Quant pour eux, c’est déjà la quatrième semaine de jeu, pour moi, ce n’est que mon deuxième jour d’aventure. Ouai, ce n’est pas normal et blablablabla, Anouck, Daphnis, ils auraient dû rester… blabla… pas cette conne de blonde. Je les vois bien là, en train de s’exciter sur l’injuste qu’est mon arrivée. Oh, ce n’est pas de ma faute si on m’a isolé pendant que vous faisiez mumuse ensemble ! À mon tour d’en profiter et ça, oui, ça je vais le faire. Alors que j’ai l’impression de connaître déjà le château comme s’il était mien, je me dirigeais sans mal à travers celui-ci pour rejoindre le spa. Quoi de mieux qu’une petite séance de relaxation là-bas, à l’abri des autres, au sauna tien ! Puisqu’il y a une caméra, ça sera l’occasion pour la production et plus encore, aux téléspectateurs de se rincer l’œil. Quoique, ils seront bien trop frileux de me montrer à poil sur une chaîne de grande écoute. Visiblement seule - et même si nous étions une quinzaine je le ferais aussi – je défaisais le zip de ma robe, pour la laisser tomber à mes pieds déjà nus. Ouai, je me dessapais entièrement, parce que les maillots de bain sont prohibés dans les saunas ; et aussi parce que j’aime bien être à poil. Après tout, la plupart des candidats ici avaient déjà vu une nana toute nue, à moins que ce soit le bal des puceaux par ici ? Avant d’entrer dans le sauna, j’allais me prendre une serviette que, une fois à l’intérieur, je posais sur le banc pour éviter de me brûler les fesses. Fesses que je posais alors délicatement sur cette serviette déjà chaude – tout comme moi – puis je me mettais dans une position lascive, fermant les yeux quelques instants.

Fait plutôt étrange, je n'avais encore jamais mis les pieds au sauna, ni au hammam. Pas tellement mon truc de crever de chaud dans une pièce. Il fallait être un peu fou pour s'enfermer de plein gré dans un lieu étroit, où les températures pouvaient s'élever entre 70 et 100°C. Mais bon allez, je m'étais dis, qu'il faudrait que j'y aille au moins une fois. Tester la chose. Bien que j'avais déjà essayé par le passé. J'otai tous mes vêtements, pour me retrouver entièrement nu. Ceci dit, j'attrapai une serviette, pour l'enrouler autour de ma taille, et cacher mes attributs. Je n'étais pas un exhibitionniste. J'avais un minimum de pudeur. Hors de question de me balader à poil sous l’œil des caméras. Ou des autres candidats. On était pas avec les potes dans le vestiaire ou tout le monde se promenait à poil pour aller aux douches. Non non non. Bref, en ouvrant la porte, j'étais loin de m'attendre à tomber sur une blondinette...complètement nue. Dans une position des plus lascives. « Oh désolé » fis je immédiatement en détournant le regard. Je l'avais peut être aperçu que deux secondes, mais assez pour apprécier la vue et constater qu'elle avait une très belle plastique.  « Je vais repasser plus tard » je m'apprêtais déjà à faire demi tour.

Mon corps nu était tout étendu sur le banc de bois. L’une de mes jambes était à moitié pliée. L’autre pendait un peu dans le vide. L’un de mes bras était allongé au dessus de ma tête et l’autre contre ma tête. Bah oui, j’étais dans une position plutôt impudique, mais je me pensais seule quoi. En tête à tête avec la caméra, à qui j’effectuais un petit signe. Si elle pouvait parler, celle-là, elle en dirait bien des choses sur ma beauté évidente, mais un bruit m’empêcha de penser plus que ce que j’étais en train de faire. « Oh désolé » Je tournais pour voir qu’à la porte du sauna, se tenait un homme qui regardait tout sauf mon corps. Il n’était pas normal ce mec ? Genre il n’est pas censé me bloquer avec un filet de bave au coin de ses lèvres, tellement mon corps de déesse est bandant ? Mon sourcil gauche se leva, mon regard ne se détournant pas de lui… oh mais ! C’est monsieur yeux bleus. Un sourire se dessina sur mes lèvres. « Je vais repasser plus tard » Alors qu’il était prêt à s’en aller, je lâchais un rire, suivit d’un « Stop ! » plutôt persuasif, à défaut d’être autoritaire. Je tournais entièrement corps d’un seul mouvement, pour me retrouver sur le côté, accoudée toujours contre le banc, ma tête sur ma main. « T’as quand même déjà vu des seins ? Un cul ? Une chatte ? » J’espérais vraiment, mais je savais bien que c’était le cas, puisque j’avais vu sa présentation. Il avait eut une femme… je suppose qu’ils en ont fait des choses ! « Allez viens… je ne mords pas encore, par contre je suce… » Je tapotais le banc à côté de moi, tout en roulant des yeux. Je sais que ma côte de popularité en deux jours à peine devait déjà être en dessous des -20. Ce n’était pas une raison pour me fuir comme la peste, même si en plus, je me trouvais toute nue. « Laisse moi réfléchir… c’est pas Keelan ton prénom ? »

La candidate sur laquelle je venais de tomber dans une situation plutôt...inhabituelle, n'était autre que la nouvelle. Irene. Un personnage haut en couleurs, on avait pu le constater dès son entrée remarquée dans le château. L'alter égo d'Andréas ? A n'en pas douter, ces deux là allaient se trouver. Voulant respecter son intimité, je décidai de faire demi tour, et sortir du sauna. Sauf que la demoiselle m'intima de m'arrêter. Ce que je fis. « T’as quand même déjà vu des seins ? Un cul ? Une chatte ? » Je ne pus m'empêcher de grimacer à l'entente de ce vocabulaire des plus vulgaires. Mon éducation faisait que je n'employais quasiment jamais de grossièretés, ni de mots aussi crus. Et puis franchement, venant de la bouche d'une fille, c'était loin d'être attirant. Pas pour moi en tout cas. Quant à mes yeux, ils évitaient sagement de se poser sur elle. Pourquoi ? Parce qu'encore une fois j'étais un gentleman. Par respect. Et puis, j'étais loin de faire parti de ces gars lubriques, qui pensaient avec leur sexe plutôt qu'avec leur tête. Je ne répondis pas à sa question, vu qu'elle était tout bonnement ridicule. Évidemment que oui. Bien que je me gardais de lui dire, qu'elle était la première femme que je voyais nue depuis des années... « Allez viens… je ne mords pas encore, par contre je suce… » Ce qu'elle était drôle cette fille. « M'en voilà rassuré » J'hésitai quelques instants, puis finalement posai mes fesses sur le banc à ses côtés.  « Quelle mémoire, tu m'impressionnes » Dites donc.  « Attends...C'est toi la fille qui trouve que mes yeux ont la couleur de l'eau des toilettes ? » dis je en tournant la tête et en posant mon regard sur...Merde mauvaise idée j'avais presque oublié. Hop, le mur était bien mieux. Pour tout vous avouer, je n'étais pas super à l'aise. Un abstinent de trois ans quand même. Et je ne pouvais nier que c'était une très belle femme...

« M'en voilà rassuré » Il y avait de quoi et puis c’était « bon » à savoir après tout ? S’il était vraiment en manque, il saura à qui demander maintenant. À moins qu’une autre cochonne se cachait déjà dans la maison et que je n’ai pas encore eut l’occasion de rencontrer. En tout cas, ce mec semblait flippé à l’idée de s’asseoir à côté de moi, mais finalement il fit son grand garçon en s’asseyant près de moi, sans même lâcher une larme. On va dire qu’il a fait un effort, je vais en faire un. Pour le laisser s’installer où il le voulait, je quittais ma position allongée pour venir m’asseoir, le dos collé au mur du sauna. Je ne comptais pas me rhabiller, oh ça non, mais au moins ainsi, jambes croisées, il pourra peut-être me parler sans se sentir obligé de regarder ailleurs. En ce qui concerne ma poitrine, il devra s’y faire : il se permettait bien de venir torse nu lui… « Quelle mémoire, tu m'impressionnes » J’haussais les épaules doucement, tournant la tête de trois quart, un sourire sur les lèvres. C’est vrai que l’on me complimente souvent sur ma capacité mémorielle. Le haussement de sourcils et mes mouvements d’épaules sont ma caractéristique principale pour lui dire sans un seul mot « bah attend qu’est-ce que tu crois », parce que je n’ai pas le temps de lui répondre et qu’il braquait déjà sur une nouvelle phrase : « Attends...C'est toi la fille qui trouve que mes yeux ont la couleur de l'eau des toilettes ? » Je me mordais la lèvre inférieure, battant voluptueusement des cils. J’avais bien vu qu’il n’avait pas pu se retenir de me mater. Qu’il le fasse, je ne lui en voudrais pas… j’ai en quelques sorte bien l’habitude maintenant. La nudité ne me gêne plus. Alors oui absolument, c’est bien moi cette demoiselle. « Je plaide coupable ! » Lui répondais-je en le levant quelques secondes mes mains en l’air, un air suffisant sur ma bouille. « Mais c’était un compliment… elle est belle l’eau bleue des toilettes… mais là n’est pas la question. » Je me rapprochais un peu de lui, ne tenant pas compte de sa polluante gêne que l’on pouvait sentir à des kilomètres à la ronde. Je fis évoluer mes doigts le long de son bras, si vite qu’il ne me vit pas venir, puis arrivée à son épaule, je lui désignais la serviette qu’il portait toujours autour de sa taille. « Tu devrais enlever ça… tu ne le sais peut-être pas, mais c’est la norme d’être nu dans un sauna… » La tradition oui, mais allez savoir si je ne comptais pas en profiter un petit peu moi aussi…

« Je plaide coupable ! » s'exclama t'elle en levant les bras en l'air. Ainsi donc c'était elle. Je trouvais ça bizarre. Pas qu'elle compare mes yeux à l'eau des chiottes, mais qu'elle ai pu ainsi posté, et donc nous épier durant tout ce temps ? « Mais c’était un compliment… elle est belle l’eau bleue des toilettes… mais là n’est pas la question. » Mouais, elle était jolie si on voulait. De toute manière, forcément qu'elle devait aimer mes yeux, il ne pouvait en être autrement. Je ne me trouvais pas particulièrement canon physiquement, en revanche mes yeux étaient ce que je préférais chez moi.  « Si tu le dis. Mais...ça veut dire que tu as pu nous espionner durant ces trois semaines ? » Ce qui était injuste ! Et là, sans même avoir le temps de m'en rendre compte – fallait dire que je ne la regardais pas, donc bon – Irène s'approcha de moi, et fit parcourir ses doigts le long de mon bras. Celui ''normal'', absent de toutes cicatrices, contrairement à l'autre. Wouoh que faisait elle ? Un tel contact...Hm non, ce n'était pas recommandé. « Tu devrais enlever ça… tu ne le sais peut-être pas, mais c’est la norme d’être nu dans un sauna… » Dit elle en désignant ma serviette. Ouais, j'étais au courant, mais au diable les traditions ! Qu'elle laisse popol tranquille ! D'ailleurs, celui là avait intérêt à rester bien sage.  « Non ça ira... Je suis très bien comme ça » Hm pas vraiment en fait. Je n'avais pas assez de couche de vêtement à vrai dire. J'aurais dû venir en short de bain comme certains. Bon sang, il faisait extrêmement chaud dans cette pièce. Heureusement, je pouvais mettre ça sur le compte du fait que nous soyons dans un sauna. Normal donc. Mais c'était insoutenable. Je n'allais pas faire long feu là dedans.  « Tu peux retirer ta main je te prie ? » Oui s'il te plaît... Pas besoin de rajouter à mes souffrances. Et met de la distance entre nous. Pourquoi j'étais resté dans cette pièce au juste ?

« Si tu le dis. Mais...ça veut dire que tu as pu nous espionner durant ces trois semaines ? » Pas encore rapprochée de lui, je lui adressais un sourire dévoilant mes dents supers blanches, digne de la bitch que je suis. Très rapidement pourtant, je le quittais pour avoir une expression ébahie : « Waouuuuh ! Quel esprit de déduction ! » Commençais-je par répondre, avec une petite intonation niaise. Cupidon l’avait tout de même précisé et j’avais l’impression que tout le monde tombait encore des nues à cette nouvelle. Ouai, je connais un peu tout le monde moi ici, mais ce qui est bête, c’est que cela ne m’a absolument pas aidé dans la chasse au secret. C’est trop compliqué pour mon cerveau et moi… « Oui, espionner et j’en ai pas perdu une miette… » Ce qui était plutôt vrai en fait… comme le fait que, en général, je ne perdais jamais de temps avec les mâles. Keelan n’échappais sûrement pas à la règle. Non seulement je le croquerais bien, mais la chaleur du sauna, n’arrangeait pas les choses. Ouai, les corps huileux de sueur, c’est dégueulasse quand le mec est… enrobé, mais quand c’est un mec comme lui… hmm…. « Non ça ira... Je suis très bien comme ça ». Un long « rah » sortit de ma bouche, roulant des yeux par la même occasion. Il était assurément trop vêtu encore, à moins que… à moins qu’il avait honte de ce qu’il avait en dessous. Soit il avait un minuscule pénis, soit je l’excitais déjà beaucoup trop. J’arborais un mince sourie, plissant un peu mon nez, pour une moue compréhensive. « Y’a pas de quoi avoir honte… même s’il est trop petit, je ne rigolerais pas ! » Je levais le menton, mon sourire s’élargissant. C’est vrai quoi, promis-juré, je ne rigolerais pas… « Tu peux retirer ta main je te prie ? » Mon front se plissa tout autant que mes sourcils. Sérieusement ? Qui veut réellement que j’arrête des les toucher. Habituellement, les hommes me supplient à genoux de les toucher. C’est qu’il n’est pas normal ce Keelan. Autant le dire tout de suite : je ne suis pas habitué à obéir… J’osais alors passer ma main dans son cou avant de la descendre un peu sur son torse. « Je pourrais ouai, mais soit pas si coincé… tu peux me toucher toi aussi ! » Je parlais légèrement, mais c’était bien sérieux : il pouvait toucher mes seins, mes fesses, n’importe quoi et autant qu’il le souhaitait.

« Waouuuuh ! Quel esprit de déduction !» Et ouais je sais, je me surprenais moi même.  « N'est ce pas ? T'as Sherlock Holmes en face de toi ma chère » Ou plutôt à côté hein. Je savais bien qu'elle se foutait légèrement de ma gueule. Mais j'avais de quoi demander. Aux dernières nouvelles Cupidon ne nous avait rien dit sur la jeune femme. Ou alors je n'avias pas été très attentif à ce moment là. Pour tout vous dire, il me semblait même que Cupi avait lancé que mademoiselle avait été coupé du monde durant une semaine. Plutôt étrange d'ailleurs hein, puisque ça faisait plusieurs semaines que nous étions là. Soit j'avais mal entendu, soit Cupi avait fumé, soit tout cela était suspect. « Oui, espionner et j’en ai pas perdu une miette… » Tant mieux pour elle j'ai envie de dire.  « Et tu n'as pas encore découvert de secrets ? Quelle piètre enquêtrice tu dois faire. » Je plaisantais bien sur. Quoi que, elle avait un avantage sur nous, puisque si elle nous connaissait, la réciproque n'était pas vrai. D'ailleurs mis à part son prénom, et qu'elle semblait voir des mœurs légères, je ne savais strictement rien d'elle. Elle voulait que je me débarrasse de ma serviette. Genre j'allais m'exécuter. Je n'exhibais pas mes parties intimes à la première rencontre.  « Y’a pas de quoi avoir honte… même s’il est trop petit, je ne rigolerais pas ! » Haha. « Je te remercie de l'attention, mais ne t'en fais pas pour moi, je suis très bien dans ma peau » Pas de quoi avoir honte. Ceci dit je n'avais pas l'intention de lui montrer pour lui prouver. Et je préférais aussi qu'elle n'ai pas à le deviner à travers la serviette. Alors oui, si elle pouvait se reculer et retirer ses mains de ma personne, ça serait bien. Mais évidemment, elle refusa de m'écouter. Non au lieu de ça, sa main se balada dans mon cou, avant d'aller sur mon torse. Mais vas y, ne te gène pas ma chère. « Je pourrais ouai, mais soit pas si coincé… tu peux me toucher toi aussi ! » Quelle généreuse offre. Mais non, mes mains resteraient très sages.  « Je ne suis pas coincé. Je ne suis juste...pas intéressé. » En attendant, vous constaterez que si je lui avais demandé d'ôter ses mimines, je n'avais rien fait non plus pour les lui ôter.

« N'est ce pas ? T'as Sherlock Holmes en face de toi ma chère » Ouai et bien le Sherlock le plus sexy alors que l’on ne verra jamais. Je ne lui disais pas, mais mon regard était plutôt explicite. Je continuais de le regarder avec ce regard imbécile que je maîtrise plus que bien, parce que je pense que c’est ainsi que l’on doit me voir en fait, depuis ma toute récente entrée. « Et tu n'as pas encore découvert de secrets ? Quelle piètre enquêtrice tu dois faire. » Je me mordillais la lèvre inférieur, en secouant ma tête de haut en bas, attristée. « Rien. Je sais… mais j’ai passé plus de temps à mater en fait ! » Avouais-je avec une petite grimace, qui se termina par un sourire. Ce n’était pas complètement faux. J’avais eu accès à plein d’endroits, avec plein de caméras et des candidats plutôt intéressants à voir. Sérieusement, qui n’en aurait pas profité ? Sûrement Keelan, car à le voir assis, là, à côté de moi, nue, il semblait vraiment être un type sérieux. Trop sérieux. Coincé à tous les coups. « Je te remercie de l'attention, mais ne t'en fais pas pour moi, je suis très bien dans ma peau » Je lâchais un rire court, mais incontrôlé. S’il était réellement bien dans sa peau, il pouvait tout de même se mettre nu quelques instants. Comme je lui avais promis de ne pas rire, je pouvais lui promettre de ne rien tenter… mais je crois qu’il ne me prendrait pas au sérieux. Ouai ce n’était sûrement pas crédible de ma part. Je roulais alors des yeux, ma main passant délicatement contre son torse. Il ne disait rien, alors j’en profitais autant que je le pouvais. Caresses légères ou plus appuyée, je ne descendais pas en dessous du thorax. Je n’avais pas envie de le brusquer trop d’un coup… « Je ne suis pas coincé. Je ne suis juste...pas intéressé. » Mes yeux s’arrondirent de surprise et ma bouche forma un large ‘o’, légèrement choquée. « C’est pas possible ! » m’exclamais-je sans réfléchir. Peu réussissent à me résister et franchement, Keelan n’a pas la tête d’un homme qui me dirait non. Je laissais échappé un soupire de ma bouche, agitant doucement ma tête de droit à gauche, déçue. « Dis pas ça… je suis sûre que si je fais ça avec ma main… » Doucement, je tentais de la faire descendre plus bas sur son torse, oui, très doucement. « Je suis sûre que ça te plait, hein… et si je descendais encore plus bas ? » Lui demandais-je, un sourire sincère (oui oui) sur les lèvres.

« Rien. Je sais… mais j’ai passé plus de temps à mater en fait ! » Pourquoi cela ne m'étonnais guère ? Je suis d'avis que la chasse au secret n'était pas vraiment ce qui l'intéressait dans ce jeu. Mais plutôt la profusion de beaux mâles. Et bien sur les caméras.  « Chacun ses priorités » répondis je en souriant. Et puis il y eut une tentative d’approche. Enfin tentative...Non puisqu'elle s'était réellement rapprochée de moi, et voilà qu'elle caressait mon torse. Je lui déclarais alors ne pas être intéressé. Ce qui sembla la choquer. Comme si une chose pareille était possible. Et bien oui. Enfin...ma tête n'était pas intéressée, mais mon corps lui semblait être en désaccord. Ce qui m'énervais grandement. « Dis pas ça… je suis sûre que si je fais ça avec ma main… » ça quoi ? Non non que voulait t'elle faire ? Voilà qu'elle commença à la descendre lentement. Vers une zone trop sensible, interdite d'accès ! Ça suffit ! « Je suis sûre que ça te plait, hein… et si je descendais encore plus bas ? » Gnagnagna. J'aimerais bien la contredire, le problème c'est que ça serait mentir. Vraiment, c'était moi où la température était devenue vraiment insupportable dans ce sauna ? Je restais impassible, au prix de très gros efforts.  « Non...Peut être. Mais tu ne le feras pas. » affirmais je. Non elle ne le fera pas. Pas vrai ? En attendant vous pouvez m'expliquer pourquoi je n'offrais pas plus de résistance ? Que sa main traînait toujours dangereusement, sans que je ne fasse quoi que ce soit pour l'en empêcher ? J'étais très contradictoire. Allez mon coco, barre toi, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Alors, qu'est ce que t'attends ?