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 Fragile bird (19/07, 11h32)

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Ennio

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MessageSujet: Fragile bird (19/07, 11h32)   Fragile bird (19/07, 11h32) EmptyJeu 19 Juil 2012 - 0:43

featuring anabou

Le matelas du lit conjugal que j'avais partagé avec Eva avait presque gardé la marque de nos deux corps, qu'il avait abrité pendant deux longs mois. C'est presque avec plaisir que je l'avais retrouvé, à la fin de la soirée durant laquelle on avait fait notre grand retour. À vrai dire, je n'étais pas retourné chez moi, après mon éviction. Non. J'avais pas foutu ne serait-ce qu'un orteil à Bruxelles, encore moins à Liège. Je m'étais contenté d'une longue nuit sur Skype avec ma frangine, quelques coups de téléphone. Coups de téléphone donnés avec le téléphone de l'hôtel, parce que j'avais presque oublié comment fonctionnait mon portable, pourtant faisant partie des plus simples sur le marché. Parce que la technologie et moi, on était décidément pas faits l'un pour l'autre. On dit qu'il faut vivre avec son temps. Moi j'vis très bien sans. Notre temps. Du coup, j'avais pris mon temps, je m'étais pas précipité dans l'avion direction Zaventem. Ma famille, j'aurai bien le temps de la voir après, j'avais des trucs bien plus importants à faire, voire achever. Je m'étais pris une chambre sur Dublin et j'avais appris la ville. J'avais passé mes journées enfermé dans l'hôtel, et la nuit à traîner dehors, essayant de rentabiliser un maximum le peu de temps que j'allais passer là et d'apprendre par coeur les coins et recoins sympa de la capitale irlandaise. Au final, j'avais très peu dormi, ces presque deux dernières semaines. Ce n'est que lorsque j'avais été contacté par la prod que j'avais passé quasiment toute ma journée à roupiller, histoire que mon retour ne ressemble pas à une attaque de zombies. Mes occupations pouvaient bien attendre une ou deux semaines de plus. En me réveillant, le jeudi, d'ailleurs, je n'avais rien de tout cela en tête. J'étais tout seul dans mon lit. Impossible de savoir si Eva avait repris ses bonnes vieilles habitudes de se lever à l'aube ou si elle n'avait tout simplement pas dormi là, ce qui était fort possible. Faut dire, c'était plus vraiment notre lit attitré. Bref, on perd pas les bons réflexes, aussitôt réveillé, j'file sous la douche - froide - et me rends compte que j'ai zappé mes affaires propres au dressing que j'avais à nouveau réquisitionné pour les quelques affaires de rechange que j'avais pris. Serviette autour des reins, je grommelle, lance des regards sombres autour de la pièce, m'extirpe de là, trottine jusqu'au dressing. Vite fait bien fait, je me sèche, enfile caleçon et jean, attrape un tee-shirt, entend un bruit et tourne la tête. Anabel. Aussitôt, j'arrête de geindre sur ma connerie. « J'ai changé d'avis » je plastronne, détournant le regard, un sourire aux lèvres. Et là-dessus, j'enfile mon tee-shirt, replie ma serviette.
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MessageSujet: Re: Fragile bird (19/07, 11h32)   Fragile bird (19/07, 11h32) EmptyJeu 19 Juil 2012 - 3:46

Ça ne se fait pas de traîner aussi tardivement dans mon lit, et encore moins en pyjama alors que midi est en veille de sonner. Pas ma faute si, en ce lendemain de fête, j’ai plutôt la flemme de vivre – ce qui m’arrive très, très rarement. Ce doit être parce que j’ai rejoint mon lit et les bras de Morphée beaucoup trop tardivement, de toute évidence. Et ce matin, ce cher sommeil, jaloux de ce manque d’attention, m’a retenue captive plus longtemps. Le salaud. Résultat, il doit être aux environs de d’onze heures trente quand je décide enfin de m’extirper de là. Non, parce que ça devient presque une urgence nationale, de toute évidence. Et en plus, je vais devoir faire face à ma pire ennemie, à peine sortie du lit. La douche froide. Brrr, rien que d’y penser, j’ai un frisson. Mais puisqu’il le faut… Les pieds trainant, je me glisse avec une lenteur extrême jusqu’au dressing, question de sortir de quoi me vêtir au sortir de la douche – un truc chaud, hein, je vais en avoir franchement besoin, je crois. Je pénètre dans les lieux, mon regard errant dans la pièce par habitude. Il bute sur Ennio. Je dois cligner deux ou trois fois les yeux avant de me souvenir que je n’hallucine, et qu’il est bel et bien là, pour de vrai. Le seul, l’unique. Ça fait naître un sourire sur mes lèvres. Il se tourne vers moi, me décroche un regard, avant de finalement retourner à son occupation : visiblement, je l’ai surpris en pleine séance d’habillage. « J'ai changé d'avis. » Je penche la tête sur le côté, le scrutant en plissant du regard. « Tu as… changé d’avis ? Sur quoi donc ? » Je suis un peu fatigué, faut m’excuser si j’ai loupé un détail, une information, pour compléter cette phrase qui m’apparait sortie de nulle part. Y’a qu’à remarquer ma tête : elle n’est clairement pas fonctionnelle pour l’heure. Du moins, que partielle. Les services essentiels, quoi.
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MessageSujet: Re: Fragile bird (19/07, 11h32)   Fragile bird (19/07, 11h32) EmptyJeu 19 Juil 2012 - 10:39

Bon. Qu'est-ce qu'on faisait déjà, ici, pour s'occuper ? C'est fou comme je pouvais perdre mes habitudes aussi vite que je les trouvais. J'avais passé à peine une grosse semaine hors du nid d'amour, et je peinais déjà, après toute cette liberté qu'on m'avait jeté en pleine figure, à me recaler dans le petit train-train quotidien des candidats - même si je n'en étais plus un, techniquement. Durant ces quelques jours, j'avais profité, déambulé, traîné, visité, travaillé, et ce château me semblait aussi ridiculement petit et contraignant que lorsque j'y avais mis les pieds pour la première fois. Oh, je savais que d'ici vingt-quatre heures, cette impression aurait disparu et j'aurai retrouvé mes repères, mais en attendant, je peinais à me bouger et à prendre une décision. Comme le matin, quand on est mal réveillé, tu vois? Bon, c'était le cas, aussi, donc peut-être mon retour dans le nid n'était pas la seule cause de mon bug matinal. De toute façon, j'avais le temps. Me doucher, m'habiller, déjeuner - ou non - le petit rituel du matin quoi. Puis d'ici là, ma légendaire spontanéité aurait repris le dessus et je me retrouverai à taper la discut à une taupe croisée dans le jardin ou à jouer de la guitare sous la pluie ou tout simplement à pouvoir reparler à je ne sais quel copain-copine que j'avais laissé ici. Genre Anabel. Oui, Anabel, ça serait parfait. Je disais ça parce qu'elle venait de débarquer dans le dressing. Non, j'veux dire, si j'avais du donner un nom pour désigner la personne que je préférais ici, ça aurait sans doute été elle, mais j'veux dire, c'était cool que ça tombe sur elle. Je souris derechef. « Pour tes valises. » Petite précision. Logique qu'elle ne pige pas. Faut dire que la dernière fois qu'on avait parlé - outre la veille pendant la soirée - c'était il y a genre mille années lumière. Je joue une seconde des épaules pour que mon tee-shirt se mette bien, me tourne vers elle. C'était certainement toujours un petit peu flou dans son esprit. « Tu m'as convaincu : je t'aiderai à les redescendre. » Un sourire et un air extrêmement fier se peignent sur mon visage. Bah ouais, faut pas l'oublier. J'étais le chevalier servant qui l'avait aidé à foutre ses valises en haut des armoires et si elles avaient bougé depuis pour sa nomination, elles étaient à nouveau en haut, à présent. Et comme un bourrin, j'avais émis mes doutes sur le fait que j'allais être suffisamment sympa que pour l'aider une seconde fois. Tss. Vous savez quoi, j'étais jeune et idiot, à cette époque. En gros, j'étais là pour rester, jusqu'à la finale, si si. Enfin, on verrait. « Quand t'auras gagné ce foutu jeu » je précise, soudain autoritaire. Bah ouais, elle avait intérêt à gagner. Elle avait intérêt. Ou alors, qu'ils gagnent à trois, ce serait cool, aussi. Mais pas possible. Finalement, je souris. Et j'm'approche. M'en fous qu'elle sorte du pieu. Avec tout le naturel du monde, je passe les bras autour de son cou et je la tire contre moi, et je pose ma joue sur ses cheveux - elle était bien petite - et je me mets à ronronner. Je ne la retiendrai pas trop longtemps, pas de soucis, mais elle m'avait manqué, Ana, oui, beaucoup manqué. Elle était de ceux qui m'avaient le plus manqué.
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MessageSujet: Re: Fragile bird (19/07, 11h32)   Fragile bird (19/07, 11h32) EmptyJeu 19 Juil 2012 - 19:56

Pendant un court instant, j’ai bien cru halluciner. Oui, car qu’on le veuille ou pas, je me suis habituée à l’absence d’Ennio dans les parages. Si bien qu’à mon arrivée dans le dressing, je crois presque à un mirage, une douce illusion de mon esprit qui se conclura en un soupir quand je clignerai des yeux et qu’il disparaitra. Parce qu’il n’est pas supposer être là, n’est-ce pas. Je me souviens encore de ce prime où il est sorti, de la peine que son départ m’a fait. Et pourtant, j’ai beau ouvrir et fermer mes yeux à répétition, sa silhouette ne disparait pas, elle reste aussi claire que s’il était vraiment devant moi. Ce qui, en fait, tout à fait véridique. Il est bel et bien là. Fallait que je pense à prendre un café pour bien me réveiller, et pour que je cesse de croire que j’hallucine. D’autant plus que sa remarque me laisse vraiment perplexe. Ma fatigue, à qui sur, qui se fait accuser de mes lacunes en concentration. Je dois surement avoir raté une ou deux informations utiles pour remplir les trous dans son histoire. « Pour tes valises. » Qu’est-ce qu’elles ont, mes valises. Je détourne d’ailleurs le regard vers elles. Elles sont toujours posées toutes en haut des étagères, et n’ont pas bougé depuis la seule et unique nomination que j’ai reçue. Dont j’ai rescapé, miraculeusement. En tête de liste, qui plus est, et battant Andreas au passage. Mais bref, cela ne m’indique toujours pas où il veut en venir. Il se retourner finalement pour me faire face. « Tu m'as convaincu : je t'aiderai à les redescendre. » Ne pas avoir été au sortir du lit, j’aurai surement réalisé en un quart de seconde ce dont il parlait. Mais là, il m’en faut une bonne quinzaine avant que je laisse apparaître sur mes lèvres un grand sourire. Je comprends, maintenant. Oui, ça me revient en mémoire. Notre premier entretien, ici même, dans ce dressing, lors de la première semaine de jeu. Il m’avait aidé à les hisser là-haut, mais m’avait aussi laissé entendre qu’il ne comptait peut-être pas m’aider à faire l’inverse. Il m’annonçait aujourd’hui qu’il avait changé d’avis. « Quand t'auras gagné ce foutu jeu. » Tiens, on dirait presque un ordre. Presque une menace. Je secoue légèrement la tête devant l’incrédulité de ces propos. Je ne gagnerai pas ce jeu, impossible. Mais je ne vais pas le lui dire, je ne veux pas qu’il perdre ces belles illusions. Et puis, j’ai bien envie de récupérer mes valises, moi. Je remarque qu’il sourit. Je préfère ça à son air sérieux. Ça lui ressemble plus. Il se rapproche alors, et alors qu’il passe ses bras autour de mon cou pour m’attirer contre lui, j’enserre sa taille des mains, me blottissant dans le creux de ses bras. Je suis tellement contente qu’il soit de retour. Les derniers jours de l’aventure seront ainsi moins pénibles, peu importe ce qui se produira. Je ne peux m’empêcher de rire lorsque je l’entends ronronner tout contre mon cuir chevelu, mais s’en est presque mignon. Bon sens, il m’a tellement manqué.

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