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 I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02)

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Mads

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MessageSujet: I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02)   I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02) EmptyLun 24 Sep 2012 - 12:38

    » I shot for the sky, i’m stuck on the ground.
    (25/09-18h02)
    ft. Janka

Tu progresses dans ce nouveau décor, et, clairement, tu es paumée. C’est un fait. Tu le sais. Paumée intérieurement, comme souvent, toujours. Paumée géographiquement. Tu ne sais pas où tu as atterri mais c’est ton air impassible et absent qui s’offre aux caméras qui parsèment ta marche, ton chemin. L’agitation intérieure n’est qu’intérieure, si bien contenue dans ce corps mouvant qu’elle n’en est même pas palpable. A contrario, tu t’aventures dans les méandres de ton esprit, confrontée à toi-même, tu espères une quelconque présence… Même la plus anodine, même la plus désagréable. Juste quelqu’un. N’importe qui. Une âme. Tu ne feras pas la difficile, n’importe laquelle fera l’affaire. Qu’elle soit joyeuse, mystérieuse, insupportable, écorchée… peu importe. Peu t’importe. Et, en réponse à toutes ces vaines attentes, un champ. Un champ violet. Un champ aux couleurs pastel. T’as l’impression d’être arrivée à bout, au bout, mais pas du tout. T’es encore loin, tellement loin. Puis, face à ce nouveau paysage qui s’étale sous tes prunelles vides, ton seul réflexe est de sortir le briquet dans la poche de ton jean. Les jambes s’activant, passant l’une devant l’autre lentement, s’engouffrant dans l’espèce de prairie violette. On se croirait presque dans une pub pour le Petit Marseillais. Tu lèves sensiblement les yeux au ciel avant de disparaitre entre deux allées. Le derrière sur la terre. Le briquet entre tes fins doigts, glissant d’une paume à l’autre, le regard dans le vide, loin. Sur un point intangible dans cet univers fixe. Une minute, deux, trois filent. Et certainement d’autres encore avant que tu n’actionnes la molette du briquet et ne maintienne la pression. Le cerveau embrumé, presque paralysé, par les effluves suffocantes de lavande. Les iris rivés vers cette flamme dansante, vers cette flamme psychotique et hypnotique. Cette flamme qui illumine tes rétines. Légèrement penchée, légèrement courbée, au dessus de cette source de chaleur, c’est ton index qui finit par s’y confronter. Une fois, deux fois… Tu tues le temps bizarrement mais faut croire que ca marche.
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MessageSujet: Re: I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02)   I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02) EmptyLun 24 Sep 2012 - 18:57

Comme toujours je me lève tôt, et comme toujours je fais acte de présence lors des rassemblement tel que le petit déjeuné. J'en suis capable justement parce que je me lève tôt et que donc je me suis assez recentré sur moi même pour avoir la patience de les supporté tous à la fois. Mais dès que je peux esquiver parce que tout le monde part à ses occupations et bien j'esquive et je pars faire quelque chose de mon coté. Quelque chose que d'autres ne pourrons pas comprendre. Et toute manière je n'attends pas d'eux qu'il comprenne parce que ça voudrait dire que je leur donne un statut bien trop élevé, que je leur donne une certaine importance et que je les dote d'un cerveau qu'il savent utiliser. Ce qui n'est pas du tout le cas, alors je n'attends aucun compréhension de leur part quand je décide d'aller faire une balade dans les champs et quand je laisse tomber short et tee-shirt au hasard pour me retrouver nue puisque je ne porte que très rarement de sous vêtements. Je n'attends aucune compréhension de leur part si l'un deux me chope entrain de me balader nue dans un champ de lavande humant cette odeur à chaque brins brisés entre mes mains. Ah ça non, je n'attends pas de compréhension. Ma balade terminée je retourne à mes vêtements, sauf que je ne suis plus très sûre dans quelle sillon je l'ai laissé tomber. Alors je m'aventure un peu au hasard pas vraiment inquiète de la situation, ce ne sont que des fringues et j'en ai des centaines pareille dans mon armoire. Et ici je risque pas d'être arrêté pour atteinte à la pudeur. Et quand bien même je suis incapable de m'inquiéter. Je tourne et bifurque au hasard dans un silence, inquiétant pour les autres apaisant pour moi même. Mon regard est attiré part une chevelure rousse qui ne se marie pas très bien avec le violet de la lavande. Je m'approche à pas de loups, sans bruit je la dévisage. Elle joue à passer son index sur la petite flamme de son briquet. Ça me fait sourire, ce n'est qu'une gamine. « Tu devrais pas jouer à ce genre de jeu, petite. » Je lui dis d'une voix douce pour lui faire remarquer ma présence. Pas pudique je m'avance vers elle comme une femme entièrement habillé l'aurait faite. « T'as pas vu un tas de fringue quelque part ? » Je lui demande toujours sur le même ton. Putain brûle toi, je vous voir se former cette cloque et je veux voir ton visage se déformer part la douleur.
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MessageSujet: Re: I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02)   I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02) EmptyLun 24 Sep 2012 - 22:02

La lavande sature ton cerveau, une légère brise sur ta peau. Et la chaleur qui n’en finit plus de venir agresser ton doigt, cet épiderme que tu présentes encore et toujours à cette flamme vacillante. Un mélange tout aussi addictif qu’une bouffée de nicotine, d‘une bouffée de n‘importe qu‘elle substance nocive. Mais étrangement, une agression voulue et recherchée, alors même tes traits se bougent pas. Ils ne changent, ni ne se crispent. Tout est dans la tête. Outre l’argument que le cerveau contrôle chaque infime réaction de notre corps, tu sais que tu as appris à maitriser bien plus qu’une simple brûlure. Alors, ton regard azur se perd dans l’étendue de violet. Absente, distraite. Tu ne fais plus attention à rien, jusqu’à ce qu’une fois féminine et étrangère ne s’élève et ne t’abordes. Tu arques un sourcil, d’abord perplexe, avant de lever les yeux vers la jeune femme entièrement nue qui se poste devant toi. Entre temps, tu t’entends lancer un « Si tu savais » presque mystérieuse bien que le mystère soit clairement ce qu’il te fait défaut, ne te fais pas de bile. Mon pouce relâche inconsciemment la pression sur la molette du briquet, la lueur s’estompe, mon index toujours positionné de façon à accueillir la flamme. Mais autre chose attire ton attention et l’accapare. Elle. Et, sans presque aucune gène, tu la dévisages. Finissant par décréter qu’elle doit être tout aussi âgée que tu ne l’es. Alors, sa réplique précédente tourne dans ta tête en essayant de trouver d’autres explications. Des explications qui ne viennent pas, forcément. Parce que tu as beau avoir, par moment, un esprit prolifique, lorsqu’il s’agit d’élucubrer sur la base de rien, c’est beaucoup plus compliqué. L’inconnue -parce que oui tu as beau y mettre toute la bonne volonté du monde, aucun prénom n’est encore associé à ce visage- me demande si j’ai pas vu des fringues. D’une indifférence perplexe je fais non de la tête. Elle les a perdu en chemin ? T’as envie de rire à cette idée. « Tiens » tu finis par lâcher en ôtant ton gilet. Non, tu l’as prends pas en pitié, tu la dépannes nuance. Puis, tu te remets fatalement à jouer avec le feu sous les yeux avides de la brune. Une minute file. Elle attend quoi ? T’essaies de déceler une réponse dans ses yeux, et c’est un sourire en coin qui prend possession de tes lèvres. « Je ne sens rien » tu trouves bon de l’informer d’une voix blanche.
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MessageSujet: Re: I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02)   I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02) EmptyLun 24 Sep 2012 - 23:08

« Si tu savais » ça sonne mystérieux dans sa bouche mais ça n'éveille aucun intérêt à mes yeux. Elle finit part arrêter son jeu pour un moment c'est dommage. Puis elle me regarde sans aucune gêne. Moi j'ai juste l'impression que c'est la première femme qu'elle voit nu à part elle. Parce que si tel n'était pas le cas elle ne s'en formaliserait surtout que ça ne semble pas la gêner. Peut être qu'elle s’interroge sur mon activité qui a nécessité que je sois nue. Et le faite que je lui demande si elle n'a pas vu des fringues quelque part ne doit pas l'aider dans sa réflexion. Je n'arrive pas encore et déceler la porter de sa réflexion, je ne suis pas certaine qu'elle soit capable de réellement penser en faite. Elle me tends sont gilet, machinalement je le saisis entre mes doigts mais je ne sais pas vraiment ce que je dois en faire elle veut que je le tienne en attendant que quoi ? Ah non elle veut me l'offrir ? Sauf que moi je suis très bien comme ça alors je garde le gilet dans mes doigts et le regarde comme s'il pouvait répondre à mes questions à son sujet. Puis j'entends le bruit significatif de quelqu'un qui presse la molette d'un briquet alors je souris avide de revoir le spectacle avide de la voir souffrir je la regarde toujours bras tendu avec la pièce de tissu dans ma main. « Je ne sens rien » Quelle me dit après quelques minutes et bientôt la déception pointe le bout de son nez d'une manière non feinte. Si tu ne sens rien, si tu ne peux avoir mal quel est l’intérêt de jouer à ce jeu dis moi ? Aucun alors arrête tout de suite. « Pourquoi tu fais ça alors ? » Je lui demande pas vraiment curieuse. Il y a bien une raison. Je ne vais pas la voir souffrir donc ? Je pose le gilet au sol je sais pas quoi en faire et je m'assois près d'elle je pince son bras sans retenue. Et la regarde avec avidité pour voir si elle a mal.
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MessageSujet: Re: I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02)   I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02) EmptyMar 25 Sep 2012 - 0:43

L’inconnue ne semble pas percevoir la bonté, peut être même la générosité de ton geste lorsque tu lui tends le gilet. Si bien qu’elle se retrouve là, debout, avec le vêtement entre les mains sans savoir quoi en faire. Comme si l’utilité lui paraissait incompréhensible. Là où d’autres ce seraient contentés d’hausser les épaules, l’enjoignant à aller s’habiller, toi t’as préféré une autre voie. Une autre issue. Et ne pas de soucier de sa nudité ou le besoin qu’elle a de découvrir ce corps qu’elle expose sans pudeur. Mais, elle ne semble pas très encline à te suivre. Tant pis ? Tu ne t’en formaliseras pas. Et, tes traits impassibles, tes prunelles absentes, s’en retournent vers la flamme qui rejaillit du briquet. Tu taquines et provoques cette flamme jusqu’à ce que son regard qu’une avidité malsaine anime se pose sur toi et s’y attarde. Longtemps. Peut être même trop. Tellement que tu le sens, pensant, lourd, sur toi. Encore une fois, tu ne laisses rien transparaitre. Parce que t’es conditionnée comme ça. Ta voix finit par s’élever et affirmer. Lui affirmer à elle que non ça ne te fait pas mal. Et, tu sais pourquoi. Alors, lorsqu’elle te demande la raison, c’est toi qui te demande si ca l’intéresse vraiment. Tes prunelles océans jaugent les siennes un court instant. Et, au fond de toi, tu sais pertinemment que tu vas lui répondre. Dès lors, ta pensée se forme, et tes lèvres s’entrouvrent. « Parce qu’il y’a des douleurs plus insupportables » tu lâches d’une voix neutre. Notamment, plus insupportables que les souffrances physiques. Et tu sais de quoi tu parles… Ou simplement d’autres souffrances physiques plus intolérables que celle-ci, en l’occurrence. Après quoi, elle s’assoit à ton côté, et ses doigts viennent pincer mon bras, ses ongles meurtrir ma peau diaphane. La pression qu’elle exerce ne faillit pas, bien au contraire, elle l’intensifie sciemment en quête de réaction. Je tempère l’envie que j’ai de lui dire d’arrêter. Parce que s’en devient sur les bords flippant cette quête de douleur chez autrui. Mais rien. Absolument rien. Pas un sourcil qui se fronce, pas des lèvres qui se plissent, pas de mâchoire qui se resserre, ni même de pommette qui trésaille. Et elle devra faire avec. En fait, ans le fond, tu ne veux juste pas lui donner satisfaction. Peut être même que tu souhaites exacerber cette avidité qu’est sienne et ce besoin qu’elle semble rechercher. « Et toi pourquoi tu fais ça ? » tu lui demande d’une voix posée.

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MessageSujet: Re: I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02)   I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02) EmptyMar 25 Sep 2012 - 19:13

Je veux pas lui manquer de respect en acceptant pas son gilet. Enfin en réalité je m'en fiche un peu, elle peut le prendre mal, elle peut le prendre bien c'est pas vraiment quelque chose qui m'importe en faite. Elle peut même se mettre à pleurer que je continuerais à lui parler ou plutôt à la regarder avec une certaine fascination. Parce que je veux la voir souffrir comme je veux voir souffrir tous ces idiots qui compose de petite village de Provence, je veux tous les voir pourrir de l'intérieur et se décomposer de l'extérieur. Je danserais sur vos tombes, à tous. Elle me dit qu'elle n'a pas mal, ce qui me déçoit parce que je voulais voir son visage se déformer part la douleur mais elle semble bien moins humaine que d'autre. Ce qui ne me plaît pas, parce que c'est bien moins jouissif de faire souffrir ce genre de personnes. Je lui demande pourquoi elle fait ça, parce que selon mes propres règles il n'y a aucun but à faire cela si tu ne sens rien, pas même un petit chatouillis. « Parce qu’il y’a des douleurs plus insupportables » Et elle parle en connaissance de cause, même si son visage reste impassible, le neutralité de sa voix la trahit. Tu adopte une ton neutre pour ne pas t'impliquer parce que si tu t'implique, tu te confie trop et tu laisse amadouer, et tu ressent ça comme un viole. Après ses mots je la pinces avec une certaine violence, et moins elle réagis plus je pince. Pour finir par me résigner, cette fille n'est pas sensible à la douleur comme les autres. Moi la douleur je la sens, la désir et je l'aime. Et je n'arrive pas à concevoir de vivre sens. « Et toi pourquoi tu fais ça ? » Elle ne précise pas sa pensée, même si je la comprends je peux bien lui répondre à coté juste pour le fun, juste pour pas lui répondre. De toute manière la réponse qui sortira de mes lèvres ne sera pas sincère et elle n'y verra que du feu, parce que c'est comme ça. « Ça me rassure. » Je lui dis d'une voix éteinte. « Je me sens vivante. » Ou peut être que cette fois je suis honnête, je mens tellement que je m'y perd moi même de temps à autre. Je vrille mes prunelles sans vie dans les siennes avant de les animer avec naturelle et de laisser pointer un sourire sur les mes lèvres. Je pourrais la regarder sans répits, son visage est agréable, son manque d'expression, son manque de vie extérieur me fascine. Je guette le sourire, je guette la moindre expression qui trahirais sa nature humaine. Ou peut être que c'est ça un ange.
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MessageSujet: Re: I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02)   I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02) EmptyMer 26 Sep 2012 - 3:07

Et, tu as vraiment l’impression de parler en connaissance de cause lorsque tu oses évoquer des douleurs plus insupportables, que te lances dans cette comparaison. Parce que tu as la prétention de pouvoir différencier, confronter, voire évaluer sous le postulat de l’expérience, de la connaissance. Une petite expérience parce que t’as clairement pas mille ans au compteur. Mais une intense expérience, et là est la nuance. Parce que parfois, sous le poids de tes pensées, sous le poids de tes réflexions, de tes sensations, de tes émotions, de ton passé, de ton présent, bon dieu la liste est longue, disons de tout ce qui peut te tourmenter, d’affliger, te faire vibrer, t’as la sensation d’avoir plus de souvenirs que si tu avais mille ans. Baudelaire avait tout compris. Mais il demeurait incompris. Et, tu n’as pas son talent, mais tu comprends ses ressentis, le spleen de son texte, la morosité et beauté de sa prose. Donc, tu ne sais pas ce que l’exhibitionniste recherche en te pinçant la peau jusqu’à la violenter elle, la faire rougir mais aucunement te faire pâlir. Tu vois, parfois, en étant seul, plongé dans ce vrai marasme, cette vraie mélancolie et nostalgie que la monotonie de ta vie t’emmène visiter, t’y engouffrer pour, souvent, ne jamais en sortir, c’est comme un bain d’acide. Un bain d’acide dans lequel t’es embourbé et qui vient affliger ton épiderme, flageller ta peau, qui vient l’écorcher, la déchiqueter pour ne rien en laisser. L’acidité qui s’attaque à ton cerveau, qui érode ton esprit et ton âme, cette acidité qui les morcelle. Et l’envie soudaine qui te prends d’hurler jusqu’à t’en époumoner, jusqu’à t’en arracher la gorge de ton propre fait pour tenter de t‘en extirper, mais tu ne peux pas. Parce que tout cela est confiné à l’intérieur de toi, aux confins. Parce que tout cela c’est en toi et personne ne le voit, sauf toi. Toi, parce que tu le ressens tout ça à la différence de ces millions de paires d’yeux qui peuvent se poser sur toi, se confronter à ton regard impassible et s’en tenir là. Ces personnes trop aveugles ou aveuglées par leur petite et insignifiante existence. La douleur physique je peux la dominer, la douleur mentale et intérieure je la laisse discrètement me submerger. L’histoire de ma vie. Alors tu vois, inconnue, tout ça c’est pire que ton vulgaire pincement de bras…
C’est alors qu’elle t’annonce que la douleur la rassure. Tu réagis par un simple haussement de sourcil auquel elle répond en disant qu’elle se sent vivante. Et tu ne sais pas comment le prendre. L’étonnement qui t’agites intérieurement n’est qu’intérieur, et ne s’étend pas sur tes traits. Tu te contentes de la dévisager, à son image. Tout en te disant que, toi, tu as l’impression que la douleur te rend amorphe, vide voire inutile et elle, elle t’annonce que ca la fait vivre… « Et, cela suffit à te rendre heureuse ? » tu lui demandes spontanément avec une certaine avidité et curiosité traduite dans le ton à défaut de la manifester par les yeux. Parce que c’est bien connu: les yeux sont le miroir de l’âme. Et, clairement, présentement, il vaudrait mieux le miroir ne réfléchisse rien du tout. Puis, tu lui parles d’être heureuse, parce que tu considères que « vivre » et « bonheur » sont des notions relativement synonymes… La quête, la tienne, de ce foutu bonheur.
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MessageSujet: Re: I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02)   I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02) EmptyMer 26 Sep 2012 - 16:47

Elle me fascine et m'hypnotise avec cette apparence qui présuppose un vide à l'intérieur. Sauf que je parle en connaissance de cause, quand ton apparence reflète quelque chose de si morne, de si inerte c'est que l'intérieur s'agite comme une tempête. Je ne sais pas encore la cause de cette agitation et donc la cause de cette figure sans nom, mais je pense que je le découvrirais bien assez tôt. Je me lasse pas de la dévisager, elle est si belle, si pure, si morte à l’extérieur. De temps en temps je crois voir une certaine lueur dans ses yeux, mais j'imagine qu'il ne s'agit que de la flamme qui danse dans sa pupille brillante. Je crois que je suis trop avide de me nourrir de son humanité. Elle me pose une question, je lui répond en deux temps. Le premier temps la rend perplexe, je note son sourcil fin qui se hausse avec douceur, avec mélodie. Et moi je souris. Le deuxième temps semble la laissé de marbre. Ou peut être est-ce son expression à elle de la surprise ou de la perplexité. Et moi je souris encore, parce que rien ne se lit sur son visage et c'est ce que j'aime chez l'autre. Cette espèce d'inertie qui ne laisse rien entrevoir de la tempête qui va suivre une fois qu'on a gratter la surface un peu plus chaque jour. J'ai hâte de sentir la première brise. « Et, cela suffit à te rendre heureuse ? » Elle me répond de manière spontanée, son ton est animé, ses yeux sont sans vie et moi je souris encore je me délecte de se spectacle, je crois que je ne pourrais jamais réellement m'en lasser. Enfin si je m'en lasserais le jour où ses yeux finiront par s'animer en même temps que sa voix. Mais quelque chose me dit que ce n'est pas près d'arrivé. Est-ce que ça me rend heureuse ? Je ne me préoccupe pas de ce genre de question, parce que le bonheur je sais ce que c'est et parce que je ne le retrouverais jamais. Parce qu'on me l'a volé et qu'ils payeront tous pour ça. Alors est-ce que ça me rend heureuse ? Non parce que je sais très bien que je ne le serais jamais plus, disons que ça m'insuffle un certain courage pour continuer d'avancer dans la connaissance que je me mourrais la vie inachevé et le bonheur perdu. « Ça y contribue oui. » Je lui répond sans aucune once d'honnêteté dans la voix, parce qu'elle ne comprendrais pas et quand bien même je n'ai aucune envie de me livrer de la sorte. « Et toi ? Tu crois que tu vas être heureuse un jour ? » Je lui demande intéressé. Parce que cette gamine à l’apparence chétive et au manque d'émotion, crie de tout son être à Dieu de lui donner un peu de bonheur. S'en rend-t-elle compte ? Ou peut être que très peu de gens le voient.
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MessageSujet: Re: I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02)   I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02) EmptyJeu 27 Sep 2012 - 2:19

Ce même bonheur que tu serais totalement et tout bonnement incapable de décrire, de poser des mots, les tiens, principalement car tu ne sais pas ce que c’est. Tu ne l’as jamais ressenti, pas une seule fois. Pas comme tu voudrais qu’il soit. Mais comment désirer quelque chose qu’on ne connait pas, qu‘on a jamais connu ? D’autant quand les diverses définitions qui peuvent en être données, les multiples descriptions qui en sont faites, ne collent avec aucune des sensations ou situations que tu as pu jour ressentir ou vivre. Donc même si le bonheur croisait ta route, tu ne le reconnaitrais pas. Frustrant. Alors, tu t’es mise en tête de le chercher. D’essayer du moins. Et, c’est devenu une sorte de quête. Une quête infinie qui ne trouvera pas, jamais, de fin. Encore moins une fin heureuse. Tu le sais bien. Trop bien même. A cette pensée, tu appuies d’autant plus, intensifiant la pression sur la molette du briquet pour que la flamme brille, pour que la lumière soit mais surtout demeure, longtemps. Longtemps. Pour que cette lueur orangeâtre continue d’apaiser ta douleur, de réchauffer cette solitude qui te fait crever de froid à l’intérieur. Du coin de l’œil, tu la vois sourire, tu la vois d’observer, analyser. Une observation, une analyse que tu soupçonnes, par moment, malsaine. Si bien que tu ne préfères pas imaginer l’impact que peuvent avoir ce que tu dégages, ce que tu montres, ce que tu dis sur elle ou ses pensées à elle. Tu ne sais pas mais tu fais ce que tu sais faire de mieux: t’inscrire dans le silence et attendre. Attendre qu’elle daigne me répondre. Parce qu’elle a beau sourire, elle a beau faire semblant, se cacher dans ses actes et agissements, cela ne prouve rien. C’est ensuite qu’elle s’emploie à dire que ca y contribue. Ton attention s’envole jusqu’à elle et tes prunelles la détaillent. Menteuse. Tu ne décèles pas le mensonge, ô non, tu n’as pas cette prétention, en revanche, tu sais seulement lorsqu’on s’évertue à cacher quelque chose. Et clairement, cette fille ne dit pas tout. Néanmoins, ce n’est pas le propos, parce que tu n’insisteras pas. Sa voix s’élève et un rictus déforme tes lèvres. Qu’est-ce qui lui fait dire que tu ne l’es pas ? Ou alors, ca se voit tant que ça ? Non, ca t’étonnerait. C’est seulement sa présence qui te tire vers le bas. Tu le sais, tu le sens. Cependant, tu ne t’attèles pas en polémique et réponds. « Je ne suis pas si ambitieuse » Voire n’es-tu pas ambitieuse du tout. Aucune envie particulière ne rythme ta vie parce que pour avoir envie, il faut vouloir et pour vouloir il faut pouvoir être en mesure de désirer. Or, le désir est quelque chose de décevant, d’éreintant, et, qu’au bout d’un moment, à trop vouloir on ne sait plus quoi désirer. Mais, toi tu es un être de désir, autrement dit, tu désires beaucoup sans jamais rien avoir. Un cercle vicieux. « Alors, je me contente de ce que j’ai… » tu poursuis d’une voix blanche s’achevant dans un souffle. Et même si tu ne possèdes pas grand-chose, ce que tu as, tu y tiens. Tu balances ça avec sincérité parce que l’utilité du mensonge, présentement, te parait bien maigre. Néanmoins, pour ne pas t’éterniser tu enchaines avec une question qui te trotte dans l’esprit. « Pourquoi t’es venue t’enfermer ici ? » Tu ne cherches pas à la connaitre intimement, tu souhaites juste comprendre comment quelqu’un comme elle peut se retrouver ici.
Janka

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MessageSujet: Re: I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02)   I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02) EmptyDim 30 Sep 2012 - 15:25

Je crois qu'elle ne va pas être chanceuse, parce que son cas m'intéresse alors je vais me rapprocher d'elle je crois. Et si je me rapproche d'elle, si je nourris le désir de m'en rapprocher c'est dans l'unique but de la détruire. C'est comme ça, je suis ici pour ça. Et si un jour elle me demande pourquoi j'ai fais ça, pourquoi je lui ai fait du mal. Et bien je lui dirais que c'est parce qu'elle brillait trop. Parce qu'elle brille oui, d'une manière bien différente que les étoiles, d'une manière bine plus hypnotique, bien plus intense. Et je veux qu'elle arrête de briller, je veux l'éteindre et l'étouffer. Elle n'imagine pas une seule seconde ce qui peut se tramer dans ma tête pas une seule seconde et c'est très bien comme ça. Je continue de la regarder avec fascination, à détailler ses traits avec une fluidité dans le regard, avec une douceur qui veut la toucher, la bercer, la rassurer pour mieux la blesser. Elle me demande si le faite de me sentir vivante part la douleur suffit à me rendre heureuse. Bien entendu que non, je n'aspire pas au bonheur je n'y aspire plus parce que je sais pas maintenant les choses sont irréversible. Mais elle n'est pas obligé de savoir tout ça, parce que je ne donne rien de moi mis à part des mensonges. Ici, j'élude, je tisse une vérité édulcoré, j'imagine que ça ne va pas la berner enfin si en quelque sorte, elle comprendra que je n'ai pas envie d'en parler maintenant, alors que je n'en parlerais juste jamais. Je lui demande si elle sera heureuse un jour, parce qu'elle ne me berne pas. Elle essaye peu être de ne paraître ni malheureuse, ni heureuse parce que le bonheur elle doit pas connaître mais moi je ressens le malheur chez elle.  « Je ne suis pas si ambitieuse » Je ne la crois pas. Elle ment, elle a cette ambition comme tout être humain, cette quête de bonheur. Alors que le simple faite de vivre, d'être humain nous guide dans un précipice de malheur continuel, dans un trou noir de perte et d'illusion. Mais elle est humaine, alors elle veut ce bonheur plus que n'importe quoi. Elle a cette ambition, elle n'y accédera certainement pas mais elle a cette ambition comme eux tous. « Alors, je me contente de ce que j’ai… » Elle ne devrait pas. Elle devrait s'époumoner à faire des choses stupides pensant que ça va la rendre heureuse, elle devrait accumuler erreur sur erreur. Parce qu'elle est passive. Elle vit, elle vit. Je veux l'entendre crier, la voir frapper, la faire hurler, la voir pleurer. « Ce n'est pas possible, l'humain veut toujours plus que ce qu'il a, toujours et toi aussi. » je lui répond sans ciller finissant part accepter son gilet et le déposer sur mes épaules. Elle peut prendre sa comme un acte d'acceptation, comme un rite social, puisque ça en est un. « Pourquoi t’es venue t’enfermer ici ? » Elle se sent enfermer elle ? Je moi je goûte la liberté du bout des doigts ici et ça me plaît. Parce que oui il y a cette aspect 'prison' mais il y a aussi cette aspect 'libre' de la chose. Parce qu'ils sont loin de leurs univers respectif ils peuvent être qui ils veulent, mais ça ils ne l'ont pas comprit ils veulent juste rester authentique. « Pour mettre pause. » Je lui réponds dans un souffle. « Pour m'amuser. » Je continue toujours sur le même ton. « Et pour butiner. » je conclue dans un sourire. A elle de comprendre ce qu'elle a envie de comprendre, mais je pense que c'est assez transparent n'est-ce pas ? « Et toi la płomień t'es là pour ? » Briller, nous éblouir de sa superbe, nous fasciner, nous hypnotiser. T'es là pour quoi la flamme ?

- je suis désolée pour cette réponse tardive, je n'avais pas vu la tienne. I shot for the sky, i’m stuck on the ground. (25/09-18h02) 801896 -

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