Bordel de merde, c’était quoi ce temps pourri ? L’orage m’avait prit par surprise alors que je me trouvais dehors. Ce que j’étais con. Miss météo l’avait pourtant prédis ! Mais j’avais complètement oublié que c’était aujourd’hui le temps le pire de la semaine. Surtout que je n’aurais pas pu le deviner, ce matin c’était nuageux, mais rien n’indiquait que dans l’après midi ça allait terriblement se gâter. Le tonnerre grondait au loin, alors que la pluie se faisait de plus en plus violente. Des éclairs zébraient le ciel. Et moi comme un con, je me retrouvais en dessous. Je courus pour me mettre à l’abri allant à l’endroit le plus proche de ma position, qui se trouvait être le hangar. Je refermai la porte derrière moi. « Bon sang, quel temps pourri » grommelais je, alors que je passai ma main dans mes cheveux mouillés, pour les remettre en ordre. Je n’avais plus qu’a attendre dans cet endroit pourri que le temps se calme un peu. On ne pouvait pas dire que j’avais élu refuge dans le meilleur endroit qu’il soit. Un coup d’œil autour de moi, pour constater qu’il n y avait pas grand-chose, mis à part du matériel de glisse. Or je n’allais pas faire du ski dans le hangar. C’est alors que la porte s’ouvrit, et une brunette débarqua. Everleigh. « Toi aussi tu t’es faites piégée ? »

Je suis sortie fumer parce que malgré les nuages il ne pleuvait pas encore. Et comme ça n'allait sans doute pas durer, je me suis dit qu'il ne fallait pas traîner. Par contre, au lieu de rester sur la terrasse, je ne sais pas vraiment ce qu'il m'a pris, j'ai décidé de marcher jusqu'à la forêt, j'aime bien cet endroit. Quelle stupide erreur. J'étais à peine entrée dans la forêt que la pluie s'abattit sur moi. Un véritable déluge. Une mini tempête. Le pire dans tout ça : ma cigarette fichue. Je me voyais mal repartir vers le chalet alors que l'orage grondait. Une tempête se préparait et il ne fallait mieux pas rester dessous. Du coup, je suis entrée au premier endroit que j'ai trouvé. Le hangar. J'aurais pu continuer un peu vers la cabane en bois sans doute plus confortable mais la pluie était trop violente pour que je tente cette folie. Mes cheveux sont détrempées et mes vêtements à tordre. Mes cheveux devant mon visage à cause du vent, je ne vois pas si la pièce est vide ou non. J'entends simplement la voix de Myles. Tant mieux, ça aurait pu être pire. « Non, non moi je voulais simplement m'épargner la corvée de douche ce soir. » Je réplique, amusée. Evidemment que je me suis retrouvée prise au piège. Mes cheveux sont détrempé, je les attrape et les tord. Mes yeux se posent sur la porte étincelante au fond du hangar. « Attends, ce n'est pas LA fameuse pièce où la vérité s'impose ? » J'attrape la main de Myles et l'attire vers celle-ci. « Viens ça va être marrant. » J'appuie sur le bouton, le mécanisme se met en marche. « De toute façon, comme tu m'aimes bien, ça ne devrait pas trop te déranger d'y être coincé avec moi. » Sourire malicieux, je fais référence à sa petite discussion avec Mason à laquelle nous avions eu droit au prime de dimanche.

Everleigh fit son apparition, toute mouillée elle aussi. Fallait croire que je n’étais pas le seul à braver le froid, et surtout à avoir oublié les prévisions météorologiques. Surtout qu’ici elles s’avéraient obligatoirement vraies, puisque c’était la production qui contrôlait le temps. Et au lieu de nous mettre un magnifique soleil avec des températures chaudes, on avait le droit à de l’orage, une pluie torrentielle, et dans quelques jours de la neige même. A croire qu’ils aiment nous torturer. Pourtant cela ne ferait pas plus d’audience si nous étions tous à moitié nu à cause de la chaleur et tout transpirant hm ? Enfin bref. « Non, non moi je voulais simplement m'épargner la corvée de douche ce soir. » J’hochai la tête comme si je comprenais. « C’est vrai que j’ai pu le sentir que t’es pas une fan des douches » dis je en plaisantant. Rassurez-vous, en vrai je n’avais pas dénoté de problèmes d’hygiène venant de mademoiselle. Encore heureux dans la mesure où je dormais avec elle tous les soirs. « Attends, ce n'est pas LA fameuse pièce où la vérité s'impose ? » dit elle en désignant le fond du hangar. Mon regard se posa sur la porte. Oui en effet ça y ressemblait bien. Mais je n’y étais encore jamais allé. N’était ce pas l’endroit où nous étions supposés dire toute la vérité, rien que la vérité, sous peine de sanctions ? Conclusion c’était plutôt un lieu qu’il faudrait éviter. Mais elle semblait désireuse de s’y rendre, puisqu’elle m’y entraina en m’attrapant la main. « Viens ça va être marrant. » Mouais, ça restait à voir. Cependant je la laissais faire. Elle appuya sur le bouton, et la porte finit par s’ouvrir. « De toute façon, comme tu m'aimes bien, ça ne devrait pas trop te déranger d'y être coincé avec moi. » Pffff. Je ne comprenais toujours pas pourquoi ma conversation avec Mason avait été diffusée. Quel intérêt ? « Non mais j’ai juste dis ça pour le faire taire avec toutes ses questions... » Ce qui était vrai en soit, mais bon, cela ne signifiait pas pour autant que j’avais menti. « Ouais bon, prends pas la grosse tête » Je n’ai pas non plus dis que j’étais in love d’elle. Juste que je l’aimais bien. Comme j’aimais bien quelques autres personnes par ici. Puis il était vrai que j’aurais pu tomber bien pire comme personne avec qui rester coincé dans le hangar. On pénétra dans la pièce. Elle était toute blanche, lumineuse. Au milieu trônait deux barres, comme si nous étions dans un tribunal. « Et alors quoi ? On est censé faire des révélations fracassantes ici ? »

« C’est vrai que j’ai pu le sentir que t’es pas une fan des douches » Je suis entrain de tordre mes cheveux une flaque d'eau est d'ailleurs entrain de se former sous ceux-ci lorsque la réaction de Myles me fait immédiatement relever le yeux vers lui. Je secoue la tête de droite à gauche, levant les yeux au ciel. « Même pour toi c'était beaucoup trop facile. » C'est vrai que c'est moi qui l'ai guidé vers ce terrain glissant, mais justement c'est un terrain glissant. Et comme je sais que ce n'est pas vrai, je n'ai aucune raison de m'emporter, mal le prendre. C'est de l'humour, pas forcément très drôle mais ça reste de l'humour. Mon regard accroche ensuite la porte au point d'interrogation qui est légèrement derrière lui. Et là un flash me provient. La pièce vérité. Sans plus attendre j'attire Myles vers cet endroit. Je suis relativement impatiente de tester cette pièce. Je ne lui laisse pas trop le choix mais en même temps je lui fais confiance sur le fait qu'il ne m'aurait pas suivit s'il ne le désirait pas s'y rendre. La porte s'ouvre, j'y attire mon partenaire à l'intérieur de façon plus ou moins malicieuse. Je ne me gêne pas pour utiliser ce que j'ai pu voir lors du prime. « Non mais j’ai juste dis ça pour le faire taire avec toutes ses questions... » Mais bien sûr, enfin j'imagine qu'il ne devrait pas avoir beaucoup de difficulté pour faire taire Mason, ce n'est pas vraiment le type le plus impressionnant du nid. Néanmoins, je ne dis rien. Je me contente de l'observer. « Ouais bon, prends pas la grosse tête » Je me mets à rire. « Oh ça non ne t'inquiète pas. T'es pas Brad Pitt non plus. » Je pense que je serais plus que flattée s'il venait à faire ce genre de révélation, encore que, ce n'est que Brad Pitt. En attendant comme c'était réciproque, c'était toujours bon à savoir. Quant à la suite du déroulement, les barres face à face ne m'inspirent pas. Je préfère m'asseoir sur le sol contre le mur. C'est ce que je fais d'ailleurs. « Et alors quoi ? On est censé faire des révélations fracassantes ici ? » « C'est ça le plan ! Alors, vas-y Don Juan, raconte moi tous tes secrets les plus sordides. » Je souris, malicieusement alors que je jette ma veste sur le sol et que mon pull trempé me donne froid. Ni une ni deux, je l'enlève sans me poser de questions, mais ça van je ne suis pas nue de toute façon.

« Même pour toi c'était beaucoup trop facile. » C’est vrai, c’est vrai. Mais bon, en même temps elle m’avait tendu la perche. Difficile de ne pas l’attraper. Puis elle revint sur les images qu’elle avait vu dimanche lors du prime. Une conversation tout à fait banale entre Mason et moi. Où j’avais simplement dit qu’Everleigh était une chieuse, mais que je l’aimais bien quand même. Pas vraiment la révélation du siècle non plus hein. Je n’avais pas déclaré avoir eu le coup de foudre pour ma partenaire et en être devenu raide dingue non plus. « Oh ça non ne t'inquiète pas. T'es pas Brad Pitt non plus. » Non mais l’autre, tout de suite. Tss. Puis franchement je ne voyais pas ce qu’elles trouvaient toutes à ce type. A la limite Clooney d’accord, lui il avait la classe. « Non, t’as bien mieux que Brad Pitt attends. Myles, déménageur à Galway, ça en jette aussi. Tu ne te rends pas compte de ta chance. » Alors monsieur Pitt pouvait aller se rhabiller moi je vous dis. Hm hm. Une fois dans la pièce, Everleigh décida de s’assoir par terre. Oh, elle ne voulait pas être appelée à la barre ? De toute façon ça serait ridicule de se mettre face à face là, comme si nous étions de quelconques accusés, obligé de se défendre. Comme je n’allais pas resté planté là, à discuter debout pendant qu’elle se trouvait au sol (trop grande différence de taille, j’allais me tuer le cou et elle aussi), je m’installai contre le mur aussi, qui était perpendiculaire à celui de la brune. « C'est ça le plan ! Alors, vas-y Don Juan, raconte moi tous tes secrets les plus sordides. » Bien sur, j’allais me mettre tout à coup à lui raconter tous mes secrets. D’ailleurs elle connaissait déjà le mien, ce qui était énorme en soit. J’otai moi aussi mon blouson, pour être plus à l’aise. « Bien…Alors, par où commencer ? J’en ai tellement. Entre les types que j’ai enterré dans mon jardin, le pognon que j’ai volé, ma carrière dans l’industrie du porno… On en aurait pour toute une vie à raconter. » C’est cela oui. « Mais je ne suis pas sur que tu trouverais ça intéressant alors ça ne vaut pas la peine d’approfondir. C’est à ton tour maintenant » Et bien oui je venais de lui ouvrir mon cœur, c’était à son tour là. Après tous les efforts que je venais de faire.

Myles, Everleigh

Si Cupidon interrompt ce moment c'est parce que Myles a enfreint le règlement de la pièce vérité. En conséquence, tu viens de perdre la somme de 500€ extraite de ta cagnotte personnelle.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je parle de Brad Pitt parce qu'il ne me fait pas vraiment fantasmer. Il est trop vieux et il a tendance à s'enlaidir avec le temps, comme sa femme d'ailleurs. Ouais, non pas Brad Pitt quitte à choisir, je crois que je préfère encore Myles. Mais ça je ne le lui dirais pas. « Non, t’as bien mieux que Brad Pitt attends. Myles, déménageur à Galway, ça en jette aussi. Tu ne te rends pas compte de ta chance. » Je me mets à rire, puis grimace légèrement. « Ouais mais pour le moment t'as rien soulevé alors j'ai peu de mal à t'imaginer les muscles bandé sans ton tee-shirt, non je garde Brad. » Je hausse les épaules, comme si Brad était à moi d'ailleurs. N'importe quoi, vraiment n'importe quoi. Je suis assis le mur à observer mon partenaire qui lui est toujours debout, il ne va pas rester là tout ce temps j'espère. Et bien non puisqu'il s'assoit lui aussi. Je pivote légèrement pour lui faire face. Et c'est là que je lui demande de me raconter ses plus sombres secrets. « Bien…Alors, par où commencer ? J’en ai tellement. Entre les types que j’ai enterré dans mon jardin, le pognon que j’ai volé, ma carrière dans l’industrie du porno… On en aurait pour toute une vie à raconter. » Hum, il doit avoir avoir un problème avec le concept de vérité. « Mais je ne suis pas sur que tu trouverais ça intéressant alors ça ne vaut pas la peine d’approfondir. C’est à ton tour maintenant » Et donc là c'est à moi. « C'est bien, t'es pas du tout le roi de l'exagération. » Je souris, sauf que, ouais, y'a Cupidon qui rapplique. Myles, Everleigh. Si Cupidon interrompt ce moment c'est parce que Myles a enfreint le règlement de la pièce vérité. En conséquence, tu viens de perdre la somme de 500€ extraite de ta cagnotte personnelle. Je grimace, dur. Ouais, très dur. « Ça t'apprendra à dire des mensonges. » Je donne un léger coup dans son pieds avec le mien. Il est bête. « Et bien moi, je vais dire que la vérité. Rien que la vérité, toute la vérité. Et bon, tu connais mon plus horrible secret alors. » J'ai beau dire ça sur un ton plutôt léger, j'ai mal au ventre à cette pensée. Je ne sais vraiment quoi dire à vrai dire. La vérité ne me fait pas peur, ce n'est pas le problème. Et là une idée me vient à l'esprit, une question comme une autre. « Tu penses qu'il pourrait se passer un truc entre nous ? » Je murmure tout en capturant son regard. J'ai dit, tu penses pas est-ce que tu souhaites qu'il se passera un truc, la nuance est bien là.

« Ouais mais pour le moment t'as rien soulevé alors j'ai peu de mal à t'imaginer les muscles bandé sans ton tee-shirt, non je garde Brad. » Je ne savais pas que Brad était à elle. Pas sur que Brad soit au courant aussi d’ailleurs. Il faudrait peut penser à lui dire un jour alors, qu’il n’ait pas de mauvaises surprises, en trouvant Everleigh dans son lit, à la place d’Angelina. Bien qu’il y gagnerait probablement au change. Tant de mecs fantasmaient sur Angelina, et c’était peut être vrai pour moi à une époque, quand elle faisait Tomb Raider, mais clairement, elle avait perdu de son sex appeal. Il ne lui restait plus que la peau sur les os la pauvre. Enfin. « Tant pis pour toi, c’est toi qui y perd dans l’histoire » Bah ouais franchement préférer le vieux à moi. Sa perte. Everleigh me demanda alors de raconter mes secrets les plus horribles. Evidemment, je ne pus m’empêcher de sortir une bêtise. Et c’est là que Cupidon décida d’intervenir. Pour me retirer 500€. WHAT ? Quelle règle avais je enfreins ? Depuis quand n’avions nous pas le droit de raconter des conneries ? De faire de l’humour, hm ? Personne ne m’avait prévenu que c’était la pièce où l’humour était interdit ! Petit angelot à la con. Heureusement que ce n’était pas réellement 500€, parce que là ça ferait très mal. « Ça t'apprendra à dire des mensonges. » dit elle en me donnant un coup. « Visiblement Cupidon ne sait pas faire la différence entre un mensonge et un trait d’humour. » dis je passablement agacé. N’empêche je faisais de gros efforts pour ne pas râler et crier au scandale. C’est qu’il serait capable de vider toute ma cagnotte parce qu’il n’appréciait pas mon ton le bougre. « Et bien moi, je vais dire que la vérité. Rien que la vérité, toute la vérité. Et bon, tu connais mon plus horrible secret alors. » dit elle sur un ton léger. Mais je suis sur qu’en réalité elle l’était moins. Ce n’était quand même pas rien. Mais ça marchait dans les deux sens. « Tu penses qu'il pourrait se passer un truc entre nous ?» me demanda t’elle dans un murmure. Elle me prenait par surprise avec sa question, je ne m’attendais pas à une chose pareille. Et je suppose que j’étais obligé de dire la vérité là. Quoi que comment Cupidon pourrait connaître nos vraies pensées ? Il n’avait pas moyen de savoir si tout ce qu’on disait était réellement la vérité. M’enfin là en l’occurrence de toute manière il n y aurait aucun intérêt à mentir. « Je suppose que oui. » dis je honnêtement. Il fallait que je développe ou … ? Bon dans le doute. Vu qu’à l’évidence je n’avais pas capté les règles de cette pièce. « On est enfermé. Je suis un mec, t’es une belle femme, on dort ensemble toutes les nuits, j’imagine qu’on est jamais à l’abri d’un dérapage… » Je n’allais pas nié être attiré physiquement par elle. De toute façon, quel homme normalement constitué ne le serait pas ? « Et toi, tu penses quoi ? »

Je suis entrain de dire des conneries énormes, vraiment. Brad Pitt est à moi, bien sûr. Je ne saurais pas quoi en faire. Ce type a quand même cinquante balais. Et six gosses. Un ça m'effraie alors six, j'en ai des palpitations. Je me sors ces conneries de ma tête parce que ça ne sert à rien en plus. « Tant pis pour toi, c’est toi qui y perd dans l’histoire » Ah ouais ? Vraiment. « Qu'est-ce que tu pourrais m'apporter qu'il ne pourrait pas ? » Je le défie du regard, parce que mine de rien ça m'intéresse. Bon au fond pleins de choses, il est réel lui, enfin il est là juste à côté, j'ai son pied au bout du miens alors que l'autre. Mouais. Je propose à Myles de se confier. Il ne l'entend pas de cette oreille visiblement. Il raconte un peu n'importe quoi. Ce qui n'est pas du goût du bébé joufflu. Je le sens un brin énervé, tellement plus qu'il ne le montre d'ailleurs. Y'a qu'à voir son regard. C'est mignon. « Il porte des couches toute la journée, tu lui en demandes un peu trop là ! » Non puis s'il devait maintenant faire la différence entre l'humour et le mensonge, il allait virer fous le pauvre bébé. « Oh ça va, tu vas te refaire... » Nouveau petit coup, enfin coup c'est un bien grand mot, ça revenait à une tape amicale sur l'épaule, sur le pieds puisque nous étions trop loin pour ça. Moi, en tout cas, je promets de dire la vérité, j'en viens à plaisanter sur mon plus gros secret comme je l'appelle. Je connais aussi le sien en l'occurrence. Mais je change de sujet c'est préférable. « Je suppose que oui. » Le contraire m'aurait étonné. « On est enfermé. Je suis un mec, t’es une belle femme, on dort ensemble toutes les nuits, j’imagine qu’on est jamais à l’abri d’un dérapage… » Un dérapage, c'est comme ça qu'il appelle ça lui. Une erreur de parcours en sommes. Je reste pourtant silencieuse. « Moi je pense que ce serait possible dans le sens où t'es plutôt bien fait par contre ça n'a rien à voir avec le fait que tu sois mon partenaire et qu'on soit enfermé. Y'a peu de chance qu'un "dérapage" eut été possible si j'avais eu Emilien ou Bob comme partenaire pour les raison que tu as invoqué. » Parce qu'il faut un minimum de choses à mon sens, plus qu'un physique aussi avantage puisse-t-il être pour m'attirer. C'est plutôt un tout et ce même si ce dérapage est simplement physique.

« Qu'est-ce que tu pourrais m'apporter qu'il ne pourrait pas ? » Qu’est ce que c’était que cette discussion ? Halala. En plus dans la mesure où je ne connaissais pas personnellement monsieur Pitt, c’était un peu difficile. « La jeunesse ? » Bah ouais, il avait 50 balais quand même. « Des dettes ? » Si ça ce n’était pas un argument convainquant. « Ta liberté ? Tu pourrais faire ce que tu veux, sans que tes moindres faits et gestes soient épiés par des millions de gens. » Cela devait être bien compliqué de sortir avec une star internationale qui était reconnue partout. Moi les paparazzis tout ça, je pèterais un câble. « Si avec tout ça tu ne sautes pas sur l’occasion, je ne comprends plus. » Evidemment j’aurais pu lui sortir des arguments un peu mieux que ça, mais après je passerais pour le type a l’ego surdimensionné, ce qui était loin d’être le cas. En attendant, le bébé joufflu, avait fait des siennes. Me dérobant 500€ pour une obscure raison. Dites plutôt qu’il avait envie de faire un exemple et que c’était tombé sur moi. « Il porte des couches toute la journée, tu lui en demandes un peu trop là ! » Hm vu comme ça il est vrai que c’était peut être trop demandé finalement. « Oh ça va, tu vas te refaire... » Ouais mais là n’était pas la question. C’était par principe. « Ouais ouais. » Valait mieux ne plus évoquer ce Cupidon. Vu qu’à l’évidence il ne saisissait pas mon humour. On en vint donc aux « vraies » révélations. Le sujet de la discussion étant de savoir si oui ou non il pourrait se passer un truc entre nous dans le futur. Et par truc entendez relations sexuelles, parce que je doutais qu’elle parle de sentiments. Là ma réponse ne serait absolument pas la même sinon, vu que je ne voyais pas bien ce qu’il pourrait se passer d’autre entre nous, hormis de coucher ensemble. Maintenant il restait à savoir si elle pensait pareil que moi. Cela serait un peu la loose qu’elle me réponde « jamais de la vie ». Mais bon, j’estimais ne pas dégueulasse physiquement, et il me semblait qu’on s’entendait bien niveau caractère. Alors à moins qu’elle ne soit lesbienne, je pouvais quand même espérer un oui de sa part aussi. Mon ego en prendrait un petit coup c’était certain. « Moi je pense que ce serait possible dans le sens où t'es plutôt bien fait par contre ça n'a rien à voir avec le fait que tu sois mon partenaire et qu'on soit enfermé. Y'a peu de chance qu'un "dérapage" eut été possible si j'avais eu Emilien ou Bob comme partenaire pour les raison que tu as invoqué. » C’était une bonne chose à savoir. Mais pourquoi évoquait-elle Emilien ou Bob ? Parce qu’elle ne les trouvait pas attirant ? Ou plutôt justement parce qu’ils l’étaient, mais que ça s’arrêtait là pour elle ? Puis vous avez vu leur âge… « Qu’est ce qu’on attends alors ? » demandais je en plaisantant. Non non ceci n’était pas une invitation. Je repris plus sérieusement. « Non mais c’est certain qu’il ne suffit pas que d’un physique, sinon j’aurais de quoi m’inquiéter de tout le monde. » Vu que toutes les filles avaient un physique avantageux. Et oui j'avais bien utilisé le mot inquiéter, qui pourrait paraître quelque peu étrange.