Prime. Le premier réel de l’aventure. Celui de la semaine dernière ne comptait pas vraiment, on s’était contenté de faire notre entrée dans le jeu. Mais là, nous allions tous être réuni au même endroit, sagement assis, à attendre le déroulement des évènements, ne sachant pas à quelle sauce nous allions être mangés. Je n’étais pas tellement excité par le prime. A vrai dire, je prévoyais qu’on se fasse royalement chier. Comme mardi dernier à la soirée. Ceci dit j’espérais me tromper. Pour l’occasion, je ne fis pas de réels efforts vestimentaires particuliers. Jean, veste en cuir (voir). Pas de costume comme la dernière fois. Je n’avais pas l’intention d’en mettre toutes les semaines non plus. Je me rendis donc sur le plateau. Le public se trouvait déjà là. Plutôt bizarre de les voir là, à crier à votre passage. J’allais devoir m’y faire à ce que maintenant mon visage se retrouve en direct à la télévision, que des milliers d’inconnus sachent qui je suis, sans que moi-même je ne les connaisse. J’étais quand même curieux de la suite des évènements. Tout ceci étant nouveau pour moi, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Un rapide coup d’œil des candidats…Everleigh se trouvait déjà là. Très ravissante. Un peu trop bien habillée si vous voulez mon avis pour ce soir. Dans la mesure où je la voyais tous les soirs, je n’étais pas obligé de passer le prime en sa compagnie. Nope, je décidai de m’installer à côté d’une certaine rouquine. (EMMELINE) « B’soir la goinfre » lui dis je dans un sourire. Dans la mesure où je ne connaissais toujours pas son prénom. « Tu t’assois sur un fauteuil ? C’est nouveau, je pensais que tu trouvais les genoux des gens plus confortables. » Petite référence à notre entrevue dans le cellier.

Une semaine déjà d'écoulée. Le temps passe vite, c'est dingue ça. Et qui dit prime, dit tenue classe. Enfin, il faut être un minimum bien habillé quoi. A vrai dire, Emilien ne se casse guère la tête. Enfilant une chemise boutonnée jusqu’au cou, un pantalon, le tout agrémenté d’un petit nœud papillon… En fait, il aurait peut-être dû demander l’avis critique d’une fille. Oui, il aurait dû demander à Emmeline. Tant pis, ce sera pour le prochain prime. Il finit par rejoindre la salle de bain où il se coiffa une dernière fois, mettant un peu de gel dans ses cheveux. Il s’inspecta une dernière fois dans le miroir. Il avait l’air pas trop mal, ça va… Il finit par suivre un petit groupe de candidats qui eux aussi se dirigeaient vers le plateau, il devait certainement ignorer les prénoms des trois quarts, mais ce n’est pas trop grave cela.
Il pénétra alors dans la grande Arène. Le plateau si vous préférez. Emerveillé, il regarda tout autour de lui. Il fallait avouer que c’était la première fois qu’il mettait les pieds dans un endroit pareil. Il ressentit une certaine excitation l’envahir, et certainement un peu d’angoisse. Angoissé et excité. Il finit par s’asseoir sur l’un des canapés, silencieux. Il regardait –ou plutôt il observait– tout autour de lui avec une grande curiosité. Il trépignait presque d’impatience à l’idée que ce prime allait commencer d’ici quelques secondes.

Prime. Fantastique. Ca veux dire qu'on attend de moi que je sois un minimum présentable et que je laisse éventuellement mes t-shirt d'ado de coté pour quelque chose d'un peu plus, télégénique ? J'aurais bien demandé de l'aide à ma partenaire pour m'habiller mais je ne l'ai pas trouvé alors j'ai passé ce que j'ai trouvé de mieux dans mes affaires pour me rendre prêt à affronter le plateau.

C'est étrange. Ca fait une semaine que nous sommes enfermés et alors qu'il faut quitter le chalet pour le prime j'ai un sentiment étrange. Je n'ai pas envie de sortir, je ne saurais pas dire pourquoi, mais j'ai pas envie. Je me met à la place des nominés de cette semaine sur le chemin qu'ouvre les assistants pour nous menés vers le plateau. Pour l'un d'entre eux, il n'y aura pas de retour dans le nid ce soir.

On me pousse doucement dans le dos en m'indiquant les canapés pour les candidats, on me lance dans la fosse aux lions, ces téléspectateurs invités qui pendant une semaine à épiés mes faits et gestes et se sont forgé une première impression sur moi alors que personne dans ce public ne sait qui je suis, ni qui sont les autres candidats. Je m'installe au hasard, je vais pas commencer à choisir à coté de qui je veux être assit pendant le prime qu'est-ce que ça peut foutre ? A coté de moi, il y a ce gars, que je suis même pas sur d'avoir croisé de la semaine entière (EMILIEN) C'est dommage, tellement dommage...

Le prime vas commencer, et je fixe de loin le public avec un regard...sceptique.

Légèrement nerveuse, sans pour autant que ceci soit justifié, je discutais paisiblement avec Nadan. Notre première rencontre avait été tourmentée, mais maintenant, on peut dire que je commence à l'apprécier. Je souris, et n'hésite pas à extérioriser ma nervosité. Et puis finalement, l'heure est venue alors je prends le bras que Nadan me donne. « Si mademoiselle veut bien se donner la peine.. » Parfait gentleman. Ce mec a tout d'un Anglais, et l'accent qui va avec. Je sais qu'il sait que je sais qu'il est anglais (ouais, cette phrase est parfaite). Nous nous avançons donc sur le plateau, l'un accroché au bras de l'autre. Mon sourire ne quitte pas mes lèvres et nous nous asseyons côte à côte. « Vous êtes anglais, n'est-ce pas ? » Je l'avais remarqué dès notre première rencontre, mais je veux en savoir un peu plus. « Vous venez d'où, exactement ? » Le stress s'en va maintenant que je suis sous le feu des projecteurs et en groupe. Mais j'ai tout de même l'impression d'être trop voyante parmi les candidats, car vêtue d'un robe rouge ouverte dans le dos. Certes, je me trouve assez belle dans cette robe, mais c'est beaucoup trop voyant à mon gout, finalement.

Bon, c’est l’heure du prime. Je ne sais pas trop comment ça fonctionne tout ce truc. Enfin, si, j’ai déjà regardé de nombreuses fois l’émission, mais de le vivre en live est complètement différent. Bref, il faut se faire belle et gueuler fort. Je crois que c’est la clé du succès. Ça tombe bien puisque c’est deux choses que je suis capable d’accomplir avec perfection. Je me glisse dans la robe que j’ai sélectionnée depuis plus d’une heure. Ouais, ça va, elle est parfaite. Sauf qu’une fois que j’ai enfilé ma robe, je cherche mon petit collier avec une perle, ce que je ne trouve pas. Crise, panique, angoisse, je ne sais pas quoi faire, parce que ce collier est vraiment important pour moi et je ne peux pas ne pas l’avoir au cou se soir. Mais finalement, après avoir viré la chambre dans un bordel immense, c’est Mickey qui va être content tiens, je finis par trouvé mon collier, soulagée. J’entre finalement comme une tornade sur le plateau du prime, de peur d’être en retard avec tout ça. « Qui veut m’endurer toute la soirée ? » Je demande haut et fort, alors que je ne sais pas trop où m’asseoir. Mon regard se pose sur mon partenaire, mais je doute qu’il soit le premier à affirmer vouloir passer du temps avec moi. Et puis, je n’ai pas envie de me faire réprimander à toutes les deux secondes. Je remarque aussi Everleigh, mais euh… non. Je ne vais pas m’asseoir avec elle, ça c’est certain. « Alors, promis, je vais essayer de me faire gentille ! » Sourire d’ange, je me dirige donc vers un petit tranquille qui est arrivé un peu avant moi. (émilien) « Yo… Je peux ? » Je demande, mais il est un peu trop tard puisque de toute façon, j’ai bien posé mes fesses sur ce canapé, à ses côtés. « Et tu es… ? »

Mis à part l'horrible rencontre avec ta partenaire, ta semaine ici s'est plutôt bien passée. T'as fait de belles rencontres. Tu crois, du moins. Aucune personne n'a réellement été désagréable à part Mado. Il fallait bien sûr que ce soit ta partenaire. Ça aurait été trop beau sinon. Tant pis, tu feras avec. T'as commencé à te préparé à partir de 19h00. T'as mis un pull vert sapin, et un pantalon camel. T'as essayé d'arranger vite fait tes cheveux, mais ça reste tes cheveux. Ta tenue te semble plus ou moins correct. Certes, ça ne peut pas être au goût de tout le monde, mais bon. Puis, mains dans les poches, tu te diriges vers le plateau, d'un air tranquille. T'es pas nominé ce soir, tu n'as rien à craindre. Une fois là bas, tu regardes vite fait autour de toi. Tu jettes un regard rapide à Mado, te demandant toujours comment il était possible qu'une personne comme elle puisse exister. Puis, au loin, tu vois LIZFANNY, seule. Sans réflechir, tu te diriges vers elle, et tu te postes en face de la belle blonde. « Tu ne partira pas ce soir, ne t'en fait pas. C'est impossible. » Ni un bonsoir, ni rien. bah quoi ? Tu te dois de la rassurer, la pauvre. Elle ne doit pas être bien. En plus, tu lui dois une fière chandelle. « Si tu pars, je te promets que je montre mes fesses aux caméras en ton honneur.» Tu poses ta main sur ton torse, au niveau de ton coeur, pour lui prouver que tu tiendra ta promesse. Il faut bien essayer de la faire sourire un peu.

J'savais pas trop ce qu'il m'attendait lors de ce prime, alors j'avais décidé d'y aller à la cool, vous savez, sans trop me prendre la tête, parce que bon, entre les gens qui s'amuseraient à se stresser pour rien... et les autres, bah il en fallait bien quelques uns pour relativiser. Cette semaine, six nominés, aucun connu à l'appel, ce qui tombe bien puisqu'en je n'en viendrai donc pas à regretter leur départ. Autant dire les choses comme elles sont n'est ce pas ? Enfin y'avait juste Mado qui aimait bien Fitz alors par principe, je roulais pour lui, mais bon, un d'plus un d'moins. Mains dans les poches, j'arrivais donc dans une tenue tout à fait banale sans réellement prendre la peine de me changer, puisque oui, c'était bel et bien la tenue que j'avais porté toute la sainte journée. Bon il ne manquait plus qu'à me trouver une place, hum, voyons... Allez, j'allais m'asseoir à côté de MASON. J'étais presque sûr que j'lui manquais, tiens. « Salut petit, la forme ? » ouais ouais, je lui faisais même la conversation. Si je n'suis pas exceptionnel sérieusement... « Alors, prognostiques ? Qui fait ses bagages ce soir ? Belle, la bête, cendrillon, la belle au bois dormant, pinocchio ou le prince charmant ? » pas sûr qu'il veuille y répondre, mais soit.