La mode et Tweedy, cela faisait généralement trente-six. Disons en tout cas que la jeune femme n'avait pas énormément de goût d'un point de vue vestimentaire, et qu'il lui arrivait même de porter des tenues tellement improbables qu'on lui faisait savoir que ça ne pouvait être qu'une grosse blague. Et pourtant, ça n'en était jamais une. Bien sûr, il était loin le temps où Tweedy l'adolescente portait des baggies associés à des tuniques extra-larges, à savoir les deux éléments types de la garde-robe de la jeune fille qui se cherche vestimentairement. Pour autant, aujourd'hui encore, il arrivait que Tweedy ne fasse pas tellement attention à ce qu'elle porte, et que ses proches eux mêmes soient amenés à lui faire quelques gentilles réflexions. Oh oui, elle était habituée à ce genre de choses désormais. Il faut dire que Tweedy n'était pas de celles qui se plaisaient à rester trois heures devant un miroir pour se faire toutes belles. Ah non, vraiment pas. Alors effectivement, il pouvait arriver qu'elle mette un peu tout et n'importe quoi, et que ça ne plaise pas toujours. Mais tant pis, il y avait tout de même plus grave dans la vie qu'un look foireux, non ? Assurément. Aujourd'hui par exemple, la jeune femme avait brutalement pris conscience de l'absurdité de la garde-robe qu'elle avait amenée dans sa valise. Il y avait certains bons éléments, des valeurs sûres même, mais tout de même, certains vêtements étaient simplement à brûler, à l'image de cette TENUE IMPROBABLE qu'elle s'amusa à essayer. Sauf qu'elle était bien loin de se douter que quelqu'un surgirait par la suite dans son dos, et plus encore que ce quelqu'un serait Finnick. Ainsi donc, lorsqu'elle se retourna, elle ne put cacher sa stupeur, et son embarras. « Oh non ... pourquoi faut-il que ce soit précisément toi qui entre quand je porte ce genre de choses horribles ? » fit-elle, quelques peu désemparée. Parce que pour le coup, elle ferait fuir n'importe qui.

Comme beaucoup de personnes s’en étaient surement déjà rendu compte, je prenais deux fois ma douche dans la journée, au minimum. Le matin et le soir, je ne pouvais pas aller dormir si je me sentais dégoutant, sauf quand je rentrais de soirée mais c’était autre chose. Donc après avoir mangé un truc – je mangeais très tôt comme une petite minorité des candidats – j’avais été prendre une douche rapide, je n’aimais pas m’attarder dans les douches en ce moment en plus vu que j’étais seul je m’étais fais le luxe de prendre une douche totalement nu, bon je sais que les caméra n’en loupent jamais une miette mais putain, ça faisait du bien. J’étais donc sorti de la salle de bain avec une serviette autour de la taille, les cheveux encore humides et m’étais rendu dans le dressing. Pensant encore une fois être seul, mais non, car je vis Tweedy accoutrée d’une manière… Originale ? « Oh non ... pourquoi faut-il que ce soit précisément toi qui entre quand je porte ce genre de choses horribles ? » Je fais de grands yeux ronds. « OH MON DIEU ! » je lance avant de ressortir précipitamment, comme si sa tenue m’avais carrément effrayé, en fait je lui faisais une blague, je me demandais si j’allais la retrouver en train de se débarrasser de ses vêtements en entrant ou pas, du genre ‘il faut que je jette ce truc’ mais quand j’entre je la trouve juste complètement ahurie. « J’avoue que c’est horrible. Mais remarque, pourquoi il faut que tu sois là quand je m’apprête à retirer cette serviette hein ? Coïncidence ? Je ne crois pas. » Dis-je en secouant la tête, semi navré semi amusé. La je me dirige vers mes armoires à la recherche d’un boxer, ce qui me serait fort utile avant que la serviette ne glisse et tombe. Mais non, je l’ai bien attachée, aha !

N'allez pas vous imaginer que Tweedy était du genre à se balader tous les jours dans des tenues aussi hideuses. Si cela lui arrivait effectivement de temps en temps, ça n'était heureusement pas aussi fréquent que cela quand même. Pour autant, en ce jour, elle s'était risquée à enfiler l'un des plus hideux accoutrements qu'elle ait (malheureusement) pensé à prendre dans sa valise, le genre de choses qu'on ne met généralement même pas pour faire le ménage. Mais tout aurait pu être d'une grande simplicité si Finnick n'avait pas eu dans l'idée d'entrer à cet instant très précis. En fait, c'était la merde. Parce qu'être ridicule devant n'importe qui, ça pouvait passer, mais être ridicule devant lui, ah non c'était tout bonnement une catastrophe. Le jeune homme poussa alors une sorte de cri d'effroi, qui embarrassa fortement la petite brune. Et là, il partit. Quoi ? Alors, sous prétexte que Tweedy était fringuée d'une manière totalement improbable, il désertait ? Tss. Ah non, attendez, finalement il revint, rassurant quelques peu la jeune femme au passage. La remarque du jeune homme amusa alors cette dernière, qui avait visiblement été trop stupéfaite par l'arrivée de son camarade pour avoir remarqué qu'il ne portait qu'une serviette. Effectivement, maintenant, elle s'en rendait bien compte. « Tu ne devrais pas dire ce genre de choses, la petite crédule que je suis pourrait prendre ça pour une invitation » fit-elle alors remarquer, dans un sourire amusé. Bon, après, elle n'irait pas crier au scandale si, comme par hasard, la serviette de Finnick disparaissait, hein. Certainement pas.

« Tu ne devrais pas dire ce genre de choses, la petite crédule que je suis pourrait prendre ça pour une invitation » Attendez que je réfléchisse, était-ce une invitation ? Qui sait, si il n’y avait pas autant de caméra, je lui aurais probablement retiré cette tenue horrible moi-même. Mais c’est vrai que les caméras sont du genre très douées pour me dissuader. Hm, dommage. « Je ne fais pas d’invitations comme ça, moi. » déclarais-je avec un sourire avant d’abandonner mes recherches, mon dressing était vraiment dans un piteux état, moi et l’ordre ça fait 45. Je m’approche d’elle, pose mes mains sur ses hanches avant de l’embrasser doucement sur les lèvres, puis dans le cou… Et je m’éloigne pour retourner près de mon placard. « Je préfère le faire comme ça tu vois. » petit sourire en coin, elle mentirait en disant que ça ne lui à fait ni chaud ni froid. Finalement je trouve un boxer au fin fond d’un tiroir et je me tourne vers elle. « Ferme tes yeux ! » je lui ordonne, non mais qu’elle le fasse ou pas à la limite je m’en fou, c’est juste pour le show que je dis ça, quoi que ce ne serait pas elle, je me serais carrément fais chier à l’enfiler sous la serviette, mais comme je viens de le dire, c’est chiant. Bref, je me débarrasse de ma serviette et j’enfile mon boxer avant de me mettre à la recherche d’un jean, que je trouve facilement aussi, faut dire que j’en ai pas 25 milles.

Une invitation ? Dites, si ça n'en était pas une, ça y ressemblait quand même fortement, non ? Bien sûr que si. Mais voilà qu'il prétendait qu'il ne faisait pas d'invitations comme ça. Foutaises. Un petit sourire amusé, quoi qu'un peu plus malicieux, apparut alors sur les lèvres de la jeune femme. Et là, elle le vit s'approcher doucement. Oula, que comptait-il faire, au juste ? Elle obtint bien vite une réponse à cette question, puisqu'il la saisit au niveau des hanches pour l'embrasser, d'abord sur les lèvres, puis dans le cou. Naturellement, la petite brune se laissa parfaitement faire. Comment pourrait-elle le repousser dans ce genre de moments, hein ? Tweedy, légèrement chamboulée, le regarda ensuite s'éloigner quelques peu, un sourire radieux sur les lèvres et les joues un peu rosées. « Ce n'est jamais pour me déplaire » lui adressa-t-elle alors, sur un ton amusé. Évidemment, elle ne se plaindrait jamais de ce genre d'attentions, c'était bien impossible. Soudainement, Finnick la pria de fermer les yeux. Hein, quoi ? Mais pourquoi ? « Euh, d'accord ... » fit-elle alors, fermant non seulement les yeux mais posant également ses deux mains sur ces derniers. La totale hein. Bon, ça y est là ? Parce qu'elle n'allait pas rester comme ça éternellement, quand même. Finalement, elle retira ses mains et rouvrit ses yeux, constatant que Finnick n'avait plus de serviette autour de la taille mais un boxer. « Oh non, pourquoi j'ai fermé les yeux moi ?! » fit-elle alors, dans une moue contrariée. Bah oui, si elle avait su, elle les aurait tout naturellement gardés ouverts. Pff.

« Ce n'est jamais pour me déplaire » fit-elle après que je lui eus montré comment je faisais mes invitations, moi. Evidemment que ça ne lui déplaisait pas, c’était tout de même le but hein. « Ca va, j’suis pas trop rouillé alors. » constatais-je, mais oui ça faisait teeeeeellement longtemps que je n’avais plus embrassé une femme : un jour. Et la dernière fois, c’était elle. Et oui maintenant si j’en embrassais une autre elle aurait le droit de peter un câble sur ma personne et j’avoue qu’après m’être pris deux gifles de sa part, j’étais plutôt du genre à me tenir à carreaux. « Euh, d'accord ... » fit-elle ensuite quand je lui ordonnai de fermer les yeux. Et elle le fit, je lâchai un petit rire alors que je me débarrassai de ma serviette pour enfiler mon boxer. Surtout que c’est pas comme si je ne m’étais pas déjà retrouvé nu en sa présence, hein. « Oh non, pourquoi j'ai fermé les yeux moi ?! » Je ris encore plus à sa remarque et haussai les épaules. « Au moins tu m’écoutes, c’est bon à savoir. » 90% de chances qu’elle n’apprécie pas ce que je venais de dire, mais elle le voyait cet air amusé, non ? Bref, j’enfile mon jeans avant de désigner sa tenue. « Tu vas pas rester comme ça rassure moi ? C’est très tue l’amour… » je soulignai, bonsoir Tweedy j’ai envie de t’ennuyer !

Franchement, comment ce genre de choses pourraient bien déplaire à Tweedy, hein ? C'était tout à fait impossible, tant c'était improbable. Ainsi donc, pas étonnant qu'elle ait fait savoir à son camarade que son baiser sur les lèvres suivi de quelques baisers dans le cou avaient fait leur petit effet, hm. « Y'a aucun risque que tu le sois » lâcha Tweedy, dans un rire, suite aux paroles du jeune homme. Par la suite, Finnick avait prié Tweedy de fermer les yeux. La jeune femme le fit alors sans broncher, bien qu'elle ne comprit pas tellement les raisons d'une telle demande, enfin soit. Mais alors qu'elle les rouvrit, elle put constater que Finnick ne portait plus de serviette mais un boxer. Et il n'était pas difficile de comprendre ce que cela signifiait : il avait retiré la serviette pour l'enfiler, ce qui paraissait tout à fait logique. Sauf que vous ne comprenez pas le drame que vivait présentement Tweedy. Lorsque Finnick lui avait demandé de fermer les yeux, elle le fit naturellement mais fut bien loin d'imaginer que c'était pour cette raison, sinon vous pensez bien qu'elle les aurait gardés ouverts ses yeux, et avec grand plaisir même. Doh. La remarque du jeune homme la fit alors sourciller légèrement. « Mouais, bon à savoir, effectivement » répondit-elle alors, les yeux quelques peu plissés. Attention, il irait peut être dire qu'elle son chien par la suite, hein. Il n'avait pas intérêt en tout cas. Ah ça non. Mais voilà qu'il remua le couteau dans la plaie au sujet de sa tenue improbable. Décidément, il n'en manquait pas une lui. « Bah si. A moins, bien sûr, que tu ais dans l'idée de m'aider à retirer cette affreuse tenue ... » Non, elle ne cherchait aucunement à lui donner des idées. Pas des mauvaises, en tout cas.

« Y'a aucun risque que tu le sois » fit-elle en riant, ce qui me fit rire aussi, la jeune femme avait un rire communicatif en plus. « Effectivement, du moins pas avant que je sorte de ce jeu. » Parce que dans mon esprit il était certain que si l’un de nous devait partir avant l’autre, ce serait moi. Mais bon ça a la limite on s’en fou alors je balayai toutes protestation de sa part d’un geste de la main avant de lui ordonner de fermer les yeux, ce qu’elle fit sans broncher avant de se rendre compte qu’elle aurait du les garder ouverts. Tweedy était donc une voyeuse, aussi, bon en même temps je pouvais comprendre, j’aurais surement réagis de la même façon qu’elle à sa place. « Mouais, bon à savoir, effectivement » fit-elle, les yeux plissés, je lâchai un rire. « Oh c’est bon c’était une boutade. » je dis joyeusement. Elle va vite finir par se rendre compte que je suis d’humeur taquine ce soir. Finalement je lui avais demandé si elle allait garder cette tenue, parce que c’était vraiment tue-l’amour donc si c’était destiné à m’émoustillé… Ca ne marchait pas, vraiment pas, vraiment vraiment vraiment pas. Ok vous avez compris. « Bah si. A moins, bien sûr, que tu ais dans l'idée de m'aider à retirer cette affreuse tenue ... » Je rêve ou depuis cinq bonnes minutes on se chauffe mutuellement ? Ah oui, attendez, on flirte, c’est carrément ça. C’est à mon tour de plisser les yeux, je hausse finalement les épaules, boucle ma ceinture alors que je n’ai toujours pas enfilé de chemise et je m’approche d’elle. « T’es vraiment une enfant, Tweedy… » Je dis alors que j’entreprends de lui retirer sa robe. « Mais bon si il faut te déshabiller, faut pas me le demander deux fois…» Genre j’allais dire non quoi. Mais oui, ce serait aussi crédible qu’elle refusant de sauver un bébé chien d’une morte certaine.

Non, Finnick ne pouvait tout bonnement pas être rouillé. C'était bien impossible, figurez-vous. Il disait alors qu'il n'y avait aucun risque que cela lui arrive avant sa sortie du jeu. A l'écoute de telles paroles, Tweedy soupira doucement, dans un haussement d'épaules. Si elle ne prit pas la peine de lui répondre, elle espérait qu'il comprendrait que ses gestes signifiaient qu'il n'avait aucunement besoin de penser à cela maintenant, et que seul l'avenir leur dirait ce qu'il adviendrait pour l'un et l'autre au sein de ce jeu, ainsi qu'en dehors. Quant à la petite remarque du jeune homme, bien qu'il fut évident qu'elle était été dite sur un ton humoristique, elle ne plut que très moyennement à Tweedy. Disons que la jeune femme n'appréciait pas nécessairement ce genre de répliques, même si elle était parfois prête à s'en amuser. Ici, elle fit quand même l'effort de sourire quelques peu. Une boutade ? Admettons, mais tout de même, autant ne pas recommencer. « C'est bon, je te crois » déclara-t-elle alors, dans une fausse grimasse. Par la suite, et alors que le jeune homme avait remis cette satanée tenue sur la table, la qualifiait tout bonnement de "tue l'amour", la jeune femme lui avait indirectement proposé de la lui retirer. Visiblement, il n'était pas contre. Elle le vit alors s'approcher, en profitant pour le dévorer du regard, et l'entendit dire qu'elle était décidément une enfant. Cette remarque, qui aurait pu la faire sourciller à nouveau, la fit doucement rire. « Parait-il » formula-t-elle alors, tandis qu'elle se mettait à sourire davantage. Finalement, Finnick la débarrassa de cette tenue immonde, pour le plus grand soulagement des yeux des téléspectateurs, sans doute. Oula, attendez-voir, elle se retrouvait maintenant en sous-vêtements. C'était problématique ça aussi. Ainsi donc, la petite brune s'empressa d'enfiler un gilet qui trainait par là et qui n'était probablement même pas à elle. « Tu te rends compte que si quelqu'un entrait maintenant, il pourrait s'imaginer des choses ... ? » suggéra-t-elle, dans un rire. Ah non, nous on ne voit vraiment pas quoi, hein.

« C'est bon, je te crois » fit-elle avec une sorte de petite grimace qui n’en était pas vraiment une, pff, tweedy était une piètre actrice. Ensuite j’entrepris de débarrasser la jeune femme de sa robe hideuse puisqu’elle me l’avait implicitement demandé. Non soyons honnête c’était quand même vachement explicite. Donc je lui avais fais remarqué qu’elle était une enfant, si si, elle avait besoin d’aide pour se déshabiller, donc elle était une enfant. « Parait-il » fit-elle en riant, je pris un air consterné en soupirant avant de lâcher un petit rire. Bref, donc la robe retirée, je la jetai sans ménagement dans un coin de la pièce, j’hésitai presque a prendre mon briquet pour la bruler là sur place mais bon je ne pense pas que ce soit la chose la plus sure à faire dans une salle remplie de vêtements. Et de deux personnes. La salle étant elle-même dans une maison remplie d’habitants. Donc non je n’allais pas mettre le feu à cette robe horrible… Pas tout de suite. Comme Tweedy était en sous vêtement (et que je ne m’en plaignais pas) elle attrapa un gilet et l’enfila. Il n’était pas à elle, pour cause, je savais à qui il était. « Tu te rends compte que si quelqu'un entrait maintenant, il pourrait s'imaginer des choses ... ? » Je pose mes mains sur ses épaules et retire le gilet. « Tu te rends compte que t’as enfilé le gilet de mon frère ? J’serais presque jaloux. » Je répliquai sur un ton à peine sec, non mais on est jumeau, même si on se ressemble pas tellement, je pourrais comprendre qu’elle soit attirée par lui si elle l’est par moi. Hm. « Et puis on s’en fou qu’ils s’imaginent des choses, la moitié de la maison s’envoient en l’air entre eux. Nous on reste à deux c’est bien plus propres. » Ok je dis n’importe quoi, n’empêche qu’elle était de nouveau presque nue et que j’avais posé le gilet de Jamie sur un tas de vêtement. Je savais que c’était le sien parce qu’il le mettait souvent, en tout cas quand je le croisais il le portait !