W/ PEYTON

Ce serait un mensonge que de d’éclater que ce matin, le réveil n'avait pas été quelque peu difficile. J'avais toujours été comme ça, un lève tôt. Mais ce matin, j'avais eu assez de mal à me sortir du lit. Tout d'abord, parce que je n'avais pas voulu réveillé toutes le personnes présentent dans la chambre, puis et surtout, que depuis le début de l'aventure, je me sentais un peu comme dans une bulle surréaliste, et que c'était finalement fatiguant. Comme je m'y attendais, la cuisine était vide, tout comme le chalet, visiblement. Tout le monde semblait encore profondément endormis et le chalet était par conséquent, agréablement calme. J'ouvris plusieurs placard avant de trouver ce que je cherchais, des filtres à café. Je mis la machine en route et m'approchais de la fenêtré donnant sur le jardin en attendant que le café soit près. Le jardin était vraiment magnifique, avec entre autre une piscine, que j'avais désormais grand hâte de tester. Alors que je retournais près de la cafetière, du mouvement derrière moi me fit sursauter. Je me retournais vivement pour tomber sur un grand brun à l'air pas-du-matin. Il s'approchait du plan de travail, d'un pas nonchalant, je lançais alors « Café ? »

Je n'ai jamais été du matin. Me lever tôt, profiter de la journée, du soleil et des oiseaux qui chantent avec le sourire, très peu pour moi. J'suis genre ronchon, je grogne, je me coiffe pas et j'ai tendance à oublier de sourire aussi. Ma mère l'a comprit désormais et puisque je vis toujours chez elle, elle me laisse faire des grasses mat'. Pourtant, je dors mal ici. Ca fait plusieurs jours que je me réveille très tôt. Soit le gamin qui partage mon lit bouge trop, soit j'entends des imbéciles ronfler. J'suis pas habituée à ça. Je n'ai jamais partagé ma chambre avec qui que ce soit alors j'ai plutôt tendance à dormir comme un loir. Je vais devoir trouver une solution pour que mes nuits s'améliorent en tout cas. Mon ventre me réclamant son petit déjeuner, je quittais donc mon lit pour me diriger vers la cuisine. J'avais déjà appris à localiser celle-ci sans me planter, faut dire que j'ai plutôt bonne mémoire. « Café ? » C'est ce que j'entends alors que je viens seulement d'entrer. Un autre candidat. Je ne le connais pas mais j'suppose qu'il est pas sadique au point de me droguer ... On est quand même filmés. « Ouais, j'veux bien. » ça va peut-être m'aider un peu à m'ouvrir les yeux. Je me dirige vers l'une des armoires où j'attrape un paquet de biscuit, je ne ferai pas de tartines, j'ai trop la flemme pour ça. J'attends qu'il me serve mon café et me pose donc à table. Silencieux, parce que déjà que je suis pas bavard la journée, je vous laisse imaginer le matin.