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 generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)

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Opaline

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MessageSujet: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) EmptyDim 19 Mai 2013 - 3:08

en compagnie de sandro
(21/05/13, 16h31)
Je suis quelque part. C'est impossible d'être nulle part. Je suis quelque part. Je sais juste pas où. Quelque part dans le terrain de jeu de l'émission. Ça en élimine, des possibilités. Je suis là. Oui, je suis là, juste là. Mes iris se font curieuses, elles explorent la pièce. Je crois que c'est ça qu'ils appellent le jacuzzi. Ça n'a rien d'extraordinaire. Je m'approche du bassin de quelques pas. Assez pour plonger ma main dans l'eau. Ah. Oui, c'est chaud. Et il y a des petits bulles. C'est amusant. Ça chatouille. Si j'étais programmée différemment, j'aurais peut-être ri. Je crois que j'ai envie de rire. Ça ne sort pas, comme d'habitude. Mon visage reste impassible, je le sais. Peut-être qu'il a l'air un peu plus détendu que d'ordinaire. C'est tout. C'est pas grave. Je laisse la paume de ma main se balader à la surface de l'eau, puis plonger, explorer, faire une longue promenade, remontant à l'air puis refaisant une descente dans l'eau. Ça me distrait. Et piquée par la curiosité, je décide de retirer mes chaussures. Mes chaussures confortables. Trouées. Usées. Mais confortables. Je les laisse dans un coin. Pareil pour mes chaussettes. J'enlève mon jean. C'est mes jambes qui vont à la rencontre de l'eau. Je reste debout, à balancer de ce liquide un peu partout de mes pieds. J'aime bien. C'est la première fois que je suis dans un jacuzzi. Un jacuzzi. Je suis même pas certaine de savoir l'écrire correctement, ce mot. C'est pas grave. Je suis dans un jacuzzi, c'est tout ce qui compte. J'ai envie de m'asseoir. Sauf que je suis encore trop habillée pour ça. Et que je porte pas un maillot de bain. Culotte, maillot de bain, c'est du pareil au même. Mon t-shirt ne me dérange pas. Il est bien là où il est. Sur moi donc. Je prends une autre seconde de réflexion. Mes fesses trouvent la surface de l'eau, je m'installe. Pour peu de temps. Puisque je continue à bouger les jambes. En de faux mouvements presque calmes d'une quelconque nage. J'sais pas nager. Je suis encore loin de la noyade, là. Je suis assise. Donc ça va. Jusqu'à ce que la porte s'ouvre, ça allait. J'ai pas demandé à avoir de la compagnie.
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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) EmptyDim 19 Mai 2013 - 8:49

Dire qu'il y a quelques mois, tu étais en Afghanistan, toujours digne de tes fonctions de militaire. Et tu finissais finalement ton parcours dans une émission de télé-réalité pour beauf. Décidément, tu ne savais pas ce qui t'avais pris. En plus, on t'avais refilé comme partenaire l'adolescente de la saison. Gé-nial. Bref, rien n'avait bien commencé. Tu étais toujours autant d'humeur massacrante, et distant avec les gens. Ce n'était pas parce que tu étais constamment avec une trentaine de personnes que ta personnalité allait changé du tout au tout. Tu étais quelqu'un de solitaire, et tu le restais. Ici, les gens parlaient trop. Ils se donnaient trop d'importance. Et en plus de ça, ils n'étaient pas décidés à te laisser tranquille. M'enfin, il fallait que tu te fasses une raison, ça n'allait pas être facile. Mais si tu avais réussi à surmonter les horreurs que tu avais commises, tu arriverais à surmonter ça. M'enfin. Le dimanche, en faisant le tour des lieux, tu avais repéré ce fameux jacuzzi. Et il était aujourd'hui temps pour toi de t'y rendre pour détendre un peu tes muscles beaucoup trop crispés ces derniers temps. Ces 8 dernières années, en fait. Lorsque tu rentres dans la salle prévu à cet effet, tu te rends compte que tu n'es pas seule. Une fille en t-shirt est déjà dans le jacuzzi. Son visage t'intrigue quelque peu. Elle a un visage de poupée. Elle ferait une parfaite blanche neige pour un pseudo-prochain film. Et malgré toute la curiosité que peux te procurer cette fille, ton visage reste impassible, et sûrement assez froid. « Je sais pas de quelle planète tu viens, mais on est pas censé porter de tee-shirt dans un jacuzzi. » que tu répliques sans la moindre tonalité dans la voix, ce qui te donne un air assez dur; pendant que tu enlèves tes chaussures, chaussettes, ton jean, ainsi que ton haut pour finalement te retrouver un maillot de bain. Tu attends simplement qu'elle se décale un peu, parce qu'elle prenait toute la place avec ses jambes. Parce que, oh, cet endroit n'était pas à elle tout de même.

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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) EmptyDim 19 Mai 2013 - 13:47

À ma façon. Dans mon monde. Dans ma bulle. Je vois les choses à ma façon. On me l'a tellement répété. Je suis ''bizarre''. ''Étrange.'' ''Totalement en décalage avec les gens de ton âge, ma pauvre fille.'' Ça sonne comme un défaut. Peut-être que ça en est un. Je ne fais jamais les choses comme tout le monde. Je ne sais pas comment on est supposé utiliser un jacuzzi. Je le fais à ma façon. Progressivement. De la façon dont je le souhaite. Et je finis en culotte et en t-shirt, les fesses posées dans le bassin, à bouger les jambes doucement. À sentir l'effet des bulles qui chatouillent ma peau. Qui remontent le long de mes jambes. C'est la première fois que je suis dans un truc pareil. Première fois. Je connais juste les douches à moitié chaudes et les averses de pluie. C'est tout. Donc le jacuzzi, c'est bien une première. Quel effet ça doit avoir ? Je ne sais pas. C'est pas grave. Je suis bien, là. Toute seule. Avec mes petites bulles. Jusqu'à ce que la porte s'ouvre. Laissant entrer un candidat quelconque dont je n'ai pas retenu le prénom. Et encore moins le visage. Je doute d'avoir vraiment regardé qui que ce soit depuis samedi. Il ne m'en faut pas plus pour être mal à l'aise. Je reporte mon regard sur l'eau. Il parle. Sèchement. Froidement. J'ai fait quelque chose de mal, je crois. Parce que j'ai gardé mon t-shirt. Ah. C'est une règle obligatoire, ça, d'être en petite tenue ? Je ne sais pas. En tout cas, lui, il se déshabille. Hein ? Mais... Il peut garder ses vêtements. J'aime pas trop ça quand un homme se trouve là, à moitié nu. Encore moins quand je suis à moitié nue, moi aussi. En fait, j'aime juste pas la compagnie des hommes. Une de mes mains vient se refermer autour du bas de mon vêtement. Je le serre légèrement. Je dois l'enlever ou pas ? Si je l'enlève, je vais être encore plus dénudée. Et je n'ai pas hâte que qui que ce soit puisse admirer les quelques cicatrices que je peux avoir. « Je l'aime bien. Mon t-shirt. » C'est mon excuse. C'est suffisant ? J'espère. Euh. Je rapproche mes jambes de moi, j'évite de trop me recroqueviller pour ne pas avoir l'air trop bizarre. Ou juste pour ne pas qu'il comprenne que sa présence me met mal à l'aise. Ou même pire encore. J'ai envie de croire que l'eau cache assez bien mon corps. Parce qu'il n'est pas très agréable à regarder. Je dois lui parler, peut-être. Mais j'ai rien à dire. Le silence, c'est bien aussi. Ou alors, je peux partir. S'il ferme les yeux, je pourrais partir d'ici tranquillement. Mais comment je peux lui demander de fermer les yeux ?
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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) EmptyDim 19 Mai 2013 - 14:46

Elle est différente que toutes les autres candidates que tu as pu rencontrer jusque-là. Oui, elle ne t’a même pas encore adressé la parole, mais tu peux deviner qu’elle est différente. Ce n’est pas un défaut, d’être différent. Elle t’intrigue. Et il en faut beaucoup pour éveiller ta curiosité, donc c’est une sorte de compliment. Elle n’a pas l’air heureuse. Tous les autres candidats ont l’air plus ou moins heureux, avec un certain degré de bonheur dépendant de la personne, allant de 1 à 100%. Mais tu avais l’impression qu’elle, elle ne l’était pas du tout, comme si elle ne savait pas ce que c’était. C’était peut-être faux, ce que tu pensais là. Mais son visage te donnait cette impression. Son visage te perturbait, c’était bizarre. Elle n’avait pas l’air heureuse. Comme toi. Peut-être était-ce pour cette raison qu’elle t’intriguait, parce que d’une certaine manière, elle a l’air de te ressembler. Comme si quelque chose d’horrible lui était arrivé. Mais peut-être que tu ne te faisais que des idées. C’était sûrement ça, oui. Tu ne sais pas pourquoi tu penses tout ça, c’est étrange. « Je l'aime bien. Mon t-shirt. » Ah. Bon bah pourquoi pas, hein. Elle faisait ce qu’elle voulait après tout. Lorsqu’elle rapproche ses jambes, tu glisses à ton tour dans le jacuzzi. T’es juste en maillot de bain, laissant voir au grand jour le tatouage que tu as sur le torse. Tu n’aimes pas trop ce tatouage, il te rappelle de mauvais souvenirs. Mais qu’importe, cette encre était gravée dans ta peau. Ton regard se pose sur la jolie brune. Elle a l’air mal à l’aise. Sûrement parce qu’elle l’est vraiment. Tu savais bien que tu n’avais pas l’air d’être sympathique – parce que tu ne l’étais pas en réalité – mais tu ne savais pas que tu faisais peur à ce point. Tes sourcils se froncent donc. « Je fais si peur que ça …? » la tonalité de ta voix n’est pas aussi froide que la première fois, elle est plus…douce. Ça ne te ressemble pas, de parler de cette manière. Mais tu fais des efforts. Pour la première fois depuis que tu es entré ici, tu fais un effort pour quelqu’un. Et tu ne sais pas pourquoi. Elle a l’air fragile, faite de porcelaine. Elle te fait penser à quelqu’un. Elle te fait penser à ta sœur. Ton cœur se serre dans ta poitrine.
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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) EmptyDim 19 Mai 2013 - 16:42

Je le connais pas, lui. C'est un peu comme les gens dans la rue. Ceux que j'observe. Ceux qui sont là, à vivre. Je me pose beaucoup de questions. Ce qu'ils ont vécu. Ce qu'ils font chaque jour. Où ils étaient la veille. S'ils ont déjà perdu un proche. S'ils sont heureux. S'ils aiment la vie. S'ils aimeraient pouvoir changer quelque chose de leur quotidien. Je me demande s'ils font partie des gens qui ont un plan bien précis pour leur vie. Ou s'ils vivent au jour le jour. Je peux m'en poser beaucoup des questions. Et j'essaye d'y répondre. Là, assise dans mon coin, je les regarde et j'essaye d'apprendre à les connaître. On peut en apprendre beaucoup sur les gens juste grâce à leur apparence. À leurs vêtements, par exemple. On peut voir si une personne est riche ou pauvre. À la façon dont ils s'occupent de leurs mains. Si elles sont propres ou non, par exemple. On peut en apprendre beaucoup. Et je ne vous parle pas non plus de ce qu'on peut détecter dans le regard de quelqu'un. Je crois que dans le mien, on pourrait y lire beaucoup de choses si les gens se donnaient la peine d'en avoir quelque chose à foutre. Ils se contentent de mon visage inexpressif, la plupart du temps. Il faut dire que tout le monde me connaît, dans ma banlieue. Je suis Opaline. La fille à ne pas approcher. C'est pas grave, ça me convient. J'ai appris à ne pas montrer ce que je ressens. Avec le temps. '' Opaline, arrête de sourire.'' ''Opaline, arrête d'être aussi tendue.'' ''Opaline, arrête d'avoir l'air aussi terrifiée.'' J'ai l'habitude de ces phrases. Je m'y suis faite. Et en parlant d'avoir peur, il me demande s'il fait si peur que ça. Merde, merde, merde. « Non ? » je m'essaye de ma voix habituelle en laissant mon regard papillonner dans sa direction, pour faire illusion. Je vais pas lui dire que si. Je vais pas lui dire que j'ai peur. De sa présence. De ce qu'il pourrait faire. Et on peut pas dire que je me retrouve souvent avec un homme, dans un jacuzzi, en petite tenue. Je plante mes dents dans ma lèvre inférieure. C'est ça qui craint, avec la peur. Je peux rien y faire. Je peux juste pleurer. Je veux pas pleurer. Je sais que je peux pas m'en empêcher pour autant. C'est bête. Il va falloir que j’apprenne à le contrôler, ça aussi. Mes mains recommencent à jouer avec la surface de l'eau. J'évite de regarder dans sa direction. C'est mieux. Je crois que les gens normaux font la discussion. Je suis pas vraiment normale, de toute façon. Peut-être qu'il va en avoir marre de moi et qu'il va préférer perdre son temps avec quelqu'un d'autre. Ça serait bien. Pour lui comme pour moi.
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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) EmptyDim 19 Mai 2013 - 17:17

Elle a peur. Tu vois bien qu’elle a peur. Rien qu’à son nom, qu’à ses gestes, qu’à son regard. Tu ne comprends pourtant pas pourquoi, tu n’as rien fait, et tu ne comptes rien faire qui puisse lui faire peur. Toi qui, comme le disait si bien Thelma, était quelqu’un de grognon, tu perdais toute la colère que tu éprouvais contre le monde entier face à elle. Et tu ne l’as connaîs même pas. Peut-être valait-il mieux que tu quittes les lieux. Que tu partes. Mais elle t’intriguait trop. Cette jolie brune, fragile, dont tu ne connaissais même pas encore le prénom. Tu ne savais pas pourquoi, elle avait quelque chose de spécial. Quelque chose dans son regard qui disait quelque chose –en plus de la peur - , sans que tu puisses desceller ce que ça pouvait être. Tu ne savais même pas comment te comporter face à elle, tu avais l’impression d’être un monstre. C’est vrai, tu es un monstre. Pour tout ce que tu avais fait, on pouvait te qualifier de monstre. Mais tu avais tout quitter pour ça, justement. Parce que bien que tu ne le montres pas, tu ne te supportais pas toi-même. Et ce regard qu’elle portait sur toi, ce regard te faisait sentir mal. Comme le pire des hommes. « Je… je ne sais pas de quoi tu as peur, mais je ne te ferais pas de mal… » Pourquoi est-ce que tu t’adoucis de la sorte face à elle ? Peut-être parce que tu as besoin de lui prouver que tu n’es pas le monstre qu’elle croit voir en face d’elle. Que tu n’es pas le monstre que tu crois toi-même être. Tu es assez pathétique comme personnage, à vrai dire. Et en plus de cela, tu perdais toute ta crédibilité. Tu essaies de capter son regard, pour qu’elle te regarde enfin dans les yeux. Pour lui montrer ta sincérité. « Pardon. Pardon pour tout. » que tu murmures. Tu ne sais pas ce que tu as fait, mais tu t’excuses. Chose qui ne te ressemblait terriblement pas. Mais là, en face de toi, en plus de t’excuser à la jeune femme, tu t’excusais envers ta sœur. Parce que tu la voyais en elle.
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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) EmptyDim 19 Mai 2013 - 20:08

Tout le monde va bientôt se rendre compte que j'ai quelques peurs. Deux étant plus repérables que d'autres. Et là, en ce moment, j'ai peur de lui. Lui, je ne le connais pas. Je ne connais pas les autres non plus. Ça ne change rien. Que je connaisse ou pas, ça finit toujours de la même façon. Donc je me méfie, je m'attends au pire. Je sais que le pire va arriver. Une parole maladroite. Un acte téméraire. Il en faut si peu pour que le pire arrive. Je ne lui fais pas confiance. J'accorde pas ma confiance. Jamais. Je me méfie toujours. Il peut dire qu'il ne me fera pas de mal, je ne le crois pas. Il peut même en faire la promesse, le jurer sur la tête de trente-six personnes. Je connais l'ampleur de ce mensonge. Il n'est pas le premier à me le dire. Il me fera du mal. Il va me faire du mal. C'est suffisant pour me donner envie de me recroqueviller. Et de pleurer. Ça, oui, ça arrive forcément. Mes pensées s'agitent. Tellement que je ne remarque même pas les larmes qui coulent sur mes joues. C'est toujours quand ils disent qu'ils ne vont pas me faire de mal qu'ils m'en font. Il prend la parole à nouveau. Pour s'excuser. Je comprends pas. Pourquoi il s'excuse. Pour le mal qu'il va me faire ? Il pense que s'excuser avant va rendre le tout moins douloureux ? Je ne sais pas. Je secoue la tête de droite à gauche. Parce que je comprends pas. Et qu'il me fait peur avec ses beaux discours. « Je veux partir. S'il te plaît. » je souffle d'une petite voix. Je le préviens. Je lui demande la permission. Je ne sais pas exactement. Je veux juste avoir la certitude que si j'essaye de partir, il ne va pas faire quelque chose de stupide. Comme me retenir ici. Ou essayer de me rattraper. Et s'il pouvait fermer les yeux le temps que je sorte de l'eau, ça serait bien. Je veux pas qu'il puisse voir mes jambes. Ou les marques sur celles-ci. Les bleus qui commencent à disparaître, à devenir un peu jaunes. Ou même les quelques cicatrices que je peux avoir. Je veux pas qu'il voit. Je veux pas que qui que ce soit voit. C'est peut-être naïf mais je me dis que l'eau dissimule plutôt bien le tout, pour le moment. Et si je n'avais pas honte de toutes ces marques, j'aurais peut-être essayé de quitter ce jacuzzi. Quoique, je crois que la peur me paralyse sur place.
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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) EmptyDim 19 Mai 2013 - 20:58

Pourquoi est-ce qu’elle te trouble autant ? Pourquoi est-ce que la voir pleurer te fait aussi mal au cœur ? Pourquoi ta mâchoire se serre si fort que tu as l’impression que tes dents vont lâcher ? Les battements de ton cœur ont accéléré. Tu ne supportes pas de voir les gens pleurer. Tu ne sais pas ce que t’as fait pour la faire pleurer. T’es un monstre. T’en as la certitude. T’as beau tout faire, tout dire, tu resteras un monstre. Mon dieu. Tu ne supportes pas ça. Tu ne supportes pas cette image de toi. Tu ne supportes pas cette facette. Tu ne supportes pas de voir cette jeune fille pleurer, si bien que tu t’en mords le poing droit que tu as serré de toutes tes forces. Tu mords ton poing pour évacuer cette tristesse. Cette colère que tu as contre toi. Il faut que tu restes calme. Il faut que tu te reprennes. Tu as arrêté de la regarder pendant un certain moment. Ses larmes ne se stoppent pas, il faut que tu fasses quelque chose. Elle te demande de partir. Pour quelle raison tu refuserais ? Pourtant elle ne bouge pas. Elle est terrifiée, la poupée de porcelaine. Tu décides de prendre les choses en main. Elle ne va pas bien, et tu te dois de t’occuper d’elle. Tu ne sais pas pourquoi tu fais tout ça, mais tu le fais. Tu sors du jacuzzi, trempé. Tu attrapes vite une serviette que tu t’empresses de déposer sur les épaules frêles de la jeune fille. Et tu finis par la porter par la taille, afin de la faire sortir de l’eau. Tu ne dis rien, tu la fais asseoir sur le petit banc à côté, remettant correctement la serviette sur ses épaules. Et tu recules. Tu te mets en face d’elle, tu t’agenouilles à même le sol, lui donnant de la grandeur par rapport à toi, dans l’espoir de diminuer quelque peu sa peur. Il faut que tu tentes de la calmer. T’es un peu paumé, et tu te sens ridicule. Mais tu allais faire tout pour qu’elle n’ait plus peur. « Je… Ecoute.. Je ne suis pas quelqu’un de bien. Je ne suis pas quelqu’un de fréquentable, ou même de sympathique. On peut même me qualifier de haineux, ou même de méchant. Oui, je dois être méchant avec les gens, parfois. Je ne sais pas si c’est pour ça que tu as peur de moi mais… mais écoute-moi, je suis inoffensif. Regarde, tu peux me frapper aussi fort que tu veux, je ne te ferais rien en retour. Je ne te ferais rien du tout. Rien. Défoule toi. » Tu le répètes. T’es sincère. T’espères t’y être mieux pris que la première fois, mais tu ne sais pas trop. Tu tends ta joue, au cas où elle voudrait te frapper. Tu étais certes quelqu’un de violent, mais jamais ô jamais tu ne frapperais une femme. T’es as une certaine distance d’elle, tu ne veux pas la terrifier. Ce n’est pas ton but. T’essaies de capter son regard, en vain. Et puis tu remarques quelque chose que tu n’avais pas remarqué dans le jacuzzi. Ses jambes. Des bleus et des cicatrices. Tes sourcils se froncent. Tu ne sais pas si tu dois faire toi-même tes conclusions, ou tout simplement si tu te fais des idées. Peut-être que ceci explique toute sa réaction. Ou peut-être que tu te fais des idées. Pourtant, tu te lances quand même. « C’est… quelqu’un qui t’a fait ça ? » demandes-tu doucement. C’est idiot, parce que t’es quasiment certain que même si c’est réellement le cas, elle ne répondrait pas positivement.

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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) EmptyLun 20 Mai 2013 - 0:59

Je veux juste partir. Quitter la pièce sans craindre de m'attirer ses foudres. Je veux partir avec la certitude que ça va ni l'agacer, ni l'énerver. Avec la certitude que je suis libre de partir. Oui, il doit me donner son accord. Et même si je ne lui fais pas confiance, même si l'appréhension restera, au moins, je saurais que je peux quitter la pièce. Je veux pas d'ennuis, moi. On m'a forcée à être ici. Dans ce jeu. On m'y a poussée et moi, je veux pas de problèmes avec les autres. Je suis gentille. Malgré ce qu'on en dit. Malgré ma réputation. Je suis gentille. Je crois. Je fais rien pour avoir des soucis. Je crois. Qu'il me laisse tranquille. Qu'il m'oublie. S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît. Mais quand il quitte le jacuzzi, je m'imagine déjà le pire. J'aurais dû me taire. Les conséquences. Il y a toujours des conséquences. Je devrais me taire plus souvent. Je sais pas ce qu'il va faire. Ça me coupe la respiration. Je le connais pas, lui. Je sais pas où sont ses limites. Qu'est-ce qu'il va faire, bordel, qu'est-ce qu'il va faire. J'ose même pas regarder dans sa direction. Je ferme les yeux. Je ne sais pas si j'ai envie de voir finalement. Qu'il me laisse tranquille, qu'il me laisse tranquille, bordel. Pourquoi il fait ça avec moi. Il peut le faire avec d'autres. C'est sur moi que ça tombe. Je sais pas à quel jeu tordu il joue. Pourquoi il me touche. Pourquoi il me touche. Je veux pas. Il a pas besoin de me toucher. Je me retrouve hors de l'eau, assise, là. Qu'est-ce qu'il fait. Je comprends pas. J'ai toujours les yeux fermés. Et j'en ai marre. Marre d'avoir peur. Marre de ne rien pouvoir faire. Si ce n'est continuer à sangloter. J'aime pas pleurer. J'essaye de m'arrêter, je me pince les lèvres. Il parle. Je l'écoute vaguement. Il me dit qu'il est méchant. Exactement. Ça ne présage rien de bon, ça. Je serre un peu plus fort encore mes paupières, je les ferme au maximum. Et je crois qu'il se fout de ma gueule. Le frapper ? Pour lui donner une bonne raison de répliquer ? Non, merci, je vais m'en passer. C'est vraiment un jeu tordu. Il n'est pas inoffensif. Il ne l'est pas. Ça se saurait s'il l'était. Si les hommes l'étaient. Je ne suis pas si stupide. Ou naïve. Cette fois-ci, je ne vais pas me laisser manipuler, oh que non. Il n'est pas inoffensif. Il l'est pas. Je réponds pas, je veux juste qu'il me laisse partir. Toujours pas. Quelques secondes s'écoulent et je suis toujours là. Pire encore, il me questionne. Si quelqu'un m'a fait ça. Oh non. Je comprends vite de quoi il s'agit. J'ouvre les yeux pour me confirmer qu'il parle bien de ça. De mes jambes. Non, non, non. Personne ne doit voir ça. Je passe mes doigts sur l'une des ecchymoses. Je récupère la serviette qui stagne sur mes épaules, je l'utilise pour couvrir mes jambes. « Non, je suis tombée. » je souffle simplement. C'est le mensonge facile. Je vais pas dire la vérité. Les conséquences, les conséquences. Je suis pas folle. Je vais pas aller raconter n'importe quoi à la télévision. Heureusement que j'ai gardé mon t-shirt. Et je me félicite dans mon choix. Les manches à moitié longues, c'est bien. C'est plus simple à Dublin. Je porte constamment des trucs longs. Là, entre les douches, le jacuzzi, la chaleur. C'est presque impossible de ne pas mettre quelque chose de court. Ma respiration est agitée, irrégulière. Je suis désolée, j'y peux rien. Je me recroqueville, je ramène mes pieds sur le banc, je laisse glisser la serviette sur mes genoux pour qu'elle descende jusqu'à mes pieds. Je suis toujours en tenue légère. Et je veux toujours partir. Et je doute que la situation aille en s'arrangeant. Dans trente secondes, il va en avoir marre de mes pleurs et il va utiliser la méthode forte pour me le faire comprendre. Je suis prête à le parier.

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Sandro

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Tu pourrais partir, et la laisser là. Tu pourrais ne pas te préoccuper d’elle. Tu pourrais aussi très bien t’énerver de son attitude, parce que tu ne comprenais rien à rien. Mais tu étais étonnement calme, pour quelqu’un de colérique. Tu ne sais pas pourquoi, t’as envie de lui venir en aide. Tu veux juste la calmer, qu’elle arrête de sangloter. Tu veux qu’elle arrête d’avoir peur de toi. Tu ne vas rien lui faire, rien du tout. Pourquoi est-ce qu’elle ne te crois pas ? Tu restes toujours à genou, au sol, en face d’elle, à une certaine distance. Ce que tu dis ne la convainc pas, tu le vois bien. Tu te sens impuissant. Tellement impuissant. Tu ne l’es jamais autant. Tu ne sais pas quoi faire, tu te sens tellement con. Et puis elle te dit qu’elle est tombée. C’est à ton tour de ne pas être convaincu. Tes sourcils sont froncés, tu la regardes se recroqueviller, tu gardes tes yeux sur son visage, car elle a l’air gêné lorsque tu regardes ses jambes. Tu ne veux pas la gêner. Tu ne veux pas qu’elle ait peur. Tu ne bouges pas. Tu mets même tes mains en dessous de tes fesses comme pour la rassurer, lui prouver que tu étais bel et bien inoffensif. Tu connais la différence entre les bleus qu’on se fait quand on tombe, et les autres. Pourtant, tu ne peux pas en être sûr à 100%. T’essaies à nouveau de capter son regard, t’aimerais bien qu’elle aille mieux. T’as tout simplement l’impression d’être un monstre. « Ma petite sœur avait le même genre de bleus que toi… » que tu souffles. Pourquoi est-ce que tu as dit ça ? Tu regrettes déjà. Bon sang, tu regrettes déjà, oui. Ta mâchoire se serre en pensant à tout ça. Ta sœur. Tout le mal qu’on lui avait fait… Et tout était de ta faute. C’était de ta faute si elle avait été dans cette merde. T’as une boule au ventre, tu as arrêté d’essayer de capter son regard, puisque tes yeux sont dirigés vers le sol. T’es vraiment qu’un con. Tu ne parles plus, tu penses trop. Mais s’il était arrivé à cette fille ce qui était arrivé à ta sœur, tu comprenais pourquoi elle avait peur de toi, et de chaque individu sur cette terre. T’aurais jamais dû parler de ta sœur, t’aurais jamais dû… Quel crétin, bon sang quel crétin. Tu ne bouges pas, tu ne fais plus rien. Rien du tout. Elle en a sûrement rien à foutre, de ta petite soeur. Pourquoi est-ce qu'elle en aurait quelque chose à faire ? Là, il était question d'elle, de la poupée de porcelaine.

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