Quelqu'un avait fait la machine pour toute la chambre. Les affaires entassées sur un lit, je cherchai mes affaires parmi les autres. Mais je trouvai quelque chose qui n'avait rien à faire-là. C'était un string noir qui appartenait à Sydney, je l'avais reconnu ! Sydney ne s'en cachait pas faut dire.. Elle était dans l'autre chambre alors je ne comprenais pas comment il avait atterri ici. Je me saisi du vêtement et rentrai dans la chambre Diarmaid et Grainne pour voir si elle était là. Elle était là. Je lui donnai alors le string, le tendant légèrement sur les côtés devant moi. Qu'est-ce qu'on devait être serré dedans, et mal à l'aise. Faut dire aussi que les femmes n'avaient pas la chose à l'entrejambe pour gêner mais quand même..

« Je crois que ceci t'appartiens »

Je levai les yeux vers elle qui m'avait vu m'interroger quand à l'aisance que pouvait lui procurer son sous-vêtement noir. Je lis alors tout de suite dans ses yeux son intention et tournai la tête vivement.

« Ah non, jamais je mettrai ça ! Faudrait me payer ! »

Tiens, curieux ça. Comment avait-il fait pour atterrir dans la pile de l'autre chambre alors ? La thèse du fétichiste de la maison était donc plausible ! Je levai les mains avec un air faussement sérieux.
« C'est pas moi je te jure ! »
Sydney savait comment me provoquer. Il a fallut qu'elle dise 'soit un homme' pour que l'idée de le mettre ne soit plus une idée à exclure. Je n'avais pas envie de passer pour un homme faible et sans courage. Mais malgré ça, je restai quand même sceptique. Franchement, cette idée ne m'emballait pas du tout. Par contre, elle finit par me convaincre totalement lorsqu'elle m'annonça que je pouvais lui demander quelque chose en retour, hormis sexe et fellation avait-elle précisé. Je levai les yeux au ciel, prenant un air déçu et en rajoutai une couche avec un long « Ohhhhhh » de désespoir. Je réfléchis quelques secondes avant de dire. « Hum.. D'accord t'as gagné, je veux bien le mettre mais à une seule condition.. Tu me le donne ! Même lavé quinze mille fois, ça me gênerai que tu le gardes » lui confiais-je. J'aurai trouvé ça un peu bizarre à vrai dire. Je préférai le garder, quelque part au fond de ma valise ou le jeter je ne sais pas encore.

J'émis un léger rire lorsqu'elle dit ne pas être une fille facile. Sa réputation de femme fatale libérée n'était plus à faire, après de là à dire que c'était une fille facile, je ne sais pas mais la mine qu'elle prit n'était pas du tout crédible. Je ne savais que répondre à sa remarque. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas.
« Hum.. Je suis quelque fois bizarre moi aussi » avais-je simplement répondu, faisant référence à tous les fous qui résidaient ici. Je ne pensais pas avoir montrer que j'avais des réactions, ou pensées aussi bizarre que elles d'Héléena ou Deirdre. Maintenant si. Mais ça ne valait pas un quart des deux demoiselles. Non, elles s'étaient les reines dans ce domaine et personne ne pourraient les détrôner. Surtout pas moi. Elle finit par accepter à condition que je montre le résultat Je soupirai et pris le string. « Je reviens dans deux minutes.., ou dix. » repris-je après avoir regarder une nouvelle fois le string. Je m'en allais alors dans la salle de bain mettre le sous-vêtement et remit mon jean ensuite. C'était bizarre, pas aussi serré que je l'avais cru mais quand même ! Je n'étais pas à l'aise, comme pouvais le montrer ma démarche lorsque j'arrivai vers elle. Je regardai à droite à gauche, personne à l'horizon et je fermai alors la porte. « Bon.. regarde-vite ! » Je déboutonnai alors mon jean et montrait une partie du string. « Il me va bien hein » demandais-je en riant. Qu'est-ce que je n'aurai pas fait par provocation moi alors..

J'avais espérer l'espace de quelques secondes qu'elle se suffisse à l'échantillon que je lui montrai. Je devais être très naïf pour avoir pensé, ne serait-ce qu'une seule seconde qu'elle s'en contenterai. Soupirant, j'affichai une moue légèrement boudeuse puis levai les yeux aux ciel, signe de ma résignation. C'était le marché -et ce n'était en aucun cas parce que j'étais conquis par ses arguments-. Je baissai alors mon jean jusqu'au genoux cette fois-ci, cachant mon entrejambe avec une main parce que bon, c'était bien trop petit pour que tout rentre (a) et m’exhiber devant elle et l'Irlande entière n'était pas franchement mon intention. Je sautai alors, ne pouvant bouger convenablement avec mon jean baissé pour me retourner, montrant mon 'cul d'enfer' comme elle l'avait si bien dit.
« Voila ? C'est bon t'as bien maté ? Je peux me rhabiller maintenant ? » demandais-en riant, sans que cela soit vraiment une demande car la seconde qui suit, je commençai à remonter mon pantalon. « Si ça ne t'ennuies pas, je vais aller me changer » parce que c'était une véritable horreur pour mon confort de porter ça. Je pouvais pas tenir une minute de plus.