Je venais de passer deux heures dans la piscine à entretenir mon corps et après avoir pris une douche, je voulais me détendre, sans toute l'agitation du nid d'amour. Malheureusement tous les recoins de la maison était pris, impossible d'être tranquille et je n'avais pas envie de me les geler dehors à moins que.. Oui, je pouvais toujours aller dans la chambre Aine. Rentrant dans la chambre, je laissai la lumière éteinte en pensant que j'étais seul, n'entendant aucun bruit. Comme à mon habitude, je sautai sur le lit pour me poser mais j'eus la mauvaise surprise de sentir un être en dessous des draps. Première pensée : Merde, je viens de déranger un couple en plein action. Je me roulai alors sur le côté, enlevant légèrement la couverture des individus et eu la -bonne ?- surprise de voir Leone que je venais visiblement de déranger. Le voyant torse nu, je pensais tout de suite que le bas était pareil au haut, nu et quittai le lit d'un bond alors que le candidat se réveillait. « Oh.. Excuse-moi Leone, surtout ne bouge pas ! Je m'en vais » lui chuchotais-je alors que je craignais qu'il se lève et qu'il me montre son -petit ?- oiseau, le pensant encore nu sous les draps.

Quand il s'étira, la couverture tomba légèrement et je pus voir un tissu en dessous. Ouf, c'était tout ce que je demandais. Je n'avais pas l'intention de partir dans ces conditions là et puisqu'il me proposa si gentiment de rester, pourquoi refuser ? « Et moi, maintenant que je sais que je ne t’intéresse pas, je vais rester ! » répliquais-je avec humour, pas le moins du monde vexé. Au contraire, j'étais soulagé la dernière fois qu'il me l'avait dit. Comme ça, il n'y a et aura plus d’ambiguïté. Je m'allongeai alors sur le lit, par dessus les draps. « Le lit ici est dix fois mieux que dans nos chambres ! Je crois que je vais passer encore quelques nuits ici ! » pensais-je à voix haute, chuchotant tout de même pour ne pas déranger Leone.

Il est certain que mon comportement n'allait pas changé à l'égard de Leone, bien qu'avant la mission, je ne lui avais pas adressé tans que ça la parole. J'allais resté naturel et joueur, sans jamais me prendre la tête comme à mon habitude. C'est donc naturellement avec un air joueur que je me tournai vers lui, me retrouvant sur le côté, ma tête soutenue par ma main, mon coude calé sur le matelas. « J'aurai même pas besoin de négocier, après la super sieste que tu vas passé à mes côtés, c'est toi qui viendra me supplier de venir » dis-je avec un léger sourire, en riant à gorge déployée. C'était peut-être ambigue ce que je venais de dire mais après tout, depuis ma mission secrète, une de plus ou une de moins, ça n'allait rien changé. Leone savait désormais que j'étais un grand joueur ou grand gamin, au choix.

C'est vrai que niveau crédibilité après l'avoir écrasé sur le lit, je pouvais repasser. Un léger sourire se dessina lorsqu'il dit bien s'entendre avec moi. Il s'élargit d'autant plus à la suite. Lui, sans rancune ? Je n'y croyais pas une seule seconde. Bien que le baisé était une vengeance en soit, j'étais certain qu'il n'allait pas s'en contenter. « Sans rancune hein.. » répétais-je sur un ton sarcastique, loin d'être convaincu. « C'est vrai que tu l'as mérité. Tu veux que je te dise quelque chose que pratiquement personne ne sait ici ? » Je m'approchai de lui, lui susurrant à son oreille « Hier, j'ai fêté mes 22 ans » Seul Charlie était au courant de mon anniversaire, personne d'autre ne le savait. Je n'attendais pas que tous les candidats me le souhaitent justement, c'est pour cela que j'ai préféré rien dire, me contentant de passer ma journée normalement, comme n'importe quel jour.

Je fis mine de le croire bien qu'il était évident désormais qu'il allait se venger et je trouvais ça plutôt drôle à vrai dire. J'avais hâte de savoir ce qu'il allait me réserver. Par contre, je n'allais certainement pas constamment analyser chacune de ses paroles, ses gestes. Non, j'allais vivre l'instant présent et s'il arrivait à me piéger, tans mieux pour lui. Suite à ma révélation, la réaction de Leone se ne fit pas attendre. Je le sentis se redresser et la seconde qui suit, un oreiller jeté sur mon visage. Je me servis de mes bras pour me protéger de ses assauts « Connasse ?! C'est toi la connasse ! » répondis-je en riant. Je me décidai alors à me défendre et empoignai ses poignets, me roulant sur lui pour me retrouver au dessus de lui, par dessus les draps et lui donner des coups d'oreillers à mon tour. Après lui avoir rendu ses coups, je me roulai sur le côté, les mains sur mon ventre, fatigué à force d'avoir rit. « Je ne me voyais pas vraiment venir et te dire 'Hey, aujourd'hui c'est mon anniversaire, souhaite-le moi' » C'est vrai, ça aurait paru plutôt égocentrique et un geste forcé. Non le mieux était encore quand la personne souhaiter d'elle-même, bien que dans ce cas présent, Leone ne pouvait pas savoir. « C'est pas grave, c'est pas grand chose de toute façon »