'énerve, putain, c'est chiant de savoir doser.
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MessageSujet: Re: I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]]   I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]] EmptyVen 13 Avr 2012 - 0:54

J’aime cette façon qu’il a de me regarder. J’aima sa façon de m’embrasser pour m’apaiser. J’aime cette façon de me tenir tout contre lui. Finalement, oui, lui raconter mon histoire n’avait pas été quelque chose de facile. Pourtant, je ne me sentais pas si mal. C’était comme si le fait de l’avoir à mes côtés rendait mon passé moins grave. De toute façon, je l’avais toujours dis, oui, j’avais vécu des choses absolument horribles, cependant, elles étaient derrières moi. Je ne pouvais passer ma vie à me morfondre. Je ne pouvais passer le reste de mon existence à être rancunière envers une femme, ma mère de toute évidence, qui n’avait elle-même plus le contrôle de ses gestes. Je ne la pardonne pas pour ce qu’elle m’a fait, non jamais je ne pourrais, mais il reste qu’à quelque part, elle n’était pas plus heureuse dans tout ça, elle n’avait pas souhaité m’avoir et surtout, elle était accro à quelque chose qui lui dictait spécifiquement comment vivre sa vie. Je savais juste que moi, maintenant, j’avais envie d’être heureuse. Parce que le malheur, bien sérieusement, je n’en peux plus. Ça m’a peut-être pris du temps avant de m’en rendre compte, mais maintenant que je me suis ouvert les yeux, je n’ai plus envie de les refermer. Et être heureuse, en ce moment, cela signifie passer le plus de temps possible aux côtés de Connor. Ma main caresse avec toujours autant de douceur son dos alors que je me lance et lui pose la question qui me vient à l’esprit, alors qu’il est maintenant question de sa vie à lui. Je l’écoute à mon tour bien attentivement, me rendant bien compte que ce n’est pas non plus quelque chose de facile à vivre. Je pense aussi au fait que c’est un réel miracle, et qu’il a beaucoup de chance de se retrouver où il est maintenant. « On s’en fout que t’aie 28 ans. Il est jamais trop tard pour faire ce que tu as envie. T’es la preuve vivante qu’il faut profiter de chaque instant et de vivre sa vie comme nous en avons envie. Les plans et la stabilité viendront. Laisse toi du temps. » dis-je en caressant sa joue, répondant au nouveau baiser qu’il me donne. Puis je lève un sourcil en écoutant ce qu’il me demande par la suite, le visage tout de même sérieux alors que j’ai légèrement envie de sourire. Il est bien sur le point de me demander d’habiter chez lui là ? Oui, oui, c’est ce qu’il va faire. Puis il grimace. « J'suis pas entrain de te proposer d'emménager chez moi, enfin si tu veux, tu peux rester, j'serais ravi mais... Et puis merde. » J’éclate de rire en le voyant se cacher sous la couette tel un gamin qui est frustré de ne pas pouvoir dire les bons mots. Non, mais sérieusement, est-ce qu’il pourrait être plus chou en ce moment ? Le pire, c’est que je sais que lui ne trouve pas cela drôle du tout. Toujours en riant doucement, je soulève la couverture pour revoir apparaître son visage, puis je me relève quelque peu pour pouvoir passer ma jambe de l’autre côté de sa taille, m’installant sans aucune gêne à califourchon sur lui. Un sourire amusée s’étire sur mes lèvres alors que je reprend la couverture pour la remettre sur nos deux corps. « T’es carrément entrain de me demander d’emménager chez toi en fait... » dis-je, en déposant mes deux mains sur son torse, me penchant légèrement pour rapprocher mon visage du siens, toujours le même sourire sur mes lèvres. Nous avions dit que nous ne voulions pas aller trop vite, que nous voulions aller plus doucement. Et je savais qu’il se prenait un peu la tête à cause de cela en ce moment. J’approche mes lèvres des siennes, les effleurant sans pour autant déposer un réel baiser. « Je crois que je pourrais bien m’habituer à Dublin... » dis-je dans un souffle en le regardant, allant finalement déposer un doux mais passionné baiser. Je ne disais pas que j’y resterais pour le restant de mes jours, mais de toute façon, je ne me verrais pas me séparer de Connor à partir de dimanche. C’est quelque chose de totalement inconcevable dans ma tête.

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MessageSujet: Re: I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]]   I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]] EmptyVen 13 Avr 2012 - 12:56

Les caresses d'Esther m'apaisent, elles rendent les choses nettement plus facile, c'est fou de ce dire qu'une femme que je ne connais que depuis quelque mois a ce pouvoir. Elle m'apaise et me rend heureux, elle a même réussi à me faire oublier la douleur que j'ai ressenti il y a quelques semaines de là. Ce qui est particulièrement exceptionnel puisque je ne pensais pas pourvoir être en mesure de guérir aussi rapidement de ces blessures sentimentales. J'ai réussi sans aucun mal à exprimer ce qu'elle m'a finalement demandé, à croire qu'elle a aussi ce pouvoir sur moi, c'est sûrement mon psy qui doit être ravi. Ravi ou frustré, puisque je n'ai jamais réussi à lui sortir un traite mot concernant le traumatisme de l'accident, rien du tout depuis un an qu'il me suit. Dans un sens, j'sais aussi que je n'ai aucunement envie de lui raconter ma vie, bien au contraire. Je n'ai jamais réussi à parler avec un psy, d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours trouvé ces types stupides et rébarbatif, de vraies machines. Je souris lorsqu'elle me fait remarquer que mon âge n'a pas d'importance, j'suis d'accord sur le principe, mais c'est pas forcément facile de s'en rendre compte. « Je sais, t'as raison en plus, le problème c'est que j'sais pas trop ce que j'veux faire, j'sais juste que j'ai aucune de perdre du temps à ne rien faire chez moi. » J'ai déjà assez perdu de temps comme ça de toute façon. Je souris un peu plus, et capte à nouveau son regard dans lequel je pourrais me perdre facile. « La seule chose dont j'suis sûr c'est que j'ai envie d'être avec toi. » J'pense que ça va me prendre pas mal de temps d'ailleurs, mais j'ai besoin d'un travail, d'être actif, j'sais même pas si j'vais pouvoir rester au Temple Bar après l'émission. J'adore ce pub mais j'suis pas certain de pouvoir le fréquenter encore après ça. Quoi que j'sais rien du tout de l'engouement que l'émission peut produire à l'extérieur, tiens, il faudrait que j'songe à poser la question à Rory. J'crois bien qu'en y repensant, j'ai déjà vu la tête des animateurs, les seuls ex-candidats que j'connaisse à la une de plusieurs magazines et journaux à scandales. Merde, j'sens bien que ça va me saouler si j'peux pas me balader tranquillement dans la rue comme j'aimais le faire avant tout ça. Enfin bon il sera bien temps de se prendre la tête, puisque pour le moment elle est déjà bien prise. Puisque j'suis déjà entrain de lui demander d'emménager chez moi. C'est logique après ce que j'viens de lui dire, mais pas du tout en phase avec la discussion qu'on a eut. C'est pour ça que j'bafouille et que j'essaye de me rattraper sauf que j'fais pire que mieux. Je me cache pour cette raison, particulièrement honteux, surtout qu'Esther ne se gêne pas pour rire. J'suis rouge, ouais j'sens bien mes joues s'enflammer, merde c'est con. Elle me découvre et j'grimace de plus belle tandis qu'elle sourit toujours, si bien que je tente un sourire, léger. Esther se déplace et s'installe sur mon bassin, si bien que j'agrippe sa taille délicatement. Sa réponse me fait sourire plus franchement. « Et c'est une mauvaise chose ? » J'suis pas sûr de moi, et j'dois avoir l'air stupide, d'ailleurs une boule se forme dans ma gorge. J'suis maso en faite, totalement fou de poser ce genre de question alors qu'il y a une possibilité qu'elle refuse. Je la sens se rapprocher de moi, ses lèvres effleurent les miennes, et son souffle s'abat contre elles. J'inspire profondément c'est frustrant, j'espère qu'elle s'en rend compte. Puis finalement, elle m'annonce qu'elle pourrait s'habituer à Dublin, ça veut dire oui ça non ? J'ai pas le temps de lui poser la question puisqu'elle m'embrasse. Enfin. Je me délecte de ses lèvres, de l'effet qu'elles me procurent et encercle son dos, de mes bras, et puis dans un mouvement parfaitement maîtrisé, je retire l’agrafe de son soutien-gorge, sans cesse de l'embrasser. Mes mains parcourent son dos, ses hanches, ses fesses, doucement mais avec une certaine envie. Cette envie de la posséder qui me fait frissonner à cet instant. Nos langues se mêlent l'une à l'autre et ne semblent plus vouloir se détacher.
Esther

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MessageSujet: Re: I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]]   I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]] EmptyVen 13 Avr 2012 - 19:53

« Je sais, t'as raison en plus, le problème c'est que j'sais pas trop ce que j'veux faire, j'sais juste que j'ai aucune de perdre du temps à ne rien faire chez moi. La seule chose dont j'suis sûr c'est que j'ai envie d'être avec toi. » Il est certain que c’était facile à dire pour moi. Je ne suis pas dans sa situation et je ne sais pas comment l’on se sent lorsqu’on a 10 années de notre vie qui ont en quelque sorte disparues. On a beau dire que l’ont doit faire ce que l’on a envie dans la vie et que tout ira bien, mais le fait est que la réalité est beaucoup plus difficile. Je suis un peu trop rêveuse, un peu trop positive peut-être. Mais dans un certain sens, je crois en Connor et je me dis qu’il va bien finir par trouver ce qu’il veut réellement faire. Mon sourire s'agrandit en entendant la fin de sa phrase, mon coeur se mettant à battre un peu plus rapidement. Quelqu’un qui a envie d’être avec moi réellement, c’est presque une première pour moi. Mes mes lèvres ne peuvent s’empêcher de retrouver les siennes pour un bref baiser. Puis viens la situation embarrassante pour Connor, qui de mon côté, me fait bien rire. Non mais le pire était que cela restait un sujet tout de même sérieux. Dans la vrai vie, ce genre de sujet arrive au bout d’un long moment dans une relation. Alors que pour nous, cela ne faisait que quelques semaines et même, au début je voyais plus Connor comme un ami qu’autre chose. C’est fou comment tout cela avait évolué à une vitesse folle entre nous. Mais ce n’était pas pour me déplaire. En fait, à ce moment, même, je ne regrettais plus aucunes de mes décisions. Oui, j’avais peut-être souffert plus que nécessaire, mais finalement, c’était un mal pour un bien, non ? Alors que je me retrouvais à califourchon sur lui, mais mains caressant ses épaules et son torse, il me demande si c’est une si mauvaise chose de me demander d’emménager avec lui. Le sourire aux lèvres, je secoue la tête de gauche à droite, mes lèvres s’amusant à effleurer les siennes. « Non, c’est une bonne chose. » dis-je avant d’avouer être surement capable de m’habituer à Dublin. Parce qu’il faut se l’avouer, Dublin avec Connor me semblait beaucoup attirant que Paris toute seule. C’est alors que je m’empare de ses lèvres alors que les mains de Connor elles s’empare de mon corps en entier, me couvrant de douces caresses. Il en vient même à retirer mon soutient-gorge, ce qui me fait sourire contre ses lèvres. Une vague de chaleur monte en moi, mettant un peu plus d’intensité dans notre échange, collant mon corps contre le siens. Je me détache difficilement de ses lèvres, pour cependant aller déposer une série de baiser contre sa mâchoire et descendant ainsi jusqu’à son cou. « T’as pas... une coloc’ super belle... et énervante par contre ? » demandais-je en entrecoupant ma question de baisers qui se faisaient de plus en plus désireux de son corps. « Si c’est un mec... je crois que je pourrais tolérer... » ajoutais-je à la blague en laissant un petit rire s’échapper de mes lèvres, relevant la tête pour le regarder, amusée. Malgré mon intervention, la température sous cette couette ne faisait qu’augmenter, si bien que mes lèvres retournent où elles en étaient rendues, sur son cou descendant pour s’attaquer à son torse. Je savais par contre, je me devais de faire attention, à cause de la présence de ses cicatrices. Je comprenais maintenant qu’elles relevaient d’un traumatisme pour lui et qu’elles lui rappelaient ce qui s’était passé. Pourtant, je n’avais qu’une envie, lui faire comprendre que je m’en foutais de tout ça, que ces cicatrices n’enlevaient rien à ce qu’il était aujourd’hui. Hésitante, je dépose un baiser proche d’une d’entre elles, avant de relever les yeux vers Connor, lui demandant du regard de me faire confiance. Je baisse finalement les yeux, mes lèvres retrouvant sa peau et dans une douceur infinie, je dépose un baiser, puis un autre et encore à cet endroit, me déplaçant finalement, pour entreprendre de couvrir son corps en entier. Ce n’était plus de la découverte, comme la première fois, mais le désir n’en était pas moindre. Non, au contraire, je le sentais encore plus fort, plus présent en moi. Mon corps brûlait encore plus de désir pour lui, de cette façon aussi déchirante mais attirante à la fois. Cela allait devenir une nécessité, j’en avais bien l’impression.
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MessageSujet: Re: I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]]   I know I'm right where I belong something from nothing never proved me wrong. [09/04/12 à 3h34]] EmptyVen 13 Avr 2012 - 23:15

On est là, l'un contre l'autre à parler de nos vies passées, à se confier l'un à l'autre alors que des milliers de téléspectateurs nous observe dernière leur écran de télévision. Sauf qu'en réalité on s'en fiche des caméras, ou du moins on s'en contre fiche, puisque c'est loin d'être notre priorité principale au contraire. Je lui avoue être certain d'avoir besoin d'elle à l'heure actuelle, c'est un peu la seule chose dont j'suis certain en ce moment. Mon avenir quant à lui est loin de l'être, j'sais pas ce que j'ferais dans une semaine mais j'espère qu'elle sera à mes côtés, qu'elle passera ses nuits avec moi, qu'elle se réveillera à mes côtés chaque jour. Sans aucune caméra pour nous ennuyer, pour nous priver de notre intimité. J'vois dans son regard qu'elle est touchée et ça me fait d'autant plus plaisir encore. Ensuite c'est là que l'histoire se corse, que j'ai l'impression d'être ridicule, trop rapide et peu cohérent, mais visiblement Esther, plus séductrice que jamais ne semble pas s'en soucier. Au contraire, elle me confirme même que ce n'est pas une mauvaise chose de lui avoir fait cette proposition. Un sourire malicieux se dessine sur mes lèvres, ces même lèvres qui effleurent celles de la jolie blonde. J'suis frustré, mon visage tout entier doit le montrer, et peut être même qu'elle s'amuse à me rendre dingue, son corps est un appel à la déraison, c'est pour cette raison que mes mains le parcoure d'un bout à l'autre ne laissant aucun répit à sa peau brûlante. Elle s'empare une nouvelle fois de mes lèvres, brièvement trop brièvement à mon goût, si bien que j'fais la moue. Je la débarrasse de son soutien-gorge qui est de trop visiblement et qui termine sa course quelque part sur le sol de la chambre. Ah oui c'est vrai qu'on est pas dans la chambre bizarre mais bien au milieu de la chambre commune. Là où des candidats sont susceptibles de se pointer d'un moment où l'autre. C'est loin d'être notre préoccupation première puisqu'on s'embrasse avec passion. J'ai chaud, je suffoque presque, mais je n'ai pas l'intention d'arrêter le baiser qu'elle se décide d'arrêter finalement, pour finalement s'attarder sur ma mâchoire, mon cou. Je frisonne sous ses baisers savourant chaque moment particulièrement délectable tandis qu'elle m'interroge sur mon lieu d'habitation. Je ne peux m'empêcher de rire légèrement. Fronçant les sourcils lorsqu'elle évoque un beau mec. Genre comme si j'allais partager mon appartement avec un mec, pas du tout mon genre. « Une fille, un mannequin j'crois mais pas sûr, j'étais tellement absorbé par son décolleté que j'ai oublié de demander. » Malicieux, je garde mon sérieux un instant, tandis que mon corps se soulève lorsqu'elle s'aventure sur mon torse. Evidemment j'plaisante, le seule fille susceptible d'occuper les lieux ne pourrait être que ma soeur, qui passe d'ailleurs plus de temps chez moi que chez nos parents depuis un certain temps. Je le vois hésitante lorsqu'elle s'approche de mes cicatrices, évidemment puisqu'elle doit garder un mauvais souvenir de la fois où elles les avaient touchés par mégarde. Elle lève les yeux vers moi, je l'observe. Je lui souris, puisque de toute évidence, les choses sont différentes, un sourire qui signifie qu'elle a toute ma confiance et qu'elle n'est pas réellement obligé d'y prêter attention puisque je m'en moque à présent. Et puis elle continue son exploration, accentuant le désir déjà bien présent, les minutes défilent, sa bouche aventureuse explore chaque partie de ma peau qui en devient brûlante. C'est tellement intense que j'suis partagé entre l'envie de stopper ceci et la ramener vers moi pour lui faire subir le même sort et ainsi la posséder encore, ou profiter un peu plus longtemps de ce qu'elle m'offre quitte à devoir patienter encore. Mais de toute façon, je la laisse décider puisqu'elle semble gérer le tout à la perfection. Mes muscles se tendent sous ses baisers et caresses tandis que quelques soupirs que je ne peux contenir s'échappent bien malgré moi.

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