Je crois que je suis accro, je n'arrive pas à me passer de ces machines d'avant guerre, d'avant guerre informatique qu'on se le dise. Je passe mon temps dans cette pièce, mais pas pour mettre mon blog à jour, j'ai laissé tombé l'idée depuis un bon bout de temps maintenant. J'y viens parce que j'ai réussi à abattre tous leurs pare-feu, j'ai réussi à détourner leur système aussi obsolète que leur machine. Aujourd'hui, je vais jeter un coup d'oeil à la bourse, au cours de mes actions. Je me dirige vers cette pièce que la plupart des candidats ont abandonné, pour mon plus grand plaisir, je préfère y être seul pour effectuer mes petites tâches pas franchement en accord le règlement. Je suis surpris d'y trouver Arès face à un ordinateur éteins. C'est original me direz-vous. « Tu sais que ce serait plus facile en le mettant en marche. » Je sais que c'est mal de me moquer, mais elle était facile celle-là. Et d'ailleurs, je comprends, bien rapidement que c'est là le grand drame, il ne s'allume pas. Merde. Je souris lorsqu'il parle de chantage comme il a pu le faire dans le bistrot le jour où il a troué le tapis du billard. Je comprends le problème et me dirige immédiatement vers cette machine diabolique. « Je prends aussi les chèques... » Je plaisante bien évidemment. Je remonte les manches de ma chemise, je pense que j'ai compris le problème. J'ouvre la tour, je regarde à l'intérieur, je touche un peu à tout débranche et rebranche certaines choses. Et puis je pense que ça devrait aller. Je ne referme pas le couvercle, on ne sait jamais. « Abracadabra... » Je presse le bouton marche, et comme par magie, la machine se met en marche. Immédiatement, j'affiche un sourire satisfait. Je replace le couvercle puis prend place à ses côtés. « C'était pas grand chose et puis c'est toujours gratuit pour les amis de ma femme. » Je frotte mes mains l'une contre l'autre pour faire disparaître la poussière stagnante. Et voilà une bonne chose de faite.