Manger, manger, manger, manger. Y a que ça qui passe par sa tête quand elle est pas bien. Elle a prit l'habitude depuis toujours de compensé son manque affectif par la nourriture. Ensuite elle culpabilise, ensuite elle finit au toilette, ensuite elle finit six mois branché à une machine pour l'alimenté dans un hôpital qui ressemble plus à une prison. Là elle arrive à se contrôler depuis quelques années maintenant mais y a toujours des moment où elle a qu'une envie se goinfrer à se faire péter la pense. Et d'autres encore où elle refuse toute nourriture. Elle est passé part la boulimie, l'anorexie. Aujourd'hui elle va bien. Mais ce genre de maladie nécessite des efforts quotidien et là depuis le prime elle a baissé les bras. Alors prise d'une fringale nocturne elle se précipite hors du lit à vitesse grand v et part se cacher dans le cellier. Elle attrape tout ce qu'elle peut attraper. Paquet de gâteaux, fruit sec, bonbon, barre de céréale, barre ultra calorique. Tout, tout ce qui lui passe sous la main. Elle s'assoit sur le sol et regarde tout là tout ce qu'il y a sur le sol. Ses petites mirettes verte se dépose sur chaque paquet de bonbon, de gâteau et lutte pour ne pas les éventrer un à un et tout engouffrer dans son gosier. Sa main tremblante se dirige vers un paquet de bonbon au chocolat multicolore vous savez la pub là avec des gros truc sur patte jaune et rouge. Vous voyez ? Donc on va taire la marque. La porte s'ouvre au moment où elle allait ouvrir le paquet. Elle se précipite pour cacher toutes les cochonneries qui sont échoué sur le sol mais c'est peine perdue. Elle reconnaît la chevelure brune de Tweedy. Ses yeux se gonflent de larme. Elle a honte tellement honte. « Twee.. » Elle n'arrive à rien dire de plus elle fond en larme, sanglot, hoquet et tout ce qui va avec. Elle pousse d'un mouvement de pied les paquets de gâteaux, de chocolat et de bonbon vers Tweedy qu'elle se débarrasse de ces horreurs.

Ce cellier était le lieu de toutes les tentations. Si vous voulez faire un régime, n'y entrez surtout pas. Si vous être allergiques à on ne sait combien de produits, n'y entrez pas non plus. Vous risqueriez de vouloir tout y ingérer, et pas sûr que cela vous réussisse. Tweedy, elle, n'était ni au régime, ni allergique à diverses choses. Elle était simplement végétalienne, ce qui n'était donc pas un problème à condition de bien faire attention à ce que l'on mange pour ne consommer aucun produit de provenance animale. Il lui arrivait bien de temps à autres - mais c'était extrêmement rare - de faire une petite entorse à son régime, mais aujourd'hui, si elle se rendait dans le cellier, ça n'était de toute manière pas pour y manger quoi que ce soit. Non, la jeune femme désirait simplement faire une lessive - oui, à cette heure ci - et vu que la machine à laver se trouvait dans cette petite pièce, elle avait tout intérêt à s'y rendre, hm. C'est donc munie d'un panier à linge généreusement rempli qu'elle pénétra dans le dit cellier. Mais en y arrivant, elle oublia bien vite sa lessive lorsqu'elle tomba sur Valentina, entourée de mille et uns paquets de friandises, comme si elle nous faisait une crise de boulimie. Attendez voir, peut-être était-ce justement de cela dont il s'agissait. Merde. Et lorsque Tweedy vit les larmes monter aux yeux de sa camarade, elle ne put que se sentir infiniment peinée. Elle laissa donc son panier à linge dans un coin et s'approcha de sa camarade. Elle resta dans un premier temps silencieuse, le temps de se rendre compte que la situation était pour le moins critique, puis passa une main dans les cheveux de Valentina. « Ce n'est pas grave » tenta-t-elle alors d'articuler, d'une petite voix, comme pour rassurer sa camarade en lui faisant comprendre qu'elle n'était pas dégoutée ou quoi que ce soit par ce qu'elle venait de voir, et même qu'elle pouvait la comprendre dans un sens. « Ne te mets pas dans un état pareil, Valentina » reprit-elle, dans une esquisse de sourire, tentant cette fois-ci de sécher les larmes de la jeune femme à l'aide de son doigt. La voir comme ça lui brisait le cœur, sachez-le.

Elle ne met pas en doute l'intelligence de la jolie demoiselle alors elle sait très bien qu'elle a comprit en arrivant ce qui se passait avec l'italienne. Qui n'aurait pas comprit, une fille stressé, fatigué entouré de tout un tas de cochonneries sur le sol ? Tout le monde aurait comprit et les téléspectateurs et eux.. Oh bon sang elle vient tout juste de penser au faite qu'elle s'est donné en spectacle là. Ok elle n'a rien avalé mais si Tweedy n'était pas arrivé ça n'aurait pas été la même chose et ils auraient eu droit à une goinfrerie en HD . « Ce n'est pas grave » lui dit la brune avec tendresse passant une main dans ses cheveux. Si c'est grave, c'est super grave même. Elle... elle a faillit faire quelque chose de dingue quelque chose qu'elle ne fait plus depuis bien longtemps. Si elle n'était pas venu à cette heure là … elle n'ose même pas imaginé, elle n'ose même pas. Et qu'est ce qu'elle doit être entrain de penser d'elle maintenant ? Elle doit être dégoûté. Ses larmes s’intensifie elle lève sa petite tête blonde vers Tweedy pour essayer de capter quelque chose.« Ne te mets pas dans un état pareil, Valentina » Oui elle a raison, il ne sait rien passé, rien. Elle ne doit pas se mettre dans cet état. Elle souffle, ferme les yeux et tente de reprendre constance. Mais elle pense aux autres ? Tout le monde va le savoir maintenant, tout le monde va la regarder bizarrement. Déjà qu'elle est presque certaine qu'AJ à quelques soupçon à son sujet. Elle relève la tête vivement ses yeux parcourus d'une panique palpable. « Tu.. » commence-t-elle avant d'être stoppé par un nouveau sanglot. « Tu dis rien à personne, Tweddy. Je t'en supplie dis rien. » Elle sait qu'elle peut lui faire confiance mais.. mais la production ils iraient pas jusqu'à diffuser ces images durant le prime n'est ce pas ? N'est-ce pas ? Elle panique un peu plus. « Personne ne doit savoir, personne. » Elle s'agite se met à quatre patte et ramasse tout ce qu'elle trouve les mains tremblantes. Elle pose tout sur le placard, elle doit se dépêcher personne ne doit savoir, personne. Elle se répète ces mots dans sa tête séchant ses dernières larmes d'un revers de sa manche. Elle doit se dépêcher, elle le doit sinon y a quelqu'un d'autre qui va venir, quelqu'un d'autre qui va la voir. Là tout de suite elle a juste l'air d'une folle, elle doit se calmer mais c'est plus facile à dire qu’à faire. Une de ses plus grande hantise vient de se concrétiser dans le château. Au fond elle est bien contente que ce soit la brune qui ai eu l'idée de venir faire sa lessive à cette heure de la soirée.

Valentina semblait être dans un extrême état de détresse. Mais qu'elle se rassure, Tweedy n'était pas le moins du monde dégoûtée par ce qu'elle venait de voir. Elle se doutait qu'il y avait un problème, sans doute assez important, et voulait être là pour aider la jeune femme si celle-ci en avait besoin. Et de ce qu'elle avait pu voir de l'attitude de la jolie blonde, elle en avait effectivement besoin. Alors Tweedy s'approcha de Valentina et ne tarda pas à tenter de la rassurer. Pas sûr qu'il soit malin de lui dire que ça n'était pas grave, mais c'est ce qu'elle trouva spontanément de mieux à dire. Et puis, il ne fallait pas que Valentina s'imagine que Tweedy allait la juger, se moquer d'elle ou quoi que ce soit. Non, clairement pas. Elle allait se contenter d'essayer de comprendre, mais surtout de l'aider, car elle appréciait venir en aide à ceux qui en avaient besoin, comme sa camarade à cet instant précis. A ses yeux, il était bien inutile de se mettre dans un état pareil, de paniquer de la sorte. Oui, Tweedy avait tout vu, mais elle ne réutiliserait jamais cela contre Valentina, c'était évident. Encore une fois, la seule chose qu'elle voulait c'était aider la jeune femme. Mais voilà que celle-ci s’inquiéta du fait que Tweedy puisse être tentée de vendre la mèche à n'importe qui, de parler de ce qu'il venait de se passer à l'ensemble des candidats. Non, elle ne dirait évidemment rien du tout à qui que ce soit. Comme une psychologue - qu'elle n'était évidemment pas - elle partait du principe que personne d'autre n'avait besoin de savoir que quelque chose clochait à ce niveau-là chez Valentina. C'était un peu comme le secret médical, hm. « Doucement, doucement » commença-t-elle alors, tout en prenant les mains de Valentina pour les serrer dans les siennes. Sans doute essayait-elle dans un premier de la calmer, de lui faire regagner une respiration normale, plus détendue. Maintenant, elle pouvait la rassurer. « Je te promets de ne rien dire, à personne » reprit-elle alors, dans un sourire qui se voulait rassurant. Mais voilà que Valentina se mit à quatre pattes et s'agita de tous les cotés pour ranger ce qui se trouvait par terre. Tweedy la rattrapa alors pour la dissuader de continuer. « Calme-toi Valentina, calme-toi » fit-elle, tout en posant ses mains sur les épaules de la jeune femme, tandis qu'elles se trouvaient toutes les deux par terre. « N'aies aucune crainte, je suis là, et il n'y a que nous » reprit-elle, tout en la serrant doucement dans ses bras. D'abord la maitriser, ensuite la rassurer. Voilà ce que tentait de faire Tweedy depuis quelques minutes, en espérant que ça réussisse à sa camarade.

Panique, la panique. Vous imaginez ? Elle vient d'être prise en flagrant délit de déviance mentale. Parce que ces maladie là c'est avant tout mentale. Elle la fille qui a presque un doctorat, la fille sérieuse prix Nobel de médecine. La fille qui leur semble à tous un modèle de perfection et de gentillesse n'est autre qu'une petite fille pleine de problèmes. Certain on eu vent de quelques problèmes parce qu'elle a consentit à en parler mais ça... ça.. même Loxias ne le sait pas c'est pour vous dire. Elle a tellement honte de cette partie d'elle. Du faite que lorsqu'elle va mal elle peut se mettre à manger comme quatre pour tout re vomir par la suite. Ou l'effet inverse ne rien manger et avoir l'impression de trop manger dès qu'un aliment traverse son œsophage et donc encore une fois finir la tête au dessus de la cuvette. « Doucement, doucement » Oui doucement, doucement. Elle se calme quelques secondes pour mieux repartir en mode panique 3000. « Je te promets de ne rien dire, à personne » D'accord, d'accord.. elle ne dira rien. Elle le sait déjà mais le fait de lui l'entendre dire la rassure jusqu'à ce qu'elle se dise que si ce n'est pas elle c'est un autre qui le dira, un autre qui va entrer là tout de suite et panique 10 000 en route. Elle s'agite et tente de tout ramasser mais Tweedy la stop s’emparant de ses mains, son regard mouillé se plonge dans celui de Tweedy. Faut tout ranger, faut.. pas que quelqu'un d'autre entre à la volé. Et la salle de vidéo surveillance.... oh mon dieu ! Y a forcément quelqu'un de déjà au courant.. forcément ça va faire le tour du château. Le tour. « Calme-toi Valentina, calme-toi » Oui, oui... il faut te calmer Valentina écoute là. « N'aies aucune crainte, je suis là, et il n'y a que nous » Elle se laisse bercer par ces bras ferme les yeux et laisse de nouvelles larmes couler sur ses joues. « On est pas toute seule. » Elle comprendra qu'elle va allusion aux caméra bien entendu. Elles ne sont pas seule, la production, les téléspectateurs, les gens dans la salle des voyeurs.. y a forcément au moins une troisième personne au courant en ce moment même. Elle sait que Tweedy ne dira rien mais cette troisième personne... là elle peut pas en dire autant. Et déjà que tout le château la prend pour une espèce de folle... là maintenant c'est certain ils vont la regardé comme on regarde un bête de foire. Elle contrôle sa respiration tente de se calmer mais rien que l'idée que... non elle ne doit pas penser à ça. Elle aurait pu prendre ça comme secret dans l'aventure mais si elle ne l'a pas fait c'est justement parce que le faite qu'il soit découvert la met dans un état de panique... le truc sur le prix Noble de médecine bien qu'elle n'aime pas en parler c'est de la gnognotte. Elle respire plus calmement. Elle ne doit pas paniquer pas maintenant pas tant qu'il n'y a pas de raison réelle de paniqué, pas tant qu'un troisième vienne lui rire au nez et lui dire qu'elle est dégelasse. Plus calme mais toujours bouleversé elle relève sa tête vers Tweedy les yeux encore humide de larmes. « Je suis désolée Tweedy... excuse moi... » Elle ne voulait pas lui faire subit une telle chose certainement pas. Jamais... à personne d'ailleurs. Mais elle est bien contente que ce soit elle et pas une autre personne. Tellement contente. Elle baisse les yeux et renifle légèrement essuyant ses yeux. « Merci. » un mot, un souffle. Bon sang elle aimerait effacé ces derniers minutes juste les effacer.

Oh bon sang, voir Valentina dans un tel état avait tendance à bouleverser Tweedy. La petite brune n'en montrait évidemment rien, mais de la voir aussi paniquée, dans une telle détresse, ça ne la laissait clairement pas indifférente. Par contre, elle s'interdisait formellement de montrer ce qu'elle ressentait à cet instant précis, car la dernière chose dont Valentina avait besoin, à cet instant précis, c'était bien qu'on lui laisse croire qu'elle faisait pitié, alors que ça n'était pas du tout le cas en réalité. Par contre, la jolie blonde avait grandement besoin qu'on l'aide à sa calmer, à reprendre une respiration normale, à penser à autre chose qu'à la panique qui menaçait de s'extérioriser à chaque instant. Et Tweedy, toujours maitresse de ses propres émotions, était bien évidemment disposée à aider sa camarade à calmer les siennes. Okay, Valentina était on ne peut plus chamboulée, et elle pouvait le comprendre, voilà pourquoi elle ne cherchait pas nécessairement à la faire aller bien, mais plutôt à lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à paniquer autant, qu'elle était là pour l'aider, pour la soulager, et certainement pas pour se moquer d'elle ou pour raconter ce qu'il venait de se passer autour d'elle. Il était très important, aux yeux de Tweedy, que sa camarade lui fasse confiance. Elle ne voulait vraiment pas que Valentina aille s'imaginer qu'une fois sortie d'ici, la petite brune s'empresserait de mettre tout le château au courant simplement pour l'humilier. Ah non, elle ne ferait jamais une pareille chose. Ainsi donc, pour tâcher de calmer quelques peu l'état de Valentina, Tweedy lui offrit une étreinte censée la rassurer. C'est alors que la jolie blonde reprit la parole. Effectivement, si l'on comptait les caméras, donc les téléspectateurs et toute personne susceptible de se trouver dans la salle de vidéo-surveillance à cet instant précis, elles n'étaient pas seules. « Ne pars pas du principe que tu inspires la moquerie, parce que d'après moi, tu inspires simplement de la compassion, de l'attendrissement » lui murmura-t-elle alors, histoire de bien lui faire comprendre que, si elles étaient effectivement observées, cela ne signifiait pas nécessairement que cela donnerait lieu à des moqueries. Non, il ne fallait pas penser une telle chose. « Quand bien même nous serions observées en ce moment, je suis sûre que personne n'a la moindre envie d'en rire » reprit-elle tout doucement, caressant d'une main les cheveux de sa camarade. La rassurer, toujours la rassurer. Bientôt, Tweedy sentit la respiration de Valentina se ralentir et donc celle-ci se calmer. Parfait. Mais voilà qu'elle se disait désolée, qu'elle cherchait à excuser. Non non, il n'y avait rien à lui pardonner, vraiment rien. « Ne t'excuse pas, c'est humain » déclara alors Tweedy, tout en relâchant quelques peu sa camarade. Celle-ci la remercia alors et Tweedy se mit à lui sourire doucement. « Est-ce que ça va mieux ? » demanda-t-elle doucement. Elle semblait aller mieux, oui, en apparences, mais était-ce véridique au fond d'elle même ?

Tout se sait dans ce château. Tout. Si les gens ne sont pas au courant ils finissent par l'être au prime. Comme pour l'histoire Tweedy et Keelan. Ça Valentina elle le savait pas elle a finit par le savoir au prime comme beaucoup de gens en faite. Mais elle se dit que la production ne voudrait pas s'amuser d'une telle chose c'est claire.. enfin elle espère. Tweedy est là, elle a toujours apprécié cette petite brune toujours.. comment ne pas l'adorer ? Elle est juste parfaite, drôle, gentille, attentionné... Mais là tout de suite elle aime encore plus. Elle est tellement soulagé que ce soit elle et pas une autre personne. Comme par exemple Irène, Sive, Andreas, vous savez le genre de personne qui ne l'apprécie pas trop. Quoi que Sive ne la laisserait pas toute seule sans s'assurer qu'elle va bien mais Irène lui cracherait certainement dessus et Andreas passerait son chemin enfin.. peut être pas. Même Loxias elle voudrait pas qu'il soit là tout de suite, elle aurait encore plus honte qu'il la voit dans cette état.. ce serait juste pire. Elle aurait peur qu'il la voit différemment et qu'il décide de la prendre en pitié. Les autres, ouais eux.. quand ils sauront vont bien se foutre de sa gueule, se moquer ou bien la regarder avec des yeux plein de pitié. Oh la pauvre petite Valentina elle a pas de parents, pas d'amis et en plus c'est une espèce de folle qui est obsédé part son poids et qui nous fait des crises de boulimie ou bien d'anorexie selon son humeur. Ouais c'est ça. Sa vie est déjà bien assez chaotique pour éviter de rajouter quelque chose à la liste aux yeux des autres ils en savent déjà bien assez. « Ne pars pas du principe que tu inspires la moquerie, parce que d'après moi, tu inspires simplement de la compassion, de l'attendrissement » Elle est pas sûre que ce soit vrai, elle aimerait que ce le soit. Mais quand bien même elle est légèrement rassuré. Même si c'est un mensonge elle aime l'entendre, ça la berce la rassure d'imaginer qu'ils ne vont pas se moquer et pas la juger comme la folle numéro un de la maison. « Quand bien même nous serions observées en ce moment, je suis sûre que personne n'a la moindre envie d'en rire » Elle a raison ça n'a rien de drôle tout ça, alors ils n'ont pas à rire non ? Mais on sait jamais il y a des gens sans cœur dans cette baraque. Y a des gens qui aime voit les autres souffrir ça les aide à se sentir mieux à se sentir plus fort, supérieur et tout le tralala. La caresse qu'elle applique sur ses cheveux la rassure, la berce et la calme un peu plus à chacun de ses mouvements. Elle retrouve donc la parole et s'excuse de lui avoir fait subir tout ça, ce n'est pas beau à voir et la plu part des gens ne savent pas comment réagir dans ce genre de situation, elle bien entendu elle sait. « Ne t'excuse pas, c'est humain » Elle tente un sourire mais c'est crispé et très moche avant de lui lâcher un merci qui sort du cœur. « Est-ce que ça va mieux ? » Elle se redresse et s’échappe délicatement de l’éteinte de la brune. Ses larmes sont moins intense et presque inexistante, elle ne tremble plus, plus de sanglots. Mais est-ce qu'elle va mieux ? Pas vraiment. Demain enfin dans quelques minutes c'est son anniversaire. Et cruellement c'est l’anniversaire de mort de sa mère. Demain elle dira qu'elle n'y a pas pensé, qu'elle s'est réveillé et qu'elle n'y pensera que quelques heures après son levé mais c'est un mensonge. Demain elle ira bien, demain elle ira même très bien. Mais ce soir y a tout qui se bouscule dans sa tête. Y a tout, le prime … le prime il n'a clairement pas aidé. « J'irais mieux demain. » dit-elle un demi sourire sur les lèvres. Elle baisse la tête arrache les peaux mortes de ses cuticules. Elle lui doit une explication, elle lui doit bien ça. « Quand je suis arrivé à Dublin je me suis engouffré totalement dans le travail, ce qui a donné la découverte médicale et le prix nobel... enfin.. ça a aussi donné d’abord de l'anorexie mentale pour ensuite développé une boulimie. » Elle relève ses yeux vers elle fatigué. Maintenant y en aura au moins une qui comprendra pourquoi elle est pas si fière que ça de son prix Nobel, de sa découverte parce qu'elle va avec 6 mois d’hôpital, et un secret découvert. Le secret de son père.

Il y a quelques années, Tweedy avait pris une grande décision, celle de centrer son existence sur l'aide aux personnes en ayant besoin. Elle avait alors mis sa propre vie entre parenthèses pour s'occuper des autres, pour la focaliser sur des causes qui lui tenaient à cœur, sacrifiant alors sa vie amoureuse et une partie de sa vie sociale au profit de causes que beaucoup n'estimaient pas suffisamment à ses yeux et qu'elle tenait à tout prix à soutenir. Tweedy n'avait que vingt-et-un ans et on pouvait presque dire qu'elle avait déjà perdu une partie de sa jeunesse à se préoccuper de choses auxquelles beaucoup de monde ne prêtait tout simplement pas attention. Elle était comme ça, c'était ça sa vie. Tant pis si cela lui valait d'être considérée comme quelqu'un d'étrange par ses proches, tant pis aussi si elle ne vivait pas d'une manière tout à fait comblée dans les prochaines années, elle ferait avec. Car ses préoccupations étaient ce qu'elles étaient et sa vie présente la satisfaisait suffisamment pour qu'elle ne songe pas à en changer, et ce, malgré les contraintes que cela pouvait parfois représenter. Ici par exemple, Tweedy prenait de son temps pour tâcher d'aider sa camarade Valentina à aller mieux, à oublier ce qu'il venait de se passer, à se calmer. Est-ce qu'elle y parvenait ? Et bien, dans la mesure où la jolie blonde ne semblait plus tellement paniquer, l'on était en droit de penser que oui. Mais naturellement, Tweedy s'assurerait que la jeune femme allait parfaitement bien avec le la laisser, d'ici quelques minutes. Parce qu'elle ne voudrait pas apprendre que quelque chose de grave s'était passé juste après sa sortie du cellier, hein. Ainsi donc, pour le moment, elle restait avec sa camarade, toujours prête à la rassurer si elle en avait besoin, et espérant sincèrement faire les choses correctement pour véritablement l'aider. Tweedy chercha alors à savoir si Valentina allait mieux. Bien sûr, elle gardait à l'esprit que sa camarade pourrait vouloir lui faire croire que tout allait bien simplement pour se débarrasser d'elle, mais elle avait suffisamment confiance en la jeune femme pour se douter qu'elle lui dirait la vérité sur son état présent. Ainsi donc, d'après Valentina, elle ira mieux demain. Hm, curieuse réponse que celle-ci, mais plutôt convaincante. C'est alors que Valentina reprit la parole, expliquant un peu son passé à Tweedy, qui l'écouta très attentivement. Ah d'accord, il y avait donc un revers à la médaille. Sa découverte médicale l'avait donc quelques peu détruite à une époque. Hm. « Tu t'es partiellement sacrifiée pour cette découverte » fit alors Tweedy, comme une sorte de constatation. Soyez certains qu'elle avait tendance à la comprendre pour le coup. « Je n'imagine même pas comme ça a du être dur » reprit-elle, compatissante. Cette jeune femme lui semblait si fragile, c'était pour le moins déstabilisant. Et du coup ... « Est-ce que ça t'embête si je te demande de venir me voir dès que ça n'ira pas, dès que tu te sentiras mal, que tu sentiras la panique t'envahir à nouveau ? Je veux être là pour toi, mais je ne veux surtout pas te forcer à accepter mon aide. » Valentina était évidemment libre de vouloir de l'aide ou non de Tweedy qui, soyons clairs, ne demandait qu'à lui apporter son soutien.

Cette fille c'est de l'or. Elle s'occupe des autres sans rien demander en retour. C'est tout simplement de l'or. Elle a le cœur sur le main, elle est douce gentille. C'est définitif c'est certainement la fille la plus à même de l'aider dans ce moment compliqué et très douloureux. Elle se sent d'une stupidité... elle se sent bête, honteuse. Vous imaginez ça fait maintenant quelques années qu'elle est censé avoir dépassé tout ça mais elle pas dupe, elle se connaît. Elle est fragile et elle savait qu'en entrant ici elle prenait le risque de retomber dans ses vieux démon. Ce n'est pas la première fois qu'elle est dans une situation compliqué mais là... là elle allait vraiment passé dans le coté obscure de la force comme on dit. Enfin bref. Là n'est plus la question elle est sauve et grâce à Tweedy. Du coup elle se sent obligé de lui donner quelques explications. Elle lui doit bien ça après lui avoir fait supporté tout ça. Beaucoup de gens serait partit en courant paniqué appelé quelqu'un d'autre ne sachant trop quoi faire dans une situation pareille. Alors elle lui explique rapidement sans non plus entrer dans les détails.  « Tu t'es partiellement sacrifiée pour cette découverte » Oui c'est un peu ça. C'est surtout qu'il n'y avait que ça pour la faire 'tenir' après la grande nouvelle. Mais oui c'est vrai. Elle ne regrette rien parce qu'en ce sens elle a contribué à amélioré le quotidien de nombreux malade et à sauver tout un tas de vie alors si le prix pour ce genre d'exploit est se perdre et bien c'est comme ça. « Je n'imagine même pas comme ça a du être dur » Effrayant surtout. C'est pour ça que depuis autant de temps elle ressent le besoin d'une certaine constance parce qu'elle ne savait pas du tout comment elle allait se sentir le lendemain, elle ne savait pas comment ça allait se passer c'est ce qui lui faisait peur. Le pire.. l’hôpital. Mais c'est du passé.  « Est-ce que ça t'embête si je te demande de venir me voir dès que ça n'ira pas, dès que tu te sentiras mal, que tu sentiras la panique t'envahir à nouveau ? Je veux être là pour toi, mais je ne veux surtout pas te forcer à accepter mon aide. » Mais... elle ne voudrait la déranger avec tout ça en faite. Elle ne voudrait pas être une sorte de boulet qu'il faut retenir hors de l'eau à tout prix. « Je ne peux pas t'imposer ça. » dit-elle timide. C'est beaucoup, beaucoup trop demander. Elle est fragile et en ce moment n'importe quel moment bancal, sensible peut la faire basculer dans une espèce de panique de ce genre. Elle peut pas lui imposer une telle chose. Elle sait qu'elle va lui dire qu'elle le veut, que c'est à elle de décider mais ça marche pas comme ça. Elle a fait parti un temps d'une association qui venait en aide aux victime d'anorexie et autre maladie mentale de ce genre et c'est.. c'est vraiment dur et compliqué de s'occuper de ce genre de personnes. « Je sais que ça ne te poserais pas de problème mais je veux pas... te voler ton temps. » ajoute-t-elle... toujours aussi timide et gêné par la situation. « Tu sais... ce n'est rien ça.. ce qui vient de se passer ce n'est rien je peux être... pire. » continue-t-elle une grimace déformant ses lèvres. C'est la triste vérité. Elle veut surtout pas l'embêter avec ses problèmes alors que Tweedy doit aussi en avoir.

Si Tweedy proposait son aide à Valentina, c'est qu'elle était persuadée de pouvoir la soulager durablement. Bien sûr, elle ne prétendait pas avoir le moindre pouvoir magique pouvant véritablement l'aider à aller au mieux, mais elle osait espérer que sa simple présence pourrait quelque fois lui permettre d'oublier ses problèmes. En tout cas, elle était assurément prête à essayer. Comme elle s'y était attendue, Valentina ne tarda pas à lui faire savoir qu'elle ne voulait pas lui imposer une telle chose, car sans doute pensait-elle que ce serait trop dur pour Tweedy, que cela représenterait trop de responsabilités. Et il était d'ailleurs probable que ce soit effectivement le cas. Mais la petite brune, toujours désireuse de faire son maximum pour venir en aide à ceux qui en avaient besoin, était bien décidée à risquer de mettre une partie de son aventure entre parenthèses pour parvenir à aider Valentina sur le long terme, parce que d'après elle, cette fille en valait la peine. Elle ne pensait pas cela parce que Valentina avait sauvé beaucoup de vies par le passé, ce qui était donc lié à son secret mais surtout à ce qui l'avait partiellement détruite, mais surtout parce que cette jeune femme extrêmement fragile était surtout très attachante, au point qu'elle se sentait désormais responsable d'elle, de son état. C'était peut être idiot de penser une telle chose, parce qu'au fond elle n'était qu'une amie pour elle, pas une sœur ni une patiente, mais elle avait grandement envie de l'aider, et ce, par tous les moyens. Et si cela devait prendre de son temps, la pousser à la surveiller quelques fois, elle était prête à l'accepter. Parce qu'encore une fois, Valentina en valait la peine. « Mon temps, j'aime autant le passer à m'occuper de toi qu'à glander quelque part dans ce château » fit-elle alors, dans un petit sourire. Peut être cherchait-elle à tourner la chose à la plaisanterie histoire de détendre un peu l'atmosphère, mais Tweedy cherchait surtout à faire comprendre à sa camarade qu'elle voulait véritablement être là pour elle, que cela prenne de son temps ou non. Valentina lui fit alors savoir que tout cela n'était pas d'une grande gravité contrairement à ce qui pourrait arriver de pire. Ah. « Raison de plus pour que je sois là, non ? Je ne veux pas que tu sois seule. » Parce qu'à l'extérieur du jeu, elle avait probablement sa famille, ses parents, pour l'aider. Mais ici, et puisqu'elle ne voulait mettre personne d'autre que Tweedy dans la confidence, il fallait bien que celle-ci prenne soin d'elle, non ?