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 And the smell of blank pages ✗ 09/11 - 21h54

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Arès

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MessageSujet: And the smell of blank pages ✗ 09/11 - 21h54   And the smell of blank pages ✗ 09/11 - 21h54 EmptyMar 6 Nov 2012 - 15:24

DAGGA & ARES
Les feuilles glissent sous mes doigts. J'ai choisis un livre par le plus grand des hasards. Et, finalement, c'est un livre d'images qui a trouvé grâce à mes yeux sombres. L'ouvrage semble vieux. L'odeur qui s'en échappe est agréable. Les pages sont jaunies par le temps. Les images ont été faites à la craies, je crois. Les paysages sont gribouillées de façon brouillonnes mais je décèle une once artistique. Enfin, qui suis-je pour discerner ce qu'est un artiste et ce qui ne l'est pas ? Je reconnais les champs. La chambre. Des années auparavant et pourtant, l'image paraît tellement réaliste que s'en est troublant. La France est pays agréable et pourtant, je m'obstine à m'éloigner de ce pays. A vouloir à tout prix visiter d'autres horizons, découvrir d'autres cultures. Et je me rends compte qu'au niveau des horizons, la France regorge finalement de paysages tous plus différents et surprenants les uns que les autres. Seulement, je ne sais pas. Visiter la France paraît si futile lorsqu'on a les moyens de visiter le Brésil, le Pérou, l'Inde.. Le monde, en somme. J'attrape un plaid posé sur mes pieds que je remonte afin de me couvrir entier. Le temps se rafraîchit à mesure que l'aventure continue et je déprime de voir le soleil se coucher si rapidement et se lever avec tant de réticence. Je soupire, longuement et attrape par la même occasion la thermos de chocolat chaud que je me suis préparé avant de venir me terrer à la bibliothèque. La chaleur du lait chocolaté me revigore et un rictus pointe le bout de son nez au coin de mes lèvres. Dagga fait doucement son apparition dans mon champs de vision et mon rictus s'élargit un un léger sourire. Notre dernière rencontre s'est soldée par plusieurs confessions de sa part et je n'en suis pas sortit indemne. Ce que je pensais être des caprices enfantins étaient finalement un réel problème, quelque chose lui tenant réellement à coeur et je m'en veux. « Tu veux un peu de chocolat ? » entrée en matière plutôt singulière mais je fais dans l'original. Je soulève mon plaid, les yeux rivés sur son visage tacheté et l'invite à me rejoindre.
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MessageSujet: Re: And the smell of blank pages ✗ 09/11 - 21h54   And the smell of blank pages ✗ 09/11 - 21h54 EmptyMer 7 Nov 2012 - 15:13

Je traîne mes vieilles derbies usées dans le village, shootant les cailloux au passage, avec désinvolture, sans aucune agressivité. Je me dis que, sans ça, ils resteraient toujours au même endroit. Ils ne connaîtraient jamais d’autres horizons. Si j’étais un gravier, ça me ferait chier. Y’aurait sans doute d’autres trucs, dans ma situation, qui me gêneraient ; le fait de me faire marcher dessus à longueur de temps, par exemple, mais ça ferait partie de mon rôle, de ma fonction, alors j’imagine que je m’y plierais avec bonne volonté. Je traînasse ; j’ai nulle part où aller. Juste des endroits à éviter. Les endroits où vont les candidats en général à cette heure, là où je risque de les croiser, là où ils risquent de me voir et me parler. J’évite plus ou moins tout le monde depuis le début de la semaine – sans grand succès, car on finit toujours par me débusquer, quel que soit le lieu où je me cache. Je n’ai pas eu de vie sociale aussi intense depuis… Depuis toujours ? J’étais très sociable en maternelle, mais je n’en ai qu’un vague souvenir, et je doute que je passais à l’époque autant de temps aux contacts des autres qu’aujourd’hui. Mes tentatives infructueuses de communication aspirent toute ma force vitale, et je suis vidée, exténuée, d’être tant sollicitée sur le plan mental et émotionnel. Rien ne m’avait préparé à tout cela, et, si je pensais que c’était une bonne entrée en matière, une bonne façon de me remettre en selle, il s’avère que j’ai placé la barre un peu trop haut, et que j’avais sous-estimé la difficulté qu’une tel cadre de vie pouvait représenter. Mon vagabondage me mène finalement à la mairie. C’était prévisible : quand je leur laisse le contrôle de la situation, mes pas me mènent immanquablement aux livres les plus proches. J’avais prévu d’aller voir s’ils avaient du Rousseau, de toute manière. D’humeur égale, je monte les marches en sifflotant doucement, avant de commencer à sautiller entre les différents rayons avec légèreté. Dès que je retrouvais mon élément naturel, l’envie me prenait de me mettre à danser. Il y avait quelque chose de particulier dans l’ambiance d’une bibliothèque ou d’une librairie, qui me faisait instantanément me sentir chez moi. Et puis, au détour d’une étagère, j’aperçois une silhouette qui m’est familière et me fige brusquement, cessant immédiatement de chantonner. Arès. Par réflexe, mon regard se met aussitôt en quête d’une issue proche, mais c’est un mauvais réflexe, une sale habitude que j’essaie de combattre. Je ne sais pas à quoi m’en tenir, avec Arès. Je ne sais pas ce qu’il pense de moi, ce qu’il attend de moi, et, par conséquent, je ne sais pas comment agir avec lui. Et parce que je ne sais pas à quoi m’attendre, je m’attends à tout : à ce qu’il me lance son thermos à la gueule, qu’il me somme de quitter les lieux, qu’il me fusille du regard. Je m’attends à tout, sauf peut-être à ce qu’il m’invite à le rejoindre, en me proposant du chocolat. Mon nez se plisse de façon enfantine tandis que je fronce les sourcils avec perplexité. « Tu ne me détestes pas ? » j’interroge, un peu perdue. Nous ne nous étions pas adressé la parole depuis une dizaine de jours, et j’avais longuement redouté sa réaction aux nominations. Joshua et William avaient réussi à me pardonner, mais qu’en serait-il d’Arès, avec qui la situation était si délicate ? Pour autant, je n’avais pas envie de chercher la petite bête ; dans d’autres circonstances, j’aurais réfléchi, je me serais pris la tête, me demandant pourquoi il agissait gentiment avec moi, j’aurais supposé qu’il s’agissait d’un piège, et je me serais enfuie, sans doute. Mais j’en avais marre de trop réfléchir et de passer mon temps à tergiverser pour un oui ou pour un non. « J’en veux bien, oui. J’adore le chocolat. » je finis par répondre avec un sourire de gosse, avant de me faufiler sous le plaid. J’observe tout autour de nous, mon regard ne tenant pas en place bien longtemps. « L’automne, le plaid, le chocolat chaud… Il ne manque qu’une bonne cheminée… Tu lis quoi ? » j’ajoute spontanément en jetant un coup d’œil à l'ouvrage qu’il tenait entre les mains.
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MessageSujet: Re: And the smell of blank pages ✗ 09/11 - 21h54   And the smell of blank pages ✗ 09/11 - 21h54 EmptyMer 7 Nov 2012 - 22:58

Je la contemple un long moment avant que des mots ne sortent de ma bouche. Des mots calmes, posés, loin de cette violence verbale dont nous avons fait preuve il y a une dizaine de jours. Surement l'ambiance de la bibliothèque, l'odeur des vieux livres et le soulagement d'être resté qui me rendent si peu agressif. Je souris, même. Elle virevolte, elle danse, sifflote et je souris, comme charmé. Je ne devrais certainement pas. Une part de moi tend à la détester et lui cracher au visage ces nominations que je ne méritais pas. Puis au fond, qui méritait de l'être ? J'étais le mieux placé, dans le plus bas de son estime pour me retrouver sur le podium. Je ne peux pas lui en vouloir d'avoir préservé ses proches pour me désavantager. Voilà les raisons de mon calme plat. De mes mots si doux. De ma voix rauque mais chantante et de mon invitation à me rejoindre. Elle a l'air surprise, peut-être même amusée. Je ne sais pas quoi penser de Dagga. Je ne sais pas où placer avec elle. J'ai peur de dire le mot qui la fera déchanter. De faire le geste qui la brusquera. J'ai peur d'être naturel, d'être moi. C'est à mon tour de plisser le nez et froncer les sourcils. Cette question sort de nul part, comme un couperet. Elle me cisaille et puis, finalement, je me détends. Je me surprends à la couver du regard. Comme une enfant. A détailler chacun de ses traits. A la découvrir sous un nouveau jour. « Je respecte ton choix. Si j'avais été à ta place, tu te serais certainement retrouvée sur le banc des nominés, aussi. Alors non, je ne te déteste pas. » Et comment le pourrais-je de toute façon ? Ces nominations étaient un fardeau et si j'ai pu soulager sa peine d'une quelconque manière, j'en suis content. Je lui souris tendrement tandis qu'elle se faufile près de moi, que nos peaux se découvrent, que nos épaules se frôlent. Je lui serre une tasse de chocolat que je lui tends prudemment. « J'ai pris un livre au hasard, ce sont des dessins du village, il y a plusieurs années. » j'ai joué les fainéant en ne voulant pas me concentrer sur du Baudelaire, ou du Rousseau. J'ai préféré reposer mon crâne et faire simplement fonctionner ma vue.. et mon imagination. « J'allumerais volontiers un feu de camp pour satisfaire tes désirs mais les bibliothèques chez moi, c'est sacré. » C'est certainement le lieu du village que je chéris le plus, d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: And the smell of blank pages ✗ 09/11 - 21h54   And the smell of blank pages ✗ 09/11 - 21h54 EmptyVen 9 Nov 2012 - 20:25

Je déchante un peu quand il me dit que si les rôles avaient été inversés, il m’aurait sûrement nominée également. L’espace d’un instant, mon air de surprise se fait un peu déçu avant de retrouver sa neutralité initiale. Le soucis, c’est que j’ai peur qu’il n’ait pas compris. Pas compris que mes affinités personnelles n’ont rien eu à voir là-dedans. Que si ça avait été le cas, j’aurais probablement plutôt nominé quelqu’un comme Lulu, ou bien Raphaël avec lequel j’entretenais une relation assez particulière. Je ne crois pas qu’il ait réalisé ça – et comment l’aurait-il pu ? Il ne connait pas mes liens avec les autres ex-nominés, ni ne soupçonne quel type de relation je peux avoir avec ceux que je n’ai pas mis en danger. Et globalement, pour moi, tout ceci est de l’histoire ancienne, et je ne souhaite pas revenir dessus, alors je ne vais pas chercher à exprimer tout ce qui m’est passé par la tête à ce moment-là, je ne veux même plus chercher à m’en rappeler. Il m’aurait nominé. Bien. C’était légitime. Nous n’étions pas particulièrement amis, ils avaient sûrement des personnes plus chers à son cœur à sauver. Je peux le comprendre. Aussi je hoche doucement la tête en signe d’approbation, tenant bien à marquer le coup : pour une fois que nous nous trouvions sur un terrain d’entente. Installée sous le plaid, je tends mes longs doigts fins en direction de la tasse qu’il me sert, et l’agrippe fermement, veillant bien à ne pas en renverser une goutte. Le liquide est encore très chaud, presque brûlant, mais c’est comme ça que je l’aime mon chocolat chaud. Je l’écoute parler tout en sirotant ma boisson, puis je jette un nouveau coup d’œil à son livre, un recueil de dessins et je viens effleurer les pages du bout des doigts – c’est plus fort que moi, il faut toujours que je touche, dans les musées je suis une vraie plaie. « Je me demande à quoi ressemblaient leurs vies… Quand on voit ces dessins, on peut pas s’empêcher de penser que leur cadre de vie devait être idyllique… » je souffle, absorbée par la contemplation des différentes esquisses. J’étais souvent nostalgique d’époques que je n’avais pas connues, et je ressentais parfois cette sensation persistante que je n’étais pas née au bon moment – mais on se dit tout ça, un jour ou l’autre. L’herbe était toujours plus verte y’a un siècle ou deux. Ou quelque chose comme ça – vous saisissez l’idée générale. « Oh malheureux, c’est ma mort que tu provoquerais si tu mettais le feu à ces livres… » je plaisante, mais vaguement sérieuse quand même : je m’imaginais très bien, à l’agonie, sur le sol, incapable de faire quoi que ce soit pour ces pauvres livres brûlants sous mes yeux. Cet endroit, c’était mon refuge. Je ne sais pas trop ce que je deviendrais sans. « Ça doit être bien, chez toi, alors. » je commente, en ponctuant ma phrase d’un clin d’œil. Je prends une nouvelle gorgée de chocolat chaud. « J'aimerais avoir une maison/bibliothèque. Tu sais, genre, une maison dont tous les murs seraient tapissés de bibliothèques, des livres partout. Bon, en pratique ça serait difficilement jouable mais… Ça serait le rêve. » Je pars un peu dans mes rêveries, et en même temps que je lui explique tout ceci j'exécute d'amples gestes des bras comme pour lui montrer à quel point ce serait magnifique un endroit où des bibliothèques fleurissent de partout.
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MessageSujet: Re: And the smell of blank pages ✗ 09/11 - 21h54   And the smell of blank pages ✗ 09/11 - 21h54 EmptySam 10 Nov 2012 - 16:01

Je traîne sur cette histoire de nominations qui n'a pas lieu d'être. En aucun cas je ne la déteste. En aucun cas je ne lui en veux. Je n'ai aucune idée du pourquoi je me suis retrouvé nominé cette semaine là. Je penche pour une sorte de règlement de compte, du fait que nous ne soyons pas proches et que notre première rencontre a été des plus électriques. Et finalement, je laisse tomber. Je m'en fiche, je ne veux pas savoir. Je suis revenu, elle aussi, c'est le plus important au fond non ? Je ne lui en tiens pas rigueur, son choix était tout à fait légitime, au fond. Je l'accueille sous mon plaid avec grand plaisir. Les tensions de notre précédente rencontre sont loin, maintenant. Et je n'ai aucune envie de les affronter une fois de plus. Ecouter les dires de Dagga était éprouvant. Constater que je la faisais se sentir mal d'autant plus. Alors, je tente d'être doux. De ne pas révéler ma vraie nature. De ne pas mettre les pieds dans le plat comme je sais si bien le faire. J'essaie de m'approcher doucement d'elle. Comme le Petit Prince, je tente d'apprivoiser le renard qu'est cette jeune femme. Indomptable, imprévisible. Elle est un mystère que j'aimerais percer. Ses doigts viennent frôler le papier des pages de mon livres. Je fais de même jusqu'à frôler les siens. Comme un contact électrique, je retire ma main. Leur vie.. Je n'ai aucune idée de ce à quoi elle pouvait ressembler. Le village est abandonné depuis si longtemps. Et l'histoire est très loin d'être mon fort. Je la délaisse à mes parents volontiers. J'hausse les épaules. « Elles ressemblaient peut-être à la notre à cet instant ? » Le jeu en moins, bien entendu. En fait, je n'en ai strictement aucune idée. Je suis simplement subjugué par ces dessin, par ce coup de crayon incroyable. J'ai simplement entendu, plusieurs fois que la vie à l'époque de nos grands-parents était bien mieux. Je n'aurais pas l'occasion de le leur demander, je e les ai jamais connu. Ni d'un côté, ni de l'autre. Je crois que mes parents n'ont pas jugé bon de nous informer de leur existence. Qu'importe. Ce qui importe à cet instant, c'est le léger sourire qui flotte sur les lèvres de Dagga. Il me réchauffe le coeur. J'ai la sensation agréable de ne plus la faire se sentir invisible. Et d'ailleurs, mes yeux la détaille avec douceur et curiosité. « Je ne le ferais pas même sous la torture. » et c'est vrai, je crois. J'aime trop les livres pour oser ne serait-ce que brûler même celui qui m'a le moins convaincu. Je suis amoureux de la littérature. De ces mots dépeints avec passion. De cet héritage transmit. Les livres sont parfois plus important pour moi que n'importe quoi, n'importe qui d'autre. « Moi je rêve d'une grande bibliothèque. Immense avec des échelles à foutre le vertige. Un peu comme dans celle de la belle et la bête. Tu vois ? » Mais l'idée de construire une maison dont les mûrs seraient tapissés de livres reste ancrée dans mon esprit. Elle a le mérite d'être originale, en tout cas. « J'en ai visité une un jour, de cet ampleur. En Russie. C'était.. géant. » Mes yeux pétillent. La littérature me fait un effet fou. Je souris comme un niais. Comme un passionné.

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