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 Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45

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Raphaël

Raphaël
MESSAGES : 1325
AGE : 35
LOCALISATION : NEUCHATEL, SUISSE.
CITATION : « ON N'EST JAMAIS AUSSI SEUL QUE LORSQU'ON EST SANS ESPOIR. SURTOUT LORSQU'ON N'A PLUS D'ESPOIR DE POUVOIR ROMPRE LE CERCLE DE LA SOLITUDE. »
JUKE BOX : GAVIN DEGRAW → SOLDIER | C2C → KINGS SEASON | RIHANNA → DIAMONDS | DAVID GUETTA → SHE WOLF | LOREEN → MY HEART IS REFUSING ME | BRICE CONRAD → OH LA | MUSE → MADNESS.
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PARTENAIRE: CANDACE.

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MessageSujet: Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45   Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45 EmptyLun 3 Déc 2012 - 0:38

Say what's your name, what you drinking.
I think I know what you're thinking.

FEAT. ARES

Mine de rien, l'alcool, ça avait bon goût. Enfin, cet alcool ci avait bon goût, du moins. Non vraiment, ça n'était pas aussi désagréable en bouche que Raphaël l'avait toujours cru, ou disons, qu'il s'était toujours plu à le croire. Parce qu'il va de soi que c'était essentiellement dans l'optique de se dissuader de commencer à boire un jour que le suisse avait toujours pris soin de s'imaginer l'alcool comme ayant un goût infecte, en plus d'une senteur forte et insupportable. Pourtant, la première fois qu'il avait bu du vin, il s'était rendu compte du goût relativement plaisant qu'il s'était plu à dénigrer. De même, en buvant du champagne, l'autre fois, il s'était rendu compte de son erreur. Et aujourd'hui encore, tandis qu'il avait déjà descendu un ou deux verres d'un alcool qu'il ne serait absolument pas capable de nommer, Raphaël en venait logiquement à penser qu'il avait été bien bête de dénigrer ainsi quelque chose qu'il ne connaissait pas, simplement parce qu'il avait vu sa mère se détruire à petit feu à cause d'une consommation d'alcool trop extrême et trop régulière. Alors que bon, ça n'était pas parce que sa mère avait connu une atroce dépendance à la bouteille qu'il était forcé de connaitre le même scénario. Pour preuve, il lui arrivait désormais de boire un petit peu d'alcool chaque jour, mais il ne s'estimait pas en danger pour autant. Non, il ne deviendrait pas alcoolique, parce qu'il n'était pas sa mère. S'il s'était longtemps plu à croire que le reste du monde était son paternel et que sa propre personne n'était en fait que le reflet de celle qui s'était plue à l'humilier pendant plus d'une décennie, il n'en était assurément rien, ni dans un cas, ni dans l'autre. Quoi qu'il en soit, c'est de sa réflexion qu'il fut tiré lorsqu'Arès franchit la porte du bistrot, faisant instantanément naitre un large sourire sur les lèvres du suisse, qui en renversa cependant le verre qu'il tenait dans sa main. Il n'avait pas nécessairement été surpris, cependant, cette arrivée l'avait pris un peu au dépourvu. « Je crois bien que mon verre s'est évanoui devant tant d'assurance » lâcha-t-il, en un petit rire, avant de saisir de quoi nettoyer ce qu'il venait de renverser. Et tandis qu'il épongeait le liquide, son regard remonta jusqu'à Arès, à qui il souriait plus fébrilement. « Je comprends mieux Elliot, désormais. » Hm, ou pas ? Non parce que, dit comme ça, ça pouvait éventuellement s'apparenter à ... de la drague ? Oh ciel, probablement. Et fort heureusement, Raphaël était encore suffisamment lucide pour s'en rendre compte. Du coup, il ne tarda pas à rougir. Et pas qu'un peu. « Hm, je ... je ne sais pas trop de quelle manière ma pensée a pu s'exprimer à voix haute, mais le fait est que j'ai un peu bu, alors ... alors si mes propos t'ont paru un peu déplacés, je ... je m'en excuse. » Et du coup, en un coup de coude, le verre qu'il était jusqu'ici parvenu à sauver tomba au sol, en un fracas très audible. « Bon, il ne tombera pas plus bas » exprima-t-il, dans un rire nerveux. Autant dire qu'il se trouvait de plus en plus bête, hm. Et là, il releva les yeux vers Arès, craintif à l'idée d'évoquer le prime et, inévitablement, une certaine phrase d'Elliot qui y fut diffusée. « Arès ... les propos d'Elliot ont été sortis de leur contexte. Je ne voudrais pas que cela créé des problèmes entre vous. Ni entre nous. » Il avait déjà failli le perdre à cause d'une histoire de malentendus. Il se passerait assurément d'un remake.
Arès

Arès
MESSAGES : 843
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CITATION : FINALEMENT, JE SUIS PEUT-ÊTRE UN SENTIMENTAL QUI A PEUR DES SENTIMENTS.
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MessageSujet: Re: Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45   Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45 EmptyLun 3 Déc 2012 - 12:48

La nuit s'est installée depuis plusieurs heures déjà. Allongé indécemment sur mon lit, j'observe le plafond avec une attention particulière. Comme si quelque chose m'intéressait réellement dans cet empilement de plaques blanches jaunies par le temps. En réalité, je tente tant bien que mal d'éloigner toute pensée négative de mon esprit. De faire fuir cette phrase qui tourbillonne dans ma tête depuis deux jours déjà, sans cesse. Elle me nargue, me montre à quel point j'ai pu être con de penser à une relation exclusive, basée sur de la confiance mutuelle et surtout, surtout, de la fidélité. Ma mâchoire se serre, prête à rompre tant je la torture. Mes muscles sont à bloque et je sais que lorsque mon corps réagit de cette manière, un seul remède est d'attaque. De l'alcool. L'alcool qui me permettrait d'oublier l'espace d'un instant ces conneries liées à l'amour. L'amour qui est une belle merde, qu'on se le dise. J'enfile un pull bariolé, un jean, un blouson et me dirige jusqu'au bistrot. J'hésite en constatant que la lumière est allumée, que quelqu'un a eu la même idée que moi. J'attends un instant et puis, je prends mon courage à deux main et j'entre, les mains et les joues rougies par le froid qui sévit désormais à l'extérieur. Connaissant ma capacité à affronter le conflit, mes jambes me force à faire demi tour quand mon regard se pose sur un Raphaël manifestement déjà engagé dans la non-sobriété. Je grimace, grognon. Son verre se renverse, ses mots se mélangent et m'arrache un sourire. Malgré tout, je reste attaché au suisse et sa maladresse ne peut pas me laisser de marbre. Au moins une chose qu'on ne lui enlèvera pas. Voilà qu'il me drague, maintenant. N'en-a-t-il dont pas assez ? Lulu, Elliot, et maintenant moi. Je conçois que Raphaël puisse être en manque constant d'affection. Je pense faire d'ailleurs preuve de beaucoup de cette dite affection à son égard, laissant de côté mes peurs et mes gênes. Seulement ma patience à quelques limites. Je m'avance, et prends place sur un siège près de lui, sans dégoiser un mot. Ses élucubration laissent une marque sur mes lèvres, un rictus amusé presque invisible. Je prends la bouteille en main que j'avance jusqu'à mes lèvres. Je lape plusieurs gorgées tandis que le suisse annonce ce qui a le don de me faire fuir. Le prime. Je ne bronche pas. Je reste stoïque. « Sortie de son contexte ou pas cette phrase à quand même un sens. » et un sens très précis qui a le don de me blesser. « Un sens blessant. Que ce soit pour moi.. ou pour Lulu. D'autant plus pour lui, sachant qu'il est ta première fois. » je me demande d'ailleurs ce qu'en pense le tatoué. S'il est d'autant blessé que je ne le suis. Ou s'il s'en fiche. Ce que j'aimerais faire, réellement.
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MessageSujet: Re: Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45   Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45 EmptyLun 3 Déc 2012 - 16:07

La consommation d'alcool de Raphaël se faisait à la fois plus importante et plus régulière. Cela n'était pas raisonnable, mais plus encore, cela était dangereux. Lui qui avait passé sa vie à se tenir éloigné de tout liquide un tant soit peu alcoolisé avait maintenant tendance à mélanger le fait d'avoir guéri de ses problèmes, et le fait de pouvoir éventuellement parer à ceux qu'il pouvait lui rester, à coup de verres d'on ne sait quelle substance clairement déconseillée dans son cas. Bien sûr, il était encore à mille lieux de tomber dans une quelconque forme de dépendance, et avait tout de même relativement peu de risque de marcher sur les traces de sa mère en matière d'alcool, mais ça n'était pas pour autant une raison pour se retrouver dans le bistrot, en début de soirée, déjà relativement alcoolisé car étant tout de même parvenu à renverser son verre à l'entrée de l'un de ses camarades, et pas n'importe duquel d'ailleurs, puisque ça n'est autre qu'Arès qui franchit la porte à cet instant précis, de quoi clairement déstabiliser le suisse. Et par là, comprenez qu'il ne manqua pas de faire preuve d'une autre forme de maladresse, en adressant à son camarade des paroles qui pourraient éventuellement être mal interprétées - surtout compte tenu de sa relation avec un individu du même sexe que le sien - et qu'il ne manqua alors pas de corriger aussi rapidement que possible. Ah non, Raphaël n'avait clairement pas besoin qu'on se méprenne également sur ces intentions-ci. Disons qu'il avait suffisamment de mal à comprendre comment la diffusion de quelques paroles avait pu instaurer un climat clairement tendu entre Arès et lui, mais également entre Lulu et le suisse. Il ne comprenait pas, simplement parce qu'il n'avait jamais mal interprété les propos de sa camarade. Bien sûr, n'importe qui pourrait y trouver une connotation un peu ambiguë, mais à ses yeux, il ne fallait pas pour autant voir le mal partout. Le fait est que les propos d'Elliot avaient clairement été sortis de leur contexte, et que cela n'avait pas servi leur cause. Parce que du coup, certaines personnes devaient maintenant se demander si quelque chose n'avait pas fini par se passer entre eux, ce qui n'était évidemment pas le cas. Arès, en tout cas, devait en vouloir aux deux protagonistes. Non, peut être pas aux deux, ou disons, peut être pas de la même manière. Car Elliot restait assurément la femme qu'il aimait, qu'il voulait près de lui, tandis que Raphaël ne devait à nouveau lui apparaitre que comme un fouteur de merde avide de problèmes et de coups-bas, qui n'aurait alors pour but que de les séparer, comme Arès avait déjà tenté de l'en accuser quelques temps auparavant. Et clairement, le simple fait d'imaginer qu'Arès pouvait lui en vouloir à nouveau, peut être lui reprocher les mêmes choses, avait tendance à profondément blesser le suisse. Il était conscient que sa relation avec Elliot pouvait parfois sembler un peu trop "fusionnelle", mais il croyait s'être déjà expliqué à ce propos. Mais peut être n'avait-ce pas suffi. « En disant cela, je sais qu'Elliot n'a jamais voulu faire référence au côté ... sexuel de la chose. Elle soulignait le coté symbolique de l'acte, je l'ai compris. Elliot, c'est ... c'est ma quatrième sœur. Je n'ai jamais éprouvé de désir charnel pour elle, et je sais qu'elle non plus. Je sais que ... que ses propos peuvent être blessants, et il est probable qu'elle n'ait pas usé des bons termes, que ses paroles aient été assez maladroites ... mais, crois-moi, il n'y a jamais eu ce genre d’ambiguïtés entre elle et moi, quoi qu'on puisse penser de notre relation. » Le fait d'entendre ensuite parler de Lulu ne manqua évidemment pas de toucher Raphaël. Il pensait au tatoué, et au fait qu'il ait effectivement du être blessé, lui aussi. Il ne voulait pas le décevoir, le peiner. Il lui avait promis de ne jamais lui faire de mal. « Lulu m'a offert la plus belle nuit de mon existence. Une nuit que je n'ai pas passée à trembler, à cauchemarder, à craindre la moindre petite chose ... Une nuit où je n'ai pas pleuré de tristesse, mais bien de joie. C'était comme une renaissance. Et je lui en suis profondément reconnaissant. Je ... je n'aurais jamais pu m'offrir à qui que ce soit d'autre que lui. Ni à Elliot, ni à personne d'autre. Je me doute qu'il est blessé, mais j'espère qu'il a suffisamment confiance en moi pour réaliser qu'il n'y a véritablement qu'avec lui que je suis disposé à faire ... ce genre de choses. » En soit, parler de tout cela le gênait partiellement, parce qu'il connaissait à Arès quelques réticences initiales à l'amour mais plus encore au sexe entre deux hommes. Mais il avait besoin d'exprimer ce genre de choses, parce que depuis cette nuit passée avec Lulu dans la chambre secrète, il était devenu un homme, un vrai. « Et toi, as-tu encore confiance en moi ? » Il aimerait penser que oui, que ça n'était pas ce qui les éloignerait à nouveau, mais il ne pouvait s'empêcher de craindre le pire, à nouveau.
Arès

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MessageSujet: Re: Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45   Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45 EmptyVen 7 Déc 2012 - 13:16

Mes jambes me somment de faire demi tour tandis que je m'avance aux côtés du suisse manifestement déjà euphorique. Je prends place près de lui et le regarde tendrement. Je ne peux pas faire autrement. Elliot et lui ont le don de me rendre vulnérable. Je n'arrive pas à leur en vouloir, ni même à les détester pour cette phrase sortie lors du prime. Et même si elle me blesse, qu'elle me vexe et m'atteint, je n'y arrive pas. Ils sont les piliers de mon aventure, les personne sur qui je suis certain de pouvoir me reposer sans peine et sans ne jamais être déçu. Leur proximité me gêne mais au fond, comment puis-je faire autrement que de l'accepter ? Ne pas le faire reviendrait certainement à briser tout ce que nous avons construit ensembles, mains dans la mains. Raphaël se confond en excuse. Et si je ne lui en veux pas - ou presque - mon visage lui, reste de marbre. Je ne suis peut-être pas rancunier mais ma fierté en a prit un sacré coup. Arès la pauvre cloche déjà cocu avant d'être en couple. Et ce, devant la terre entière. Je n'ai plus qu'à espérer mon élimination prochaine et me terrer au fin fond du Pérou. Oui, le Pérou, c'est bien. Ce n'est pas là que s'est terré Florent Pagny après toutes ses histoires ? Qu'importe, je m'égare. J'attrape une bouteille de Tequila. Je bois au goulot, une lampée assez impressionnante, juste pour me donner le courage de faire face au chaton que m'inspire Raphaël. « Mets-toi deux secondes à ma place, Raph. Lulu et moi dans la même pièce, lui qui m'avoue qu'il aurait aimé être ma première fois, au lieu de la tienne. Est-ce que tu comprends maintenant le mal de chien que ça peut me faire ? Et ne me sors pas l'excuse de votre relation fusionnelle, elle ne marche pas. Lulu et moi sommes tout aussi proches. » je réponds entre deux gorgées d'un alcool qui me brûle la gorge et me donne assez de courage et de vivacité pour faire face au suisse. Je ne veux pas laisser passer cet affront bien que je ne sois pas rancunier. Je veux qu'il comprenne que sa relation avec Elliot est légitime mais peut-être un peu trop fusionnelle pour que mon couple n'en pâtisse pas. Et je préférerais tout quitter que de la perdre. De mon côté, j'use de l'excuse Lulu pour m'en prendre à lui. Sa réponse m'arrache un léger sourire. Penser qu'ils sont heureux ne fait qu'embaumer mon petit coeur. « J'ai confiance en toi, en Elliot. Et j'estime que cette confiance n'a rien à voir là dedans. Puisque je suis blessé malgré elle. » Malgré cette confiance que je leur porte, j'entends. Je laisse passer un moment, rude où une question me trotte dans la tête, me fait mal. « Votre amitié est réellement et juste fusionnelle ou vous êtes passé à l'acte ? » je ne sais pas moi, une coucherie sans faire exprès, un baiser, n'importe quoi. J'aime me maltraiter, me faire du mal, oui.
Raphaël

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MessageSujet: Re: Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45   Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45 EmptyVen 7 Déc 2012 - 18:07

Était-ce si critiquable, si blâmable, si honteux ? Ne pouvait-il pas vivre cette si belle relation avec Elliot, sans que quiconque y voit nécessairement le mal, le vice ? Ne pouvaient-ils pas être de proches amis sans que personne n'imagine plus, ne pensent que la tentation était grande, alors qu'en réalité, tous deux savaient pertinemment où étaient les limites, et que cela ne les intéressait même pas de les franchir, ou ne serait-ce que de s'en approcher à nouveau ? Pourquoi tout devait-il toujours être aussi complexe ? Ne pouvait-on pas se contenter de voir cette amitié comme ce qu'elle était réellement, et ne pas se mettre à imaginer le pire, à soupçonner une trahison ? Sous prétexte qu'Elliot était une femme et qu'il était un homme, la relation de Raphaël avec cette dernière - très fusionnelle, il est vrai - pouvait laisser quelques personnes dubitatives. Pourtant, et même si les récents évènements avaient pu laisser penser le contraire, la relation Elliot-Raphaël n'avait jamais dépassé le stade de l'amitié. Alors certes, ça n'était pas une amitié banale, simplement axée sur la déconne ou sur une mince complicité. On parlait là d'une amitié pure, profonde, basée sur de la confiance, bordée de confessions et de tendresse, à l'image de celle que le suisse entretenait également avec Arès, ici présent. Mais ça, peut être le jeune homme l'avait-il oublié. Il n'avait jamais apprécié Elliot plus qu'Arès, et vu qu'on connaissait à Raphaël une relation homosexuelle, il ferait peut être mieux de s'inquiéter pour sa propre personne, et non pour Elliot. Peut être était-il finalement plus au goût du suisse que la jolie musicienne ? Peut être était-il sa cible de départ, celui qu'il voulait atteindre envers et contre tous ? Non, évidemment pas. Mais il blessait Raphaël en voyant perpétuellement en sa relation avec Elliot quelque chose de suspect. Bien sûr que Raphaël pouvait se mettre à sa place, et bien sûr que les propos d'Arès, notamment la référence à Lulu, le bouleversaient. Mais il n'en pouvait simplement plus d'avoir l'impression de devoir faire ses preuves perpétuellement. C'était fatiguant et désespérant. Il avait cette horrible impression de se battre seul pour sauver des relations, des amitiés, quand d'autres ne voyaient toujours que le mal, la perversité. Il avait beau se remettre en question, se dire qu'il était peut être trop avide de tendresse, le suisse ne pouvait que déplorer la présente situation. Il aurait espéré ne jamais avoir à revivre ce genre de choses, parce qu'il prenait naturellement tout cela d'un point de vue personnel. Après tout, son passé de grand paranoïaque n'était plus un secret pour personne, tout comme il n'était peut être pas autant derrière lui qu'il avait aimé le croire ces derniers temps. Doucement, il hocha la tête, comme pour assurer à Arès qu'il comprenait. Mais la suite l'intrigua. Depuis quand Arès était-il prétendument aussi proche de Lulu que Raphaël l'était d'Elliot ? D'où est-ce que cette complicité sortait ? Bien sûr, le suisse avait cru remarquer un rapprochement entre les deux jeunes hommes, mais rien de tel, non évidemment pas. Du coup, il en devenait presque jaloux à son tour, parce qu'autant lui ne tenterait rien vis à vis d'Elliot, autant il doutait de plus en plus de Lulu. Parce que Raphaël avait beau aimer Lulu d'un amour sincère, passer avec lui des instants qui le comblaient de joie et sourire beaucoup plus qu'auparavant depuis la naissance de cette relation, que personne ne s'y trompe, il n'en était pas moins désespéré pour autant. Il savait bien, au fond, que d'ici peu, il se retrouverait seul à nouveau. Sans Lulu, mais aussi sans personne. Lui, pessimiste ? Non, pour une fois, il se trouvait réaliste. Mais il n'en disait rien, parce que le temps qu'il lui restait à passer avec tous ces gens merveilleux, il voulait en profiter pleinement. « Je me réjoui que Lulu et toi soyez si proches » articula-t-il alors, dans un sourire en demi-teinte. En réalité, il était à la fois effrayé et fébrile. Il avait mille questions à lui poser au sujet de Lulu, de leur relation, de l'attitude du tatoué lorsqu'il était avec lui ... Mais il s'abstenait. Il n'avait pas le droit d'inverser les rôles à cet instant précis, et souffrir en silence était pour une fois quelque chose d'habituel. Arès disait en tout cas avoir confiance et en Raphaël, et en Elliot. Cette réponse ne manqua évidemment pas de faire sourire le suisse, qui croyait comprendre la non-implication de ladite confiance dans cette affaire. « Ni Elliot ni moi ne voulions te blesser » confessa-t-il doucement, sincèrement, avant de manquer de s'étrangler d'embarras face à la question qui suivit. Il était à vrai dire vexé qu'Arès le croit capable d'avoir été si loin avec Elliot. Il n'aurait jamais pu. C'est d'ailleurs ce qu'il venait expressément de lui dire. A croire qu'il ne l'avait qu'à moitié écouté. Pour autant, il y avait un point sur lequel il était forcé de revenir, et qu'Arès devait alors ignorer. Raphaël était pourtant certain qu'il l'avait appris, mais visiblement, Elliot n'avait jamais eu le courage de le lui avouer. Bien, il allait donc s'en charger. « On ... on a partagé un baiser. C'était il y a quelques semaines. » Il ne saurait pas dire quand, exactement, mais cela s'était produit dans le cimetière, lors d'un moment d'égarement, mais surtout de forte émotion. « Ça n'a jamais été plus loin qu'un seul baiser. Et Elliot et moi savons que ça ne doit jamais se reproduire. C'était une erreur, une bêtise, et ça n'avait pas de sens. C'était un peu comme embrasser ma sœur, ma meilleure amie. Je ... je mentirais si je disais que ce baiser ne m'avait pas plu, mais ... mais ça reste un incident isolé. Tout est redevenu normal et naturel entre elle et moi. Ça n'a jamais influencé nos rapports et tout est resté platonique entre nous, je te le jure. » Il tenait à le lui jurer, oui, parce qu'il n'avait qu'une parole et qu'il espérait qu'Arès le sentirait. Et d'ailleurs, cela lui faisais repenser à une promesse faite par Elliot, celle de ne jamais l'abandonner. Il avait présentement peur que la "jalousie" d'Arès complique les choses. «Tu ... tu ne vas pas me l'enlever, hein ? » demanda-t-il alors, telle une supplication, les larmes lui étant montées aux yeux, à l'image de la tristesse qui était alors de nouveau la sienne. S'il perdait Elliot, il perdrait également Arès, et la perte de ces deux piliers amoindrirait son envie de se battre contre ses problèmes. Il s'était résolu à perdre tout ça un jour, mais pas si tôt, non, pas si tôt.
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MessageSujet: Re: Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45   Say what's your name, what you drinking. I think I know what you're thinking ◐ 04/12 | 21h45 EmptyVen 7 Déc 2012 - 22:05

Je n'ai absolument rien contre cette amitié qui unit les deux personnes les plus importantes de mon aventure. Je n'ai rien contre leurs sentiments amicaux, le fait qu'ils soient fusionnels et s'aiment d'une amitié peu commune. Je n'ai rien contre le fait qu'il soit un homme et qu'elle soit une femme. Candace et moi sommes extrêmement proches et pourtant, aucune ambiguïté ne s'est installée. Je crois en cette amitié homme/femme. Je crois en la capacité des êtres humains à retenir leurs pulsions et entretenir une relation basée sur de la confiance et de profonds sentiments qui ne dépassent pas l'entendement. Et je crois en eux. Je sais qu'Elliot m'est fidèle, que je peux compter sur elle autant que je peux compter sur le suisse. Je n'ai fait que relater ce que la production nous a servit. Cette phrase sortie de nul part et qui a eu un effet monstre sur mon humeur et ma capacité à raisonné. J'ai tout abandonné pour ouvrir mes bras et mon coeur à Elliot. J'ai bafoué chacun de mes principes avec volonté. J'ai laissé tomber cette carapace de fer et je me suis ouvert, petit à petit afin qu'elle puisse prendre possession de mon être. Et désormais, chacun de ses actes, chacune de ses paroles me heurtent, me touche. Je fais attention à tout, tel un lion sur le qui-vive, afin de ne pas sombrer. Ce pourquoi je me protégeait avec force depuis ma naissance finit par me rattraper aujourd'hui. Ce sentiment de jalousie qui me ronge les entrailles est une chose que je n'aurais jamais pensé ressentir. J'avale une autre gorgée de tequila. Je suis las de cette aventure. De ces amitiés qui sont exacerbées par le fait que nous sommes les uns sur les autres depuis plusieurs semaines déjà. Qui sait de quoi demain sera fait ? Les mots d'Elliot tournoient gaiement dans ma tête. Ils s'échouent sur mon crâne, tant et si bien qu'une migraine s'empare de moi. Mon visage se niche dans mes mains tandis que la voix de Raphaël résonne durement en moi. Ses mots sonnent comme des reproches qui me serrent le coeur. Je ne prends pas la peine d'y répondre. Quoiqu'on en dise, Lulu et moi ne serons jamais aussi proches que lui et Elliot. Jamais aussi fusionnels bien que notre relation soit tout de même des plus amicale. J'adore Lulu presque autant que je pourrais aimer mon frère. Nos soirées beuveries me permettent de m'éloigner de cette aventure et rien que pour cela, je l'en remercie. Je soupire entre mes mains tandis qu'il m'avoue ce que je craignais. Un baiser. Un simple baiser qui signifie pourtant tout pour moi. Quelque chose se brise en moi, mon coeur loupe un battement et mes yeux se figent sur le suisse, accusateurs. Je serre les dents, j'encaisse la douleur de ses mots. Il ose même avouer que ce baiser lui a plu et me supplie de ne pas lui enlever Elliot. Je crois rêver. Il retourne la situation à son avantage et me fait passer pour l'homme possessif et jaloux que je ne suis pas. Suis-je sensé fermer les yeux face à un acte pareil ? S'il n'arrive pas à comprendre que tout cela puisse me blesser, de mon côté, je n'arrive pas à concevoir qu'il puisse ne pas me comprendre. «Tout est redevenu normal entre vous donc vous n'avez pas jugez bon de prévenir Arès le pauvre con qui n'y a vu que du feu ? » ma voix est sèche mais douce. « Mes sentiments, on s'en contre fou pourvu que de votre côté tout aille pour le mieux. Tu veux que je te dise ? Vous n'êtes que des égoïstes. » Je descends de mon siège précipitamment dans l'optique de quitter le bistrot. J'ai besoin d'être seul, de réfléchir. « Ne pas te l'enlever impliquerait qu'elle t'appartienne, déjà. » je réponds au suisse tandis que mes prunelles océan le scrutent, avec douceur. Si mes mots trahissent ma blessure, mes yeux, eux, ne montre aucun signe de faiblesse. Je reste tout autant attaché à Raphaël. Mon coeur est devenu un faible, putain.
Raphaël

Raphaël
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CITATION : « ON N'EST JAMAIS AUSSI SEUL QUE LORSQU'ON EST SANS ESPOIR. SURTOUT LORSQU'ON N'A PLUS D'ESPOIR DE POUVOIR ROMPRE LE CERCLE DE LA SOLITUDE. »
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Raphaël aurait pu mentir, prétendre qu'il n'y avait jamais rien eu de particulier entre Elliot et lui, laisser de coté le fait qu'ils se soient embrassés, qu'ils aient tous deux partagé un baiser, même si celui-ci remontait déjà à un certain nombre de semaines. Oui, il aurait pu trouver judicieux de s'en sortir en mentant, en cachant la vérité à Arès, en préférant omettre de lui communiquer les faits. Mais il n'avait pas pu. Il n'était pas comme ça. Non, il n'était pas un menteur, et il respectait bien trop son camarade pour lui cacher la vérité. La seule raison qui l'ait d'ailleurs dissuadé de la lui révéler avant, était simplement qu'il avait légitimement pensé qu'Elliot en avait parlé au jeune homme à sa place. Elle aurait pu vouloir soulager sa conscience, ne rien lui cacher, mais visiblement, elle n'en avait pas eu le courage. Il ne l'en blâmait évidemment pas, et avait tendance à se dire qu'il valait mieux qu'Arès soit mis au courant tard que jamais. Bien sûr, ça n'était pas un aveu facile. Il était tout de même question d'un baiser entre le suisse et la femme qui demeurait en couple avec Arès, ici présent. Raphaël redoutait d'ailleurs un coup de poing, une insulte, ou une quelconque réaction impulsive qui pourrait laisser transparaitre l'amertume de son camarade. Parce qu'il était suffisamment lucide pour se douter que de telles confessions ne feraient pas plaisir à celui qui avait déjà du mal avec les propos d'Elliot, ceux qui avaient été communiqués lors du dernier prime. Raphaël le savait, en ajoutant cette révélation à cela, il risquait fort de perdre Arès, et par extension, Elliot. Et clairement, il ne pourrait pas supporter de telles pertes. Quoi qu'il en soit, c'est désireux de ne plus rien cacher à celui qu'il ne cesserait jamais de comparer au frère qu'il n'avait jamais eu mais qu'il avait toujours rêvé d'avoir, que Raphaël confessa à Arès cette histoire de baiser. Évidemment, il ne put s'empêcher d'édulcorer légèrement ses propos, en insistant sur le fait que les choses n'avaient jamais changé entre Elliot et lui, que leur amitié en était resté une, et exclusivement une, que tout était encore platonique entre eux et que cela n'avait aucune raison de changer. Mais visiblement, en voulant plus ou moins rassurer son camarade, il contraria partiellement ce dernier. Et en y repensant, Raphaël pouvait admettre qu'il était incroyablement maladroit dans ses propos, et même, qu'il avait indirectement tendance à remuer le couteau dans la plaie. Parce qu'effectivement, en insistant sur le coté idyllique de sa relation avec Elliot, il insistait tout autant sur la présente peine d'Arès, sur le fait qu'on ait pu lui cacher des choses, le laisser de coté à certaines occasions. Raphaël ne voulait pas qu'il se sente comme un laissé-pour-compte, qu'il ait mal. Il l'appréciait trop pour lui infliger ça. Alors ses propos, ou plutôt ses reproches, le touchèrent. Clairement, il s'en voulait, il culpabilisait affreusement. Et à cet instant précis, il avait terriblement envie de l'étreindre, de le rassurer sincèrement, de lui jurer qu'il ferait plus attention à lui et à ses sentiments par la suite. Mais craintif d'essuyer un rejet face à l'apparente fébrilité de son camarade, il se retint, se pinçant au final les lèvres, ému, honteux. L’appellation "égoïstes", il la comprenait, et il acceptait. Au fond, il était d'accord avec lui. Il eut été tenté de lui répondre, mais il fut plus occupé à le suivre en direction de la sortie du bistrot, à déposer sa main sur son épaule pour le freiner, et très vite à encaisser le coup suite aux nouvelles paroles du brun. Paroles qu'il comprenait, encore une fois. « Je ne le fais pas exprès, je ... je sais que je te fais indirectement souffrir, qu'au fond rien ne sera jamais simple, mais ... mais je te jure que je n'ai pas de mauvaises intentions. Je sais qu'Elliot ne tiendra jamais à moi comme elle tient à toi, et je ne le veux pas, parce que c'est avec toi qu'elle est, et que c'est parfait ainsi. Je veux juste la garder comme amie, tout comme je veux te garder comme ami. Je tiens profondément à vous deux, et je suis sincèrement admiratif de votre complicité, de l'amour qui transparait de vos regards, de vos sourires, de vos baisers. J'aimerais connaitre ça, mais pas avec Elliot. Tu sais avec qui. » Son ton se fit nostalgique et partiellement envieux, mais il n'en était pas moins ravi pour eux. Il les aimait et aimait surtout les voir ensemble et, plus important encore, heureux. « Je sais qu'Elliot ne m'appartient pas, qu'elle peut décider de m'évincer de sa vie à tout moment, que tu passeras toujours en premier pour elle, qu'elle n'hésiterait pas un seul instant si elle devait choisir entre nous deux. Mais j'ai besoin d'elle, Arès. Comme j'ai besoin de toi. Je ne voudrais pas que vous décidiez de vous éloigner de moi à cause de cette histoire, par crainte d'une menace. Je ne veux pas en être une. Et je ne vous nuirai jamais, j'espère que tu le sais. Tout comme j'espère que tu sais que je serai le premier à m'éloigner si je sentais que je pouvais véritablement faire du tort à votre couple. J'ai besoin de vous, et ce sera d'autant plus le cas une fois sorti d'ici. » Toutes ces choses avaient eu besoin de sortir, parce que si ses craintes se confirmaient, il n'aurait peut être bientôt plus l'occasion de les lui dire. Alors il préférait tenter le tout pour le tout, lui ouvrir sa pensée, mais surtout son cœur. « Tu ... tu vas me démembrer si j'essaye de t'enlacer ? » reprit-il doucement, dans un sourire partiel et enfantin. Une étreinte dont il avait besoin, comme pour resserrer le lien qui l'unissait à Arès. Il avait cette horrible impression d'être en train de le perdre. Il n'attendait que d'avoir la preuve que ça n'était pas le cas.

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