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Bob

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MessageSujet: i am back to you + 15/04, 11h34   i am back to you + 15/04, 11h34 EmptyLun 15 Avr 2013 - 6:38

Tu avais décidé de revenir au sein du nid pour cette dernière semaine. Tout ça pour être avec Mado avant de repartir à Los Angeles. Une dernière fois. Ces deux semaines à l’extérieur avaient été… bizarre. La première semaine avait été un rêve éveillé, et la deuxième un cauchemar. Bref, autant dire que là maintenant, tu n’étais pas au meilleur de ta forme. Tu avais beaucoup trop réfléchis ces derniers temps pour être au meilleur de ta forme. Pourtant, tu gardais ton sourire aux lèvres. Histoire de ne pas embêter les gens, de ne pas être un fardeau pour eux. Même si tu ne te sentais pas bien. A vrai dire, ta seule envie était de retourner chez toi, de retrouver tes amis, et de ne plus penser à Isis. Plus jamais. De faire une croix sur elle, tout simplement. Mais t’avais promis à Mado de passer, et tu tenais toujours tes promesses, quoi qu’il se passe. Et puis, tu avais beaucoup de choses à lui dire, sur ces deux semaines. Et elle te manquait. Oh oui, elle te manquait affreusement. Tu avais beau ne pas lui avoir donné de nouvelles depuis une semaine et demi, tu pensais souvent à elle. Passer du tout au rien n’avait pas été facile. Ne plus la voir tous les jours, ne plus lui parler… Oui, bon, tu survivais, mais ça te manquait tout de même. Tu ne pouvais pas le nier. Bref. Pour des raisons de « j’ai-trop-bu-et-j’ai-oublié-de-prendre-l’avion », tu n’avais pas pu te rendre sur le prime la veille au soir. Ton secret avait donc été révélé via une vidéo. Secret qui n’était donc plus un secret. Tu ne savais pas trop comment le prendre, ni comment les autres réagiraient. Tout ça, toute cette histoire, ça n’avait jamais été facile pour toi. Mais tu n’avais désormais pas le choix, et tu te devais d’accueillir toutes les questions qui allaient t’être posée. Mais qu’importe. Une fois à l’intérieur, tes yeux se posèrent un peu partout. Tu n’avais plus vraiment l’impression de connaître cet endroit désormais, maintenant que tu l’avais quitté. Revenir à la réalité n’avait pas vraiment été si compliqué, au final. Après avoir posé ton sac au sol – bien que tu ne sois pas certain de rester toute la semaine – tu pars aussitôt à la recherche de ta partenaire. Enfin, ex-partenaire, car tout ceci n’avait plus lieu d’être. Et tu la trouve enfin, sur le balcon, accoudée à la rambarde. C’est le plus discrètement possible que tu te diriges vers elle pour finalement poser ses mains sur ses yeux, tout en prenant une voix excessivement aigu, histoire qu’elle ne te reconnaisse pas –bien qu’il n’y ait que toi pour faire ce genre d’imbécilité, hm. « Devine qui c'eeeeeeeest ? » que tu cries en prenant une voix tremblotante de mamie. Tu lui aurais bien sauté sur le dos tellement tu étais content, mais t’étais pas certain qu’elle apprécie le geste.
Mado

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MessageSujet: Re: i am back to you + 15/04, 11h34   i am back to you + 15/04, 11h34 EmptyLun 15 Avr 2013 - 16:38

Ce qui était un peu chiant dans le fait qu'il soit cette heure-ci, c'est qu'il s'agissait d'une heure relativement intermédiaire, et pas franchement pratique quand on commence à avoir un petit creux. Impossible de savoir s'il n'était "que" onze heures et demi, ou bien s'il était "déjà" onze heures et demi, en fait. Et tandis que Mado était accoudée à la rambarde du balcon, il est vrai qu'elle se demandait s'il n'était pas un peu tard pour petit-déjeuner, et un peu tôt pour déjeuner tout court. Autant dire que ça ne l'arrangeait pas tellement, elle qui avait pourtant bien envie de faire une petite escale par la cuisine, mais qui se savait capable d'y bugger pendant trois ans, en se posant les mêmes questions. Alors autant se les poser ici, et ne se rendre là-bas que quand elle serait certaine de ce qu'elle voulait, hein. Ouais, voilà, excellente idée. Ainsi donc, la jeune femme était bien partie pour rester là encore quelques instants, à penser au fait qu'elle avait faim, peut être parce que c'était moins angoissant que l'idée de devoir bientôt quitter ce nid pour retourner à Paris et devoir réaliser concrètement ce qu'elle avait prévu concernant son fils. La finale de dimanche, elle, ne la préoccupait pas particulièrement, sans doute parce qu'elle peinait encore aujourd'hui à réaliser qu'elle y avait obtenu une place, elle qui n'avait jamais pensé pouvoir perdurer durablement dans cette aventure, pouvoir y rester sur la durée, autant parce qu'elle s'était dit qu'elle ne s'y adapterait jamais que parce qu'elle avait pensé que sa personnalité pas toujours appréciable lui vaudrait de sortir dès le début. Toujours est-il qu'en cette fin d'aventure, elle préférait ne s'encombrer d'aucun regret, tout simplement parce que ça ne servait à rien et qu'il lui faudrait passer à autre chose une fois tout cela terminé. Pour autant, il est vrai qu'elle avait tendance à déplorer le fait que son ancien partenaire, Bob, ne soit pas revenu à l'issue du prime de dimanche. Il le lui avait plus ou moins promis, via son blog, et elle était quelques peu déçue qu'il ne soit pas là pour la soutenir, qu'elle ne puisse pas terminer cette aventure avec lui, comme elle l'avait commencé. Elle ne lui en voulait pas, pensant qu'il était peut être occupé ailleurs, mais était nostalgique et attristée, c'est vrai. Mais voilà que tandis qu'elle tâchait de ne pas trop y penser non plus, quelqu'un se glissa derrière elle et déposa ses mains sur ses yeux. Un petit cri de surprise lui échappa spontanément, elle qui ne manqua pas de sursauter. Okay, quelqu'un venait d'essayer de la tuer là, non ? Parce qu'elle avait failli y passer, qu'on se le dise. Et cette voix tout à fait improbable, à qui pouvait-elle bien être ? Deviner, deviner ... Pas franchement facile, dans l'immédiat. « Oh, je reconnaitrais cette voix entre mille » énonça-t-elle alors, comme prise d'une illumination. « Mickey, je sais que c'est toi, hein, arrête tes bêtises » reprit-elle alors, faussement convaincue. Non, ça n'était pas Mickey. A moins que Mickey soit devenue une petite vieille, mais non, ça lui semblait relativement peu probable. Non, ça devait être ... Oh, attendez voir, pourquoi pensait-elle subitement que ce genre de trucs étaient plus le genre d'un tout autre jeune homme, hm ? Un grand bouclé, gentil comme tout et qui lui manquait atrocement depuis quelques semaines ... « Une minute » qu'elle souffla alors, en déposant ses mains sur celles qui cachaient encore ses yeux, pour les retirer, doucement, et se retourner pour dévisager ... Bob. Oh bon sang. « Bob, tu ... » commença-t-elle alors, un peu surprise il est vrai, car elle pensait à lui il y a encore deux minutes et maintenant il était là, devant elle, en chair et en os, pour la première fois depuis des semaines. « C'est maintenant qu'on arrive ?! » rouspéta-t-elle subitement, en croisant catégoriquement les bras et en le fixant, les sourcils froncés et la moue contrariée. « Tu n'auras pas de câlin Bob, parce que je suis sûre que tu t'es fait violence pour revenir. Tu n'avais pas la moindre envie de me revoir mais tu t'y es forcé, juste pour avoir bonne conscience. Ouais, tu commençais déjà à m'oublier, je le sais bien. Dire que moi j'ai passé des nuits blanches à me faire du souci pour toi. » Bon, okay, elle avait envie de retrouvailles atypiques. Difficile d'en attendre moins d'une nana aussi théâtrale que Mado, hein. Le câlin, effectivement, n'était pas prévu pour tout de suite. Il allait peut être falloir qu'il lui explique pourquoi il s'était fait tant attendre, hein. Ouais, disons qu'ils allaient commencé par le début, en fait.
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MessageSujet: Re: i am back to you + 15/04, 11h34   i am back to you + 15/04, 11h34 EmptyLun 15 Avr 2013 - 17:23

Même si tu avais la tête autre part, tu tenais à venir une dernière fois dans le dis. Que ce soit pour rester une journée ou une semaine, c’était juste histoire de revoir Mado une dernière fois dans ces conditions. Et peut-être une dernière fois tout court. Parce que tout en étant certain de garder contact avec elle par téléphone ou autre, tu n’étais pas sûr de pouvoir la voir en personne. Les billets d’avion Los Angeles-Paris étaient loin d’être gratuits, hm. Et puis il fallait que tu économises pour ton opération. Bref. Mado sursaute lorsque tu poses tes mains sur ses yeux. Et… elle te prend pour Mickey. Oui, Mickey. Pourquoi pas… Enfin, tu préférais tout de même rester Bob. Parce qu’être un Mickey, c’était pas vraiment cool. Tu ne fais pourtant pas de commentaires, parce que Mado se reprend peu de temps après, enlevant tes mains qui se trouvaient devant ses yeux. Lorsqu’elle se retourne, tu l’accueilles avec un énorme sourire. T’étais vraiment content de la voir hors que sur un écran télé. Et Mado se met aussitôt à râler. Tu n’en attendais pas moins de sa part. Tu ne peux pas t’empêcher de rire aux éclats. Ça t’avait certes moins manqué, mais ça t’avait manqué quand même, ces petites crises. Tu ta grattes alors la tête, tout en disant « Bah.. je voulais venir hier, mais j’avais oublié qu’on était dimanche. » Sortant de la bouche d’une autre personne, ces paroles n’auraient jamais été prises au sérieux. Mais c’était malheureusement le genre de chose qui pouvait t’arriver, à toi. T’étais beaucoup trop tête en l’air. Et puis, pas de câlin ? Sérieusement. Tes sourcils s’arquent, ta bouche se retrouve en forme de « o ». Autant dire que tu es choqué. Tu croises les bras à ton tour sur son torse, écoutant ses paroles. La grosse blague. Tu secoues la tête de droite à gauche, dans un sourire qui reste pourtant accroché à tes lèvres. « Oh je t’en prie, on sait très bien que si tu passes des nuits blanches, ce n’est pas à cause de moi. » Et bien quoi ? C’était la stricte vérité après tout. Après, à elle de l’interpréter comme elle le désirait, mais Fitz y était pour beaucoup dans ce que tu venais de dire. Tu avais bien évidemment gardé un ton léger et amusé, parce que ton but n’était pas de l’offenser ni rien. Tu restais Bob. Quant au reste, il était vrai qu’au début tu n’avais pas eu envie de venir, mais ce n’était pas à cause de Mado. « Bah en fait, samedi, je voulais retourner à Los Angeles … » avoues-tu, sincère comme tu étais. « Parce que.. hm .. j’avais pas trop le moral. » continues-tu, même si tu te serais bien passé de la dernière partie de cette phrase. « Mais, j’ai finalement décidé de rester pour toi. Déjà parce que sans moi, tu n’es rien du tout ma chère Mado. Et que j’étais certain que tu la décrocherais, cette finale. Alors il fallait bien que je sois là, au moins un jour. » Au moins un jour, oui. Un jour comme aujourd’hui. Pour avoir l’occasion de la féliciter. « Et puis tu me manquais. » rajoutes-tu, dans un petit sourire. Oh, après tout ça, elle n’avait pas le droit de te refuser un câlin, si ? Oh, et attendez… « Et en plus, j’ai un cadeau pour toi ! » Après avoir décroisé tes bras, tu sors un sachet rempli d’amandes de ta poche. « Tadaaaaaaaaa ! » à vrai dire, ce n’était pas vraiment pour elle à la base. C’était des marchands qui faisaient la promotion de leurs produits et qui offraient donc des sachets d’amandes aux passants. Et tu n’avais pas vraiment eu le temps de les manger. Mais après tout, c’était l’intention qui comptait, non ?
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MessageSujet: Re: i am back to you + 15/04, 11h34   i am back to you + 15/04, 11h34 EmptyLun 15 Avr 2013 - 19:32

Pourquoi avait-elle prétendu reconnaitre Mickey ? Hm, pourquoi pas ? Non, en fait, la jeune femme s'était contentée de sortir une gentille connerie, chose qui devenait dangereusement habituelle chez elle, et qui fut assurément plus spontanément qu'autre chose. Car bon sang, elle n'avait pas manqué de sursauter comme une malade au moment où quelqu'un avait cru bon de déposer ses mains sur ses yeux. S'il y avait bien quelque chose qu'elle détestait, c'était ce genre de trucs. Au sein de ce nid, ça allait encore, parce qu'il était peu probable qu'il malade mental se soit glissé parmi les candidats et prévoit de l'agresser, mais il suffirait qu'on lui fasse ce coup-là un jour, dans la rue, pour qu'elle panique atrocement. C'était quand même particulièrement fourbe, comme façon de procéder. Ainsi donc, qui que ce soit l'immonde individu qui avait cru malin de lui faire une telle peur, il allait très probablement passer un sale quart d'heure. A moins qu'il s'agisse de Bob. Car oui, elle n'avait pas pu s'empêcher d'associer ce genre d'idées tordues au jeune homme, qui avait globalement un humour douteux et des façons de faire pas toujours très délicates, disons. Mais aurait-il pris la peine de revenir ? Se serait-il subitement souvenu de qui elle était ? Non parce que bon, Mado n'était quand même pas tellement contente que son ancien partenaire ait tant eu l'air de l'avoir oublié, lui qui aurait pu revenir à plusieurs occasions mais qui n'avait pas fait son retour dans le nid. Serait-il alors possible que ce soit lui qui vient de lui cacher les yeux et de lui foutre une sacrée trouille ? C'est ce qu'elle tâcha de savoir, en délogeant délicatement ces fameuses mains puis en se retournant. Et là, elle vit effectivement Bob. Autant dire qu'elle ne s'y était pas le moins du monde attendue, et que cela lui faisait naturellement très plaisir. Sauf qu'elle était beaucoup trop rancunière pour lui faire le plaisir de lui sauter au cou, hein. Elle en aurait bien envie, mais elle allait le faire mariner un peu, juste pour qu'il comprenne qu'elle s'était quand même un peu sentie abandonnée, hm. Tout ça pour dire que Bob lui fit savoir que s'il n'était pas venu, c'était parce qu'il avait oublié qu'on était dimanche. Hm ? « C'est censé être une excuse, ça ? Non parce que, même venant de toi, je t'assure que c'est douteux. » Elle n'était pas entrain de dire qu'il mentait, parce qu'elle le savait du genre étourdi, mais bon, tout de même, il aurait pu faire un effort, se mettre un pense-bête, ou quoi que ce soit qui aurait pu lui permettre de s'en rappeler. En tout cas, non, il n'aurait pas de câlin. Pas dans l'immédiat, en tout cas. Parce que bon, c'était comme tout, ça se méritait. Et à l'entendre, on dirait qu'il ne faisait rien pour en mériter un, hein. « Oh mais, qu'insinues-tu, au juste ? Non, attends, je crois que je préfère ne pas savoir, en fait. » Parce que si c'était pour avoir droit à une petite blague salace, ça n'était peut être pas indispensable. Elle ne le prenait pas mal, hein, ça la gênait juste un tout petit peu. Depuis dimanche, où certaines images avaient été diffusées, disons. Elle s'en serait passée, très honnêtement. Bob lui confia alors avoir songé à retourner à L.A, parce qu'il n'avait pas eu le moral, hm. « Ah non ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » qu'elle souffla ensuite, subitement préoccupée. Elle craignait qu'il lui dise que les choses s'étaient mal passées avec une certaine jeune femme, qu'il avait revu, comme il l'avait laissé entendre sur son blog. « Je suis ravie que tu sois là, tu t'en doutes. Qu'importe que tu m'aies fait attendre, le principal c'est que tu sois ici, aujourd'hui, avec moi. Parce que ton soutien m'est important. » Mais tout ça, il devait s'en douter, parce que même si elle avait joué les rancunières quelques instants plus tôt, elle n'avait pu cacher le fait qu'elle soit émue de le retrouver. « Tu me manquais aussi » reprit-elle, en se pinçant la lèvre. Elle aurait eu envie de l'étreindre du coup, mais c'était sans compter sur le fait qu'il l'informa du fait d'avoir quelque chose pour elle. Un cadeau, donc. Oh et bien, pourquoi pas. Curieuse, Mado lui sourit d'une manière plus amusée, puis se vit remettre un intéressant présent. Oh, rien que ça ! « Mais c'est ... c'est ... un sachet d'amandes ! » s'enthousiasma-t-elle alors, surtout histoire de le taquiner un peu. « C'est exactement ce qu'il me fallait. Olala, tu n'aurais pas du, c'est beaucoup trop. » Non, elle ne se foutait pas de sa tronche, parce qu'elle se doutait qu'il ne l'avait pas acheté pour elle et qu'il le lui offrait surtout pour obtenir quelque chose d'elle. Ouais, elle avait vu clair dans son jeu. « Bon, je suppose qu'après un cadeau comme celui-ci, je serais monstrueuse de ne pas t'offrir un câlin, hm ? » Ainsi donc, elle fit un pas vers lui et passa ses bras autour de lui. Voilà. Et en plus, elle aurait de quoi grignoter. Ça tombait bien, vu que dans l'immédiat, elle avait justement un petit creux.
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MessageSujet: Re: i am back to you + 15/04, 11h34   i am back to you + 15/04, 11h34 EmptyLun 15 Avr 2013 - 21:10

C’était en ayant Mado sous tes yeux que tu te rendis vraiment compte à quel point elle t’avait manqué. Tu avais participé à ce jeu pour pouvoir te payer ton opération –un gros flop, hm – et pour rien d’autre. Mais tu en étais sorti avec une amie. Parce que oui, tu considérais Mado comme une amie. Une amie chiante, mais une amie quand même. En une dizaine de semaine, elle avait réussi à devenir quelqu’un de cher à tes yeux. Et c’était pour ça que tu étais revenu dans le nid pour cette dernière semaine. Rien que pour elle. Pour cette Mado qui finirait première. T’en étais certain. Il n’y avait pas d’autre moyen, en réalité. Quant à cette fameuse gagnante que tu avais en face de toi, elle avait l’air outrée que tu aies confondu deux jours. Et bien, c’était rare, mais ça t’arrivait. Et des choses improbables, ce n’était pas la première fois que tu en faisais. « Oui, c’est mon excuse… ça arrive à tout le monde d’oublier quel jour on est… non ? Si, dis-moi que si. » Tu ne devais pas être le seul dans ce cas-là, t’en étais certain. C’était tout bonnement impossible que tu sois l’homme le plus tête en l’air du monde entier. Il y avait forcément pire que toi. Hm, oui, voilà, c’était sûrement ça. Et par la suite, tu ne peux pas t’empêcher de rire aux dires de Mado. Tu lèves les mains en l’air, comme pour l’assurer de ton innocence. « Très bien, très bien… je ne dirai rien. Mais je n’en pense pas moins » répliques-tu dans un sourire amusé. Oh, tu la taquinais juste un peu, ce n’était pas bien méchant. Et puis, elle savait bien que ton activité favorite était d’embêter tous ceux qui t’entouraient. Mado était tout simplement ton actuelle victime. Tu ne pouvais tout simplement pas passer à côté de l’occasion de la charrier un peu à ce sujet. Tu ne t’appelais pas Bob pour rien, hm. La française te demande par la suite ce qu’il s’était passé pour que tu sois dans un tel « état ». Et tes épaules se haussent, ton cœur se serre un peu. Pour le coup, tu ne sais pas trop si tu as le courage ou même l’envie de tout raconter. Et pourtant, tu te lances. « J’ai hm .. j’ai passé ces deux dernières semaines avec Isis, à Dublin. C’était… plutôt génial. Et puis, il y a quelques jours, je sais pas ce qui m’a pris, je lui ai dit. Je voulais pas qu’elle l’apprenne via l’émission, tu comprends ? Bref, on avait un peu trop bu, et elle en a ri. Puis je suis parti. Le lendemain je suis passé prendre mes affaires à l’hôtel où on était, elle était là et je lui ai.. expliqué l’histoire, en gros. Et avant même qu’elle puisse réagir ou dire quoi que ce soit, j’ai quitté l’endroit. Je me fais pas d’illusions… je sais bien que tout ça reste impossible entre elle et moi, qu’elle veut pas de moi en sachant.. ça. Alors je suis parti avant d’entendre une énième fois le même discours, surtout venant d’elle, ça aurait été trop douloureux. Alors… voilà. Ça finit toujours comme ça de toute manière, j’ai l’habitude mais bon… elle était différente. » A vrai dire, vous étiez carrément bourrés le soir où tu lui avais tout avoué, et rien n’avait été calculé. Mais qu’importe, ce qui était fait était fait. Et Isis aurait bien été au courant un jour ou l’autre. Tu savais bien qu’elle valait beaucoup mieux que toi, toi qui n’avais rien du tout à lui offrir. Ni maison, ni argent, ni grande intelligence, ni relation charnelle. C’était tout bonnement impossible qu’elle veuille de toi, et tu le savais très bien. Tu allais finir seul. Tu soupires alors, légèrement dépassé par tout ça, et triste aussi. Très triste, même. Tu retrouves pourtant le sourire lorsque Mado te dis qu’elle est contente que tu sois là. « Que je sois ici ou dehors, tu l’auras toujours mon soutien, tu le sais, hm ? » lui annonces-tu dans un sourire. T’avais sûrement dû dire ce genre de choses un milliard de fois, mais ça n’était jamais assez. Et il fallait avouer que tu étais touché qu’elle dise que tu lui avais aussi manqué. T’étais presque content que tu ne sois donc pas le seul à avoir ressentis ce manque, donc. Tu lui avoues alors avoir un cadeau pour elle. Et quel cadeau ! Un sachet d’amandes. C’était inestimable de nos jours. Tu avais écumé toutes les boutiques de Dublin pour en trouver, oui oui. Tout ça pour Mado, et voir son visage s’éclairer en voyant ces amandes. Hm. Tu hoches la tête à ses paroles, lâchant un petit rire. « Et pas n’importe quel sachet d’amandes ma chère ! Un sachet d’amandes plaqué or, avec de fines perles de diamants comestibles. » Bien sûr, on y croit dur comme fer. En fait, ton cadeau était plutôt nul. Sûrement parce qu’il n’avait rien d’un cadeau. Oui, ça devait être une des principales raisons. « Avoues que tu es trop contente, hein ? » Et bien oui, certainement. Un cadeau comme ça, ce n’était pas tous les jours qu’on en recevait. Sûrement parce que personne n’était aussi idiot que toi. Mais qu’importe. Ton sourire s’élargit quand elle parle te d’offrir un câlin. Ah bah enfin, ce n’était pas trop tôt, t’allais presque attendre. « Oh oui, tellement monstrueuse… » dis-tu en passant tes bras autour de sa taille pour la serrer contre toi, bien fort. Au passage, tu déposes un baiser sur la joue de la française. T’avais pas eu l’occasion de l’embrasser, depuis que tu l’avais revu, alors voilà qui était fait. « Je crois que je vais arrêter le surf… » lances-tu alors. Et ces paroles te font mal au cœur, un nœud se forme au niveau de ton estomac. T’y pensais depuis quelques jours, et c’était la première fois que tu le disais à voix haute. Tu avais juste besoin de le confier à quelqu’un. Toi, qui avais tout quitté pour ce sport, tout abandonné. T’avais perdu ta famille, un endroit confortable où dormir, une situation aisée, un diplôme bientôt en poche. Au jour d’aujourd’hui, tu ne regrettais rien de tous ces choix. Et si tu le pouvais, tu continuerais à faire du surf jusqu’à la fin de ta vie. C’était le seul moment de la journée où tu te sentais réellement bien, réellement libre : lorsque tu étais sur ta planche. Mais tu te rendais compte qu’il fallait que tu te prennes en main, que tu changes certaine chose, si tu voulais avoir une vie normale, une vie heureuse. Bien qu’il n’y ait que le surf qui te rende réellement heureux. « pour trouver un boulot, avec un salaire régulier. J’sais pas, j’ferai serveur ou éboueur, une connerie comme ça… pour l’opération. » Oui, voilà. Tout ça, c’était pour l’opération. Pour devenir normal. Cette greffe, elle n’était pas donnée. Si tu avais gagné Fake Lover, tu n’aurais pas eu besoin d’arrêter quoi que ce soit, mais ce n’était pas le cas. Tu n’avais pas cet argent. Certes, cette opération était rarement faite et réussie, coûteuse, et assez dangereuse. Ce n’était même pas sûr que tu puisses en sortir vivant vu toutes les complications qui s’engendrerait, mais qu’importe. Tu te devais d’essayer, de faire quelque chose pour. Même si tu devais économiser des années et des années. Tu voulais seulement que plus aucune fille comme Isis te file entre les deux, s’en était assez. Bref, t'avais toujours Mado dans tes bras, et tu ne savais pas trop si elle s'était endormie entre temps ou non.


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MessageSujet: Re: i am back to you + 15/04, 11h34   i am back to you + 15/04, 11h34 EmptyMar 16 Avr 2013 - 3:24

Etait-il seulement possible d'oublier un jour de la semaine, hm ? Est-ce que ça arrivait vraiment à des personnes, ce genre de choses ? Permettez à Mado d'en douter, parce que franchement, même elle qui avait toujours eu quelques soucis au niveau du repérage spatial et temporel, n'avait jamais trouvé le moyen d'oublier - véritablement - tel ou tel jour. Que cela échappe à quelqu'un une minute ou deux, d'accord, mais que cela ait empêché Bob de se rendre au prime, ça lui semblait tout de même un peu extrême. Car même si elle avait l'habitude de toutes sortes d'excuses farfelues de la part du jeune homme, il est vrai qu'elle en venait à se demander s'il ne se fichait pas tout bonnement de sa tronche et s'il n'essayait pas de se trouver une excuse pour justifier le fait d'avoir non pas oublié le fait qu'ils aient été dimanche, mais le fait qu'il y ait eu un prime, tout simplement. Parce que ça n'était pas la même chose et que c'était déjà plus plausible, pour un étourdi comme lui. Les jours de la semaine ne s'oubliaient pas à propre parlé, du moins d'après Mado, à moins d'avoir Alzheimer ou quelques coups dans le nez, hm. Quoi qu'après réflexion, s'agissant de Bob, Mado pouvait possiblement s'attendre au pire, ou en tous les cas au plus improbable. Tout simplement parce que c'était Bob, justement. Là, il attendait en tout cas d'elle qu'elle le rassure. Bon. « Et bien, je ... oui, je suppose que ça peut arriver à tout le monde, hm. Pourquoi pas, après tout ... » Bon, si elle n'avait pas l'air franchement convaincue, c'est peut être parce qu'elle ne l'était pas. En soit, elle aurait du mal à y mettre plus de cœur, parce que bon, à ses yeux, ça restait quand même assez farfelu. Mais il avait voulu être rassuré alors elle avait tâché d'être rassurante. En faisant le minimum, certes, mais tout de même. Quant au petit sous-entendu de Bob, il est vrai qu'elle ne tenait pas nécessairement à ce qu'il le développe, parce que bon, si c'était pour en venir à parler de sa vie sexuelle, disons qu'elle s'en passerait gentiment, que ce soit avec lui ou bien avec n'importe qui d'autre. Souriant à sa prochaine réplique, elle apprécia qu'il s'en tienne là, parce que c'aurait vraiment été gênant, hm. C'est alors que Bob laissa entendre qu'il n'avait pas eu le moral, au point d'avoir songé à regagner Los Angeles. Inévitablement, Mado s'inquiéta, lui laissant l'occasion de parler, s'il en avait besoin. Ce qu'il fit sans tarder. Il était alors question d'Isis, comme elle s'en était doutée. Et naturellement, ça la peinait de savoir qu'il avait pu se passer quelque chose de déplaisant avec la jeune femme. Secrètement, elle avait espéré qu'ils s'étaient trouvés, tous les deux. Mais le récit de Bob la fit doucement sourciller. C'était un peu différent de ce qu'elle avait imaginé, sans doute. En fait, elle n'était pas certaine de tout comprendre. Ou disons qu'au début, le fait qu'il soit relativement vague l'empêcha de tout saisir. « Tu lui as dit, hm ... ? » souffla-t-elle alors. Sauf que deux secondes plus tard, elle se sentit affreusement bête. Il lui avait parlé de son problème, là elle venait de comprendre, hm. « Oh, tu lui as dit que ... je vois ... » reprit-elle, embarrassée, autant par le fait qu'elle ait mis du temps à comprendre que parce qu'elle assimila la suite. « Mais Bob, tu t'es contenté de fuir. Pourquoi ? Pourquoi être parti du principe qu'elle n'aurait pas voulu de toi ? Tu ne lui as même pas laissé le temps de te rassurer, parce que peut être qu'elle l'aurait fait. Oui, peut être qu'elle s'en serait fichu, que ça ne lui aurait pas posé de problème. Ce n'est pas parce que tu as connu des filles incompréhensives que tu devais la condamner immédiatement. Tu le dis toi même, tu penses qu'elle est différente. Alors pourquoi tu ne lui as pas laissé une chance de te le prouver ? » Mado ne le réprimandait pas, elle tâchait simplement de lui faire comprendre qu'il n'avait même pas laissé à Isis l'occasion de lui prouver qu'elle était peut être effectivement différente. La française aurait été tentée de lui dire qu'il n'y avait pas que le sexe dans la vie, et que tant qu'il était comme il était, il ne fallait pas penser qu'à ce niveau-là. Mais peut être cela serait-il un peu cliché. Et il est vrai que pour avoir récemment découvert ce genre de plaisirs, elle aurait du mal à se lancer dans des discours tout faits, parce qu'autant le dire, un couple avait quand même besoin de partager d'intimes moments. Pour autant, il n'était pas dit qu'Isis n'aurait pas été compréhensive. Bob avait simplement fui, en s'empêchait de savoir du coup. Elle trouvait ça franchement dommage. « Je le sais, oui. Et je t'en remercie. » Son soutien comptait beaucoup pour elle, car Mado n'avait jamais tellement eu d'amis, de personnes sur qui compter. Bob avait souvent été là pour elle, et il continuerait sans doute de l'être, peut être moins fréquemment, plus occasionnellement, mais ça compterait toujours autant pour elle, c'est certain. Toujours est-il qu'il lui offrait un charmant sachet d'amandes. Non mais, rendez-vous compte un peu. Cela avait du le ruiner. Oh oui, au moins. Et puis, c'était pile poil dans les goûts de Mado, ça. Non vraiment, il venait de lui faire un sacré cadeau, hm. « Pfiou, rien que ça ? Mais t'es sûr que je le mérite, au moins ? » qu'elle souffla, en riant, lorsqu'il exagéra nettement la description dudit sachet. « Non attends, quelle question, bien sûr que je le mérite. » Oui parce qu'elle avait été très seule sans lui et qu'il allait peut être se faire pardonner de cette façon, hm. « Trop contente ? Oh, c'est bien peu dire. Mon émotion est telle que je vais fondre en larmes d'une minute à l'autre, je te préviens. » Oh bah oui, au moins. C'est vrai que pleurer pour un sachet d'amandes, c'était tout à fait son genre. Comme pleurer tout court, d'ailleurs, hm. Tout ça pour dire que Mado serait effectivement monstrueuse de le priver à nouveau de câlin, alors elle ne tarda pas à passer ses bras autour de lui, récoltant un baiser sur la joue au passage, ce qui la fit sourire. Et puis subitement, il lui confia penser arrêter le surf. Oh. Mado ne dit rien, attendant qu'il ajoute quelque chose, ce qu'il fit. Et là, elle se sentit atrocement mal pour lui. Il parlait de laisser de coté sa passion pour se faire chier comme un rat mort dans un emploi banal, qui ne l’épanouirait pas. Et ce, pour son opération. Dans un sens, elle comprenait qu'il veuille se la payer, mais pas comme ça, non, elle ne voulait pas qu'il se prive de ce qui semblait tant compter pour lui. « Je sais que cette opération importe beaucoup pour toi. Je le sais et je le comprends. Mais je ne veux pas que tu en abandonnes ta passion pour autant, que tu te rendes malheureux. » Et elle était sincère. Son épanouissement lui importait véritablement, et savoir qu'il pourrait en être réduit à laisser tomber le surf avait tendance à lui faire de la peine, oui. Parce que Bob n'avait déjà pas grand chose pour le rendre heureux, alors il ne fallait pas en plus qu'il en arrive là. « On trouvera une solution, un moyen de te payer une greffe sans que tu doives pour autant abandonner le surf » reprit-elle, très sérieusement. Elle s'incluait dans cette histoire, parce qu'il était son ami, qu'il lui était cher, et que depuis qu'elle avait pris conscience du fait qu'il s'interdise le bonheur à cause de ce qui le rendait un peu différent, elle ne pouvait pas le laisser gérer ça seul. « J'aimerais t'aider, Bob. » Elle ne savait pas exactement comment, mais oui, elle voulait l'aider. Il n'aurait pas à abandonner le surf. Non, elle n'était décidément pas disposée à le laisser faire. Vraiment pas.

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MessageSujet: Re: i am back to you + 15/04, 11h34   i am back to you + 15/04, 11h34 EmptyMar 16 Avr 2013 - 17:39

Bien sûr que oui, tout le monde pouvait oublier quel jour on était. C’était quelque chose de fréquent. Du moins, t’essayais de t’en convaincre histoire de te dire que tu n’étais pas le plus abruti des hommes. Non, tu ne l’étais pas. Tu hoches alors vivement la tête aux paroles de ta camarade, n’y rajoutant rien, préférant en rester là sur le sujet. Rester sur cette illusion, pour t’assurer que tu n’étais pas un si grand tête en l’air que ça. Hm. Pas que ce soit un drame de l’être, mais voilà. Qu’importe. Quant à Fitz et tout ce qui avait pu être diffusé lors du prime, et bien, cela n’était pas vraiment tes affaires, bien que tu aies indirectement abordé le sujet. C’était seulement pour la taquiner un peu. T’étais franchement heureux pour Mado, qu’elle ait trouvé l’homme qu’il fallait. L’homme qui l’ait fait changé d’avis, qui l’ait fait avancer. Vient ensuite le sujet d’Isis. Tu lui expliques entre autre ce qui s’était passé, ne parlant que des faits. La française n’avait pas l’air de bien comprendre dès le début de quoi tu parlais. Chose que tu pouvais comprendre. Vous n’aviez jamais parlé de ça, tout simplement parce que c’était ton secret, et qu’il n’y avait rien à dire dessus. Alors si pour toi, c’était évident que si tu avais une chose à avouer, c’était ton handicap, ce n’était sûrement pas tout aussi évident dans la tête de Mado. Tu ne peux pas t’empêcher de rire légèrement quand elle comprend alors toute seule de quoi tu voulais parler, sans que tu aies besoin de dire quoi que ce soit. « Oui, je lui ai dit que je n’ai rien sous la ceinture. » répètes-tu dans un petit rire, te manquant plus de la gêne de Mado qu’autre chose. Oh, tu préférais en rire qu’en pleurer. Avec le temps, c’était devenu presque banal d’en parler, même si ça te faisait toujours aussi mal de ne pouvoir avoir aucune relation sérieuse à cause de ça. Et puis les paroles de Mado te déstabilisent un peu. Beaucoup, même. En réalité, tu t’attendais à tout sauf à ça de sa part. Non, en fait, tu croyais qu’elle allait simplement te dire que tout ça allait passer, que tu t’en remettrais, etc. Mais pas du tout. A la place, Mado prenait la défense d’Isis. Pas que vous soyez dans un tribunal, que tu sois en colère contre qui que ce soit ou quelque chose comme ça. Toi, t’étais tout simplement triste. Parce que même si tu avais voulu croire le contraire, tu savais déjà que tout était impossible entre toi et Isis, de la même manière que c’était impossible entre toi et toutes les autres femmes de la terre. Mais dans le cas de la jeune colombienne, tu étais encore plus morose, car Isis était bien différente de toutes les autres, et tu te rendais compte que tu avais raté une personne encore plus exceptionnelle. Tout ça à cause d’un accident. « C’est… évident Mado. Je n’ai pas eu besoin de l’entendre dire quoi que ce soit. Ça coule tellement de source que tout est impossible. Je veux dire… qu’est-ce que j’ai à offrir ? Rien du tout. Elle.. Isis peut avoir tellement mieux, pourquoi resterait-elle avec moi ? Ça n’a aucun sens. » Certes, tu ne lui avais laissé aucune chance. Pas qu’elle n’en mérite pas une, mais tu ne voulais pas être à nouveau déçu. Et tu comprenais Isis, tu ne lui en voulais même pas. Tu savais que tu méritais tout ça, que tu n’avais pas vraiment le droit au bonheur avec une femme. A la place d’Isis, tu aurais sûrement eu la même réaction, ou du moins la réaction que tu prédisais qu’elle aurait eu. Alors oui, tu avais fui, car tu restais certain que ce qu’elle aurait eu à te dire n’aurait pas été bon à entendre. Tu arbores un mince sourire lorsque ton ex partenaire te remercie. Elle n’avait certes pas à te remercier, mais qu’importe. Tu serais toujours là pour elle, pour l’écouter, pour la soutenir. Pas qu’elle en ait forcément besoin, mais peu importe, il fallait bien qu’elle le sache. Après lui avoir offert un sachet d’amandes, tu lâches un petit rire à ses paroles. Oh, un rien te faisait rire, elle n’avait sûrement pas dû oublier ce petit détail. Tu secoues doucement la tête de droite à gauche, tes cheveux suivant le mouvement. « Non, tu ne le mérites pas trop… Mais peu importe, c’est bien parce que t’es gentille… Enfin… » Tu souris, amusé. Des bêtises, encore des bêtises. C’était assez fréquent chez toi, et ça le devenait assez souvent chez Mado lorsqu’elle était avec toi, désormais. A croire que tu l’avais contaminé. « Oh non je t’en prie ne pleure pas … je sais que je te rends heureuse mais tout de même ! » Et aussi parce que tu détestais voir les gens pleurer. Ça te rendait toute chose. Tu te retrouves finalement avec Mado dans les bras, histoire de lui faire un petit câlin. Et sans vraiment savoir pourquoi, tu lui fais une confession. Quelque chose que tu n’aurais pas dit à n’importe qui, que ce soit clair. Et ce que Mado te dit ensuite te touche. Le fait qu’elle se soucie de toi de cette manière, qu’elle essaie de te convaincre de ne pas arrêter le surf, tout le monde n’aurait pas fait ça. Elle te prouvait une fois de plus qu’elle était loin d’être n’importe qui. « Oui mais… je ne veux pas finir seul. » que tu lui dis dans un murmure, la tenant toujours dans tes bras. Non, il était vrai que tu n’avais aucune envie d’arrêter le surf, mais tu n’avais pas non plus envie de finir tout seul, sans personne à tes côtés. Ta passion restait ta passion. Ce sport était sûrement la chose qui, au jour d’aujourd’hui, te rendait le plus heureux. Mais il fallait faire des sacrifices, des compromis. Tu n’en avais pas le choix, désormais. Tu n’avais plus le choix. Et puis finalement, tu recules légèrement ta tête afin de pouvoir regarder Mado dans les yeux, sans pour autant lâcher tes bras qui étaient autour d’elle. « C’est adorable Mado, mais.. tu veux que je fasse comment ? Toutes mes compétitions confondues ne me permettront jamais de payer l’opération, en imaginant que je les gagne toutes, déjà… C’est 30 000 dollars. Je n’ai pas le choix. Si je prends un petit boulot, j’pourrais peut être espérer gagner 1000 dollars par mois. J’pourrais en économiser environ 800, ce qui fait que je devrais travailler environ 3 ans non-stop. Je ne vois pas d’autres solutions.. Et après 3 ans d’arrêt, je ne pourrais jamais reprendre la compétition. C’est impossible. » Tu hausses tes épaules. Ça t’attristait et tout désolait, mais tu n’avais pas le choix au final. Il fallait que tu te prennes en main, que tu fasses des concessions. « Je n’ai pas la moindre envie d’arrêter.. mais je suppose qu’il faut que je fasse des sacrifices pour avoir ce que je désire. » dis-tu tout simplement. Et sa dernière phrase te fait sourire. « Je ne vois pas trop comment tu pourrais faire, mais c’est l’intention qui compte le plus. Alors merci. » Tout te paraissait déjà tout tracé, tu ne voyais pas vraiment ce que tu pouvais faire d’autre.
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MessageSujet: Re: i am back to you + 15/04, 11h34   i am back to you + 15/04, 11h34 EmptyMer 17 Avr 2013 - 1:01

Au moment où Bob fit savoir à Mado qu'il avait songé à retourner à L.A à cause d'une baisse de moral, la jeune femme avait naturellement espéré que tout ça n'ait rien à voir avec le fait qu'il ait passé du temps avec Isis à la sortie du jeu, comme il l'avait laissé entendre sur son blog quelques temps auparavant. Elle savait qu'il tenait à la jeune femme et elle avait elle même espéré que tout se passe au mieux, autant parce qu'Isis semblait être quelqu'un de bien que parce que Bob méritait d'être épanoui avec une femme. Bien sûr, il y avait ce problème, ce qu'il avait ou plutôt ce qu'il n'avait pas, et il est vrai que tout le monde n'était pas susceptible de s'en accommoder. En soi, Bob avait sans doute bien fait d'en parler à Isis, ce que Mado ne comprit d'ailleurs pas tout de suite. Elle peina effectivement à saisir ce qu'il lui avait dit exactement, puis comprit un peu tard, et en se sentant relativement bête, qu'il avait bel et bien parlé du fait qu'il était dépourvu de pénis à la jeune femme. Cela le fit alors rire, sans doute parce que Mado n'avait pas compris tout de suite, mais la française, elle, ne put que déplorer la suite. Parce que c'était une chose d'avoir jugé légitime d'en parler à Isis, mais c'en était clairement une autre de ne pas lui avoir laissé le temps de réagir à la nouvelle, de s'être contenté de partir, de fuir, simplement par crainte qu'elle ne réagisse pas agréablement à la nouvelle. D'accord, c'aurait été difficile d'affronter ce genre de réactions, et ça aurait probablement fait du mal à Bob. Mais n'était-ce pas pire, finalement, de ne pas lui avoir laissé l'occasion de le faire, car peut être qu'elle aurait été conciliante et compréhensive ... Peut être qu'elle aurait compris et qu'elle s'en serait fichue. Mado savait par exemple que si l'homme qu'elle voulait près d'elle souffrait du même problème que Bob, elle s'en serait très probablement accommodée, aurait tâché de ne pas en tenir trop compte et aurait essayé de l'aider à sa manière. Pourquoi être parti du principe qu'Isis ne ferait pas de même ? Elle aurait pu agréablement le surprendre, et même lui prouver qu'il avait raison de la penser différente, qu'elle l'était bel et bien, et qu'elle valait la peine qu'il s'accroche avec elle. Au lieu de ça, Bob avait simplement pris la fuite, et il est vrai que Mado en était un peu déçue. Elle pouvait comprendre qu'il ait eu peur de souffrir, mais il souffrait de toute façon d'avoir fui de cette manière, alors il n'avait pas nécessairement choisi la solution la plus évidente à vivre, à ses yeux. Elle ne manqua en tout cas pas de lui exposer son point de vue, pas du tout dans l'optique de lui faire la morale - quel intérêt aurait-elle à faire ça ? - simplement pour qu'il réalise qu'il aurait quand même pu laisser une chance à Isis, une chance de lui prouver que ce genre de détails pouvaient ne pas tant importer que ça finalement, que ce qu'il était pour elle, que ce qu'elle appréciait chez lui, valait peut être plus que la chose dont il était (pour le moment) dépourvu. « Non, ça n'est pas nécessairement évident. Tu as pu te tromper lorsque tu t'es dit qu'elle ne voudrait plus de toi. Ce n'est pas parce que tu ne peux pas partager certaines choses avec elle que ça doit tout remettre en question. Je suis persuadée qu'elle aurait pu comprendre, que ça aurait pu ne rien changer pour elle. Mais tu as préféré penser que ce qu'elle te dirait te ferait inévitablement du mal, alors que ça aurait pu te rassurer, au contraire. Je trouve ça dommage Bob, parce que je sais que vous tenez l'un à l'autre, et parce que je me dis que tu souffriras peut être plus du fait d'avoir décidé pour elle que ton handicap n'était pas acceptable, que du fait qu'elle ait pu te le dire elle-même ... » Finalement, c'est lui qui lui avait prêté ces mots, qui avait fait comme si elle ne pouvait pas comprendre, et surtout ne pas accepter le fait qu'il n'ait pas de pénis. Alors que bon, il n'était pas dit qu'Isis lui en aurait tenu rigueur. Alors oui, d'après la française, cette tournure des choses était franchement dommage. Pour autant, elle ne pouvait pas non plus le forcer à la rappeler, à la revoir, parce que c'était sa vie sentimentale et qu'elle n'aimerait pas non plus qu'on se mêle de la sienne. Quant au reste, et bien, Mado était naturellement ravie de s'être vue offrir un superbe sachet d'amandes. Ah non vraiment, c'était un peu le plus beau cadeau qu'on lui ait jamais fait. C'était pratique, élégant, et surtout, c'était mangeable. Et les cadeaux mangeables, tout le monde sait que c'était les meilleurs, hein. Et puis bon, les amandes, tout le monde aimait ça. Alors vraiment, Bob lui avait fait là un fantastique cadeau. Un cadeau qu'elle méritait, bien évidemment. Sauf que lui, il commençait à dire que non, justement. Ouh, c'était vilain d'insinuer une telle chose. Ainsi, Mado lui tira puérilement la langue - mais ça, personne ne lui en tiendrait rigueur, hein - puis lâcha un petit rire amusé. Bob n'avait décidément pas changé, et c'était aussi plaisant qu'effrayant, hm. Tout ça pour dire que Mado allait effectivement pleurer. Oui, juste pour un sachet d'amandes. Mais c'était un cadeau merveilleux et riche de sens. Il lui en fallait de toute façon bien peu, généralement, pour se laisser aller à ce genre d'élans d'émotion. Tellement son genre, de pleurer comme ça, hein. C'est clair. « Je suis beaucoup trop émue pour contenir mes larmes plus longtemps. Mais ça n'est pas dramatique, ton t-shirt fera gentiment office de mouchoir, n'est-ce pas ? » Oui bon, elle ne lui laisserait pas tellement le choix non plus, hein. De toute façon, non, Mado n'allait pas fondre en larmes sous le coup de l'émotion. C'était peut être un sachet d'amandes particulièrement précieux, mais quand même, elle allait rester forte et digne, hein. Voilà. Toujours est-il que Bob laissa ensuite entendre qu'il pensait à arrêter le surf, et que ça ne manqua pas de surprendre Mado. Mais de surprise, elle passa à perturbée, parce qu'elle comprit qu'il y songeait dans le but de gagner plus d'argent et de se payer sa greffe. Sauf qu'elle, elle ne voulait pas qu'il se prive de sa passion. Non, elle le connaissait trop bien désormais pour savoir qu'il y avait déjà trop peu de choses susceptibles de le rendre heureux. Alors elle ne voulait pas qu'il abandonne le surf, même pour cette raison. Ce serait un coup à se condamner à supporter un emploi qui ne l’épanouirait pas, qui ne lui correspondrait pas, et c'est tout ce qu'elle ne lui souhaitait pas. Il laissa alors entendre qu'il ne voulait pas finir seul, et cette pensée lui fit mal au cœur. « Il n'y a pas de raison pour que tu finisses seul. Tu es quelqu'un d'exceptionnel, et les gens exceptionnels ne sont pas supposés finir seuls » qu'elle souffla, sans trop savoir si c'était la chose à dire, bien qu'elle la pense sincèrement. Le fait est qu'elle ne pouvait pas trop s'avancer, mais qu'elle avait envie de croire que son problème ne lui porterait pas plus longtemps préjudice, et même qu'il se réglerait. Mais de là à en oublier le surf, non, elle ne pouvait pas concevoir qu'il y songe sérieusement. Il devait y avoir une autre solution. Vraiment, elle préférait le croire. « Le surf est beaucoup trop important pour toi, Bob. Et justement, je ne veux pas que tu fasses de sacrifice. Pas un sacrifice aussi gros, en tout cas. Pas un sacrifice qui te coûtera d'être malheureux par la suite. Car si tu finis par être greffé, mais que tu n'as plus le surf pour t'épanouir, tu crois vraiment que ça en aura valu la peine ? Moi, j'en doute. » Elle ne disait pas ça pour être dure, mais pour qu'il comprenne qu'arrêter le surf n'était pas la solution. Il l'avait dit lui même, ce serait long avant qu'il gagne de quoi être greffé, et après, il ne pourrait plus reprendre les compétitions de surf. C'était beaucoup trop risqué et ça mettrait en péril son bonheur. « Je t'avancerai l'argent, si tu veux » qu'elle finit par souffler, spontanément. Ce n'était pas une chose qu'elle disait pour passer pour quelqu'un de généreux, car elle se fichait de l'être ou non, mais pour l'aider, pour lui prouver qu'elle tenait à lui et à ce qu'il soit épanoui dans la vie qu'il menait. Bien sûr, elle ne roulait pas sur l'or, mais elle ressortirait d'ici avec au moins 6000 euros, ce qui déjà n'était pas négligeable, et mieux que rien pour commencer. Bien sûr, c'est dans des moments comme celui-ci qu'elle espérait, peut être, terminer à la première place de l'aventure. Non pas que les crédits ne soient pas ses amis, mais bon, à petites doses quoi.
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MessageSujet: Re: i am back to you + 15/04, 11h34   i am back to you + 15/04, 11h34 EmptyMer 17 Avr 2013 - 22:05

Tu avais conscience que ta réaction était un peu lâche. Très lâche, même. Et tu n’en étais pas un. Si tu avais fait ça, c’était pour une bonne raison. Parce que tu connaissais déjà la réaction qu’Isis aurait eue si tu l’avais laissé parler. T’en étais certain, même, en fait. Mado ne pouvait pas comprendre. Elle n’avait pas vécu ce que tu avais vécu, elle ne savait pas comment les femmes réagissaient à ton sujet. Toi, tu le savais. T’aurais préféré ne jamais le savoir. Toutes tes histoires avec la gente féminine n’avaient jamais été un franc succès. A vrai dire, avec toi, ça se finissait toujours mal. Et autant dire que ce n’était pas toi qui partais en premier. Tu n’avais plus envie de souffrir, non. Tu n’avais plus envie d’être triste. Tu préférais ne porter plus aucun espoir sur personne, c’était mieux ainsi. Tout ça, tout ce que tu avais vécu, t’avais rendu fort et fragile à la fois. Autant dire que tout ce que tu ressentais était quelque peu contradictoire. Dès le début, tu savais qu’Isis et toi n’aviez aucune chance, mais tu t’en attristais seulement maintenant parce qu’elle était enfin au courant. Tu t’étais sûrement beaucoup trop attaché à elle, tu te rendais compte la chose que tu perdais, et ça faisait encore plus mal. Aux paroles de Mado, tu souris doucement, et secoues la tête de droite à gauche. Tu n’étais – encore une fois – pas d’accord avec elle. Toi qui pourtant étais quelqu’un de très ouvert d’esprit, acceptant n’importe quel point de vu, tu ne pouvais pas agréer à celui de Mado. C’était tout simplement impossible. Improbable. « Tu ne comprends pas, Mado… » Commences-tu, dans un murmure. « Bien sûr qu’Isis aurait été conciliante, elles le sont toutes. Elle aurait dit qu’elle était heureuse que je lui confie une telle chose, que je sois honnête. Ensuite, elle aurait dit que ça lui importait peu que j’ai un pénis ou non, que ce qui comptait, c’était moi, ce que j’étais. Alors j’aurais été heureux d’entendre ça de sa part, je l’aurai embrassé et dit à quel point ça comptait pour moi qu’elle ne prenne pas mon problème en compte. Alors on serait parti à Los Angeles, on aurait été heureux tous les deux pendant quoi ? 3 ou 4 semaines. Ensuite, elle se serait lassée. Soit elle aurait été couché avec un de ces surfeurs blond et bronzé, ou elle serait tout simplement partie en disant que non, ce n’était pas moi le problème, mais elle. Que ce n’était pas à cause de mon handicap, mais parce qu’elle aime toujours son ex, ou qu’elle n’arrive pas à éprouver quelque chose de vrai pour moi. Alors qu’on saura pertinemment tous les deux la raison de son départ. C’est toujours la même histoire, Mado… Toujours. » Tu ne comptais même plus le nombre de fois où ce scénario s’était produit. Beaucoup trop de fois à ton goût. Et … tout ça t’avait détruit, petit à petit. Certes, tu t’y faisais désormais, mais c’était aussi pour cette raison que tu avais préféré tout stopper avec Isis avant que cela arrive. Autant ne pas se faire de faux espoirs, et se rendre à l’évidence. Ca finirait mal entre vous deux, alors pas la peine de perdre du temps à faire des efforts tous les deux. Par la suite, Mado te tire la langue. Ouh. Tu ne peux pas t’empêcher de rire, amusé, et rajoutes par la suite « Non mais voyez-vous ça, maintenant elle tire la langue. Tu devrais éviter la compagnie de certaines personnes. » Toi, entre autre. Parce que tu ne voyais pas qui d’autre pourrait la rendre bizarre à ce point. Pas que tirer une langue soit bizarre, mais bref. Puis finalement, elle te parle de pleurer et se moucher dans ton t-shirt. Ah non, tu n’étais pas d’accord. Tes sourcils se froncent, et tu secoues la tête. « Si tu pleures, va aux toilettes s’il te plaît, ça sera plus simple pour tout le monde.. » de toute manière, tu savais bien qu’elle ne pleurerait pas, mais bon, sait-on jamais. Quant à la suite, tu fais une confidence qui t’arrache le cœur à ton ex partenaire. Il fallait bien que tu le dises à quelqu’un de toute manière, et cette personne était Mado. Arrête le surf. Ça te fendait le cœur, mais tu n’avais pas le choix. Si tu voulais obtenir ce que tu voulais, il fallait que tu le fasses. Tu ne peux pas t’empêcher d’afficher un léger aux paroles plus que touchantes de la française. « Il faut croire que je ne suis pas si exceptionnel que ça, alors… » fais-tu donc remarquer. C’était comme ça, tu n’y pouvais rien. Tu n’avais rien d’un vrai homme, et les femmes aimaient les vrais hommes. Tu ne faisais pas partie de cette catégorie. Alors pour que ce soit le cas, il fallait que tu abandonnes le surf. Chose pour laquelle tu avais déjà tout abandonné dans la vie, tout simplement parce que c’était la seule chose qui te faisait plaisir dans la vie. Le seul endroit où tu te sentais réellement bien, c’était sur une planche de surf, dans la mer. Mais… maintenant ça allait sûrement se finir, tout ça. Tu aurais aimé qu’il y ait une autre solution. Vraiment. Mais tu ne voyais pas d’autres moyens possibles pour récolter l’argent. Tu devais faire des sacrifices, ce sacrifice. Effectivement, Mado avait raison. Ce sacrifice te rendrait malheureux. Il te le rendait déjà d’ailleurs, avant même que tu l’aies annoncé à qui que ce soit. « Mais tu veux que je fasse comment, alors ? Je.. Je vois pas d’autres solutions. Je peux rien faire d’autre qu’arrêter, si je veux gagner assez d’argent. Et oui, tu as raison, ne plus avoir le surf me rendra mal, je sais pas si je m’en remettrai un jour mais… au moins j’aurai une femme qui m’aimerait à mes côtés. Vraiment. Qui ne me quitterait pas. Peut-être que ça en vaut le coup.. Sûrement. » Tu serais malheureux pendant trois ou quatre ans, et après peut-être que tout irait mieux. Qu’une femme pourrait remplacer le surf. Oui, sûrement. Tu ne savais pas trop en fait, t’essayais de t’en convaincre. De te dire que ça irait, que tu surmonterais tout ça. Et puis Mado te dit quelque chose qui te perturbe, et te fait froncer les sourcils. Est-ce qu’il avait bien entendu ? Non, il devait y avoir une erreur. Lui avancer de l’argent ? Elle ne ferait pas ça. Si ? Non, non, t’avais même pas le droit d’y penser toi-même. « Tu… ? » tu secoues la tête de droite à gauche. « Non, tu ne sais pas ce que tu dis Mado, tu le penses pas.. C’est ton argent. » Ton père qui, lui, n’avait franchement aucun problème avec l’argent, avait toujours refusé de te payer cette opération, alors pourquoi Mado le voudrait ?
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MessageSujet: Re: i am back to you + 15/04, 11h34   i am back to you + 15/04, 11h34 EmptyJeu 18 Avr 2013 - 0:28

Qu'on se le dise, Mado n'était absolument pas entrain de juger Bob. Tout ce qu'elle essayait de faire, c'était lui faire prendre conscience qu'il n'avait peut être pas agi de la meilleure façon possible en ne laissant pas l'occasion à Isis de pleinement réagir à son annonce, au fait qu'il ne soit pas pourvu d'une chose qui pouvait avoir une certaine importance au sein d'une société comme celle-ci, mais qui n'était pas pour autant forcée d'influencer l'attitude de toutes les jeunes femmes de leur génération. Aux yeux de la française, Bob n'aurait pas du partir du principe qu'Isis pourrait ne pas comprendre, et surtout ne plus vouloir de lui. Elle comprenait bien évidemment que le jeune homme ait eu peur de souffrir, qu'il ait préféré ne pas entendre ce qu'elle pourrait avoir à lui dire à ce sujet, mais dans le fond, il risquait de souffrir d'autant plus du fait d'en avoir décidé à se place, d'être parti, d'avoir fui. Mado ne pouvait pas concevoir qu'Isis n'aurait pas compris, parce qu'elle avait toujours semblé tenir à l'américain, et qu'elle préférait croire qu'elle était quelqu'un d'aussi précieux qu'il le lui avait souvent dit. Mais lorsque le jeune homme reprit la parole, et qu'il lui expliqua ce qu'il s'était véritablement dit au moment où il avait préféré partir et ne pas laisser l'occasion à Isis de réagir, elle assimila un certain nombre de choses. Il est vrai que Mado n'avait pas pensé qu'il était finalement parti du principe que, si les chose se passaient bien dans un premier temps, elles pourraient ne pas être aussi appréciables sur la durée. C'était donc ça qu'il avait redouté, ça qui l'avait influencé et incité à partir précipitamment. Pour autant, ça n'en était pas moins dommage, aux yeux de la française, qui préférerait sans doute qu'il ne soit pas aussi fataliste. « D'accord, je comprends mieux. Mais ... ça reste une vision des choses franchement pessimiste, Bob » qu'elle souffla alors, désolée de l'entendre dire toutes ces choses, parce que même si c'était assurément un point de vue des plus réalistes, et même si ça aurait effectivement pu se passer de cette manière, la française préférait continuer de penser que la fin de cette histoire aurait tout de même été plus réjouissante, qu'Isis ne serait pas partie, ni au bout de trois jours, ni au bout de trois semaines, ni au bout de trois mois. « Tu en as connu beaucoup, des filles comme ça, qui ne sont pas parvenues à assumer sur la durée ? C'est quelque chose que tu as souvent vécu ? » Elle supposait que oui, car il en parlait véritablement comme s'il était un grand habitué de ce genre de scénarios, et il est vrai que cette idée lui faisait mal au cœur, parce que si vraiment il en était souvent passé par là, si vraiment beaucoup des filles qu'il avait connu s'en étaient allées au bout de quelques temps et en se cherchant des excuses, il n'était pas tellement étonnant qu'il en vienne maintenant à partir le premier, pour éviter de revivre ça, d'être de nouveau confronté à ce genre de cas de figure. Tout cela était extrêmement compréhensible, mais il est vrai que Mado aurait aimé que ça se passe différemment, que Bob prenne le risque, oui, peut être. Pas pour être malheureux, mais pour tâcher de partir du principe que c'aurait pu être différent, cette fois-ci. Bien sûr, elle n'était pas à sa place, et ne savait pas ce que cela était de vivre de cette manière et d'avoir été tant rejeté, mais elle franchement attristée pour lui, qui semblait véritablement tenir à Isis, mais qui s'en était hélas privé. Quant au reste, et bien oui, Mado estimait qu'elle méritait - et pas qu'un peu - le fascinant sachet d'amandes que Bob lui avait offert. Pourquoi cela ? Oh et bien, disons qu'elle partait du principe que puisqu'il l'avait lâchement abandonné ces derniers temps, et qu'elle avait pleuré toutes les larmes de son corps durant l'absence du jeune homme, c'était un peu la moindre des choses que celui-ci prenne la peine de lui offrir ce genre de choses, parce qu'en plus, elle était franchement adorable comme fille. Mais ça, il le savait n'est-ce pas ? Et bien peut être pas, vu qu'il insinuait de son coté qu'elle ne le méritait pas, ce fichu sachet d'amandes. Alors là, clairement, ils n'allaient pas être copains, hm. D'où le fait qu'elle n'hésita pas à lui tirer la langue, assurément sous le coup d'une impulsion. Clairement, ça n'était pas une chose qu'elle faisait tous les jours - sans doute parce qu'elle laissait ça à son fils de quatre ans, hm - mais là, elle s'était sentie forcée. Bob, en tout cas, ne manqua pas de le noter. Pff, quand lui il se comportait comme un vrai gamin, personne ne disait rien, mais quand ça prenait à Mado, voilà qu'il insistait bien dessus. « Moi, je t'ai tiré la langue ? T'es sûr de ça ? Tu dois confondre, Bob, tu sais bien que ça n'est pas mon genre. Et puis, ça n'est pas comme si tu avais la moindre preuve de ce que tu avances, n'est-ce pas ? » Oh, ne lui parlez pas de caméras, elle serait capable de lui sortir la même énormité que celle qu'elle avait déjà sorti à Emilien l'autre jour, à savoir qu'elle couchait avec le monteur de l'émission et que ce type pourrait tout à fait trafiquer les images à son avantage. Mais pour le moment, semble-t-il qu'elle n'avait même pas le droit d'être ouvertement émue par le cadeau de Bob, vu qu'il la sommait d'aller pleurer aux toilettes. « Et pourquoi j'irais pleurer dans un endroit qui pue alors que je pourrais tout aussi bien le faire ici, hm ? Oh, j'ai compris, tu ne veux simplement pas que je me mouche dans ton t-shirt. Et bien je peux toujours me rabattre sur tes cheveux. J'avais déjà parlé de le faire, un jour, il me semble. Bah là, je risque d'y être forcée. » C'était de toute façon de la faute de Bob, qui lui avait tout de même offert le plus beau cadeau du monde, hein. Et donc, oui, elle ne pourrait assurément pas se retenir de pleurer plus longtemps. Elle était humaine, après tout, et pourvue d'émotions, comme chacun. L'atmosphère fut ne tout cas un peu moins réjouissante lorsqu'ils en virent à parler de sa greffe, car il pensait à arrêter le surf, alors qu'il était évident qu'il en avait terriblement besoin pour s'épanouir et être heureux. Clairement, Mado ne pouvait pas le laisser faire ça. Elle ne pouvait pas le forcer à renoncer définitivement à cette idée, mais elle pouvait tâcher de le raisonner, de lui faire comprendre que ça n'était peut être pas la solution. Sauf qu'il semblait déterminé à penser qu'il finirait seul, ce qu'elle ne pouvait pas concevoir. Car oui, à ses yeux, il était quelqu'un d'exceptionnel. Et car oui, elle estimait que ce genre de personnes ne devaient pas finir seules, justement. Elle ne disait pas tant cela pour être gentille que pour être sincère. « Si quelqu'un comme moi n'est plus tout à fait seule à l'heure d'aujourd'hui, quelqu'un comme toi n'a aucune raison de le rester. Qu'importe ce que tu n'as pas, tu as d'immenses qualités humaines, Bob. » Et là encore, elle se contentait de lui dire ce qu'elle pensait, à savoir qu'il était quelqu'un de bien, quelqu'un de beau, quelqu'un de riche. Si Mado, qui se trouvait tous les défauts du monde, était à ce jour épanouie dans une relation, il n'était pas possible que quelqu'un comme Bob, qu'elle trouvait épatant et des plus attachants, ne trouve pas quelqu'un pour l'accepter tel qu'il était, un jour ou l'autre. Alors bien sûr, il était compréhensible qu'il préfère quand même tenter une greffe, mais vu qu'il n'en avait pas les moyens, il risquait bel et bien d'arrêter le surf, et ça, Mado ne voulait absolument pas qu'il le fasse. Loin d'elle l'idée de dicter sa vie, mais elle savait qu'il en viendrait à amèrement le regretter. Si vraiment il était greffé, mais qu'il n'avait plus le surf, comment réussirait-il à être heureux ? Grâce à l'amour d'une femme ? Soit, c'était possible. Mais le surf, c'était tout de même bien sa passion. « Je ne sais pas, mais ... je sais que le surf fait partie intégrante de ta vie, que c'est une chose qui compte énormément à tes yeux et que tu n'as malheureusement pas grand chose d'autre que ça. Je trouverais dommage que tu t'en prives, parce que je préfère décidément penser que tu n'auras pas à en arriver là. » Et ça, ça annonçait clairement la suite. Car oui, Mado laissa ensuite entendre qu'elle voulait l'aider, et plus précisément, qu'elle devrait pouvoir lui avancer l'argent de l'opération s'il en avait envie. Elle ne lui faisait pas la charité, ne le prenait absolument pas en pitié, car elle avait simplement envie qu'il vive la vie qu'il mérite. Et aider ses amis était une chose qui se faisait, après tout. « Bien sûr que si, je sais ce que je dis, et je le pense. Parce que je ne veux pas que tu ais à choisir entre le surf et l'amour, Bob. Je sais que tu as besoin des deux pour être heureux, je l'ai compris. Donc si je peux faire quelque chose pour que tu n'aies pas à faire un choix qui te rendra forcément malheureux, tu penses bien que je vais le faire. » Certes, Mado n'avait pas d'immenses économies de coté, mais elle se savait suffisamment débrouillarde pour trouver de quoi lui venir en aide. « Tu n'es pas obligé d'accepter mon aide, parce que je sais ce que c'est que d'avoir de la fierté, de vouloir faire les choses par soi-même et sans l'intervention des autres ... Mais je vais probablement insister, parce que si j'étais à ta place, je pense que j'aimerais qu'on insiste pour m'aider. » Insister, elle le ferait. Mais elle ne le forcerait à rien, évidemment. Le but n'était pas de le brusquer, de le forcer à accepter de l'argent qu'il pourrait décidément ne pas vouloir. Insister, elle le ferait pour lui prouver qu'il comptait pour elle, et que son bonheur comptait ainsi tout autant.

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