Cette bâtisse l'intriguait. Elle lui semblait particulièrement délabrée, pas franchement accueillante, et c'était justement ce qui avait tendance à l'attirer dans cette habitation probablement abandonnée depuis quelques années. Il fallait vraiment s'appeler Raphaël, être thanatopracteur de profession et être pour le moins fasciné par tout ce qui avait trait au morbide pour observer l'endroit avec curiosité, presque avec envie. Nul doute qu'une visite des lieux ne tenterait pas grand monde, mais vu que Raphaël avait toujours eu un grain, disons qu'il pouvait se permettre de ne pas faire comme tout le monde. Alors il s'avança vers la porte de l'habitation, remarquant néanmoins qu'il serait bien imprudent de se risquer à l'utiliser, étant donné qu'elle pourrait lui tomber dessus. Et il avait beau être tenté par la mort, il n'avait pas nécessairement envie de disparaitre d'une telle manière. Ainsi donc, il fit le tour du bâtiment et finit par apercevoir une ouverture au niveau d'une des fenêtres auxquelles il lui était possible d'accéder. Et c'est ainsi qu'en un rien de temps, il se retrouva à l'intérieur, pouvant bien vite constater qu'il n'y avait hélas pas grand chose à admirer puisque les lieux n'étaient plus tellement en état. C'était même peu dire, hm. Sans doute croiserait-il la route de deux rats et de trois ou quatre araignées, mais honnêtement ça ne l'apeurerait pas. Là encore, parce qu'il avait toujours eu un grain. De même, si un poltergeist trouvait malin de se manifester, il le vivrait plutôt bien. Par contre, les bruits de pas qu'il entendit bientôt dans son dos le firent doucement frissonner. La logique incarnée, hein. Donc non, là en fait, il n'était plus tellement certain d'avoir envie de rester ici. Mais comment dire, c'était un peu tard non ? « Je ne cours aucun danger » articula-t-il, surtout pour lui même, et comme s'il cherchait surtout à s'en persuader. Parce qu'en réalité, il ne se sentait pas le moins du monde en sécurité à présent. Oui, tout ça à cause de quelques bruits de pas. Et oui, ça le prenait souvent.

Ce manoir que j’avais observé en arrivant dans les petites voitures, le soir du premier prime, m’intriguait relativement beaucoup. Du coup dès que j’eus un moment de libre je m’y rendis, de nuit c’était encore mieux. Le soleil descendait assez vite sur l’horizon et la chaleur disparaissait avec lui mais je n’étais pas particulièrement frileux du coup j’avais enfilé un vieux gilet que j’avais emmené avec moi. Il faut dire que je n’avais pas beaucoup de vêtements avec moi par rapport aux autres. Quelques pantalons, quelques hauts et j’étais partis. Arrivé devant la porte d’entrée, je me demandai comment j’allais entrer dans cette bâtisse puisque de toute évidence la porte n’était pas très stable sur ses gonds. Je contournai alors le manoir et arrivai devant une petite ouverture de fenêtre, là j’entrai dans le manoir et me mis à explorer un peu toutes les pièces avant d’entendre une voix d’homme peu assurée « Je ne cours aucun danger » Un petit sourire amusé se dessina sur mes lèvres alors que, à pas de loup, je me rendis dans la pièce suivante. Là je vis un candidat de dos et me glissai jusqu'à lui avant de soudainement plaquer mes mains sur ses épaules en faisant « BOUH ! » Le sursaut du candidat me fit rire aux éclats, je n’allais surement pas m’en remettre facilement et d’ailleurs il me fallu bien cinq minutes avant de m’en remettre. « Désolé, c’était vraiment beaucoup trop tentant ! Tu parles souvent tout seul ? » Demandais-je avec toujours un petit sourire amusé sur le visage alors que le pauvre semblait avoir du mal à se remettre de cette frayeur. « Tu peux m’appeler fantôme Jared. » précisais-je, après tout on ne se connaissait pas.

Au fond, il ne pourrait pas lui arriver grand chose dans le coin. Il risquait peut être simplement d'être agressé par une petite araignée pas franchement méchante, agression à laquelle il survivrait assurément sans grand mal. Du moins, c'est ce qu'il pensa jusqu'à ce qu'il entendit des bruits de pas non loin de là. Il ignorait si quelqu'un marchait dans cette pièce dans une autre, au rez-de-chaussée ou bien à l'étage, mais il y avait quelqu'un d'autre que lui dans ce manoir, il en était certain. Et cela l'effrayait, sachez-le. Autant il n'aurait pas eu peur de n'importe quel insecte qu'il aurait pu croiser, ou même de toute manifestation pseudo-paranormale à laquelle il aurait pu assister ... autant il n'aimait pas savoir qu'un être humain vagabondait lui aussi à travers les lieux. Parce que ses semblables étaient vicieux, mais surtout cruels. Pas tous, il le savait bien. Pourtant, il avait fini par croire qu'ils formaient tous un ensemble d'êtres désireux de lui pourrir la vie, de l'effrayer et de le faire souffrir. Il se sentait persécuté au quotidien, agressé à la moindre occasion, voilà pourquoi le fait de savoir qu'il risquait d'avoir bientôt à fait à un être de son espèce l'effrayait tant. Parce qu'il risquait de vivre cette rencontre très difficilement. Après tout, il était bien rare qu'on se montre sympathique à son égard. La plupart du temps, on se servait de sa peur des autres pour lui nuire. Du coup, il se méfiait d'autant plus, s'enfermant petit à petit dans une profonde solitude. Et c'est justement tandis qu'il était en train d'y penser que quelqu'un crut amusant de bondir dans son dos, en plaquant ses mains sur ses épaules et en hurlant. Autant vous dire que Raphaël crut décéder instantanément. Il eut tellement peur qu'il aurait juré avoir oublié de respirer pendant une ou deux seconde(s). Et quand son rythme cardiaque revint à la normale et qu'il se retourna pour se confronter à celui qui s'était amusé à lui faire peur, il eut à faire à un plaisantin naturellement mort de rire. Raphaël l'observa alors, tandis qu'il sentait une immense gêne le gagner. S'il ne pleurait pas, c'est parce qu'il était encore sous le choc. Mais ne vous y trompez pas, il avait envie de pleurer. « Je ... » Okay, il allait tâcher de se reprendre, de se remettre de ce petit choc. Parce qu'en plus, on lui posait une question. Est-ce qu'il parlait souvent tout seul ? Hm ... « Oui. Je suis bizarre comme type, tu t'en rendras vite compte. » Et bizarre était encore un euphémisme pour le qualifier, hein. Il avait donc à faire à Jared, ou plutôt fantôme Jared. Amusant, non ? Non, effectivement, pas du tout. « Et toi, tu peux m'appeler Raphaël. Juste Raphaël. » Et pitié, pas Rapha'. Ses sœurs le surnommaient comme ça. Et dieu sait qu'il haïssait ce surnom.

« Je ... » Attends, merde, est-ce qu’il avait les larmes aux yeux ou est-ce que j’avais la berlue ? Pitié, deuxième option, je ne sais absolument pas gérer une crise de larmes, en général je me casse mais je serais vu comme un crétin égoïste non ? Ouais ok, c’est ce que je suis, mais bon. Bref, il ne termine pas sa phrase et en entame une autre à la place. « Oui. Je suis bizarre comme type, tu t'en rendras vite compte. » Je hoche la tête. « Je pense qu’on l’est un peu tous. » Fis-je, sur le ton de la confidence, en hochant la tête comme si je savais très bien de quoi je parlais. Ah mais oui on est tous bizarres et c’est pour ça qu’ils nous on prit, histoire d’avoir un casting un peu intéressant. « Et toi, tu peux m'appeler Raphaël. Juste Raphaël. » Je suis d’humeur joueuse ce soir. « Ok juste Raphaël. » Je vous parie un centième de ma cagnotte (bah ouais j’suis pas riche) que ce type va pas me supporter longtemps. Non mais il faut qu’il rit un peu dans sa vie on dirait qu’il est tout mou, c’est un peu chiant et franchement j’espère que c’est pas contagieux. Je sors mon paquet de clope de ma poche et le tend vers lui. « T’en veux ? » Je propose en en prenant déjà une pour moi je coince entre mes lèvres. Et là, j’attends qu’il me dise oui on non mais que je puisse ranger mon paquet, quoi.

Bon sang, quelle peur il venait d'avoir. C'est bien simple, un peu plus et Raphaël décédait. Parce qu'il avait eu si peur sur le moment qu'il aurait été capable d'oublier de respirer à nouveau, ce qui aurait pu avoir quelques fâcheuses conséquences. Non pas qu'il puisse manquer à qui que ce soit sur cette terre - même ses sœurs s'en remettraient, vu qu'elles avaient toutes plus ou moins fondé leur propre famille - mais il serait quand même ballot qu'il n'ait jamais eu le cran de stopper lui même l'horloge de sa vie pour qu'au final un petit plaisantin vienne y donner un gros coup de pied. En tout cas, il devrait pouvoir s'en remettre, vu qu'il avait été capable de reprendre doucement contenance, et même de formuler quelques mots. Nul doute qu'il y eut plus de peur que de mal et que le pire était déjà derrière eux. En tout cas, son camarade aurait probablement l'occasion de constater que Raphaël n'était pas quelqu'un de tout à fait net, ou en tout cas qu'il était un peu du genre bizarre. Et c'était bien vrai, hm. A la réponse du jeune homme, il hocha doucement la tête. Celui-ci avait raison. Ils devaient tous l'être, quoi qu'à différents degrés. « Tu te qualifierais donc comment étant bizarre, toi aussi ? » demanda-t-il alors, comme pour creuser un peu la chose. Au fond, il aimerait savoir comment ce jeune homme se voyait. On pourrait croire que ça n'intéresserait pas grand monde, mais détrompez-vous, ça intéresserait Raphaël. Et peut être, justement, qu'il était bizarre pour cette raison. Les présentations furent alors faites entre "fantôme Jared" et "juste Raphaël". Le plus étrange dans tout ça, c'est que ce dernier se surprit lui même à sourire partiellement après la réplique du jeune homme. Il avait visiblement le sens de l'humour, et même si lui en était totalement dépourvu, ça lui plaisait presque. Mais voilà qu'il lui proposa une cigarette. Gné, problème. Raphaël ne fumait plus. Il avait arrêté quelques mois auparavant pour diverses raisons, mais la tentation était particulièrement forte de craquer. Parce qu'au fond, il avait besoin de fumer, c'était une certitude. « Je ne peux pas, mais merci » qu'il fit alors, dans un soupire. C'était idiot de se sentir surveillé en permanence. Déjà parce qu'il avait vingt-trois ans, mais aussi parce que les morts ne passaient pas leur temps à le contrôler, hm.

« Tu te qualifierais donc comment étant bizarre, toi aussi ? » Ah ouais, plutôt deux fois qu’une. Quoi que bizarre à tendance normale… Ou pas, rien que le fait de penser ça confirme que je suis bizarre. Bon bah voilà, c’est ce que je suis et il est inutile d’épiloguer. « Ouais, je suis définitivement bizarre. » Dis-je en passant un doigt sur mon menton, l’air pensif. Bref, finalement les présentations sont faites et je crois même apercevoir un petit sourire aux coins de ses lèvres, ah, tout le monde aime mon humour à deux balles ! Non en fait les gens rigolent de moi et pas avec moi mais franchement ça me dérange pas du moment que je les fais rire, hein. « Je ne peux pas, mais merci » répond Raphaël alors que je lui propose une clope, je hausse les sourcils et range mon paquet. Avant d’allumer ma clope – pour éviter le tabagisme passif, je suis un saint et oui – je me dois de lui poser une question. « Pourquoi ? Tu peux pas ou tu veux pas ? Genre c’est pour ta santé, t’as un problème aux poumons ? » Non parce que si c’est juste qu’il ne veut pas alors je l’allumerai, cette clope, sinon bah je la coincerai derrière mon oreille et je la grillerai plus tard.

Tout le monde avait assurément un coté bizarre. Raphaël, Jared, et n'importe qui d'autre sur cette terre probablement. Pour autant, il était certain que tout le monde ne l'était pas de la même manière. Il devait y avoir différents degrés, différents niveaux. Raphaël, par exemple, était le genre à avoir quelques troubles d'ordre psychologique et à passer pour un original aux yeux des autres. Mais qu'en était-il du coté de Jared ? Rassurez-vous, il ne lui demandait pas de lui pondre une description approfondie de sa propre personne. En fait, il cherchait simplement à avoir confirmation d'une chose : le fait qu'il puisse effectivement se trouver bizarre. Son camarade lui assura alors qu'il l'était. Bien, il le croyait. Il ne voyait de toute manière aucune raison de douter de lui et de ses paroles. Il hocha alors doucement la tête. Maintenant qu'il avait rencontré quelqu'un qui se trouvait bizarre - car tout le monde n'était assurément pas capable de l'assumer, et donc de le reconnaitre - il tâcherait de se souvenir de ce détail. Mais voilà que Jared proposa une cigarette à Raphaël qui, bien rapidement, ne put que décliner son offre. Non, il ne voulait pas fumer. Ou disons qu'il ne pouvait pas. Parce qu'il avait comme l'impression de ne pas en avoir le droit, de ne pas y être autorisé. C'était probablement une belle bêtise, mais c'était sérieusement ce qu'il pensait. Que voulez-vous, il l'avait bien dit qu'il était bizarre. Jared chercha alors à en savoir davantage à ce sujet. Il était curieux, et cela pouvait se comprendre. Et bien que Raphaël ne soit ni sociable ni suffisamment à l'aise pour franchement parler de lui, il allait tâcher de faire des efforts. C'était le but de tout ça, après tout. « Je ne peux pas. Et mes poumons vont très bien, c'est plus au niveau de ma tête qu'il y a un problème » répondit-il alors, avant de soupirer légèrement. Il leva alors les yeux au ciel - mais vraiment, au ciel - avant de reporter son regard sur son camarade. « Il y a certaines choses que je ne suis pas autorisé à faire. Fumer en fait partie. » Voilà qui était peut être plus clair. Ou alors, voilà qui le faisait passer pour un gentil taré, hm.

Franchement je me demandais bien pourquoi il avait dit qu’il ne pouvait pas fumer alors qu’en général on réponds ‘non merci je ne fumes pas’ ou alors à la limite ‘non je ne veux pas’ mais ne pas pouvoir ? Il avait eu un cancer ? Si jeune ? Bah c’est possible, légèrement déchirant mais possible. « Je ne peux pas. Et mes poumons vont très bien, c'est plus au niveau de ma tête qu'il y a un problème » Et là-dessus le voilà en train de mater le plafond, je fronce les sourcils et lève les yeux aussi sur le plafond. « C’est un plafond très intéressant… » fis-je sur un ton à peine moqueur avant de reposer le regard sur le candidat. Là-dessus je prends mon briquet et allume la cigarette, tâchant tout de même de ne pas lui envoyer trop de fumée. On sait jamais qu’il soit fou et qu’il m’engueule. « Il y a certaines choses que je ne suis pas autorisé à faire. Fumer en fait partie. » J’arque un sourcil alors que je tire sur ma clope. Là je tourne la tête pour cracher la fumée avant de reposer le regard sur lui. « Attends, que je remette les choses dans l’ordre dans mon esprit. T’es croyant ? Ou alors tu crois dans les esprits et ils t’interdisent de fumer ? » Je cherchais une explication au fait qu’il ait maté le plafond et qu’il ne puisse pas fumer, oui.

C'était un fait, Raphaël ne pouvait pas fumer. Ça n'était même pas tant qu'il ne le voulait pas, mais surtout qu'il n'en avait simplement pas le droit. Non, il n'avait pas le droit de fumer. C'était ainsi depuis quelques années, à vrai dire. Et la raison de tout cela était en réalité bien bête. C'était d'ailleurs pour cela qu'il n'osait pas la communiquer à son camarade. Il n'avait assurément pas besoin qu'on le prenne davantage pour un fou, hm. Pourtant, et sans le faire exprès, Raphaël avait tendance à se placer dans une situation de plus en plus délicate. Notamment lorsqu'il leva les yeux au ciel, comme s'il cherchait à faire passer un message à quelqu'un. Alors naturellement, Jared ne manqua pas de réagir à ce qu'il venait de voir, dans une remarque un brin moqueuse et qui eut le don de laisser apparaitre une moue clairement embarrassée sur le visage de Raphaël. Il ne répondit alors pas à ces quelques paroles, n'étant pas tellement capable de répondre quoi que ce soit tant il était gêné dans l'immédiat. Mais par la suite, il trouva tout de même le courage de faire savoir à son camarade que fumer faisait effectivement partie des choses qu'il n'avait pas le droit de faire, sous-entendant ainsi qu'il y en avait un certain nombre. Là encore, ça n'était assurément pas la chose à faire, ou plutôt à dire, puisque son camarade saisit cette occasion pour le questionner, probablement histoire d'être fixé sur son cas et ainsi pouvoir lui coller l'étiquette "malade mental" une bonne fois pour toute. « Non, je ... » commença-t-il, toujours clairement embarrassé. Comment pouvait-il lui expliquer qu'il avait peur d'une morte, qu'il craignait de décevoir celle qui, de son vivant, l'avait formellement interdit de fumer ? Comment lui faire comprendre, en fait, qu'il vivait avec le souvenir de celle qui l'avait quitté depuis déjà quelques temps ? « Ma mère m'interdisait de fumer. Elle ... elle disait que ça dénaturait mon corps, mon esprit, et que j'étais suffisamment malade pour ne pas m'infliger ça. Et puis, elle disait que je serais monstrueux de tousser pendant que je m'occupe de mes cadavres, alors je ... j'ai arrêté de fumer, pour elle, ou disons à cause d'elle. Et aujourd'hui, je ne suis pas capable de penser à une cigarette sans penser à elle, sans me dire que je la décevrais terriblement si je fumais à nouveau ... Alors je ne peux pas fumer. » Au fond, il ne savait pas tellement pourquoi il lui racontait tout ça. Mais peut être, au fond, que cela l'apaisait. D'une moindre façon, mais c'était toujours mieux que rien, sans doute.

« Non, je ... » commença-t-il, manifestement gêné. J’attendis patiemment qu’il trouve ses mots ou le courage de dire ce qu’il voulait dire. « Ma mère m'interdisait de fumer. Elle ... elle disait que ça dénaturait mon corps, mon esprit, et que j'étais suffisamment malade pour ne pas m'infliger ça. Et puis, elle disait que je serais monstrueux de tousser pendant que je m'occupe de mes cadavres, alors je ... j'ai arrêté de fumer, pour elle, ou disons à cause d'elle. Et aujourd'hui, je ne suis pas capable de penser à une cigarette sans penser à elle, sans me dire que je la décevrais terriblement si je fumais à nouveau ... Alors je ne peux pas fumer. » A cause d’une femme qui est désormais morte. D’un coté je le comprends, je crois… C’est clair que sa mère ne reviendra pas d’entre les morts pour lui passer un savon mais je peux comprendre qu’il veuille respecter cette volonté de sa mère même si, personnellement, j’en aurais eu rien à foutre. En soit, de nos jours, aucun parent ne veut que son enfant fume n’est-ce pas ? Donc bon… « Je comprends. Tu veux respecter sa volonté, c’est ça ? C’est… » Ouais, je vais le dire mais en même temps c’est tellement vrai « Mignon. » Comme un gosse qui respecte aime tellement sa maman qu’il en va a respecter une telle volonté. Ou alors sa mère l’effrayait vraiment mais dans ce cas… pauvre gars…