J’ai envie de me griller une clope. Et comme il est interdit de fumer à l’intérieur sous peine de se faire engueuler par un candidat, je sors. Ce n’est pas comme si il fait froid à l’extérieur n’est ce pas. Non, où qu’on aille, la chaleur est partout. C’est terrible. Je maudis la production. Depuis la chambre, à travers la vitre, je constate que Mickey est déjà sur le balcon. Ah. Bon ça ne va pas m’empêcher de m’y rendre… Ceci dit, du coup, je prends la peine d’enfiler un Tshirt. Evitons de le rendre mal à l’aise. Je pénètre donc sur le balcon, et me sors une cigarette. Je la porte à mes lèvres, avant de l’allumer. L’anglais prend la parole. « Je me dis que tu as forcément bien fait de la repousser, car... » Wouoh, quel entrée en matière. Il a de drôles de façons de commencer une discussion. Comme si on était déjà en train de parler et qu’il allait dans la continuité du raisonnement. Je comprends immédiatement de qui il veut parler. Emmeline. Qui d’autre ? Je n’ai repoussé personne d’autre dernièrement. Et de toute façon, il n’y a qu’elle qui semble l’intéresser. Si j’avais repoussé ma partenaire, il n’en aurait eu que faier. Mais d’une manière ou d’une autre, il se préoccupe de la rouquine. Enfin je crois. « ... je pense que tu ne l'aurais pas aidée en cédant. » Oh bien sur qu’il pense ça. Déjà qu’il ne saisit pas l’intérêt de s’envoyer en l’air, donc forcément. « Ouais…Je ne suis pas sur qu’elle ai vu les choses de la même manière. » Elle s’est sentie rejetée, une fois de plus. Chose que je déplorais, car ce n’était pas le moins du monde mon intention. Surtout que je ne la rejetais pas, rien ne m’aurait plus fait plaisir que de lui donner ce qu’elle désirait… Seulement cela aurait été mal. Pas l’acte en soit. Mais tout le reste. Les conséquences qui en auraient découlées. Dans d’autres circonstances, je n’aurais pas hésité. « Ne sois pas trop dur avec elle. En définitive, ce n’est pas grand-chose. » Je sais combien il peut se montrer dur dans ses propos. Or, le comportement d’Emmeline, il ne doit pas en penser que du bien. Bien au contraire. Seulement ça ne devrait pas changer la vision qu’il a d’elle. Comme tout le monde elle a des envies, des pulsions… Et peut-on lui en vouloir d’être attiré par moi ? Elle n’est pas la première, ni la dernière. Il est de notoriété publique que je plais à la gente féminine. C’est un fait. « Même si tu dois surement te dire qu’elle doit être tombée bien bas pour me sauter dessus. » Moi en particulier.

« Oh tu sais... je ne juge personne. Ni elle, ni toi. Vous êtes adultes, consentants, et tu avais - j'ai cru le comprendre - des raisons de la repousser. Donc hm, je ne suis pas dur, tout du moins j'essaye de ne pas l'être. » Il ne juge pas ? Ah bien. Parce que bon, il me semblait qu’il était des plus prompts à juger… Il l’a bien prouvé à moult reprises par le passé. Ne serait ce qu’en jugeant directement mon niveau intellectuel seulement à ma profession ou mes choix de lecture. Ou juste à ma gueule même tiens. On ne peut pas être intelligent ET beau n’est ce pas ? En tout cas je suis plus que ravi d’apprendre qu’il ne juge pas, et ne compte pas se montrer dur à l’égard d’Emmeline. Je ne pense pas qu’elle ai besoin qu’on en rajoute une couche. Sans parler que ce ne sont pas tellement les affaires de ce cher Mickey, même si j’ai comme l’impression qu’il ne peut s’empêcher de s’en mêler. Ce qui laisse à penser encore une fois, qu’il se serait attaché à la rouquine. Sinon il n’en aurait rien à faire. « Tant mieux » Je fais ensuite une remarque sur le fait qu’il a dû trouver qu’Emmeline tombe bien bas en se jetant sur moi. Je suppose je ne sais pas, que ça serait mieux passé avec une personne comme Fitz ? Parce que bon, je connais l’opinion qu’il a de ma personne. Même si je crois, qu’elle s’est légèrement améliorée avec les semaines. Je ne saurais dire. Il est peut être juste plus cordial parce que je lui ai demandé, c’est tout. « Pas du tout. Tu es son type d'homme, c'est évident. Je crois d'ailleurs que tu es un peu le type d'homme de toutes les demoiselles... Serait-ce une sorte de compliment ? Attention bientôt il va me faire rougir. « N’exagérons pas non plus. » Il est certain que du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu du succès auprès de la gente féminine, m’enfin de là à dire que je suis le type d’homme de toutes les femmes… Non, certainement pas. Et oui c’est difficile à croire, mais certaines résistent à mon charme dévastateur. Si si c’est possible. Regardez Mado, je ne suis clairement pas son genre. Non elle c’est plutôt le genre tatoué de partout au look d’Elvis…Chacun son truc. « Je conçois qu'on vienne te voir toi quand on a envie... de... enfin, grimper aux rideaux. » J’esquisse un sourire en entendant l’expression utilisée. « Il est vrai que je n’ai encore jamais reçu de plaintes de ce côté-là… » Donc sans vouloir me jeter de fleurs il se pourrait bien que je sois doué dans le domaine. « M’enfin assez parlé de ma vie sexuelle. » Surtout avec Mickey, c’est…étrange. « Emmeline… Tu la considère de quelle manière ? C’est une…amie ? » Que je lui demande. Je sais qu’ami c’est déjà énorme pour lui. Alors, est ce qu’il la considère ainsi ?

« Hey dis, tu ne vas pas faire le modeste. » Un mot dont Mickey doit avoir du mal à connaître la signification. Modeste. Quand on pense à Mickey, on est très loin d’associer les deux ensemble. Même pas du tout. Il est complètement l’inverse. Même si ces derniers temps, je l’entends moins vanter ses mérites. Peut être parce qu’il en a tout simplement pas eu l’occasion. « D’accord, d’accord, elles sont toutes folles de moi. » dis je dans un sourire. Satisfait ? Je lui pose ensuite une question sur Emmeline. Comment la considère-t-elle ? Comme une amie ? J’ai cru comprendre qu’il n’en avait pas tellement. Si ce n’est aucun. Plus des connaissances. Des gens dont il tolère la présence de temps en temps. Comme son cercle d’intellos là. « Oui, sans doute... » Quelle petite veinarde c’est Emmy, elle pouvait dorénavant compter Mickey parmi ses amis. Bon un genre d’ami bien particulier. Parce qu’il ne doit pas tellement remplir toutes les fonctions de base. « Tu t’es attachée à elle donc ? Si elle venait à partir dimanche, et pas toi…Elle te manquerait tu crois ? » Rappelons que Mickey cette semaine, se retrouve sur le banc des nominés, tout comme Emmeline. Et surtout le plus important à mes yeux Mason. Peut importe l’issu des votes, ça risque de faire des malheureux. Elles sont costaud ces nomin quand même. Je ne suis franchement pas rassuré quand au sort de mon frère. « Tu considères t'être fait beaucoup d'amis au sein de ce jeu ? » Hm bonne question. « Beaucoup c’est un bien grand mot. Mais quelques uns je suppose. » Oui il y a certaines personnes que je reverrais bien à la sortie. D’autres beaucoup moins. « On verra bien à la sortie ce qu’il en est. » Si les personnalités restent les même. Si on va au devant de déceptions. « J'imagine qu'on ne peut pas en dire la même chose de toi ? »

Spoiler:

Puisqu’on est sur le sujet Emmeline, autant continuer dans cette voie. Mais cette fois, en impliquant Mickey. Ainsi donc il pourrait la considérer comme une amie. La rouquine qui devait à n’en pas douter en être incroyablement flattée. Venant de lui…C’est qu’elle doit être très spéciale n’est ce pas ? Il ne traine pas avec n’importe qui. J’évoque donc les nominations. Rappelons les faits. Lors du prime dernier, les candidats, à savoir nous, avons du donner des notes aux autres. Dans le genre charisme, intérêt à nos yeux, et intérêt dans le jeu. Une prise de tête parce qu’en plus on devait faire les moyennes nous même, je vous jure. Bref, il en était ressorti que les 6 derniers, se retrouvaient sur le banc des nominés cette semaine. Etonnement, c’était Emmeline qui s’était retrouvé le plus bas avec Alecia, et qui avait risqué sa peau en direct dimanche dernier. Une chose incompréhensible à mes yeux. Tout comme le fait que Mason puisse être plus mal noté que Mickey. Déjà niveau charisme, y a pas photo. Puis que les autres portent plus l’anglais dans leur cœur, qu’un gosse aussi adorable que mon frère ? Non ça me dépasse. Mais bon déjà je soupçonne l’écrivain de l’avoir terriblement mal noté, dans le genre connard. Mais soit. C’est le jeu. Puis de toute façon, il n’était pas non plus le seul à voté, même si à lui tout seul, il a très bien pu couler les gens. Ainsi donc, je lui demande si il pense que la rouquine pourrait lui manquer si par le plus grand des hasards elle venait à partir, et pas lui. « C'est un scénario que je ne conçois pas, mais... » Un scénario que je ne conçois pas non plus si ça peut le rassurer. Je veux dire, à la place du public, entre une Emmeline et un Mickey…Le choix est vite fait. Il n’y a même pas à hésiter deux secondes. « ... bon, je doute de rester indifférent si cela se produit. » Bien bien, au moins l’avoue t’il. Parce qu’il aurait très bien pu me répondre : me manquer moi ? N’importe quoi, personne ne me manque. Bon, il n’a pas exactement dit qu’elle allait lui manquer…mais ça revient du pareil au même. Il va déplorer son absence, lui qui est habitué à elle la côtoyer souvent maintenant. Avec de longues discussions, se toucher les cheveux tout ça…« Je ne le conçois pas non plus mais bon, on est plus à une surprise près. » Et non malheureusement. On évoque ensuite les potentiels amis qu’on a pu se faire dans le jeu. Ou plutôt les miens, parce que du côté de chez Mickey, ça doit être beaucoup plus rare. Et tenez, j’avais raison. « Et bien... je ne prévois pas de revoir grand monde. En fait, seule Emmeline est conviée à me rejoindre à Dudley pour l'heure. » Dites donc, ce qu’elle en a de la chance, j’en serais presque jaloux. Moi qui rêvais de voir la demeure de monsieur… Même pas que je suis invité ? « Tu veux dire que je ne le suis pas ? Moi qui pensais qu’on était devenu meilleurs potes, ça me déçoit terriblement » Mais oui notre relation ne s’était elle pas améliorer ? BFF là non ? En tout cas qu’une seule personne conviée à aller chez lui, c’est quand même vachement réducteur. A croire que son aventure ne se limite qu’à Emmeline… En même temps j’ai comme l’impression qu’il n’y a plus qu’elle qui accapare ses pensées ces derniers temps. « Et tu l’as déjà conviée ? J’imagine qu’elle en est plus que ravie. » Et non ce n’est pas ironique. Je l’imagine vraiment oui. «Tu vis dans quoi d'ailleurs ? Je t'imagine bien vivre dans une maison dix fois trop grande pour toi tout seul, avec une bibliothèque encore plus énorme qu'ici. Et décorée dans le style vieillot. » J'ai tout bon ou pas ?