Trois partenaires de jeu. Jusqu'à ce jour, Tweedy avait connu trois partenaires de jeu. Il y eut tout d'abord Finnick, celui qui lui avait été attribué par Cupidon à son entrée dans le jeu, mais qu'elle avait sacrifié au profit d'Ezéquiel, pour des raisons que personne n'était probablement capable de comprendre encore aujourd'hui, avant que celui-ci ne soit éliminé du jeu et qu'elle ne se retrouve en partenariat avec Santiago, son actuel partenaire. Mais voilà que, cette semaine, ce dernier était justement en danger. Bon, il en était de même pour Finnick, son tout premier partenaire, mais dans la mesure où Tweedy avait passé une bonne partie de ces derniers jours en compagnie de celui-ci, elle avait tendance à penser qu'elle pourrait bien passer ce samedi après-midi aux cotés de Santiago. Le prime ayant lieu demain, elle tenait véritablement à passer un petit moment avec lui. La jeune femme partit donc à la recherche de son partenaire, arpentant minutieusement les différentes pièces du château. Elle entra par la suite dans le dressing. Mais Tweedy ne réalisa pas tout de suite que Santiago se trouvait bel et bien ici. Ce qu'elle vit tout d'abord, c'est une valise ouverte sur le sol et quelques piles de vêtements trainant ici et là. Ce n'est qu'après avoir vu surgir son partenaire qu'elle comprit qu'il s'adonnait à la tâche délicate de faire sa valise, dans l'optique d'un éventuel départ le lendemain. Cette simple pensée peina fortement Tweedy, qui s'approcha de son camarade, un petit sourire angoissé sur les lèvres. « Tu veux que je t'aide à boucler ta valise ? » proposa-t-elle alors gentiment, regardant autour d'elle, avant de reporter son attention sur Santiago. « Et puis, comme ça, je t'aiderai à la défaire à l'issue du prime » reprit-elle ensuite, dans un sourire plus prononcé. Voilà une perspective plus réjouissante, n'est-ce pas ?

Avant-dernier jour en tant que candidat. Je me suis fait à ma future élimination et ai même décidé de profiter à fond de ma dernière semaine. Mais il est temps pour moi de rassembler mes affaires avant le prime pour les ranger dans mon énorme valise. J’ai tellement de fringues que j’ai peur d’en oublier donc je préfère m’y prendre un jour à l’avance. Ainsi, me voilà accroupi entrain de plier mon linge et d’en faire des piles. Soudainement, je m’aperçois de la présence de ma partenaire dans le dressing. Elle vient directement à moi pour me proposer son aide. « Euh.. » Je ne vois pas tellement en quoi elle pourrait m’aider mais après tout, si elle y tient, je peux toujours essayer de lui trouver un petit quelque chose à faire. Je me penche donc pour observer mes piles de vêtements puis me vient une idée. Je m’apprête alors à la révéler à la brune quand celle-ci déclare qu’elle pourra m’aider à défaire ma valise après le prime. Un petit rire s’échappe aussitôt de mes lèvres. « La défaire c’est toujours plus facile. Mais je pense que tu ne seras pas en mesure de m’aider après le prime puisque je serai probablement chez moi. » Logiquement, en tant que futur éliminé, je devrais plier bagage pour rentrer en France. A moins que les derniers candidats puissent assister aux derniers primes. Dans ce cas, je serais peut-être présent pour soutenir Tweedy en finale. Mais le problème est que je n’ai nul part où loger en Irlande. « Il y a une liste recensant toutes mes affaires. Si tu veux, tu peux vérifier que mes fringues sont tous là. » que je déclare aussitôt. C’est elle qui m’a proposé son aide après tout. Au pire, il est toujours tant pour elle de se rétracter. Je saurai me débrouiller seul.

Tweedy ressentait présentement le besoin d'offrir sa compagnie à Santiago, son partenaire. Car elle avait beau avoir grandement sympathisé avec ce dernier - ça n'était pas pour rien qu'il faisait partie de ses plus proches fréquentations au sein du jeu - elle estimait que ça n'était pas encore assez. Dans la mesure où le jeu ne saurait perdurer bien longtemps, où la fin était toute proche, elle avait bien envie de passer ce genre de moments avec le jeune homme. A cet instant précis, par exemple, la petite brune prévoyait de l'aider à boucler sa valise. Bon, entre nous, c'était un prétexte comme un autre pour pouvoir rester sans avoir l'air de se la couler douce. Il semblait en plein remplissage de sa valise, alors c'est naturellement la première idée qui lui était venue. Bon, pas sûr que Santiago ait véritablement besoin de son aide, par contre. Après tout, il était un grand garçon, et avait assurément passé l'âge d'avoir besoin d'aide pour boucler une valise. Bon, dans ce cas là, n'aurait-il pas besoin d'aide pour la défaire ? Car Tweedy osait espérer que le jeune homme réintégrerait l'aventure à l'issue du prime de dimanche soir. Elle espérait en réalité qu'il en soit ainsi pour les six nominés, puisqu'il s'agissait de candidats qu'elle appréciait beaucoup. Oui, que ce soit Finnick, Keelan, Andreas, Santiago, Irène ou encore Sami, elle n'avait aucune envie de dire au revoir à qui que ce soit. Santiago, par contre, semblait partir sur une note bien plus pessimiste. Pour tout vous dire, il semblait déjà voir l'élimination poindre le bout de son nez, une pensée qui fit doucement froncer les sourcils à la petite brune. « Non, tu ne dois pas dire ça. Quelque soient les résultats qui seront annoncés dimanche soir, il serait bien que tu gardes espoir. Je ne te dis pas de t'attendre à être immédiatement repêché, mais tu pourrais au moins envisager l'idée d'être sauvé » lui adressa-t-elle alors, d'une petite voix apaisante. Santiago lui parla ensuite d'une liste grâce à laquelle elle pourrait vérifier que les affaires du grand brun étaient toutes bien là. Hm, d'accord. « Donc ... le tee-shirt rouge, je le vois ... Le hoodie est là également, tout comme le slim noir, le tee-shirt gris ... Je crois reconnaitre un chinos ... oui, c'en est bien un ... il y a une veste noire, comme indiqué là dessus ... hum ... ah, on m'informe qu'un jogging d'une grande marque commençant par A et finissant pas didas manque à l'appel ... » Tweedy regarda brièvement autour d'elle, histoire d'être sûre de ne dire aucune bêtise. « Nous allons devoir partir à sa recherche ... » Bah oui quand même, pauvre jogging.