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  I'm just a poor boy, I need no sympathy → 18/10 | 16h20

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Raphaël

Raphaël
MESSAGES : 1325
AGE : 35
LOCALISATION : NEUCHATEL, SUISSE.
CITATION : « ON N'EST JAMAIS AUSSI SEUL QUE LORSQU'ON EST SANS ESPOIR. SURTOUT LORSQU'ON N'A PLUS D'ESPOIR DE POUVOIR ROMPRE LE CERCLE DE LA SOLITUDE. »
JUKE BOX : GAVIN DEGRAW → SOLDIER | C2C → KINGS SEASON | RIHANNA → DIAMONDS | DAVID GUETTA → SHE WOLF | LOREEN → MY HEART IS REFUSING ME | BRICE CONRAD → OH LA | MUSE → MADNESS.
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MessageSujet: I'm just a poor boy, I need no sympathy → 18/10 | 16h20    I'm just a poor boy, I need no sympathy → 18/10 | 16h20 EmptyMar 16 Oct 2012 - 0:49

I'm just a poor boy, I need no sympathy
FEAT. OTELLO

En fait, et tout le monde était assurément sur le point de s'en rendre compte, Raphaël était un type terrifiant. Il avait des traits durs, une démarche morbide, un timbre de voix peu convivial et des habitudes bien étranges ... Vraiment, il était terrifiant. Ou bizarre, tout du moins. Parce que bon, il est vrai qu'il arrivait peu souvent qu'on ait véritablement peur de lui. Non, il ne devait pas tellement inspirer la moindre peur, en fait. A part bien sûr à sa sœur, qui voyait en lui un exemple à ne pas suivre et qui avait donc veillé à en éloigner ses enfants. Mais dans la globalité de la chose, Raphaël était bien peu souvent amené à effrayer qui que ce soit, c'est vrai. Et pourtant, il aimerait quelque fois être un tantinet plus impressionnant, pouvoir inciter les gens à baisser la tête lorsqu'ils le croisaient, être capable de prendre un air purement déterminé pour imposer un avis. Alors qu'en fait, il n'était qu'un être effacé et peu sûr de lui, auquel personne ne portait assurément la moindre attention, et qui souffrait perpétuellement de n'être pas capable d'agir comme un homme, comme ce qu'il était censé être. Sa dignité, il en avait hélas fait le deuil il y a bien longtemps. Tant mieux pour lui, sans doute. Et tandis qu'il parcourait présentement l'épicerie en lançant des regards prétendument noirs à certains aliments - tremble, petite tomate arrogante à souhait - voilà qu'il tomba nez à nez avec Otello. Oula, en voilà une bête. Euh ... disons que Raphaël était toujours partiellement intimidé par son camarade. Cela n'était pourtant pas faute de faire des efforts, hein. Pas de panique, il allait survivre. Aux dernières nouvelles, Otello n'était pas cannibale. Du moins, il préférait le penser. « Otello, tu tombes bien. » Oui bon, en soit, il était toujours un peu trouillard, mais il s'efforçait d'avoir l'air sociable, en fait. Nul doute qu'il était crédible, hm. N'est-ce pas ? Hm, n'est-ce paaaas ?! Bon. « J'ai lu les Liaisons Dangereuses. J'ai trouvé cette œuvre très ... complexe. Mais plaisante à lire. » Et là, ça intéressait la terre entière, évidemment. « Le second ouvrage, je n'ai pas encore eu le temps de le lire, par contre. Je l'ai à peine feuilleté. Est-ce que c'est ... grave ? » Oh oui, assurément. D'ailleurs, ça méritait au moins une torgnole, non ?
Otello

Otello
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CITATION : « LE MALHEUR A ÉTÉ MON DIEU. JE ME SUIS ALLONGÉ DANS LA BOUE. JE ME SUIS SÉCHÉ À L'AIR DU CRIME. ET J'AI JOUÉ DE BONS TOURS À LA FOLIE. » RIMBAUD
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MessageSujet: Re: I'm just a poor boy, I need no sympathy → 18/10 | 16h20    I'm just a poor boy, I need no sympathy → 18/10 | 16h20 EmptyMar 16 Oct 2012 - 1:52

D’une main je réouvre cette feuille de papier froissée à force de manipulation, luttant pour l’offrir à ma vue sans pour autant la faire tomber. Dans mon autre main, le panier en plastique vert particulièrement moche, qui pèse le poids d’un Corto mort. Je jette un coup d’oeil à son contenu, me repassant mentalement la liste en tête, avant de changer de rayon. Sur mon papier, il est inscrit “patates douces”, sauf que, bien évidemment, ma charmante partenaire a oublié deux détails de poids. Premièrement, je suis un homme, donc lorsqu’on me dit “patate” je comprends, mais lorsqu’on y ajoute un adjectif qualificatif, je commence à avoir du mal. Et deuxièmement, je suis italien, l’anglais n’a rien d’évident pour moi, encore moins lorsqu’il s’agit du champs lexical de la cuisine. Cette liste aurait dû être en rébus, bon sang ! Je suis entrain d’arpenter l’étale de légumes, prêt à me résoudre à l’idée que si je caresse les pommes de terre, j’aurais une chance de les rendre douce, lorsque l’écho de pas me force à relever le nez et découvrir un Raphael tentant d’hypnotiser une tomate, je crois. Qu’est-ce donc ? Une sorte de tomates dociles, à l’image des patates douces ? Je suis sur le point de lui poser la question lorsqu’il relève la tête et me repère enfin. « Otello, tu tombes bien. » Ha ? Etonnant. Le connaissant -un peu- je l’aurais plutôt imaginé se terrer ou me fuir de peur que je lui reproche son choix du prime. « J'ai lu les Liaisons Dangereuses. J'ai trouvé cette œuvre très ... complexe. Mais plaisante à lire. » Ho, il s’agit donc de cela ? Je penche la tête sur le côté, perplexe et bizarrement soucieux, tentant de décrypter les méandres d’un cerveau que j’avais cru cerner un peu. « Le second ouvrage, je n'ai pas encore eu le temps de le lire, par contre. Je l'ai à peine feuilleté. Est-ce que c'est ... grave ? » J’hausse les épaules en réponse, avant d’ajouter : « La seconde oeuvre est plus légère, plus accessible, plus digeste. Elle te plaira plus, je pense. » Et j’imagine être dans le vrai. Shakespeare est connu pour ses messages doubles, mais également l’accessibilité de ses oeuvres. « Et puis tu as le temps pour lire la pièce. » je conclue en retournant à l’observation de mes pommes de terre qui n’ont rien de douces. C’est vrai, je préfère qu’il me dise ne pas avoir le temps de lire ici, ça voudrait dire qu’il s’ouvre un peu plus aux autres au lieu de s’enfermer dans l’imaginaire de quelques auteurs. « Comment on fait pour rendre une patate, douce ? » je lui demande finalement, en jetant un nouveau coup d’oeil frustré à ma liste.
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MessageSujet: Re: I'm just a poor boy, I need no sympathy → 18/10 | 16h20    I'm just a poor boy, I need no sympathy → 18/10 | 16h20 EmptyMar 16 Oct 2012 - 5:07

Honnêtement, et pendant une fraction de secondes, Raphaël avait été désireux de quitter l'épicerie, ayant eu un peu trop peur d'entendre des reproches au sujet du prime dernier pour oser prendre la parole et s'adresser à Otello. Pour autant, et parce qu'il lui fallait arrêter de laisser n'importe quel prétexte freiner ses initiatives, et par extension ses progrès, il se risqua malgré tout à s'adresser à lui. Et quoi de mieux, pour lancer la conversation, que de revenir sur les lectures que le bel italien lui avait conseillé, la fois où ils s'étaient tous deux retrouvés dans la bibliothèque, et que le suisse avait eu besoin de l'avis de son camarade ? Ce dernier lui avait alors conseillé deux lectures, étant même allé jusqu'à lui fournir deux livres qu'il aurait alors tout le temps de lire dans son coin, probablement à son rythme. Et justement, à cet instant précis, Raphaël faisait comprendre à son camarade qu'il avait terminé Les Liaisons Dangereuses mais qu'en dehors du fait que cela avait été quelque chose de plaisant à lire - c'était de la Littérature de qualité, et reconnue comme telle après tout - cet ouvrage était assez complexe, assez difficile à saisir. Il y avait beaucoup de personnages, des intrigues parfois difficilement compréhensibles. Alors peut être Raphaël était-il initialement plus ouvert aux lectures plus basiques, et simplement sentimentales, mais il n'avait tout de même pas manqué de faire des efforts. Pour preuve, il était parvenu à terminer le bouquin. Le second, par contre, il n'avait pas encore eu tellement le temps de l'étudier, ayant tout juste commencé à le manipuler, à le feuilleter au grès de ses envies. C'était déjà pas mal, sans doute. Selon Otello, ladite seconde œuvre était "plus légère, plus accessible, plus digeste" que la première. Hm, bon à se souvenir, histoire qu'il se motive sans tarder à se plonger dans cette lecture qui ne devrait donc pas lui causer trop de problèmes. Raphaël adressa alors un sourire à son camarade. Sourire qui s'accentua quand celui-ci affirma qu'il avait le temps de lire l’œuvre en question. Oui, évidemment. Et même s'il venait à quitter l'aventure avant de l'avoir terminé, il comptait sur sa mère pour en avoir un exemplaire, quelque part dans leur vieille maison. Mais voilà que brusquement, Otello lui posa une drôle de question. Il était alors question de ... patates douces ? C'est ce qu'il crut comprendre, tandis qu'un sourire partiellement amusé gagna cette fois-ci ses lèvres. C'était délicat, là. « C'est une liste que tu tiens, hm ? » Non, c'était un éventail. Bien évidemment. « Si tu permets ... » Mais il lui permettait, n'est-ce pas ? Du coup, Raphaël put jeter un coup d’œil furtif à la dite liste et ... se rendre compte qu'il y avait clairement méprise. Bon. « Je vois. Il est simplement question de patates douces, hm ... » Comment lui expliquer ? En lui montrant, peut être ? Il invita alors Otello à le suivre, tandis qu'il chercha du regard ce qui pourrait ressembler à une ... patate douce ! Là, juste devant. « Voilà de quoi il s'agit. Ça n'est pas une pomme de terre comme on en voit généralement. Le visuel est différent, le goût aussi. D'où le fait que ... et bien ... ça ne se nomme pas pareil » articula-t-il, tout en lui tendant le produit. Il guetta la réaction de son camarade. Est-ce que c'était suffisamment clair ? Il osait l'espérer.
Otello

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MessageSujet: Re: I'm just a poor boy, I need no sympathy → 18/10 | 16h20    I'm just a poor boy, I need no sympathy → 18/10 | 16h20 EmptyMar 16 Oct 2012 - 23:56

J’en suis encore à m’interroger sur les patates douces, me demandant comment on peut, comment je peux parvenir à les faire passer du statut de normales à celui de douces. Après avoir quelque peu évoquer la littérature que je lui avais conseillé sur sa demande, je trouve équitable de lui demander son aide à son tour. Sur les patates douces, tiens, par exemple. C’est donc tout naturellement que je lui demande s’il sait comment faire pour rendre une pomme de terre douce. Il s'intéresse alors à ma liste que je lui tends en même temps qu’il la quémande. Je l’observe se concentrer sur l’écriture ronde d’Ismay, tandis que je caresse, d’une main, une pomme de terre, des fois que... Il décroche son regard de la liste pour le laisser naviguer sur les différents rayonnages avant qu’un “eurêka” se lise dans son oeil. C’est alors qu’il étend le bras pour s’emparer d’une chose orange et pas vraiment attrayante qu’il m’offre avec fierté. C’est ça une patate douce, m’explique-t-il, il ne s’agit pas d’une variété de pomme de terre, ce n’est même pas une pomme de terre, c’est un légume différent, de forme et de goût, et bien évidemment, de nom aussi. « Tu avoueras que c’est fourbe. » je rétorque en m’emparant de la chose. Prendre une appellation quasi similaire pour quelque chose qui ne l’est pas... Hum... J’observe la chose un moment, perplexe, avant de la ranger dans mon panier, puis de dépasser Raphael pour en récupérer quelques autres. Combien avait-elle dit ? Ha oui, elle n’avait rien dit, c’est tellement plus drôle à l’aveugle. J’en prends trois, hésite sur la quatrième, puis la fourre dans le panier aussi. Je jette un nouveau coup d’oeil à la liste que Raphael m’a rendu, afin de m’assurer que rien n’a été oublié, puis je souris au jeune homme. « J’ai fini, moi... Bonne chance pour les tiennes, de courses. Et lorsque tu auras lu la pièce, viens me voir pour qu’on en parle... Mais je le répète, tu as le temps... » je lui annonce avant de tourner les talons. « Tu es là pour longtemps... » Et je le pense sincèrement. Un signe de tête plus tard, je le remercie à nouveau pour son aide, et puis je disparais dans la rue.

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