Avec Joshua.
Cernée par l'ennui, elle devait se contenter des pensées qui prenaient d'assaut son esprit pour se distraire. Mortel. Littéralement. Ce qui se passait dans sa tête, c'était chiant. Et ça la faisait soupirer. Encore et encore. Inlassable. Un peu comme ses pensées. À croire que ses soupirs voulaient concurrencer sa réflexion constante. Bonne chance. Fermant les yeux une nouvelle fois, comme pour échapper à cette tempête qui se faisait plus rude chaque seconde, elle serait presque prête à prier pour une occupation. Tout tant qu'elle levait ses fesses de ce lit. Tout tant qu'elle s'échappait. Elle se força à quitter ce matelas, toutefois, un frisson la rattrapa et elle fut dans l'obligation de faire demi-tour afin d'attraper sa veste qu'elle avait laissé entre deux couvertures, veste qu'elle enfila sans attendre. Il faisait plus frais qu'elle ne l'aurait cru. Peu importe. Sans savoir avec précision la raison, elle se promena jusqu'à atteindre l'auberge. Elle réalisa quelques pas dans la pièce, tournant en rond avant de se décider à s'asseoir sur le comptoir. Puis plus rien. Elle se contenta d'attendre à nouveau. Jusqu'à être distraite par le grincement de la porte. Elle distingua le visage de Joshua. Le mec de Sven, donc. Tout le monde les présentait comme ça, ces deux-là. Et bien entendu, lorsqu'il était question de couple, Zofia ressentait toujours le besoin d'y foutre la merde. Parce que. Alors, là, forcément, c'était trop tentant pour passer à côté. De son index, elle lui fit signe d'approcher, un sourire tracé sur le minois. Lorsqu'il fut suffisamment proche, elle passa sa main sur sa nuque et sans la moindre gêne, en cette même provocation qu'elle usait constamment, alla capturer ses lèvres, fougueuse. Ouais, elle était comme ça, la gamine. Elle recula son minois en un sourire satisfait. « Je vérifiais juste un truc. » Elle ne vérifiait rien du tout. Elle n'était qu'une petite conne qui adore foutre la merde, voilà tout. Alors si ce baiser pouvait parvenir aux oreilles de quelqu'un d'autre qui en ferait bien vite une rumeur et que ce simple contact finissait par créer une dispute, cela lui plairait tout autant. Une connasse, ouais. Et elle assumait.

Je jette un furtif coup d’œil à ma montre. Vingt-et-une heures trente-trois. C'est fou comme le temps passe vite aujourd'hui. Il y a sept heures à peine, je délaissais mes draps pour commencer la journée. Et que vois-je, maintenant? Le soleil qui se couche. Je suis un glandeur né. Définitivement. Tant pis, j'irai passer la soirée au bistrot. Depuis que j'y ai mis les pieds l'autre jour, j'en ai fais un de mes lieux favoris. Et, j'ai l'ultime conviction que cette nuit est une belle occasion pour me vider une bonne bouteille à moi tout seul. Non pas que j'aie passé une sale journée. Au contraire. Cela dit, une bonne bouteille de whisky de temps en temps, ça ne fait jamais de mal. Ça ne peut même faire que du bien. Je pousse donc doucement la porte de l'auberge dans l'optique de profiter de la soirée, peinard. C'était sans compter la présence féminine déjà sur les lieux qui me fait signe du doigt. Elle m'invite à m'approcher d'elle. Chose que je fais, submergé par la curiosité. J'ai à peine le temps de me présenter que la jeune femme m'attrape dans ses filets. Sans que je ne m'y attende, elle m'a attrapé par la nuque pour s'emparer de mes lèvres. Je ne la repousse pas, mais ne répond pas non plus à son baiser. Je reste même impassible un instant avant de finalement reculer de quelques pas. « Je vérifiais juste un truc. », dit-elle simplement. Elle vérifiait juste un truc? Quoi au juste? J'ai une tête à puer de la gueule, c'est ça? Non, parce que je me brosse les dents trois fois par jour, hein. « A quoi tu joues? », me contenté-je de répondre à sa stupide remarque. Le tout sur un ton neutre, évidemment. Je ne vais pas me prendre la tête pour des broutilles pareilles. « Si tu veux violer mes lèvres, pense à en parler à mon compagnon, la prochaine fois. », dis-je presque amusé. Presque, parce que je ne suis pas sensé être amusé de la situation en fait. Si Sven venait à apprendre ce qu'il vient de se passer, il risquerait fort de me faire un cinéma. Et ça m'a tout l'air d'être le but de cette jeune aguicheuse. Car à moins qu'elle ne soit née de la dernière pluie, tout le monde ici, sait que je suis loin d'être célibataire. Ou alors elle a forcé sur l'alcool, mais cette dernière option me paraît invraisemblable. Je ne pense pas avoir senti l'odeur d'une seule once de quoique soit émanant de sa bouche. Non, indéniablement, c'est une allumeuse.

C'était terrible de sa part. Non, vraiment, elle devrait avoir honte. Embrasser un homme en couple, c'était le genre de choses qui pourrait l'envoyer directement en enfer, n'est-ce pas ? Pfiou, elle en tremblerait presque de peur. Ouais, presque seulement. Parce que, qu'on ne se voile pas la face, elle adorait ça. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle le faisait. Foutre le bordel, elle aimait ça. Elle ne savait pas pourquoi, elle était juste ainsi. Pourtant, elle n'avait pas vraiment un mauvais fond. Non, vraiment. Elle avait juste sa propre notion d'amusement, il faut croire. Et sincèrement, elle s'en donnait le droit. Puisqu'elle ne voyait pas ce monde comme tout le monde, autant en profiter pour se donner quelques libertés. Alors, non, ça ne la dérangeait pas d'embrasser ce type. Bien qu'il soit en couple avec un autre mec. Chose qu'il s'empressa de mettre au clair d'une façon presque subtile. « Tu es en couple ? Pourquoi personne ne m'a prévenue ?» Écarquillant doucement les yeux, arborant une mine faussement choquée, elle pourrait presque être crédible. Dommage, son sourire n'hésita pas à la trahir. Il faut dire que les rumeurs faisaient leur bout de chemin dans le village et qu'il n'était pas difficile d'obtenir quelques informations en ayant des oreilles curieuses. Elle retrouva une attitude plus naturelle, les mains appuyées sur le bord du comptoir, le dos légèrement cambré. « Il est où, ton mec ? Que je lui en touche deux mots. » Elle était très sérieuse, oui. Autant cela ne la dérangerait pas de pouvoir profiter de lui encore quelques temps, autant aller voir directement Sven pour lui parler d'échanger quelques baisers avec son copain ne la dérangerait pas plus.

« Tu es en couple ? Pourquoi personne ne m'a prévenue ?», dit-elle en jouant presque les petites blondes effarouchées. J'arque un sourcil, la dévisage de haut en bas puis hoche légèrement la tête, comme pour montrer mon indignement. Je n'ai pas pour habitude de juger les gens-et surtout pas aussi rapidement-, mais cette aguicheuse m'a tout l'air d'être une bonne grosse Marie-couche-toi-là. Et même si je n'ai rien contre ce type de filles, je lui lance un regard noir. « C'est pas comme ça que tu vas avancer dans la vie, petite. », dis-je en faisant allusion aux caméras. Parce que oui, je suppose que mademoiselle a adopté ce comportement dans l'unique but de faire parler d'elle. Jusqu'à preuve du contraire, rien ne justifierait mieux son attitude que cette explication-là. Ou du moins si ce n'était pas son attention, alors elle a de sérieux problèmes. Jouer la briseuse de couples pour le plaisir.. rien de plus malsain. « Il est où, ton mec ? Que je lui en touche deux mots. », dit-elle après s'être positionnée à la manière d'une prostituée russe sur le comptoir. Il ne manquerait plus que l'accent slave pour qu'on la retrouve sur les trottoirs. Cependant, malgré cette attitude pour le moins mesquine et enfantine- l'aspect innocent de l'enfant en moins-, je ne peux m'empêcher d'émettre un léger rire face à sa remarque. « Pour lui dire quoi? Que t'es dans l'optique de me violer? A moins que ce soit lui ta proie, et que je ne serve que d'appât. », dis-je avant de venir m'assoir près d'elle. La soirée promet d'être intéressante.

Il se trompait. Quoi qu'il pense, quoi qu'il dise, il se trompait. Parce que Zofia en décidait ainsi. Que son esprit de contradiction aimait mener sur de fausses pistes. Que sa provocation ne la définissait pas. Elle s'amusait, voilà tout. Elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait en dire de plus. Et bien sûr que si, son comportement l'aiderait dans la vie. C'était ainsi que les gens obtiennent des choses. Ce n'était pas en restant sage et gentil qu'on peut obtenir quoi que ce soit. Il faut faire chier le monde, avoir une grande gueule et faire ce que l'on veut. Exactement ce que faisait Zofia. Elle avait compris comment ça fonctionnait. Du moins, elle le pensait sincèrement. Voilà pourquoi un sourire comblé fit son apparition, illumina son visage. Et bien sûr qu'elle pourrait rendre visite à Sven, pour lui dire tout et n'importe quoi, tant que cela était utile d'une certaine manière. La façon de voir de Joshua parvint tout de même à lui tirer un rictus. « Tu veux dire que je vous manipulerais tous les deux pour obtenir ce que je veux ? » Faux. Elle ne souhaitait rien obtenir. Surtout pas quoi que ce soit de charnel. Elle n'était pas ainsi, loin d'être une petite garce qui couche avec le premier type qui passe. Elle provoquait, elle attisait, c'était tout ce qu'elle faisait et cela la réjouissait. Tout ce qu'elle voulait, à vrai dire, c'était s'amuser. À tester les gens, à foutre la merde. À se distraire. Quoi de mieux que de créer des problèmes dans la vie des autres pour oublier les siens ? Elle en avait besoin. Besoin d'être responsable de quelque chose, d'avoir un impact considérable sur une vie. À vrai dire, elle ne savait pas exactement pourquoi elle le faisait. Elle se contentait de le faire. C'est tout.

Je m'installe donc près d'elle sur le comptoir et la dévisage pendant de longues secondes. Elle ne m'a pas l'air d'être une mauvaise fille. Bien au contraire. Mais ne dit-on pas qu'il faille toujours se méfier des apparences? Mon regard parcoure donc son corps. Ce n'est pas sa silhouette que je reluque, simplement son attitude que j'analyse. Sa position en dit long sur son caractère. Mais qui suis-je, au final, pour la juger sur un simple baiser volé? « Tu veux dire que je vous manipulerais tous les deux pour obtenir ce que je veux ? », affirme-t-elle après avoir émis un léger rictus. Mes yeux mettent terme à leur excursion pour finalement venir se poser sur son visage. Je hausse les épaule et vient balancer mes pieds en lévitation. « Toi seule connaît la réponse. » Je lui adresse un maigre sourire puis baisse finalement les yeux pour apprécier la valse que mènent mes jambes. « Quel nom suis-je sensé coller sur ce minois? », lui demandé-je, le regard toujours orienté vers le sol. « Ursula, peut-être? » Oui, comme la méchante sorcière dans la petite sirène qui vient foutre le bordel entre le prince Eric et Ariel. Je me redresse doucement et la dévisage une nouvelle fois. « Dommage que tu sois si spontanée. », lui susurré-je finalement à l'oreille, d'une voix sensuelle, presque charnelle. « Les filles faciles ne font jamais long feu. » Ce n'est pas une menace, simplement un conseil. A elle de voir si elle doit se sentir concernée ou non. Je ne la connais pas encore assez- presque pas à vrai dire- pour détenir cette information. Même si je me fais déjà une petite idée sur sa personne, évidemment.. Le nier serait me mentir.

Elle connaissait déjà la réponse à cette interrogation. Elle allait se faire un plaisir de la garder pour elle, ne prenant pas la peine de lui en faire part. Si cela pouvait lui torturer l'esprit quelques temps, après tout... Bien qu'elle doutait que ça soit réellement le genre de son camarade. Non, il n'avait pas l'air de ce genre-là. Peu importe. Voilà qu'il lui demandait son prénom, faisant référence à un film qu'elle avait visionné durant son enfance, ce qui lui tira un sourire amer. « Comment tu peux ne pas te rappeler de mon prénom ? » Pas de vantardise de sa part, elle était simplement étonnée qu'il ne garde pas cela en tête. Après tout, elle avait décliné son identité plus d'une fois, son prénom était inscrit sur son casier dans le dressing ainsi que dans sa chambre, au-dessus de son lit. Ils vivaient dans le même village depuis plus d'une semaine et en ce temps, il n'avait pas réussi à mémoriser cinq petites lettres qui allaient de paire avec un visage ? Cela lui paraissait à la limite de l'impensable. Soit. Elle leva les yeux au ciel devant ses propres interrogations. « Zofia. » Elle ne le répéterait pas une nouvelle fois, elle considérait l'avoir déjà suffisamment dit comme ça. Autant ne pas perdre sa salive sur un élément que n'importe quel autre candidat pourrait lui remettre en mémoire. Osait-elle l'espérer en tout cas. Ils n'étaient pas tous des cas désespérés, n'est-ce pas ? Quelques mots lui furent soufflés à l'oreille, concernant sa spontanéité, qu'elle trouvait être une jolie qualité, tandis que lui pensait plutôt que les filles faciles ne faisaient pas long feu. Faux. Ça s'était prouvé par le passé. Ne serait-ce que dans cette émission. Soit. « Je t'ai embrassé. Pas sucé. » Bam, Rumer sort de ce corps. Qu'il fasse la différence entre une envie de foutre la merde et celle d'écarter les cuisses. C'était deux choses bien différentes. Et le fait était que sa réputation s'orienterait plus vers la casse-couilles que la salope, elle y mettait un point d'honneur.

« Comment tu peux ne pas te rappeler de mon prénom ? » Elle sourit. Amèrement, cependant. Ben quoi? Je n'étais pas supposé savoir que Madame était reconnue à travers le monde entier. Je grimace doucement comme pour confirmer ses soupçons. Effectivement, je ne me rappelle pas de son prénom. Pire encore, je crois même ne l'avoir jamais entendu jusque là. Il faut dire que je suis le mec le moins intéressé de cette maison. Presque rien ne m'importe réellement. Donnez-moi un lit, un piano et un frigo et j'oublie le reste du monde. Ah et occasionnellement, quelqu'un pour m'accompagner dans la vie- en sachant que c'est Sven qui occupe cette place pour le moment. « Zofia. », rétorque-t-elle après avoir levé les yeux au ciel. Je porte mon regard sur elle et émet un léger rire. Je ne sais pas ce qui me fait marrer, mais.. je me marre. C'est sûrement le fait d'avoir repensé à la gueule qu'elle a tiré lorsque je lui ai demandé de se présenter. « Enchanté, Zofia. Je suis sensé me présenter aussi ou ça va aller? » Si Votre Majesté s'est montrée si offensée face à mes propos, c'est qu'elle détient déjà mon identité de son côté, non? A moins qu'il n'y a que son prénom qui mérite d'être retenu. « Je t'ai embrassé. Pas sucé. » Je grimace légèrement. Une si jolie bouche pour sortir de si vulgaires expressions, ce n'est vraiment pas beau à voir. Peu importe, mon interlocutrice me plaît de plus en plus. Amicalement parlant- même si je ne compte pas faire d'elle mon amie. « Encore heureux. », dis-je d'une voix suave en levant les yeux vers le ciel pour l'imiter.

Ce n'était que cinq putains de lettres, quand même. Alors, certes, ils étaient une trentaine de candidats, mais tout de même. En plus d'une semaine, n'allez pas lui faire croire qu'il était totalement impossible de retenir quelques prénoms. Surtout en vivant dans le même environnement et en se croisant forcément, ne serait-ce qu'aux repas ou aux moments d'aller aux toilettes. Bah ouais, les discussions aux chiottes, ça existe. Ça rapproche même, non ? Ouais, bref. Toujours est-il qu'il n'y avait qu'elle pour se sentir de la sorte ? Ouais ? Ah, dommage. Donc, comme il devait s'en douter, non, elle n'avait pas besoin qu'il répète une énième fois son prénom, cela n'allait pas être le moins du monde utile ou nécessaire. « Contrairement à certains, j'ai des oreilles. Et un cerveau. » Traduction: non, je sais très bien que t'es Joshua, abruti. Petit sourire sarcastique là-dessus. En même temps, ils étaient chiants à ne pas être capables de retenir trois mots. Sérieusement, c'était pénible. Ça l'était encore plus d'entendre constamment les mêmes présentations. Qu'importe. Petit moment de vulgarité qu'elle trouvait bien placé. Il allait s'en rappeler de ça, au moins, hein ? Et histoire de bien enfoncer le clou... « D'ailleurs, si ton mec n'est plus à la hauteur, je devrais pouvoir te dépanner. » qu'elle fit sur un ton faussement innocent, tapotant le genou de son camarade. Ironie, sarcasme, humour noir. Bam, la totale dans une même phrase. Puisqu'il était évident qu'elle n'était pas sérieuse et qu'il pouvait toujours se brosser hein. Avait-elle déjà dit qu'elle n'était ni une salope, ni une fille facile ? Bien sûr que oui. Ce qu'elle aimait, c'était attiser, provoquer pour ensuite rejeter. Ouais, ça l'amusait assez, c'est bien vrai. Chacun ses passes-temps.

Je n'ai pas besoin de lui répéter mon prénom, puisque contrairement à moi- et selon ses dires- elle a des oreilles. Ah et un cerveau aussi. Vraiment? J'étais pourtant sûr que le bon Dieu l'avait épargné de cela, la pauvre. « Excuse-moi, le monde entier n'est pas supposé connaître ton nom, à ce que je sache. », dis-je entre deux gloussements. C'est dit sur un ton cynique, certes, mais elle me plaît de plus en plus cette saleté de vermine- toujours amicalement parlant, évidemment. Je dois avouer qu'elle m'intrigue aussi. D'ailleurs ça me surprend même plutôt pas mal. Je n'ai pas pour habitude de porter un quelconque intérêt pour qui que ce soit. Et encore moins pour les fouteuses de merde qui, en plus de cela, emploient un vocabulaire dégueulasse- dégueulasse, tout à fait. Alors qu'elle me propose gentiment ses services de "suceuse" au cas où Sven en viendrait à perdre de son efficacité, je me mets doucement à ricaner. Mes yeux fixent sa main qui tapote mon genou un instant puis se dirigent à nouveau vers ses grands yeux de biche. « Tellement aimable. », dis-je sur un ton aussi innocent que le sien et qui se veut pourtant vachement ironique. Ma main vient, quant à elle, s'agripper à sa joue pour la secouer comme on le ferait avec un petit enfant bien sage. Évidemment, mon l'expression de mon visage suit le mouvement. « Comment vais-je pouvoir te remercier après cela? » Le ton ne change pas, je fais toujours dans le sarcasme. Il faut bien que je me mette à son bas niveau, n'est-ce pas?