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 Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15

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Otello

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MessageSujet: Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15   Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15 EmptyLun 1 Oct 2012 - 2:54

CORTO

J’ai faim, et cela fait un moment que ça dure. J’ai attendu que quelqu’un prépare quelque chose de trop vaste pour une seule personne, et m’en propose un peu, mais j’ai vite compris que ce genre de partage n’existait que dans mon imaginaire fantasmé. J’ai aussi tenté d’exploiter un pauvre perdant en prétendant être gagnant, mais ça non plus, ça n’a pas fonctionné, je suis un très mauvais menteur, et la culpabilité m’accable rapidement. J’ai donc fini par me résoudre à me rendre à l’épicerie dans le but d’avoir l’illumination en face à face avec les aliments. J’ai terminé mon tour avec une boîte de pâtes à la main, comme tout bon italien, et quelques condiments que je ne sais absolument pas comment préparer. J’improviserais. La cuisine n’est pas si différente de la musique, il suffit de composer. Mais lorsque je réintègre la cantine, dépassant les quelques candidats siégeant sur les vastes tables, savourant des plats qu’ils ont créé avec tant de facilité que ça me révulse, je découvre, de dos, un autre entrain de s’acharner sur le même plat que moi. Avant de noter mon manque d’originalité, je note surtout qu’il s’apprête à égoutter les pâtes sans même en avoir testé la cuisson au préalable. J’ai beau m’y connaître très peu, j’ai vu faire suffisamment souvent pour savoir qu’il y a un rituel à accomplir. « Qu’est-ce que tu fais ?! » Je m’insurge comme si je venais de le surprendre entrain de tagguer un Caravage, attirant son attention brusquement. « Tu ne peux pas faire n’importe quoi avec la pasta ! » j’affirme en déposant mes propres aliments sur le comptoir, avant de contourner ce dernier pour rejoindre le candidat, et lui ôter la casserole des mains. A l’aide d’une fourchette, je récupère un spaghetti avant de reposer le tout sur le feu. Je souffle, puis pince le mince fil entre deux doigts avec respect, avant de brusquement le lancer contre le mur où il se colle, sans plus bouger. « Parfait ! Tu peux égoutter, à présent. » J’informe le candidat, lui tapotant l’épaule au passage, avant d’aller fouiller dans les placards à la recherche d’une nouvelle casserole pour les miennes, de pâtes, sans plus me soucier de celle qui orne toujours le mur.
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MessageSujet: Re: Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15   Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15 EmptyMar 2 Oct 2012 - 20:45

Depuis une bonne heure, je vois tous les candidats converger un à un en direction de la cantine. Je n’ai pas l’impression d’avoir faim, surement parce que mon petit-déjeuner ne date pas de bien longtemps, mais en revanche j’ai le sentiment de devoir tout de même manger. Peut-être parce que je déteste la solitude et qu’intérieurement je me dis que c’est le moment ou jamais de me jeter aux fourneaux si je ne veux pas rester seul face à face avec ma maigre assiette. Une trentaine d’habitants dans un village, ça n’appelle pas à la convivialité en réalité. Personne s’osera jamais préparer le repas pour les vingt-neuf autres, on se contente donc de se préparer son propre déjeuner pour ensuite chercher une table où s’installer. Une fois arrivé à l’intérieur du bâtiment, je m’attèle sur un plan de travail de la cuisine libre. Pour faire simple, je mets de l’eu à bouillir avant d’y introduire des spaghettis et en attendant je coupe toute sorte de légumes à ajouter dans mon plat, que je fais également revenir. On ne peut pas vraiment dire que je sois un cordon bleu, cela dit à force de préparations de pâtes qui constitue sans aucun doute principalement mon régime alimentaire, je peux me vanter de les réussir pas trop mal. Si bien que lorsque je jette un coup d’œil à ma casserole, je déduis de mon expérience que leur aspect indique qu’elles doivent être cuites. Je prends la casserole d’une main et m’apprête à verser son contenu dans une passoire pour les égoutter, lorsqu’une voix résonne jusqu’à mes oreilles. Je sursaute, chose pas forcément idéale lorsqu’on a de l’eau bouillante sous son nez et tourne la tête vers un grand jeune homme qui me lance le même regard que si j’étais entrain d’émettre le crime ultime. Je cligne des yeux, ne bronche pas d’un millimètre quand il vient armé d’une fourchette s’emparer d’un spaghettis. D’un seul coup, il le lance sur le mur avec une certaine vivacité qui me fait de nouveau tressaillir sous la surprise avant de se retourner vers moi pour me confirmer que la cuisson est bonne. Mon regard oscille entre l’italien et la pâte qui reste accrochée au mur sans doute pas de mon air le plus dégourdi qui soit. Comme si je n’avais pas toutes les raisons qui soient pour le considérer comme un fou, il reprend ses préparations comme si de rien n’était. Je finis par récupérer mes esprits et j‘égoutte enfin les spaghettis, non sans l’observer du coin de l’œil d’un air perplexe. « Je ne sais pas doser, tu veux qu’on partage ? Bien que je ne sois pas persuadé de vouloir manger quelque chose qui colle aussi facilement au mur… » j’ajoute dans un demi-sourire, en jetant un nouveau coup d’œil à l’espèce de fil accroché au mur.
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MessageSujet: Re: Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15   Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15 EmptyMer 3 Oct 2012 - 0:09

La cuisine et moi, ça fait peut être deux, voir quinze, voir plus, je reste tout de même un italien dans le sang, et la pasta, c’est quelque chose qui ne s’apprend pas. C’est dans les veines, c’est un rituel immuable depuis des siècles, voir des millénaires. La cuisson se doit d’être al dente, ou ne pas être, et le seul moyen efficace pour en sonder le résultat, est de jeter un spaghetti contre le mur en priant le Seigneur pour qu’il s’y accroche. S’il glisse, alors il faut remettre le tout sur le feu quelques minutes supplémentaires, et renouveler l’expérience autant de fois que nécessaire. Le spaghetti restera accroché là jusqu’à la fin du repas, lorsque la mamma viendra l’en déloger. Mais une mamma, on en avait pas, alors chez nous, les murs prenaient très souvent un relief très étrange. Je ne commettrais pas la même erreur ici, évidemment, et si l’imposteur des pâtes ne s’en charge pas avant, je le ferais. Sauf qu’alors que je suis entrain de choisir une casserole adaptée à la quantité de pâtes nécessaire à une seule personne, ce dernier se manifeste, m’informant ne pas savoir doser -comme tout le monde- et me proposant de partager avec lui. Je jette un coup d’oeil à mes pâtes crues encore dans leur emballage, écoute mon ventre grogner, et en arrive à la conclusion que je crèverais de faim avant même de parvenir à porter l’eau à ébullition. « Avec plaisir ! » je scande, alors, tout en rangeant la casserole, avant de rester là, un peu perdu, ma boîte de pâtes à la main. Je suis censé en faire quoi, de ça ? Je ne vais quand même pas devoir la ramener au cellier ? « Et figure-toi que c’est justement le fait qu’elle colle au mur qui est garant de pâtes absolument digestes. » je reprends, un sourire aux lèvres, tout en me débarrassant discrètement du paquet de Barilla... Très discrètement. « Au fait, moi c’est Otello. Spécialiste en cuisson de pâtes, absolument ignare pour tout le reste. » ça, ça veut dire “on fait quoi, maintenant ?” Parce que les pâtes, ça ne se mange pas nature, sauf pour les français et leurs coquillettes abjectes.
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MessageSujet: Re: Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15   Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15 EmptyMer 3 Oct 2012 - 18:41

Le candidat accepte gaiement ma proposition. Je peux le comprendre, il n’y a rien de pire que l’attente lorsqu’on prépare à manger et que les effluves de cuisine viennent l’air de rien titiller nos papilles. D’après lui, une pâte qui colle au mur est une pâte cuite à la perfection. Je ne demande qu’à le croire, mais je ne sais pas si exercer ce petit rituel à chaque préparation de spaghettis sera bénéfique à la peinture de mon appartement. Cela dit, dans la vieille cantine datant de plusieurs décennies, on aurait pratiquement l’impression d’être tombé sur une véritable décoration murale tant ce nouvel accrochage se fond bien dans la vieille cuisine. « Corto. » je l’informe en réponse à son prénom, qui explique sans doute son attitude vis-à-vis de la cuisson des pâtes. C’est bien un truc d’italien ça. Je me promets de ne couper sous aucun prétexte la nourriture qui se trouvera dans mon assiette, au risque qu’il clame au sacrilège au milieu de la pièce. « Ignare en cuisson de pâtes, mais je fais ce que je peux avec le reste. » j’ajoute dans un sourire, avant de lui désigner la poêle entrain de continuer à chauffer sur le feu un peu plus loin. Tomates, oignons, poivrons entre-autres, j’y ai introduit à peu près tout ce qui avait le malheur de me tomber sous la main, sans me poser la moindre question quant aux saveurs qui vont ou non ensemble. Cependant, l’odeur qui s’en dégage est loin d’être des plus désagréables. J’imagine qu’à force d’effectuer des associations pour les bols de céréales, ça tient presque du naturel de deviner les couples qui seraient idéaux. Je lui lance un coup d’œil, attendant approbation à propos de mon mélange improvisé. « J'imagine que dans la vie, tu n'es pas cuisinier... »e glisse en réponse à sa dernière réplique, essayant d'en savoir plus sur le boulot d'Otello.
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MessageSujet: Re: Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15   Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15 EmptyJeu 4 Oct 2012 - 1:12

Corto. C’est de quelle origine, ça ? Certains diraient espagnol, probablement, même si je doute que d’appeler son fils “court” soit vraiment très courant chez les ibériques. Moi, je pencherais pour italien. Non pas par patriotisme exacerbé, mais simplement parce que j’ai connu un Corto. Italien, évidemment. Mais vu sa relation avec les pâtes, j’en déduis que nous ne partageons pas la même nationalité. D’ailleurs, il le reconnait lui-même, réutilisant ma formule, il m’annonce qu’il est ignare en cuisson de pâtes. Pas italien, donc. Par contre, il se débrouille pour le reste, et d’un mouvement de tête, me désigne la poêle sur le feu, qui embaume la vaste pièce. J’y jette un coup d’oeil, puis m’empresse d’aller jusqu’à elle. J’identifie facilement les poivrons et les tomates, par contre, je n’ai jamais su faire la différence entre l’ail et l’oignon, donc je ne me risquerais pas à déterminer s’il s’agit de l’un ou l’autre. Je récupère la cuillère en bois stationnée en équilibre contre le rebord de la vieille poêle, et entreprends de bouger les légumes, les empêchant, de se fait, d’accrocher. Ça m’a l’air tout à fait appétissant, mais je baisse le feu, et ajoute un peu d’eau, histoire de ne pas assécher le tout. Je ne sais pas trop si ce que je fais est correct, mais disons que j’expérimente. Etrangement, c’est cet instant précis qu’il choisi pour me demander ma profession, tout en affirmant haut et clair que je ne suis clairement pas cuisinier. Sans blague ? Je me trouvais plutôt bon, là, en grimaçant de douleur après mettre brûlé le poignet avec des crépitements d’huile bouillante. « Je suis hédoniste à tendance épicurienne, et toi ? » j’annonce, le plus naturellement du monde en éloignant la poêle de moi comme s’il s’agissait d’une arme de destruction massive. « Je pense que tu peux ajouter “créateur de fantasmes” à ton CV. Nous deux, face aux fourneaux, c’est du pain béni pour la ménagère de moins et plus de cinquante ans. » je conclue en tentant de chasser la fumée qui s’élève des légumes à coup de torchon. Oui, un rêve.
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MessageSujet: Re: Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15   Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15 EmptyJeu 4 Oct 2012 - 21:58

Je regarde avec attention le jeune homme qui exécute tout un manège autour de ma poêle remplie de légumes. Je crois que je me suis lâché niveau matière grasse, lorsque je constate que l’huile jaillit de toutes parts au contact de l’eau. Je grimace en écho au propre rictus qui déforme pendant un court instant ses traits lorsqu’il se reçoit quelques gouttes brûlantes sur le poignet. Quand il répond à ma question à propos de sa profession par des allusions aux mouvements de pensées de philosophes, j’hausse l’un de mes sourcils. Epicure, Platon et compagnie, très peu pour moi, merci. Sauf s’il en existe un qui prône l’idée de ne pas se prendre la tête avec des interrogations et de prendre la vie comme elle vient. On ne peut pas dire que ce soit un domaine qui m’est familier, si bien que lorsqu’il me retourne ma question, je manque cruellement de répartie. Autant que de connaissances en philosophie. « J’ai un bar à céréales… Qu’est-ce que ça fait de moi ? » je réponds d’un ton légèrement hésitant. Otello ajoute que l’image de nous d’eux mettant la main à la patte pour préparer un bon petit plat a de quoi faire fantasmer la ménagère moyenne. Je m’esclaffe, m’imaginant uniquement vêtu d’une toque de cuisinier, armé de casseroles pour planquer mes parties intimes. Ridicule en somme. Cela dit, je veux bien le croire. Otello est grand, sculptural et je crois bien d’ailleurs que Mads l’a cité dans les triomphants des prix des candidats les plus attirants du dernier prime. Quant à moi, je me sais doté d’un physique plutôt convenable. « La prod’ devrait en prendre note. On pourrait s’en mettre plein les poches en faisant une sorte de calendrier spécial nid d’amour, tu sais… » Non, en fait il ne sait sûrement pas, parce que c’est l’idée la plus insolite que j’ai exprimé depuis longtemps. Mais je soutiens que Maddie à califourchon sur un cheval en bois de manège pourrait être fort intéressant. Il vaut sûrement mieux que je me taise immédiatement, je me tourne donc vers les placards ornant la cantine pour en sortir deux assiettes et des couverts.
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MessageSujet: Re: Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15   Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15 EmptyVen 5 Oct 2012 - 1:33

Je tente de m’en sortir avec la poêle fumante sans foutre le feu au reste de la cuisine, ou à mes propres vêtements, tout en répondant le mieux possible à ses questions. Ce que je fais dans la vie ? Rien. Mais c’est tellement pas intéressant, voir carrément réducteur, présenté de la sorte, que je préfère le laisser entrevoir un mode de vie bien particulier en évoquant l’hédonisme et Epicure. C’est plus parlant, non ? Et pour accéder à ces deux mouvements, il faut de l’argent, ce qui laisse à penser que je ne suis pas un simple chômeur fauché. Je n’ai jamais travaillé, enfin pas au sens commun du terme, ça ne fait pas de moi un chômeur, ni un profiteur du système, juste quelqu’un avec un mode de vie différent. Très différent. Et s’il ne comprend pas ? Il finira bien par comprendre. En attendant, je lui renvoie la question, et ce dernier me répond qu’il a un bar à céréales. Bizarrement, j’imagine Temple Bar où la bière pression aurait été remplacée par des Cheerios. Mais je suppose que j’imagine mal, n’est-ce pas ? « Un bar à céréales ? » je répète, pour qu’il m’éclaire sans que je n’ai à lui exposer ma théorie des Cheerios sous pression. C’est à ce moment-là que je prends conscience de la scène qu’on représente. C’est surement le bruit de la caméra tournant sur elle-même qui m’y a forcé, et du coup, j’imagine le fantasme que l’on peut représenter ainsi. Corto s’esclaffe et renchérie en proposant un calendrier à mettre en vente. « Je tiens à être le mois de mars, alors. » Pourquoi le mois de mars ? Pourquoi pas ? J’aime Mars. Le mois, mais surtout le dieu. « Pour le costume, j’hésite encore. » je l’informe en tirant la poêle du feu, pour la déposer sur un gant de cuisine, afin de ne pas brûler les meubles. Je ne sais pas si c’est possible, mais on est jamais trop prudent. « Mais que les hommes, on est d’accord ? » Que les hommes, c’est mieux. J’avoue avoir du mal avec l’idée de nudité associée à certaines candidates. Ma partenaire, évidemment, mais pas seulement...
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MessageSujet: Re: Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15   Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15 EmptySam 6 Oct 2012 - 0:32

Lorsque je mentionne ma petite affaire, je vois le regard de mon interlocuteur s’éclairer de questionnements. Ca fait souvent cet effet, les européens ne sont pas coutumiers de ce concept de bar à céréales, comme je peux le constater lorsqu’il répète mes propres mots avec interrogation. Je pince mes lèvres les yeux fixés sur un point du carrelage, cherchant mes mots. « Imagine le genre de pièce typique qui constituent les pubs. Tu remplaces les bouteilles d’alcools contre le mur qui fait face au comptoir par une multitude de boîtes de céréales, et tu obtiens à peu près mon bar, c’est aussi simple que ça. Ce n’est pas un gros business, mais on a tout de même une clientèle fidèle, ce qu’au final je préfère. » J’hausse les épaules, il n’y a pas grand-chose d’autre à ajouter, c’est compliqué de décrire une chose qui me parait aussi dénuée de surprises. Mon histoire de calendrier ne semble pas le perturber plus que ça. Il réserve même le mois de mars dès maintenant, si bien que mon esprit papillonnant se met à se demander lequel constituerait le meilleur choix pour moi. Juillet peut-être, ça sonne festif. Ou décembre pur se la jouer final en apothéose, même si je ne suis pas si apothéosant que ça. Il se retourne vers moi, me sortant de mes réflexions hautement importantes, et me demande si je suis d’accord avec l’idée qu’on ne garde que les candidats masculins. J’esquisse un léger sourire, avant de faire remarquer : « Tu soulignes quelque chose d’assez intéressant. Si les calendriers du type les dieux du stade remportent un franc succès basés sur l’amusement, ceux axés sur les femmes sont immédiatement classés dans la catégorie vulgaire… » J’hausse une nouvelle fois les épaules, c’est simplement un constat, mais il est vrai que l’apport des femmes sur une photo d’un homme dénudé n’est sans doute pas le même que dans le cas où on inverse les rôles. J’ai grandi d’une façon très libérale qui fait que je considère une paire de sein comme rien de plus que des courbes intéressantes à reproduire sur une feuille de papier. « Mais pour ces mêmes raisons je suis d’accord. je finis par admettre, en approchant la casserole pleine de spaghettis d'Otello pour transférer les légumes à l'intérieur de celle-ci. Travail d'équipe.
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MessageSujet: Re: Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15   Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15 EmptySam 6 Oct 2012 - 2:34

Un bar à céréales. Ça ne me parle tellement pas que ça doit se lire sur mon visage. Dans un premier temps j’imagine un pub où les pressions rempliraient les chopes de Cheerios, puis je me dis que cette idée est tellement absurde, que je formule mon interrogation à voix haute. Et pendant qu’il cherche comment m’expliquer les choses le plus simplement possible, je me prends à imaginer un instrument, ici appelé “bar”, qui distribuerait des Miel Pop’s en quantité idyllique. Sauf que non, lorsqu’il reprend la parole, mon rêve de distributeur de chocapic tombe à l’eau. J’avais donc raison la première fois ? Il sert des Cheerios sous pression ? Enfin peut être pas, mais c’est presque ça, non ? J’hausse un sourcil. « Mais... » Je ne suis pas facilement surpris, mais là, en l'occurrence, je le suis. « Du coup, vous n’êtes ouverts que le matin, et les gens viennent prendre le petit-déjeuner chez vous ? » je ne comprends rien. C’est tellement étrange comme concept. Du moins, ça l’est pour moi. Ce qui est assez paradoxal c’est que je parviens à être surpris par ça, mais pas par sa proposition de Calendrier à poil. Non, la nudité ne me dérange pas. Du moins, la mienne. Celle de ma partenaire, c’est autre chose. Celle de la harpiste aussi... Il semble partager mon avis, puisqu’il m’explique que si la société trouve un calendrier masculin charmant voir amusant et vendeur, elle aurait tôt fait de taxer un même calendrier féminin de vulgaire. Il n’a peut être pas tort, mais... « Tout dépend du cliché... S’il est bien fait, le nu, même féminin, surtout féminin, est une splendeur qui enchante plus qu’elle n’excite. Un noir et blanc où la courbe est mise en valeur, est juste d’une perfection inégalable... Cela dit, cette perfection là, je préfère la garder autant que possible pour moi, ou alors seulement ne l’exposer qu’à un oeil capable de réellement voir sans se contenter de reluquer. » Je ne suis ni jaloux, ni possessif -bon, si, un peu possessif quand même-, j’ai juste du mal avec la nature humaine, profondément perverse. « Ou alors, un calendrier nu de couple. J’ai de grandes mains. » Dis-je en les plaçant devant moi, étirant mes doigts au maximum. « Je suis certain de pouvoir planquer tout ce qu’il faut, là-dessus. » sous-entendu tout ce qu’il serait inconvenant de dévoiler chez ma partenaire, évidemment.

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MessageSujet: Re: Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15   Si on pouvait ouvrir les esprits comme on lève le couvercle d'une casserole - mardi 2 octobre, 14h15 Empty

 

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