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Valentina

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MessageSujet: my mind was running back ★ ft. loxias.    my mind was running back ★ ft. loxias.	     EmptyMar 5 Juin 2012 - 10:18


LOXIAS,
le mercredi 6,
à15h45.

Il fait beau, il fait chaud. Oui même en Irlande il arrive qu'il y ai un temps pareille. Ce genre de temps elle l'aime particulièrement l'italienne. Ça lui rappelle un peu les beaux jours italiens, en moins chaud mais rien que l'idée du soleil dorant sa peau légèrement lui ravit amplement. Alors aujourd'hui elle irait faire une promenade. Depuis le début de la semaine elle est d'une très bonne humeur. Elle a toutes les raisons du monde de l'être non ? Némo n'est pas sortit dimanche elle a sentit comme un poids se libérer de la poitrine au moment de l'annonce si bien qu'elle a occulté beaucoup de chose et à finit par.. revenir vers Swann. Oui c'est vrai qu'elle avait peut être réagit fortement mais elle avait de quoi se méfier non ? Elle est d'une nature méfiante et quand elle voit des indices qui pourrait la mener à une manipulation et donc à un gros mensonge elle se braque immédiatement et autant vous dire que ce n'est pas sans raison. Il reste tout de même quelque chose.. ou plutôt quelqu'un qui lui donne des idées noires au sein de ce château. Loxias. Elle ne lui a pas parlé depuis le prime d'ailleurs elle a tout fait pour. Parce que de un elle a quelque peu honte de sa réaction. Elle n'aurait du rien montrer mais elle n'est pas doué pour ce genre de choses. De deux, elle ne sait pas quoi penser. Comme dans le cas de Swann, même si tout son être lui dit qu'il ne faut pas écouter ces deux guignol y a un petit truc qui s'est fermé. Elle avait laissé porte ouverte, elle entamait petit à petit de lui donner sa confiance, son entière confiance et il a suffit d'une rubrique minable pour que la porte se ferme. C'est bête, idiot mais elle est comme ça. On la dit fragile. Elle dit tout le temps qu'elle déteste les choses imprévisible mais pour d'autre que elle, elle doit avoir un caractère tout aussi imprévisible. Sur le point de pleurer à n'importe quel moment sur e point de se braquer à n'importe quelle petite phrase. Elle a apprit à ses dépend qu'il ne faut pas se fier à ce que disent les gens et que souvent il y a une bien meilleure version. Elle devrait écouter Loxias plutôt qu'eux, mais et s'il avaient raison ? Et si ? Il suffit d'un 'et si' pour la mettre en doute sur ce genre de choses. Habille d'un short en jean et d'un tee-shirt blanc sans manche près du corps elle pose des lunettes de soleils sur son nez et sort les tennis aux pieds. Pour l'instant elle a décidé de ne pas penser à ça mais plutôt de profiter de cette belle journée pour aller se balader sur les remparts. D'ici on a une vue prenante sur tout les alentours du château. Son petit pied foule la pierre de cet escalier qui lui permet de montrer sur les remparts. Elle se hisse allègrement un sourire aux lèvres, un petit air italien dans la tête. Après quelques minutes elle aperçoit au loin un jeune homme penché dans une contemplation de la forêt. Elle pensait être seule ici. Elle a vérifié, ils sont tous dans le château, la piscine pour la plus part ou alors à la plage. Statistiquement parlant il y avait une chance sur cinq qu'elle tombe sur quelqu'un elle a préféré miser sur les cinq autres une sur la première. Elle continue d'avancé elle n'a pas encore reconnu la personne, mais rien que l faite de se présenter en short assez court la met déjà mal à l'aise. Les caméra ça va, une personne beaucoup moins parce qu'elle va la regarder non ? Quand elle arrive assez près pour le reconnaître, Loxias. Son cœur se serre un quart de seconde et elle émet un bruit d'étonnement. Ce bruit suffit à alerté les oreilles du jeune homme, maintenant plus question de faire machine arrière puisqu'il l'a vu. Elle reste un instant sur place, une main dans ses poches la moue légèrement boudeuse. Elle se décide à avancer de nouveau et à le rejoindre. Courage au cœur, sourire aux lèvres elle peut le faire. Elle s'arrête à un mètre de lui. « Salut. » Un salut qui sonne comme 'Je suis désolée.' Mais elle ne le formulera pas à haute voix pas maintenant. Il faut qu'elle voit par elle même. Elle sait qu'il ne doit pas être très heureux de la voir parce qu'elle a bien sa réaction lors du prime comme lui à du remarquer la sienne... Alors elle entame un mouvement de recule se sentant de trop. « Je suis désolée. » A mince c'est sortit plu tôt que prévu. Elle le dit d'une petite voix inclinant la tête vers le bas. En faite les lunettes c'est super parce que là il peut pas voir que ça la met très mal au point d'en avoir déjà les yeux humides. A croire qu'elle passe son temps à pleurer ici. Et elle fait volte face prête à refaire le chemin à l'inverse. Mais, mais... elle bouge pas.
Loxias

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MessageSujet: Re: my mind was running back ★ ft. loxias.    my mind was running back ★ ft. loxias.	     EmptyMar 5 Juin 2012 - 15:25

Trop de monde et pas assez de monde à la fois. Trop de monde pour pouvoir y échapper, pas assez pour pouvoir me fondre dans la masse. J’ai fait ça toute ma vie, me perdre dans la foule, m’y dissimuler sans jamais rencontrer personne. Plus la masse est nombreuse et compacte, et plus la méfiance envers l’autre est forte. Prenez le métro parisien, par exemple, regardez-les s’agglutiner les uns aux autres, laisser leur corps se frotter, s’imprégner, comme autant de préliminaires avec des parfaits inconnus. Et pourtant, malgré cette promiscuité, personne ne se parle, personne ne se regarde. Au contraire, on fuit le regard de l’autre pour qu’il n’y ait pas de contact autre que physique. Surtout pas visuel. On se touche sans se regarder, et dès la rame abandonnée, on oublie tout. A l’intérieur tout n’est que méfiance, visage fermé, sac à main cadenassé, et on lève le nez… Je bénis ces gens, c’est grâce à eux que je suis ici, grâce à eux et à leur comportement en groupe que je suis parvenu à obtenir ce que je souhaitais. Je les ai utilisés, comme j’aimerais pouvoir le faire avec ces autres. Ce fut possible lors de la première semaine, mais ça n’a pas duré. Maintenant, tous ou presque, connaissent mon prénom, mon âge, mes particularités, tous ou presque sont amenés à voir ce qu’ils ont raté de moi durant le prime, au gré de rubriques plus ou moins véridiques. Tout ce que je veux, c’est disparaître, à nouveau, juste le temps que mes épaules relâchent le poids, et que je puisse à nouveau respirer convenablement. Tout ce que je veux, c’est un arrêt sur image, l’immobilisme de tous les autres contre un peu de liberté pour moi. Mais c’est impossible, n’est-ce pas ? Je tente de m’extraire, de m’isoler temporairement, mais chaque tentative s’avère aussi vaine que la précédente, et je suis condamné à retenter ma chance, encore et encore. Alors j’en suis là, nous sommes mercredi, et depuis deux jours je tente de mener à bien une conversation entre moi et moi. Mais y a toujours un toi qui s’incruste. Toujours. Cette fois, j’ai opté pour l’heure de la sieste, pariant sur le fait qu’ils s’effondreraient tous dans divers recoins du château en délaissant automatiquement l’extérieur et ses hectares. La plage, j’évite, y a toujours un connard sur un pédalo. Le labyrinthe, je risquerais de m’y perdre, ou pire, croiser une damoiselle en détresse. Et la forêt, c’est fini pour moi, mon nez a déjà pris cher… Mais juste avant la forêt, y a pas le truc en pierre, là, avec la porte, les grilles, la tour de guet et tout le tintouin ? Je n’y ai jamais foutu les pieds, alors dans un sens, c’est l’occasion. Il me faut un moment avant de trouver l’entrée de la tour dans les herbes hautes, puis il me faut un instant supplémentaire pour me décider à y entrer et grimper à l’escalier en colimaçon très peu avenant. J’imagine qu’il doit y avoir un autre moyen de grimper, un moyen moins glauque, mais je n’ai pas le temps ni la patience de fouiller encore. Alors je grimpe, escalier lugubre qui suinte l’humidité, ça sent la mousse et l’eau croupie. Pas très féérique. J’imagine qu’il se devait de planter quelques aspects maléfiques dans le décor, comme dans tout bon conte digne de ce nom. Une marche après l’autre, j’arrive finalement en pleine lumière, au sommet de cette muraille qui encerclait, parait-il, le parc du château, fut un temps. Je surplombe, et je respire. J’en vois certains se déplacer dans le parc, mais ils paraissent si loin, si petits. Chiure de mouche dans un paysage de maître hollandais. Je me sens intouchable. Un sourire salvateur flottant sur mes lèvres, je me détourne, présentant mon dos au Minipouces, pour m’offrir côté forêt. J’arpente les remparts jusqu’à trouver une partie effondrée dans les créneaux, m’y glisser, et laisser pendre mes jambes dans le vide. Et, visage penché vers les fondations, je tente de retrouver les miennes, de racines. Je l’entends arriver, mais je ne préfère pas réagir. Ses pas résonnent sur les pavés, et je ferme les yeux. Lorsqu’elle va me remarquer, soit elle restera, soit elle fera demi-tour, et alors je saurais. Je n’ai pas de question à me poser quant à son identité, dès que j’ai entendu le premier parasite auditif, j’ai repéré la jeune femme, au loin, si loin qu’elle ne m’a pas remarqué, elle. Sinon elle aurait fait demi-tour. Elle s’approche sans méfiance, s’immobilise et ne masque pas sa surprise. Je reporte mon attention sur elle le regard neutre, le visage fermé. « Salut. » Je ne réponds pas, je me contente de détourner les yeux, rétablissant un contact visuel avec mes pieds que je m’amuse à balancer dans le vide. « Je suis désolée… » Lâche-t-elle finalement, en tournant les talons mais en s’immobilisant juste assez pour que je la retienne, j’imagine. Sauf que je suis déçu, frustré, en colère et triste. Surtout déçu. J’ai pas envie de faire des efforts, j’en ai marre. « Si tu as l'intention de rester, je te conseille d’éviter de faire semblant de partir, parce que j’ai pas l’intention de me lever pour te retenir. » je soupire, les yeux toujours rivés sur le sol en contrebas. « J’ai jamais retenu personne de force, même quand j’ai pas envie qu’elle parte. »
Valentina

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MessageSujet: Re: my mind was running back ★ ft. loxias.    my mind was running back ★ ft. loxias.	     EmptyMer 6 Juin 2012 - 1:12

Quelle idée de faire une balade sur les remparts elle aurait mieux fait... de.. d'aller faire la sieste tiens comme toutes les marmottes du château qui se prélasse à ce moment là de la journée. Non au lieu de ça elle finit par se retrouver nez à nez avec Loxias. Elle n'avait pas vu venir celle-là. Il faut dire qu'elle fait en sorte de ne pas se trouver seule avec lui depuis quelques jours maintenant, principalement par honte... et beaucoup par méfiance. Après tout lui aussi c'est peut être un genre d'acteur qui se donne une certaine personnalité pour en changer suivant la ville qu'il fréquente. Ici c'est le gentil, mais en vrai c'est peut être le coureur de jupon animé par une seule quête agrandir son harem. Elle se confronte à lui un peu forcé parce qu'elle ne l'a pas reconnu de loin. Elle aurait certainement fuit si ça avait été le cas. Elle le salue, aucune réponse de sa part. Elle est triste. Elle aurait aimé pouvoir se dire qu'un salut et un effort de sa part allait crever l’abcès. Mais.. mais non. Au contraire la gêne de l'italienne est d'autant plus grandissante. Qu'elle s'excuse machinalement avant de faire volte face ses yeux embrumé par des larmes naissantes. Elle veut partir mais ses jambes tremblent légèrement. Elle a pensé une seconde qu'ils étaient ou allaient devenir amis.. mais bon peut être que c'est de sa faute. Oui c'est certainement de sa faute. Son immobilité fait réagir le jeune homme. « Si tu as l'intention de rester, je te conseille d’éviter de faire semblant de partir, parce que j’ai pas l’intention de me lever pour te retenir. » Cette simple phrase suffit à faire rouler les larmes sur ses joues. Forte heureusement elle est de dos, bonne idée en faite de faire volte face. Elle essuie ses larmes d'un geste de la main tentant de ne pas avoir une respiration trop bruyante et ne pas alarmé son oreille sur ce qu'il se trame loin de sa vue, déformant le jolie visage de l'italienne. Ben entendu elle attendait qu'il la retienne.. non mais on parle de Valentina là ! Elle attendait qu'une seule chose de sa part 'un salut', et là en ce moment ce qu'elle voulait c'est que ses jambes marchent au lieu de trembler comme des feuilles. Voilà pourquoi elle évitait toute confrontation avec lui depuis le débit de semaine, parce qu'elle savait pertinemment comment ça allait finir. Elle en larme, lui indifférent prouvant les dires des deux idiots d'animateurs. « J’ai jamais retenu personne de force, même quand j’ai pas envie qu’elle parte. » Elle, ce qu'elle retient c'est qu'il a pas envie qu'elle s'en aille là tout de suite. C'est bon signe non ? Malgré le ton qu'il emploie.. c'est bon signe. Elle prend une grande inspiration, elle va pas fuir c'est trop facile. Elle est là pour prendre des risques et changer son quotidien plan plan. Elle essuies les dernières larmes vivement et se persuade qu'il n'a rien vu, rien entendu. Grace aux lunettes elle se dit qu'elle peut se retourner vers lui. Mais elle a le nez rouge alors.. ça se voit qu'elle vient de pleurer là tout de suite. De sa main elle s'appuie sur les remparts guidant son déplacement lent et précautionneux. « Je faisais pas... » Inutile de continuer, et de lui dire qu'elle ne faisait pas semblant de partir. Totalement inutile. Alors elle se mord la lèvre inférieur. « Tu m'en veux ? De faire preuve de méfiance, de ne pas avoir confiance en toi .. à cause du prime n'est-ce pas ? » dit-elle gorge nouée. « Tu ne devrais pas m'en vouloir Loxias... je, je sais que j'ai réagis trop vivement mais.. je-je suis comme ça. » dit-elle dans un souffle scrutant le sol de pierre.
« Je sais ce sont des idiots.. mais y a cette petite voix là qui me dit.. et si ? Et s'ils avaient raison ? » elle remonte la tête nonchalante. Elle ne dit rien de plus pas vraiment enchanté dans l'idée de se lancer dans un monologue écouté d'une oreille très peu attentive. Mais elle s'oblige à rajouter quelque chose pour pas terminée sur cette note. Dans sa précipitation elle dit quelque chose.. d'absurde. « T'es.. cool! » Ou comment dire je t'aime bien Loxias je veux pas que tu me fasse la gueule. Elle est contaminé par Zéqué à force de le fréquenter.. faut croire. Et pitié pas d'autres larmes, pas d'autres larmes !
Loxias

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MessageSujet: Re: my mind was running back ★ ft. loxias.    my mind was running back ★ ft. loxias.	     EmptyMer 6 Juin 2012 - 3:35

J’en ai marre de tout ça, marre de devoir me justifier, marre de me prendre des réactions en pleine tête, des réactions que je ne pense absolument pas mériter, marre de devoir expliquer ce qui n’est pas explicable, marre d’avoir l’impression d’être le seul à ne pas voir le mal lorsqu’il n’y en a aucun. La confiance, c’est quelque chose d’assez primordial chez moi, parce que sans confiance, on ne va nul part, parce que sans confiance, on n’est rien, personne, parce que sans confiance, j’ai pas envie de donner sans attente en retour. Donner pour recevoir, c’est pas mon truc, mais donner pour recevoir de l’ingratitude sous forme de doutes en retour, c’est encore moins mon truc. Alors oui, je suis déçu, fatigué, triste et en colère, et je pense être légitime dans chacun de ces ressentis, chacune de ces réactions. Je suis dans mon bon droit puisque je n’ai fais que donner, donner, sans rien demander en retour autre qu’un sourire, un apaisement, voir un peu de tendresse. Ça va bientôt faire un mois qu’on est là, et pendant que d’autres baisent dans chaque recoin du château, moi je barbotte, moi je regarde un film, je réconforte ou je dessine. Such a salaud ! J’ai envie de taper du poing contre la pierre, mais je me tempère. Ça ne servirait à rien, elle ne ferait que pleurer d’avantage, moi j’aurais mal à la main, le mur n’aurait rien, et je ne serais pas apaisé pour autant. Alors je me contente de tordre un bout de tissu entre mon index et mon pouce, en attendant qu’elle cesse d’elle-même de pleurer. Parce que j’ai pas besoin de voir son visage pour savoir qu’elle est en larmes, j’ai pas besoin de l’entendre renifler pour ça, elle est en larmes devant R2D2, alors évidemment que sa réaction face à mon ton un peu sec est des plus évidentes. Mais je ne me laisserais pas avoir, pas cette fois, parce que la réconforter reviendrait à essuyer une nouvelle accusation totalement injustifiée. Loxias est trop gentil, ça le dessert. Il ne va pas devenir méchant pour autant, mais juste remettre les points sur les “i” et revoir certaines choses, c’est mon but. De toute manière, je suis trop en colère pour éprouver autre chose qu’une bonne dose d’agacement face à ses larmes. Parce qu’elle n’a subi aucun affront, elle. « Tu m'en veux ? De faire preuve de méfiance, de ne pas avoir confiance en toi .. à cause du prime n'est-ce pas ? » Visiblement elle a fini de pleurer, mais son intelligence hors norme ne lui est d’aucun secours dans ce genre de situation. Même face à l’évidence, elle demeure dans l’expectative. Et ça m’énerve. Elle est toute proche, à présent, elle a suivi mon conseil, mais je préfère ne pas la contempler, privilégiant mes pieds à elle, parce qu’elle... Non. « Tu ne devrais pas m'en vouloir Loxias... je, je sais que j'ai réagis trop vivement mais.. je-je suis comme ça. » Finalement, je regrette. Je regrette de lui avoir laissé entendre que je préférais qu’elle reste, parce que, clairement, c’était pas une bonne idée. Je ne suis ni violent, ni impulsif, mais certaines de mes réactions demeure tout de même incontrôlable lorsque la déception atteint son paroxysme. Sive pourrait vous en parler. Je suis patient, d’ordinaire, mais là, aucun de ses mots, aucunes de ses phrases ne trouvent l’écho souhaités et ne m’apaisent. Au contraire, je m’agite un peu plus de phrase en phrase. J’vais craquer, je le sais. « Je sais ce sont des idiots.. mais y a cette petite voix là qui me dit.. et si ? Et s'ils avaient raison ? » Ferme-la ! Tais-toi ! N’ajoute plus rien, par pitié, tu ne fais qu’accroitre mon exaspération à chaque nouvelle salve. Il faut que je parte, il faut que je m’échappe, la fuite, la fuite temporaire mais excusable, pour ne surtout pas commettre d’impair irréparables. « T'es.. cool! » QUOI ?! Non, mais manquerait plus que la petite tape dans l’épaule pour parfaire le tableau, messieurs-dames ! J’implose ! C’est plus fort que moi, je n’ai plus le contrôle. En une fraction de seconde je me retrouve sur mes deux pieds, face à elle, le visage exprimant toute la fulgurante et l’implacabilité de mes émotions. Elle les voit. Maintenant elle va les entendre. « Cool ? Je suis cool ?! C’est le moins qu’on puisse dire en effet, et je suis très heureux de l’entendre ! » mes poings serrés et le ton employé n’ont, quant à eux, rien de cool. « Est-ce que j’ai dépassé les bornes d’une quelconque manière ? Est-ce que je t’ai touché ? Est-ce que je t’ai manqué de respect, ou brusqué ? Est-ce que je t’ai mal parlé ? Est-ce que j’ai été absent au moment où tu avais besoin d’une présence ? Ai-je abusé d’une confiance que tu ne m’as jamais témoigné ? » Je tente de contrôler ma voix, et le flot de mes mots, mais la veine qui palpite contre mon cou, est mauvais signe en général. « T’as dormi dans mes bras, bon sang ! T’as passé la nuit entière dans mes putain de bras ! Alors ce que débitent deux connards pour faire de l’audience, ou ce que t’insinue ta petite voix merdique, je m’en bats les couilles ! J’t’ai jamais demandé une confiance aveugle et absolue, Valentina, mais je pensais que tu avais quand même compris que je te respectais, que je ne te ferais jamais de mal. Visiblement, c’est pas le cas, alors très bien, c’est bon, j’ai compris, le regard que tu as porté sur moi ce soir là, c’était... C’est... » je ne trouve plus mes mots... Son regard c’était comme une accusation de viol en direct, c’était la pire des insultes qu’on m’ait jamais lancé, et pourtant j’en ai réceptionné pas mal. Jamais une femme ne m’avait contemplé de la sorte, comme on contemple les autres hommes de là d’où je viens, avec méfiance et crainte... « Laisse tomber. Oublie, c’est aussi bien comme ça... Et pleure, oui, pleure, parce que quelque part, tu as raison, c’est triste à en pleurer... » Et je ne sais pas lequel des deux est le plus à plaindre, moi, incapable de prendre tout ça à la légère ? Ou elle pour les mêmes raisons ? Finalement, on est deux faces d’une même pièce, on est pas destiné à être sur le même côté. Alors je tourne les talons, et je m’éloigne légèrement. Je ne compte pas quitter les remparts, juste fuir ce spot de mal-être et ce regard qu’elle a posé sur moi. Aussi, je ne fais que cinq petits mètres avant de me rasseoir, entre deux créneaux. Je ne veux plus de ce regard. Jamais. Rendez-moi l’autre.
Valentina

Valentina
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MessageSujet: Re: my mind was running back ★ ft. loxias.    my mind was running back ★ ft. loxias.	     EmptyMer 6 Juin 2012 - 23:59

« Cool ? Je suis cool ?! C’est le moins qu’on puisse dire en effet, et je suis très heureux de l’entendre ! » Son ton c'est comme des coup de poing dans le ventre à chacun de ses mots. Elle ne dit rien, il est maintenant face à elle et son visage est déformé par la colère. Elle plisse ses lèvres pour forcer ses yeux à ne pas pleurer.. comme si c'était dépendant de leur volonté, comme s'ils avaient une volonté. Elle est maladroite, elle sait pas comment faire dans ce genre de cas elle a pas d'amis de ce genre. Ils sont tous comme elle, des copies conforme de tête d'ampoule un peu chiante sur les bord mais en plus ils sont geek ce qui n'est pas son truc. Elle sait pas comment se comporter dans le cas où il a un conflit, elle dit ce qu'elle pense être la bonne façon de voir les choses parce que c'est la seule qu'elle connaît. Elle n'arrive pas à se projeter dans le regard de Loxias, mais rapidement elle va apprendre ce qu'il en pense, ce qu'il a ressentit à ses dépends. « Est-ce que j’ai dépassé les bornes d’une quelconque manière ? Est-ce que je t’ai touché ? Est-ce que je t’ai manqué de respect, ou brusqué ? Est-ce que je t’ai mal parlé ? Est-ce que j’ai été absent au moment où tu avais besoin d’une présence ? Ai-je abusé d’une confiance que tu ne m’as jamais témoigné ? » Elle a les yeux humides, elle hoche la tête à la négative rapidement. Oui il n'a rien fait de tout ça c'est certain. Là elle commence à se sentir très mal. Elle mord sa langue pour ne pas fondre en larme et ôte ses lunettes pour mieux le voir parce que les yeux humides ça embrume un peut tout ça. Elle respecte sa parole et donc ne fait aucun commentaire de toute manière elle n'en serait pas capable. « T’as dormi dans mes bras, bon sang ! T’as passé la nuit entière dans mes putain de bras ! Alors ce que débitent deux connards pour faire de l’audience, ou ce que t’insinue ta petite voix merdique, je m’en bats les couilles ! J’t’ai jamais demandé une confiance aveugle et absolue, Valentina, mais je pensais que tu avais quand même compris que je te respectais, que je ne te ferais jamais de mal. Visiblement, c’est pas le cas, alors très bien, c’est bon, j’ai compris, le regard que tu as porté sur moi ce soir là, c’était... C’est... » Une flaupé de larmes s’échappe de ses iris clairs, elle croise les bras contre sa poitrine les lèvres tremblante. Elle a honte d'elle. Elle se rend compte que ce qu'elle lui à dit tout à l'heure sonnait comme quelqu'un d’égoïste. Là elle ne voit plus rien d'autre que... que la peine qu'elle lui a causé. Elle oublie son cas, elle oublie le faite qu'elle est incapable de faire confiance aux gens timbrés de présentateurs ou pas. Elle oublie qu'il n'y a pas que lui dans l'histoire et qu'il pourrait se demander le pourquoi du comment au lieu de l'accablé de la sorte tout ce qu'elle veut c'est se faire pardonner, là tout de suite maintenant. « Laisse tomber. Oublie, c’est aussi bien comme ça... Et pleure, oui, pleure, parce que quelque part, tu as raison, c’est triste à en pleurer... » Non non non ! Oublier ? Hein non ? Ça veut dire qu'il ne veut plus de cette amitié naissante entre eux ? Qu'il tire un trait là dessus, qu'il.. qu'il... Non ! Elle affiche une mine atterré et presque choqué secouant sa petite tête à la négative encore une fois. Toujours ce flot de larmes incessant sur ses joues. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose mais elle est secouée de tremblement et n'arrive à rien. Pendant ce temps là lui il est partit se réfugier un peu plus loin. Elle prend une grande respiration et essuie ses joues d'un revers de la main. Elle est assez calme pour pouvoir dire quelque chose. Elle fait quelques pas et le rejoins rapidement. « Je refuse de laisser tomber. » dit-elle d'une manière très déterminé toujours avec ces larmes roulant sur ses joues. « Je.. je comprends. Et je suis réellement désolée... désolée d'avoir réagis de la sorte, désolée de ne pas savoir faire confiance.. mais résolue à faire des effort. Alors s'il te plaît, s'il te plaît pardonne moi. » Son regard est empreint d'une sincérité troublante. Elle ne s'est jamais battu pour quelqu'un de cette façon, elle veut pas perdre ce qu'ils avaient. Elle est déterminé à se faire pardonner. Si elle doit rester ici toute la journée... toute la nuit elle le fera mais elle se fera pardonner. « Tu dois comprendre que je suis novice dans le domaine, je fais des erreurs.. mais je les reconnais et je fais des efforts... je t'assure que tu es certainement la personne en qui j'ai.. » J'avais confiance. Elle tique et bloque sur ce dernier mot. « La personne avec qui je me sens le mieux ça fait des années que je ne me suis pas sentit aussi bien, alors s'il te plait pardonne moi. » Un nouveau flot de larme noue sa gorge et termine sa phrase dans un chuchotement. Elle a peur, peur de faire confiance, mais elle est prête à essayer avec lui s'il veut bien lui laisser la chance.
Loxias

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MessageSujet: Re: my mind was running back ★ ft. loxias.    my mind was running back ★ ft. loxias.	     EmptyJeu 7 Juin 2012 - 4:26

Je préfère rester dans mon coin, seul, loin de la tentation légère, mais réelle, de la jeter par-dessus bord pour voir si elle s’envole ou retombe dans un bruit sourd. Je n’ai pas de pulsions de ce genre, fort heureusement, je n’ai rien de comparable avec un Ezequiel qui prend plaisir à voir la peau d’un cou fragile bleuir entre ses phalanges puissantes, mais j’avoue que dans un accès de gavage intensif, je suis capable de la pousser en soupirant un «tu me saoules». Pour ça, encore faudrait-il qu’on soit un moins d’un mètre de hauteur. Passé les deux mètres, je prends rarement le risque de tuer la personne en face. Ma mauvaise habitude, à moi, c’est de me retirer, de prendre du recul pour ensevelir ma colère et mon indignation, et m’asseoir dessus. J’en ai des stocks pleins, maintenant, des kilomètres et des kilomètres de colère refoulée, qui me font passer pour un mec calme et posé en toutes circonstances. J’hausse rarement la voix, ou de manière brève, comme ce fut le cas ici, et seulement quand je me sens attaqué dans mes propres valeurs. En ce cas, c’est plus fort que moi, la blessure étant trop profonde, je ne retiens plus rien. Ce serait comme essayer de stopper une hémorragie en lui disant “chut !”. D’ordinaire, je colmate, je camoufle, et je fuis l’arme du délit, mais lorsqu’elle se trouve devant moi et me nargue d’un “t’es cool”, j’ai tendance à perdre le contrôle de la compresse. Comme un animal, je suis retourné m’isoler, et lécher mes plaies loin du regard des autres. Sauf que, visiblement, c’est trop demander à Valentina, qui s’empresse de couvrir les quelques mètres qui nous séparent pour s’imposer, à nouveau, à moi. « Je refuse de laisser tomber. » Je ne la regarde pas, mais j’imagine aisément les larmes qui roulent le long de ses joues. « Je.. je comprends. Et je suis réellement désolée... désolée d'avoir réagis de la sorte, désolée de ne pas savoir faire confiance.. mais résolue à faire des effort. Alors s'il te plaît, s'il te plaît pardonne moi. » enchaine-t-elle, avec un semblant de détermination dans la voix que je ne parviens à définir comme réel ou fictif. Je ne sais pas si elle agit de la sorte pour éviter de m’avoir à dos, ou d’être en froid avec quelqu’un ici -et donc qu’elle agit envers moi comme elle agirait envers n’importe quel pecnaud de l’aventure-, ou bien si elle a vraiment prit conscience de ce que j’ai pu ressentir face à son regard offensé ? « Tu dois comprendre que je suis novice dans le domaine, je fais des erreurs.. mais je les reconnais et je fais des efforts... je t'assure que tu es certainement la personne en qui j'ai.. » Quoi ? Confiance ? Dis-le ! Dis “confiance” ! « La personne avec qui je me sens le mieux ça fait des années que je ne me suis pas sentit aussi bien, alors s'il te plait pardonne moi. » Pourquoi est-elle incapable de le dire ? Pourquoi est-elle incapable de s’avouer qu’elle peut avoir confiance en moi, et que, quelque part, même si c’est léger et ténu, elle a confiance en moi ? On ne s’endort pas dans les bras de quelqu’un lorsque la confiance n’est pas présente. Elle savait, consciemment ou pas, qu’elle ne risquait rien auprès de moi, ni de l’intérieur, ni de l’extérieur. Elle savait que je ne la toucherais pas, que je me contenterais de faire office d’oreiller géant et de chasser, pour elle, les démons nocturnes. Je ne lui demande aucune sorte de reconnaissance, je ne veux aucun remerciement, j’étais moi-même en position de demande à ce moment-là, et j’ai pris ce que j’avais à prendre... Je veux juste qu’elle comprenne qu’elle me fait déjà confiance, et que son indignation ne devait, en aucun cas, être tournée vers moi, mais envers les deux connards qui se sont joué de ma réputation et ont salis ce que je suis. « Il y a longtemps... » je commence, la voix lointaine, comme le regard qui se perd au-delà des arbres devant moi. Je ne la regarde pas. Je peux pas. « Il y avait cette fille... Tu lui ressembles beaucoup, ou elle te ressemble, je ne sais pas, vous devez être sensiblement du même âge... Sauf qu’elle est brune, évidemment. » Oui, évidemment. J’ai tendance à oublier que ce qui est une évidence pour moi, ne l’est pas pour les autres. « Elle comptait énormément pour moi, elle comptait énormément sur moi... » Je marque un silence, perdu dans ce visage aux traits enfantins qui revient me visiter, parfois, la nuit. « En dessin, on parle d’un point de fuite. C’est le point imaginaire qui permet d’établir tout le travail de perspective, c’est le point vers lequel toutes les lignes fuient... Bah c’est ce que j’étais, son point de fuite. Ou quelque chose dans le genre. J’entends souvent les gens parler de pilier... Genre “elle est mon pilier, la fondation qui me maintient en équilibre” et blablabla... Sauf que je trouve ça con comme image. Les seuls piliers que tu as, ce sont tes parents, ton héritage génétique et culturel, en aucun cas un individu peut se prévaloir d’être un élément essentiel de tes fondations... Enfin moi, j’trouve ça con. Pour elle, j’étais pas une fondation, j’étais plus quelque chose dans le style toit... Ou non, fenêtre. Voilà, j’étais une fenêtre ouverte sur quelque chose d’un peu plus lumineux que la pénombre de cette pièce qui composait son quotidien... » j’suis pas clair, j’m’en fous, j’parle en images, je décris le monde comme je le vois, ce même monde que je couche dans mes esquisses. Je retrouve le silence un moment, m’armant de courage pour avouer ce qui va suivre, puis me lance... « Je l’ai abandonné... Je l’ai laissé derrière moi, elle, comme le reste, refermant la fenêtre d’un seul coup, parce que... Parce que... À cet instant-là, il y avait plus important, plus urgent, plus vital. Je ne regrette pas, parce que je n’aurais su faire autrement. C’était écrit. Mais... Le regard que tu m’as lancé ce soir-là... » Ma voix se brise, et mes yeux secs croisent les siens, humides. « J’imagine que c’est le regard qu’elle a chaque fois qu’elle pense à moi... Et ça fait mal. »
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MessageSujet: Re: my mind was running back ★ ft. loxias.    my mind was running back ★ ft. loxias.	     EmptyJeu 7 Juin 2012 - 23:03

Elle ne supporterait tout simplement pas qu'il lui tourne le dos pour une erreur de sa part. Elle est humaine il ne faut pas en attendre plus d'elle juste parce qu'elle est plus intelligente que la moyenne. Elle s'en veut, les larmes le prouve.. le faite qu'elle soit toujours là aussi et qu'elle se démène pour essayer de trouver le mots pour dire ce qu'il faut. Pourquoi ? Parce qu'elle tient à lui tout simplement. Elle se sent bien en sa présence, mieux qu'avec d'autres.  « Il y a longtemps... » Commence-t-il sans même la regarder. Elle n'aime pas ça, elle aimerait tant qu'il puisse la regarder... Elle ne supporte pas cela, elle a l'impression d'être en présence de son père qui évite son regard à chaque fois qu'il reste plus d'une heure en sa présence. Ah les premières minutes y a aucun soucis mais ensuite sa se corse. Elle essuie ses larmes de sa main rapidement alors qu'un flot supplémentaire s'abat sur ses joues roses. « Il y avait cette fille... Tu lui ressembles beaucoup, ou elle te ressemble, je ne sais pas, vous devez être sensiblement du même âge... Sauf qu’elle est brune, évidemment. » Hein... Elle ressemble à une fille qu'il a connut ? Elle se force à arrêter de pleurer pour écouter avec plus d'attention le reste de ce qu'il va lui dire. Elle essuie ses larmes d'un revers de la main, renifle avec autant de discrétion possible et replace une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle s'approche un peu plus de lui elle veut le voir, bien que lui ne semble pas vouloir la regarder.. c'est compréhensible si elle lui rappelle cette... fille. « Elle comptait énormément pour moi, elle comptait énormément sur moi... » Ce n'est pas une bonne histoire, ce n'est pas une histoire agréable. Elle ne veut pas lui rappeler cette fille elle sent bien que ça n'a pas finit bien. Elle ne veut pas qu'il pense à elle en la regardant. Elle à trop vécu ça avec son père, elle ne veut pas de sa avec Loxias. Hors de question. « En dessin, on parle d’un point de fuite. C’est le point imaginaire qui permet d’établir tout le travail de perspective, c’est le point vers lequel toutes les lignes fuient... Bah c’est ce que j’étais, son point de fuite. Ou quelque chose dans le genre. J’entends souvent les gens parler de pilier... Genre “elle est mon pilier, la fondation qui me maintient en équilibre” et blablabla... Sauf que je trouve ça con comme image. Les seuls piliers que tu as, ce sont tes parents, ton héritage génétique et culturel, en aucun cas un individu peut se prévaloir d’être un élément essentiel de tes fondations... Enfin moi, j’trouve ça con. Pour elle, j’étais pas une fondation, j’étais plus quelque chose dans le style toit... Ou non, fenêtre. Voilà, j’étais une fenêtre ouverte sur quelque chose d’un peu plus lumineux que la pénombre de cette pièce qui composait son quotidien... » Elle écoute avec une attention presque avec dévotion, elle ne perd pas une miette, fronce les sourcils quand elle trouve qu'il s'embrouille dans ses images et se détend quand elle finit par comprendre. Elle attend le moment où il lui dira qu'il lui pardonne avec une impatience incommensurable. Son histoire elle l'écoute mais elle ne voit pas où il veut en venir... elle ne comprend pas le rapport avec leur histoire. . « Je l’ai abandonné... Je l’ai laissé derrière moi, elle, comme le reste, refermant la fenêtre d’un seul coup, parce que... Parce que... À cet instant-là, il y avait plus important, plus urgent, plus vital. Je ne regrette pas, parce que je n’aurais su faire autrement. C’était écrit. Mais... Le regard que tu m’as lancé ce soir-là... » Elle comprend mieux son oreille est suspendu à la suite de sa phrase... Elle se doute de ce qu'il va dire et espère se tromper. Parce que s'il commence à imaginer que son regard de l'autre fois est celui de cette fille, il ne va pas pouvoir.. oublier, il verra toujours ce visage comme imbriqué dans le sien. Il finit par la regarder, un regard... pas très agréable. « J’imagine que c’est le regard qu’elle a chaque fois qu’elle pense à moi... Et ça fait mal. » Elle accuse le coup, baisse les yeux puis les ferment de nouvelles larmes prirent naissance au coin de ses yeux, jolies larmes qui tombe sans un bruit sur le sol de pierre. Elle pose sa main gauche sur son bras droit et dandine son pied gauche contre la pierre. Elle ne veut plus le regarder si c'est pour qu'il la voit encore une fois. Il doit se détester pour ça elle ne veut pas être la cause d'un tel mal être, elle ne veut plus jamais être la cause de quelque chose de ce genre. Elle a bien assez d'une personne qui la déteste pour lui avoir fait un mal fou malgré elle... elle ne veut pas d'une supplémentaire et surtout pas Loxias. Elle voudrait dire qu'elle est désolé mais elle l'a dit déjà bien assez, alors l'italienne reste dans cette position les lèvres tremblante, sa tête s'agitant à chaque tremblement, ses cheveux bougeant au rythme de la brise légère ? « Je voulais pas te faire de mal... tu le sais j'espère. » dit-elle dans un souffle. Cette fille n'oserait pas faire de mal à une mouche. Elle est maudite. « Je crois que je suis destinée à rappeler de mauvais souvenirs à tous les hommes qui comptent. » dit-elle plus vivement laissant un rire jaune s'échapper de ses lèvres. Elle remonte la tête vers lui, l’œil brillant, le nez rouge, les joues mouillées. Elle pleure moins déjà. « Je voulais pas... j'ai eu peur. J'ai cru qu'encore une fois j'allais me faire avoir qu'on m'affichait une vérité plutôt édulcoré qui en réalité cache une vérité bien plus dure à entendre. Je suis méfiante... beaucoup trop. » Elle marque une pose reprenant plus de confiance dans ses paroles et mouvements. « Je suis désolée... de t'avoir rappeler cette fille. Je veux pas que ça recommence plus jamais. S'il te plaît.... » dit-elle clairement suppliante. Elle ne le supporterait pas, pas une fois de plus. Elle s'avance encore et s'assoit près de lui. Elle le regarde avec une grande détermination dans le regard, un regard brillant. « Je pense qu'elle préfère se souvenirs des bons moments plutôt que des mauvais, je pense que lorsqu'elle a une pensée pour toi elle doit se souvenirs de ton sourire, ton magnifique sourire, de ton regard que tu posait sur elle, de vos confidences, de ton rire, de la façon que tu as de mordiller ta lèvre inférieur quand le sujet de la conversation est difficile, de la manière dont tu raconte des histoires... du moment magique ou ton regard se transporte avec une facilité déconcertante dans une autre réalité, dans ce souvenir que tu évoque. De... » Elle se stoppe se rendant compte qu'elle s'écarte légèrement du sujet. Il va croire qu'elle l'épie. Elle reprend constance et attrape la main de Loxias. Elle le regarde avec tendresse, elle n'a pas perdu de vu son but : se faire pardonner. « Pardonne moi... pardonne moi. » dit-elle dans un souffle le regardant intensément. Elle a besoin de l'entendre dire ces mots autant que lui à besoin de l'entendre dire qu'elle lui fait confiance. A qui de commencer ?
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MessageSujet: Re: my mind was running back ★ ft. loxias.    my mind was running back ★ ft. loxias.	     EmptyVen 8 Juin 2012 - 1:47

Ca fait bien longtemps que je n’ai plus parlé de ça. Je crois même que c’est la première fois que j’en parle, simplement parce que je n’ai, encore, jamais eu l’occasion de le faire. Ce n’est pas un effort surhumain, je ne prends pas sur moi, au contraire, c’est comme me délester d’un poids, me soulager en mettant des mots afin d’exorciser le mal. J’y pense souvent, je n’en parle jamais. Je n’ai pas envie d’imposer ça... Mais Valentina c’est différent, parce qu’inconsciemment, c’est certainement la raison principale qui m’a poussé vers elle, sa ressemblance avec elle. J’aime passer du temps avec elle car, quelque part, mon âme a l’impression de s’amender, de rattraper ce qui a foirer, d’offrir à une autre ce que je n’ai pas su offrir à la première, ou du moins, pas assez longtemps. J’ai conscience, à présent, de lui demander d’agir avec moi comme j’aimerais que cette autre agisse, et de reporter mon affection de manière démesurée. C’est égoïste, je le sais, mais j’ai également conscience qu’elle n’est pas cette autre, et l’attachement que j’éprouve à son égard, loin d’être aliéné par un autre lien antérieur, s’en trouve renforcé, bien qu’étrange. Je ne cherche pas à la faire culpabiliser, si je lui explique tout ceci c’est pour qu’elle soit en mesure de comprendre ma réaction, d’appréhender les raisons de mon indignation et de ma peine. Parce que, bien que je transpose certaines choses, c’est sa réaction à elle qui m’a troublé, pas celle d’un hypothétique fantôme. Le ressenti n’en a été que plus fort parce qu’il a été décuplé par l’autre. Mais si je le méritais il y a quelques années, celui du prime dernier était d’une cruelle injustice. Mais elle garde le silence, les joues souillées de larmes, se dandinant d’un pied sur l’autre. Alors je détourne le regard, fixant, à nouveau, ce point imaginaire qui semble me faire signe. « Je voulais pas te faire de mal... tu le sais j'espère. » Finit-elle par prendre la parole. Et j’hoche la tête, légèrement, presque imperceptiblement, parce que oui, je sais qu’elle ne pensait pas me faire de mal, elle n’avait d’ailleurs aucune idée de ce qu’elle faisait. « Je crois que je suis destinée à rappeler de mauvais souvenirs à tous les hommes qui comptent. » Elle rit, mais son rire est froid et sans saveur. Je n’ai pas besoin de la contempler pour savoir que son regard est triste et ancré vers ses pieds. « Je voulais pas... j'ai eu peur. J'ai cru qu'encore une fois j'allais me faire avoir qu'on m'affichait une vérité plutôt édulcoré qui en réalité cache une vérité bien plus dure à entendre. Je suis méfiante... beaucoup trop. » Je ne sais pas de quoi elle parle. J’aimerais lui poser la question, mais c’est à son tour de parler, et au mien de l’écouter, sans la couper, comme elle l’a fait elle, durant mon laïus qui, pourtant, aurait mérité quelques scènes coupées au montage. « Je suis désolée... de t'avoir rappeler cette fille. Je veux pas que ça recommence plus jamais. S'il te plaît.... » Suppliante, elle s’installe à côté de moi. Je fais face au vide, elle lui tourne le dos, deux attitudes différentes, mais permettant un face à face entre les deux protagonistes que nous sommes. Je l’observe, cherchant à comprendre ses motivations, ce qui la conduit à être ainsi, ce qui, dans mon aveu, l’a poussé a craindre cette ressemblance au lieu de l’apprécier. Elle a déjà vécu ça, évidemment, son regard le crie. Mais dans quelles circonstances ? « Je pense qu'elle préfère se souvenirs des bons moments plutôt que des mauvais, je pense que lorsqu'elle a une pensée pour toi elle doit se souvenirs de ton sourire, ton magnifique sourire, de ton regard que tu posais sur elle, de vos confidences, de ton rire, de la façon que tu as de mordiller ta lèvre inférieure quand le sujet de la conversation est difficile, de la manière dont tu raconte des histoires... du moment magique ou ton regard se transporte avec une facilité déconcertante dans une autre réalité, dans ce souvenir que tu évoque. De... » J’écoute sans réellement écouter, puisqu’en cet instant je suis obsédé par sa propre histoire, par ce qu’elle me cache encore, par cet homme qui compte ou a compté pour elle, et a qui elle rappelait un mauvais souvenir. Je note tous les détails qu’elle accumulé et référencé sur moi, mais mon esprit est ailleurs, bien trop loin de tout ça et de son discours qui se veut rassurant mais qui ne pourra jamais l’être complètement. Néanmoins, lorsqu’elle s’empare de ma main, je la laisse faire, parce qu’en cet instant, je n’éprouve plus que compassion. Je crois que je viens de comprendre. Et je n’aime pas du tout ce que j’ai compris. « Pardonne moi... pardonne moi. » Comment pourrais-je lui pardonner son manque de confiance en moi, quand c’est moi qui devrais me faire pardonner mon incapacité à supporter tout manque de confiance ? Je sais que je ne devrais pas lui en vouloir, mais je lui en veux quand même, et c’est inexcusable. Je m’en veux de lui en vouloir, tandis qu’elle s’en veut de me forcer à lui en vouloir tout en m’en voulant. On ne va pas s’en sortir. De ma main libre, je viens caresser sa joue et tente un sourire. Je ne pardonne pas, mais j’avance un pion dans sa direction... « Elle n’est pas un mauvais souvenir, tu ne me rappelles en rien un mauvais souvenirs. Au contraire, tu m’évoques quelque chose dans mon passé que j’ai aimé, et que j’aime encore. Ton regard m’a fait mal, mais ta ressemblance m’apaise... J’ai l’impression de pouvoir rattraper mes erreurs, de compenser quelque part. » Je marque un silence, accrochant sa main dans la mienne, reportant mon attention sur le paysage, avant de revenir sur elle. Et puis, je tente le tout pour le tout. « Parle-moi de ta mère... » Je souffle, docile, prudent, ne souhaitant pas la brusquer, mais l’aidant, indéniablement, à m’offrir une preuve de sa confiance en moi, même naissante.
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MessageSujet: Re: my mind was running back ★ ft. loxias.    my mind was running back ★ ft. loxias.	     EmptyVen 8 Juin 2012 - 17:24

Elle besoin de se faire pardonné maintenant. Parce que sinon ça va pas marcher, autant qu'ils arrête de se parler et d'essayer de devenir amis, autant qu'ils arrête maintenant et qu'ils se contente de se dire 'passe moi le sel'. Elle a besoin de se faire pardonner pour lui accorder sa confiance, elle ne va pas accorder sa confiance dans une cause qui n'en vaut pas le peine, s'il pense à cette fille à chaque fois que son regard s'attarde sur l'italienne... non. Elle est décidé à ce que ça ne se reproduise plus. Il semble ailleurs depuis qu'elle lui a dit ça, depuis qu'elle lui a dit que ce n'est pas la première fois que ça lui arrive. Elle ne se démonte pas elle s'assoit près de lui et essaye de le rassurer à propos de cette fille, c'est peut être inutile mais c'est dans sa nature. Après s'être perdue dans tous les détails qu'elle a capté sur sa personne elle lui demande une autre fois, main dans la sienne de lui pardonner c'est important, c'est vitale. Elle le regarde de manière intense comme si elle pouvait le convaincre de cette manière. Il caresse sa joue de sa main libre et tente un petit sourire. C'est un début non ? Elle imagine qu'elle ne va pas retrouver le Loxias qui lui crie dessus et qui la regarde d'une manière dure et presque méprisante. Elle imagine qu'ils vont trouver une porte de sortie et trouver un moyen de se sortir de cette situation.  « Elle n’est pas un mauvais souvenir, tu ne me rappelles en rien un mauvais souvenirs. Au contraire, tu m’évoques quelque chose dans mon passé que j’ai aimé, et que j’aime encore. Ton regard m’a fait mal, mais ta ressemblance m’apaise... J’ai l’impression de pouvoir rattraper mes erreurs, de compenser quelque part. » Elle ne sait pas quoi penser. Elle est quelque peu rassurer par ses propos mais en même temps elle n'aime pas ça. Parce qu'il y aura peut être d'autres moment comme celui du prime ou le regard de la blonde lui rappellera un mauvais moment et elle ne veut plus jamais procurer une telle peine sur le visage de Loxias plus jamais. Elle baisse les yeux et tourne la tête vers la forêt le regard incertain, l'esprit ailleurs en pleine réflexion. « Parle-moi de ta mère... » Son cœur fait un bon dans sa poitrine. Elle ne le regarde pas, mais il a put capter sans problème l'expression de surprise, mêler à une certaine appréhension tout ceci dominer part une frayeur palpable jusque dans le château. Parler de sa mère, elle ne s'y attendait pas une seule seconde. Parler d'elle veut dire parler de tout. De son père, de l'orphelinat, du plus gros mensonge de la terre... De son arrivée à Dublin, de comment sa découverte scientifique à été possible et de beaucoup d'autres choses encore. Elle baisse le regard et fixe sa main libre, elle hésite. Elle sait que la décision qu’elle va prendre là tout de suite, de soit parler de sa mère soit ne rien dire pourra être déterminant pour la suite des choses. Elle comprend que de cette manière il lui demande une preuve de son éventuelle confiance en lui. Est-ce qu'il se rend compte de la difficulté de la chose ? Elle garde le silence un bon moment n'entendant plus qu'une seule chose le son que fait son cœur dans sa poitrine jusqu'à ses tempes. « Carmela. » dit-elle une fois sa décision prise. Elle ne parle jamais, au grand jamais de sa mère. Parce qu'elle sait que parler d'elle va la faire pleurer, elle a bien assez pleurer pour aujourd'hui, alors elle se fait la promesse intérieur de ne pas pleurer. Elle relève sa tête et regarde le paysage droit devant elle. « Elle s’appelait Carmela. Elle avait de long cheveux blonds, des yeux clairs, un regard vif et assuré. Elle était.. magnifique. » Son regard se perd, elle sourit avec tendresse elle s'est crée quelque souvenirs, c'est le seul sujet qui arrive à la balader dans une autre réalité, elle s'est toujours demandé comment ce serait si elle était toujours en vie.. les choses auraient été tellement différentes. Elle éclaircit sa gorge, elle prend son temps. Elle regarde enfin Loxias, un vague sourire sur le visage. « A l'orphelinat on m'a dit que mes parents étaient mort dans un accident de voiture. Ce que j'ai cru sur parole. » Pourquoi ne pas croire une telle information hein ? Pourquoi ? Aucunes raisons.. elle ne pouvait qu'y croire il n'y avait aucune autres possibilités. « Il y a cinq ans j'ai reçut une lettre de mon père, à cette époque j'étais dans une famille d’accueil sans gêne qui s'amusait à lire mon courrier. Je me souviens je venait de finir le lycée et j'étais aller visiter une université. Je rentre et la mère de la famille me dit de but en blanc que je viens de recevoir une lettre de mon père. Mon père qui est techniquement mort. » Une légère fureur pointe dans son regard. « Quelques semaines après être arrivée à Dublin, pour rejoindre mon père donc... j'ai connu la vérité. » Elle éclaircit de nouveau sa gorge et détourne la regard à vitesse grand V. Elle veut faire machine arrière. Elle lâche la main de Loxias précipitamment. « En réalité, ma mère est morte en me donnant la vie, et mon père ne pouvait pas supporter de voir celle qui lui a enlever la femme qu'il aimait plus que tout, il m'a donc abandonner et monter tout ce mensonge. » Elle dit tout ça à vitesse grand v pensant que ça va faire moins mal une fois les choses dites mais non. Et voilà que des larmes pointes le bout de leur nez. Elle les sèches rapidement et ne dit rien de plus. Il a comprit que l'autre homme dont elle parlait c'était son père qui n'est pas capable de la différencier de sa mère. « Il paraît que je lui ressemble beaucoup. » furent ses dernier mots pour Loxias. Pas un regard, pas un sourire elle regarde l'orée de la foret, une contemplation tellement plus facile. Elle passe une main dans ses cheveux et déglutit difficilement.
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MessageSujet: Re: my mind was running back ★ ft. loxias.    my mind was running back ★ ft. loxias.	     EmptyDim 10 Juin 2012 - 2:46

J’ai conscience d’en demander beaucoup, j’ai conscience d’en demander énormément. J’ai compris ce qu’elle taisait, ou du moins je pense avoir compris. Cet homme dont elle parle, à mes yeux il ne peut s’agir que de son père. Et cette autre qu’elle lui rappelle, c’est forcément sa mère. Non, pas forcément, en fait, à bien y réfléchir, il aurait pu s’agir d’une sœur, ou autre, mais non, j’imagine une mère morte en couche et un père incapable de regarder son enfant sans souffrir le martyr. Je ne sais pas comment je réagirais dans de telles circonstances, j’imagine que j’observerais cet enfant comme la dernière trace d’elle sur Terre, un bout de nous, la réalité palpable de ce que nous étions… Mais je n’en sais rien, finalement, ce n’est pas le genre de choses qu’on peut prévoir à l’avance. J’imagine que si une chose pareille m’arrivait, je serais tellement dévasté que je choisirais de rejoindre la mère en délaissant l’enfant. Mais qui me dit que l’enfant ne me pousserait pas à attendre un peu, avant de rejoindre sa mère. Comment prédire ce genre de choses ? Comment blâmer ces réactions incontrôlables qui nous tombent dessus sans qu’on ne puisse rien y faire ? En manquant d’objectivité. Et c’est ce dont je fais preuve en ressentant, d’avance, une profonde aversion envers le géniteur de Valentina. Elle garde ma main, et le silence, projetant son regard au-delà du paysage qu’elle découvre sous ses yeux. J’imagine qu’elle ne parlera pas, j’imagine que la confiance n’est pas encore là, j’imagine que je ne la forcerais pas. Et pourtant, elle me surprend, lâchant un prénom au moment où je commençais à apprivoiser le silence. « Carmela. » Elle me donne un prénom, et moi je construis une image. J’imagine une Valentina plus mâture, plus voluptueuse, plus femme, moins vulnérable, moins belle aussi, ou alors d’une autre beauté. « Elle s’appelait Carmela. Elle avait de longs cheveux blonds, des yeux clairs, un regard vif et assuré. Elle était… magnifique. » Je n’en doute pas un seul instant. Tout concorde avec mon image mentale. Valentina tente de reprendre le dessus sur ses souvenirs préfabriqués, et m’offre un piètre sourire. « A l’orphelinat on m’a dit que mes parents étaient mort dans un accident de voiture. Ce que j’ai cru sur parole. » J’hoche la tête, ça me semble logique de ne pas remettre en question ce genre d’information. Surtout lorsqu’on est enfant, la parole d’un adulte est vécue comme une vérité sainte. « Il y a cinq ans, j’ai reçu une lettre de mon père. A cette époque, j’étais dans une famille d’accueil sans gêne qui s’amusait à lire mon courrier. Je me souviens, je venais de finir le lycée, j’étais allée visiter une université. Je rentre et la mère de la famille me dit de but en blanc que je viens de recevoir une lettre de mon père. Mon père qui est techniquement mort. » Sa main presse la mienne, et je trouve un éclat particulier à son regard, mais trop bref pour que je puisse voir l’émotion qui s’y rattache. « Quelques semaines après être arrivée à Dublin, pour rejoindre mon père donc… j’ai connu la vérité. » Sa main lâche la mienne, et je m’attends presque à l’entendre me dire que non, finalement, elle n’a pas envie d’en parler. Aussi, je ne sais si elle se force ou non, mais lorsqu’elle poursuit, une émotion vive ébranle mon être. « En réalité, ma mère est morte en me donnant la vie, et mon père ne pouvait pas supporter de voir celle qui lui a enlevé la femme qu’il aimait plus que tout, il m’a donc abandonné et monté tout ce mensonge. » La vitesse à laquelle elle débite tout ça me fait penser à l’arrachage d’un pansement. Plus ça va vite, moins la douleur est longue. Sauf que la douleur n’en est que plus vive, finalement. Elle ne me regarde plus, ça fait un moment qu’elle ne me regarde plus. C’est comme si elle parlait pour elle, et que je n’avais pas d’existence réelle. Je ne m’en formalise pas le moins du monde. « Il paraît que je lui ressemble beaucoup. » lâche-t-elle, conclusion de sa confidence, confirmation de ma théorie. Et voilà, c’est fini… Son regard se perd, son esprit est ailleurs, parce qu’avec moi, ce serait trop douloureux. Je la laisse à son silence un moment, et lorsque j’estime que je lui ai accordé suffisamment de temps, je prends la parole tout en me positionnant de traviole sur le rebord du rempart, le dos contre un créneau, et la jambe qui s’étire jusqu’à l’autre créneau, pour y poser mon pied, et, bizarrement, protéger Valentina de toute chute éventuelle. Les réflexes ont la vie dure. « Tu trouves ça mal de lui ressembler ? Tu l’as dit toi-même, c’était une femme magnifique, et je suis certain que pendant neuf mois tu as été son bien le plus précieux… C’est ton héritage. Elle ne se contente pas de couler dans tes veines, elle te contemple dans le miroir également… J’trouve ça beau, moi. Elle t’a offert tout ce qu’elle était en mesure de t’offrir… Si ton père est incapable d’aimer la femme qu’il voit en toi, c’est son problème, pas le tien. Tu devrais toujours être un bon souvenir, toujours… Parce que tu es la vie, pas la mort. » J’hausse les épaules, comme si ce que je venais d’énoncer était le truc le plus anodin au monde, puis je reporte mon attention vers la forêt, cherchant à voir ce qu’elle voit elle. « Au fait, t’es un petit peu pardonnée. » je lui annonce en retenant un sourire. « Eventuellement, si tu me fais un gâteau, et que tu acceptes de me tenir compagnie pour un épisode de Big Bang Theory, je pense que je serais en mesure de te pardonner totalement… à voir. » Et j'hausse à nouveau les épaules. J'ai bien le droit d'en profiter un peu, non ? Et encore, j'trouve que je me suis montré très raisonnable.

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