Adie

Un petit tour au spa, de temps en temps, pour se détendre y'avait franchement pas mieux. Je m'y étais rendu dans la soirée et désormais j'avais un choix cornélien à faire : ou je me laissais tenter par le hammam, ou je lui préférais un bon petit massage... fait par qui, ça je l'ignore, mais j'allais bien trouver. En attendant j'avais retiré mon peignoir histoire de me mettre à l'aise, et apparaissais maintenant en slip de bain, tel un dieu grec. C'est à ce moment là que se décida à faire irruption dans la pièce Adie, une demoiselle à qui je n'avais pas réellement eu l'occasion de parler depuis le début de cette aventure. Cette dernière était vêtue d'un maillot de bain mais ses jambes se voyaient camouflées par une serviette qui n'avait selon moi rien à faire là. « Tu sais que tu serais carrément mieux sans cette serviette autour de la taille, hm. Plus à l'aise, j'entends, hein. », fis-je, tout en scrutant la demoiselle de la tête au pied non sans arborer un sourire et un regard racoleurs qui passeraient probablement bien vite pour perverses. Qu'importe, tout le monde me connaissait non ? Ici, il était désormais connu de tous que j'aimais beaucoup, mais alors beaucoup le corps des demoiselles. Quand celui-ci était à mon sens trop couvert, je ne me gênais pas pour le leur faire savoir. Et c'était le cas actuellement, avec cette petite brune qui, d'après mes souvenirs, n'avait pas sa langue dans sa poche. Si en plus elle avait du caractère... Allez, sainte mère de dieu, faites que cette serviette tombe toute seule.

Ce n'était pas désagréable d'avoir un spa dans le nid, au moins une bonne décision de la production concernant l'agencement du château qui pouvait parfois se révéler... déroutante. Le seul problème c'était le manque cruel de masseur parce qu'Adie n'était pas du genre à demander d'une, et puis se faire masser par un candidat pouvait tout de suite prendre une tournure étrange et être interprété dans le mauvais sens. Tant pis donc, Adie ne se ferait pas masser pour le moment, d'autant plus que la seule personne lui ayant proposé lui avait également avoué ne pas garantir l'état de ses lombaires par la suite. Heureusement, le spa avait d'autres tours dans son sac, comme le hammam, chose qu'Adie n'avait jamais testé. Venant tout juste de s'expliquer avec Sive, Adie avait les nerfs à vif et n'était pas contre un petit moment de détente d'où l'idée du spa. Elle avait donc enfilé son maillot noir une pièce préféré et avait récupéré une serviette qu'elle avait noué autour de sa taille à la façon d'un paréo. A cette heure-ci, la jeune femme pensait se trouver seule dans le sous-sol mais c'était sans compter Andreas. Quand elle le vit dans le coin, Adie fut tout d'abord un peu déçue. Merde, elle ne serait donc pas tranquille. Et puis, tant pis après tout. En plus, elle le connaissait peu, seulement de réputation (et quelle réputation!) alors une entrevue pourrait être divertissante. Et sa réputation, il lui faisait honneur pour sûr. « Ça ne m'étonne pas de toi ça dis-donc ! » lui répondit-elle avec un sourire mutin histoire de rentrer dans son jeu. « En plus, je suis très bien comme ça mais je te remercie de te soucier de mon bien être mon cher Andreas. Alors, tu fais quoi ici ? Partant pour un hamman, histoire de suer pour une raison... différente cette fois-ci ? » Vu qu'en général ce n'était pas de cette manière-là qu'il suait avec d'autres candidates, une situation qu'il ne risquait pas de réitérer avec Adie.

Vous comprenez, je privilégiais avant tout le bien-être de ces demoiselles. Dans un endroit pareil, une serviette autour de la taille ne pouvait être que de trop. Voilà pourquoi je n'avais pas manqué de le faire remarquer à Adie, qui venait tout juste de me rejoindre dans cette pièce. Entre nous, elle serait carrément mieux sans cette serviette. Y'avait clairement trop de tissu sur elle. « Ça ne m'étonne pas de toi ça dis-donc ! » fit-elle tout en arborant un sourire espiègle et malicieux. Ah, de toute évidence, elle avait entendu parler de moi... parfait. Peut-être savait-elle donc à qui elle avait à faire. « En plus, je suis très bien comme ça mais je te remercie de te soucier de mon bien être mon cher Andreas. Alors, tu fais quoi ici ? Partant pour un hamman, histoire de suer pour une raison... différente cette fois-ci ? » Une fois encore, je constatais que mes faits et gestes avaient fait tout le tour du château. J'allais bientôt être plus célèbre pour mes ondulations du bassin que pour ma belle petite gueule. Incroyable, non ? Hm, pas tellement à vrai. « Ma foi oui. Tu te joindrais à moi ? » Non non, je n'envisageais rien de charnel dans ce hammam, ne vous y trompez pas. Un peu de compagnie ne serait juste pas refus. Surtout que la chaleur se veut bien souvent insupportable dans ce truc, alors autant la subir à deux, non, vous ne pensez pas ? Allez, j'étais persuadé qu'elle serait partante pour passer ce moment avec moi. Quitte à suer, autant le faire à deux. C'était en tout cas ma vision de la chose.

Il avait beau se montrer plutôt sympathique, Adie ne comptait pas se laisser faire. En quatre semaines, la jeune femme avait eu le temps de cerner certains personnages et Andreas faisait partie du paquet. Il avait une certaine réputation en effet mais Adie ne s'y était pourtant pas formalisée. Après tout, Slavin avait aussi couché avec plusieurs candidates et elle ne le détestait pas pour autant (enfin pas tout le temps tout du moins). Cette rencontre était donc une bonne occasion de se rendre compte par elle même du caractère du candidat et elle ne comptait pas laisser passer sa chance. Amusée, Adie lui souriait alors qu'il n'arrêtait pas de loucher sur sa serviette. Il voulait vraiment la voir sans, c'était indéniable et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'allait pas lui faire ce plaisir, pas tout de suite en tout cas. Il lui confirma alors qu'il était partant pour un hamman et lui proposa de le rejoindre. En même temps, vu sa tenue, elle n'allait pas aller faire la cuisine et puis, elle n'était pas descendu jusque là pour rien. "Oui bien sûr. Et puis, je ne crains rien, non? Tu préfères les blondes à ce que j'ai pu voir..." lui dit-elle en lui lançant un regard innocent. Et puis, elle se remémora le dernier prime et se souvint qu'en fait, Anabel était aussi passé dans ses bras. Mince. "Quoiqu'en fait, j'oublie Anabel, mon raisonnement est faux donc." continua-t-elle en plissant les yeux comme si elle était en pleine réflexion intense. "Bref, on y va donc? Tu sais comment ça marche ce machin?" Oui parce qu'Adie n'avait pas envie de cuire à petits feux, d'autant plus qu'elle risquait de ne pas rester trop longtemps dans la cabine, prudente concernant les effets que cela pouvait avoir sur elle. Juste une séance donc, histoire de se marrer avec Andreas.

Suer, pour ça j'étais toujours partant c'est sur. Et quand ça n'était pas au cours d'une intense partie de jambes en l'air, un hammam c'était aussi très bien. D'ailleurs, je n'avais pas manqué de convier Adie à m'y rejoindre. Elle était un peu là pour ça, non ? Oui mais voilà je préférais demander avant de ne l'y amener de force... des fois qu'elle ne désire pas s'y rendre en ma compagnie. Avec toutes les horreurs qu'on pouvait raconter sur mon compte, ça ne m'aurait pas étonné tout à fait franchement. « Oui bien sûr. Et puis, je ne crains rien, non? Tu préfères les blondes à ce que j'ai pu voir... » Non, bien sur qu'elle ne craignait rien. Par contre, pour ce qui était des blondes... « Quoiqu'en fait, j'oublie Anabel, mon raisonnement est faux donc. » Eh oui, ma partenaire s'était elle aussi laissée prendre dans mes filets... et celle-ci était très brune, vous en conviendrez. « Je suis pour la mixité... et je n'ai pas d'yeux que pour les blondes, tu sais, hm. » Sur ce, je lui lançais un certain regard racoleur. Mais non, je n'allais pas lui sauter de suit rooh. « Bref, on y va donc? Tu sais comment ça marche ce machin? » Si je savais comment faire fonctionner ce bidule ? Mmmm, laissez-moi réfléchir. Y'avait un mode d'emploi de fourni, au moins ? « Bah je suppose que c'est pas bien compliqué. Et puis si ça devait se passer mal, j'ose espérer que la prod' interviendrait histoire de ne pas nous laisser cramer comme des petits poulets. » L'image était magnifique, oui je sais. Assez parlé ! « Allez, après toi. » Non non, je n'étais pas sadique et malveillant au point de laisser entrer la demoiselle la première pour l'enfermer à l'intérieur ensuite. Mais à quelqu'un d'autre, j'aurais éventuellement pu le faire, ouais. Ou pas.

Ok, alors c'était parti. La séance de hammam avec Andreas était lancé et la scène était presque surréaliste. Lui, son petit slip de bain qui, plus petit, aurait très certainement craqué et elle, pas franchement rassurée de rentrer dans un espace clos avec ce qui était, selon les dires de certaines, une bête de sexe. Surtout qu'il venait de lui dire cash qu'il n'avait pas d'yeux que pour les blondes, mince, ça l'aurait arrangée. Au moins, Adie aurait été sûre qu'il ne lui sauterai pas dessus. Tant pis, dans le cas présent, elle y mettrait les ongles. Elle lui envoya un sourire forcé du style 'cause toujours' lorsqu'il fit allusion au fait que non, elle ferait très bien l'affaire s'il fallait et rentra dans le hammam, suivi de près par Andreas. Elle aussi espérait que la production ne les laisse pas cramer dans cette petite boîte, enfin petite était un grand mot, on aurait pu en mettre 10 comme eux là dedans. Une fois à l'intérieur, Adie prit place sur un des bancs, sa serviette toujours autour d'elle. Elle l'aurait bien mise sur le banc pour s'y allonger ensuite mais elle n'avait pas envie de faire ce plaisir au grand blond. « En tout cas, ça s'apparente plus à la cuisson à la vapeur là-dedans ! » dit-elle en bonne novice du hammam. Installés, les deux candidats allaient donc enfin pouvoir parler et piquée par la curiosité, elle ne peut s'empêcher de le questionner. « Alors Andreas, dis-moi, tu as genre comme une liste avec un ordre de passage pour chacune d'entre nous ou tu y vas au feeling comme ça, suivant l'humeur du jour ? » Et elle sourit avec un air espiègle. Bien évidemment, c'était de l'humour même si la jeune femme devait bien avouer être fascinée par ce comportement.

Bon on allait quand même pas coucher là. Pas que j'étais impatient de me retrouver dans ce hammam avec elle, mais... si en fait, je l'étais. Voilà pourquoi j'avais convié la jeune femme à y entrer la première, ce qu'elle fit aussitôt, tandis que je suivis le pas. Désormais nous nous retrouvions tous deux dans cette sorte de cube, et prîmes alors place sur l'un des bancs. Elle ne retira pas sa serviette - c'était fort dommage. « En tout cas, ça s'apparente plus à la cuisson à la vapeur là-dedans ! » C'était clairement ça. Bon dieu ce qu'il pouvait faire chaud dans ce hammam. C'était limite si nous n'en perdions pas nos sourcils, nos cheveux et nos ongles. Une chaleur qui se voulait juste insupportable en somme. Mais ça allait le faire, hein, nous allions survivre bien sur. Pas question que nous soyons amenés à clamser ici. Ça n'était pas concevable. Maintenant que nous étions tous deux installés comme qui dirait "confortablement", la demoiselle décida d'engager la conversation et me posa alors une question. « Alors Andreas, dis-moi, tu as genre comme une liste avec un ordre de passage pour chacune d'entre nous ou tu y vas au feeling comme ça, suivant l'humeur du jour ? » Ha ha, mais ma parole elle avait fait l'école du rire la demoiselle ? Je me voyais mal me trimballer avec une liste comportant les noms de chacune des candidates, prévoyant de me faire telle demoiselle le midi, telle demoiselle le soir... Non, ça aurait pu se faire, mais ma méthode à moi restait traditionnelle. J'esquissais un fin sourire. « C'est plus au feeling, ouais. Et puis cela va aussi du bon vouloir de ces dames. Je ne suis pas ici pour commettre de viol, tu t'en doutes. Si y'a pas d'envie des deux côtés, j'insiste pas non plus. » Même si au début de l'aventure j'enchainais râteau sur râteau, les choses avaient considérablement changé depuis quelques semaines. En effet, j'enchainais les conquêtes et tentais de rendre un maximum de demoiselles heureuses. Oh mais au fait, Adie, ça ne la tentait pas un doux moment en ma compagnie ? Enfin doux... cela dépendait comment l'on voyait les choses, bien sur. « Vu qu'on est que tous les deux et que cette chaleur est harassante... » Je ne poursuivis pas, mon regard en disait suffisamment long. Mais histoire qu'elle saisisse bien ce à quoi je faisais allusion, je ne me gênai pas pour poser ma main sur sa cuisse. Le message était on ne peut plus clair, non ? Je redoutais néanmoins une claque. Impact dans trois, deux, un...

Assise sur son banc, Adie s'amusait d'écouter Andreas parler. En fait le plus drôle, ce n'était pas forcément ce qu'il disait mais plutôt comment il se comportait. Ses expressions du visage, ses gestes avec les mains, on avait presque l'impression qu'il vivait dans son propre monde, un monde complètement barré bien sûr. Déjà, le premier soir, il avait fait bonne impression mais les téléspectateurs ne pouvaient pas se rendre compte à quel point c'était étrange de vivre dans le même endroit qu'un mec comme lui. La jeune femme essayait tant bien que mal de réprimer ses sourires amusés juste parce qu'elle aurait eu l'air vraiment niaise en fait. Mais elle n'y pouvait rien c'était tellement amusant. Surtout sa tirade sur son feeling, celui de coucher ou pas. Lorsqu'il parla de viol, Adie ne put s'empêcher de pouffer de rire. Encore heureux qu'il s'arrête avant hein. « C'est bon à savoir en effet. On a déjà assez de Ezequiel pour agresser la gente féminine je crois. » Ouais ce gars flippant là. Heureusement, Adie n'avait pas eu à faire à lui, surtout que ça aurait pu être un peu plus dangereux pour elle que pour les autres, bref. Surprise, Adie devait bien avouer qu'Andreas faisait des efforts pour se tenir mais elle n'arrêtait pas de se demander quand il allait revenir à lui même. Et elle n'eut pas à se questionner bien longtemps. Chassez le naturel, il revient au galop disait-on. Oui, la chaleur était harassante mais Adie ne voyait pas tellement le lien avec ce qu'il semblait sous-entendre. Ah si, certainement cette fichue serviette sur laquelle il faisait une fixette. Et puis là, d'un coup, elle sent quelque chose. Elle baisse son regard et découvre la main d'Andreas sur sa cuisse toujours couverte par la serviette. Ok donc c'était ça son plan drague. Le réflexe logique aurait été de dégager sa main mais Adie avait envie de voir jusqu'où il pouvait et comptait aller, pour s'amuser. Et puis peut-être aussi un peu pour voir si par hasard, cette scène pouvait rendre un minimum jaloux une certaine personne. Si ça passait au prime par exemple. « Oui il fait chaud et donc ? C'est pas le but ici ?» dit-elle avec un air innocent feint. Parce qu'elle savait très bien pourquoi il disait ça...

Non mais vous m'aviez bien regardé ? J'avais la tête d'un violeur, moi, honnêtement ? Déjà ceux qui violaient, à la base, c'était un peu ceux qui n'arrivaient pas à choper - les gros laiderons,... les sales types également. Car commettre un viol... hum, passons. Ça m’écœurait voilà tout. J'en plaisantais là, mais j'étais loin, très loin de prendre ça à la rigolade. Y'a des choses dans la vie avec lesquelles il ne vaut mieux pas plaisanter. Je parlais en connaissance de cause. Bref, je n'étais pas ici pour violer qui que ce soit, et puis de toute façon je n'en avais guère le besoin, vu mon physique. Les filles tombaient comme des pommes d'un arbre devant moi. Le charme allemand, que voulez-vous. « C'est bon à savoir en effet. On a déjà assez de Ezequiel pour agresser la gente féminine je crois. » Celui-là, je ne cessais d'entendre parler de son cas dernièrement. À croire qu'il était sujet de chaque discussion. « Et puis je ne lui veux aucun mal, moi, à la gente féminine. Je l'aime beaucoup trop. » Enfin, beaucoup tout court. On n'aimait jamais trop les femmes à mon sens. Mais par "aimer" j'entendais "désirer", bien entendu. Je n'aimais véritablement personne moi. Ce soir, j'avais donné l'occasion à Adie de vérifier que certaines rumeurs me concernant étaient plus que fondées, notamment celle qui prétendait que je n'avais vraiment pas froid aux yeux et que j'étais très entreprenant. En témoigne cette main sur sa cuisse, présentement. Elle voulait tout dire, et témoignait de mes futures intentions. « Oui il fait chaud et donc ? C'est pas le but ici ? » Elle ne me rejeta pas - hm, étrange. Je m'attendais à me recevoir une baffe digne de ce nom et en fin de compte il n'en fût rien. J'entrepris alors de me rapprocher d'elle, jusqu'à ce que mes lèvres ne se trouvent qu'à quelques centimètres des siennes. « Tu gagnerais vraiment à retirer cette serviette Adie... » lâchais-je dans un souffle, avant de ne porter un baiser dans son cou. Moi je me retrouvais fortement dévêtu, et ce depuis mon entrée dans cette pièce. Pourquoi n'en ferait-elle donc pas autant ?

Andreas était tellement sûr de lui qu'Adie comprenait maintenant un peu plus pourquoi les femmes tombaient si facilement dans ses filets. Il était beau, impossible d'affirmer le contraire, il savait user des mots pour sûr et il avait un certain charisme ainsi qu'une confiance en lui impressionnante. Tellement impressionnante qu'il en devenait prétentieux mais une prétention amusante et pardonnable. Lorsqu'il lui parla de son amour pour les femmes, Adie se mit à rire puis, se rendant compte que c'était un peu moqueur, elle s'arrêta. « Excuse moi, c'est la façon dont tu l'as dit. Et puis tu sais, tu n'as pas besoin de me dire ça, ça se voit. Très bien même. » Qui pouvait passer à côté en effet ? Il était désagréable parfois mais quand il ne l'était pas, il pouvait se révéler très charmant, ses actions faisant le reste. Pendant ce temps, sa main était toujours sur la cuisse d'Adie. Ce contact ne la rebutait pas mais elle n'en éprouvait pas non plus une quelconque excitation, ce qui semble-t-il lui ferait plaisir. Elle avait compris son petit jeu depuis le début mais elle comptait s'y plier encore quelques temps... Fidèle à sa réputation, il ne se laissa pas décourager. Rapidement, Andreas se rapprocha du visage d'Adie et à présent, leurs lèvres n'avaient jamais été aussi proche. A nouveau, la serviette rentre en ligne de compte, il semblait s'en être fait une réelle obsession. Et sans qu'elle s'en doute, il déposa un baiser dans son cou. Ça, elle ne s'y attendait pas et elle devait bien avouer qu'elle s'était faite avoir. Elle n'imaginait pas qu'il aille si vite en besogne et là, il venait de franchir la limite. Du coup, juste après son baiser, Adie recula légèrement. Elle attrapa la main d'Andreas posée sur sa cuisse et la décala, la posant sur le banc en lui souriant. « Cette serviette est très bien où elle est Andreas. » Elle ramena alors ses jambes vers elle et les encercla avec ses bras, essayant de profiter de cette séance de hammam en sentant cependant bien qu'Andreas n'en avait pas fini.