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 generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)

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Opaline

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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) - Page 2 EmptyLun 20 Mai 2013 - 18:57

Je ne comprends pas. Il dit qu'il est méchant. Mais inoffensif. Il y a un problème quelque part. Déjà parce que personne n'est inoffensif. Mais alors si en plus, il est méchant, je ne vois pas pourquoi il me dit qu'il est inoffensif. Ou qu'il ne va rien me faire. C'est pas le premier qui me dit ça. Pour me mettre en confiance. Pour profiter de ma naïveté, de ma crédulité. Je ne vais pas me faire avoir. Pas encore une fois. Je ne le crois pas. Et puisqu'il ment, alors moi aussi. Je ne suis pas tombée. Si, ça m'arrive de tomber. Surtout quand on me pousse. Là, oui, je tombe souvent. Je ne vais pas le dire. Je ne vais pas dire tout ce que je peux vivre au quotidien, bien sûr que non. On est filmés. Je ne l'ai pas oublié. Je ne vais pas me laisser aller à quelques confessions. Je n'ai pas envie d'en parler, de toute façon. Je ne vais pas en parler. Pas avec lui. Si je lui dis, il pourrait penser qu'il peut agir comme tous les autres. Même sans ça, je sais très bien qu'il va agir comme les autres. C'est toujours comme ça. Ils sont pareils. Tous. Même ceux qui tiennent des beaux discours. Qui veulent me faire croire qu'ils sont différents. Qu'ils ne me feront rien. Je n'y crois plus maintenant. Plus du tout. La version officielle, c'est que je suis tombée. Oui. J'espère au moins que je suis crédible. Je sais mentir. Oui, je sais faire, c'est pas la première fois que je mens. Je vais devoir faire plus attention. Je vais devoir m'habiller plus chaudement, même s'il fait déjà chaud, ici. Je ne m'y attends pas mais il parle à nouveau. Il me parle de sa sœur. De bleus. Similaires aux miens, il paraît. Ça me rassure encore moins. Sa sœur, avec des bleus. Comme par hasard. Si bien que dans ma tête, il est associé à cette idée de douleur. Je passe mes mains sur mes joues, je relève un peu le regard, pour voir s'il est sérieux ou non. Si c'est pas un autre mensonge. Je ne sais pas. Je renifle. Ça me rend triste. De savoir qu'il y a une autre fille qui a quoi que ce soit en commun avec moi. Ou ma vie. Je n'ose rien dire. Par peur. Peur d'en dire trop. Peur que ça l'agace. Peur que ça se finisse comme je sais que ça va finir. Si seulement je pouvais m'échapper en courant, mais je suis trop une froussarde pour ça. Et j'ai peur des conséquences. Si je m'échappe maintenant, je ne pourrais peut-être pas le faire la prochaine fois. Alors j'en vois pas l'intérêt. Je ne veux pas encore plus d'ennuis. « C'est qui... qui lui faisait ces bleus ? » je demande d'une petite voix. Oui, je me demande comment et pourquoi elle avait des ecchymoses. Et je me demande aussi pourquoi on parle au passé. C'est peut-être que plus personne ne lui fait du mal maintenant. C'est bien si personne ne la blesse. Et j'ai une autre question qui me perturbe. Une question que, je le sais, je ne vais pas pouvoir garder pour moi. Je me pince les lèvres, le regard larmoyant, en me demandant si je dois ou pas. Puis je prends ma décision. « Toi ? » je murmure. C'est ça, ma question. Savoir si c'est lui qui lui faisait des bleus ou pas. Il peut me mentir, je le sais. Il se dit inoffensif. Alors sa réponse devrait être non. Mais sa réponse peut aussi être un mensonge. J'aurais pas dû demander.
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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) - Page 2 EmptyLun 20 Mai 2013 - 20:04

Peut-être que c’est pour ça, que tu te sens aussi concerné. Parce que tu l’identifies à ta petite sœur. T’as foiré la première fois, peut-être que tu pouvais te rattraper désormais. Mais si tu essayais de la réconforter, ce n’était pas que pour toi ou pour ta conscience. C’était aussi pour elle, justement. Parce que ce n’était pas juste qu’elle soit aussi effrayée que ça. Pas juste qu’elle soit dans cet état-là. A cause de toi, en plus. Tu lui faisais peur. C’était toi qui lui faisais peur. Pourtant, tu ne l’empêchais même pas de partir. Tu ne la tenais pas par le bras ni rien. T’étais seulement agenouillé au sol en face d’elle. Et tu ne sais pas pourquoi, tu lui parles de ta petite sœur. Tu n’aurais pas dû dire ça. Tu n’aurais pas dû du tout. Il faudrait peut-être que tu partes. Oui, ça serait bien. T’as une putain de boule au ventre. C’est l’explosion dans ta tête. T’es triste. T’es mal. T’es un monstre. En parler te fait y penser encore plus, et ça te tue encore plus. Elle te pose une question, la poupée de porcelaine. Elle te pose une question et tu lèves ton regard du sol pour la regarder. Tu te sens faible, et assez con. T’aurais jamais, jamais dû dire ça. T’as envie de fuir, ou de remonter quelques secondes dans le passé pour effacer tout ça. « Ce sont… des personnes qui ne respectent pas les femmes. » Ta mâchoire se serre en y pensant. T’as envie d’être six pieds sous terre. Encore une fois, tu aurais dû la fermer. T’as même oublié que vous étiez filmé. Bordel, vous passiez à la télé. Tu paniques un peu. Ce n’était pas censé ce savoir, ça. Toi, t’étais dans la merde. « Merde… » tu jures dans un murmure. Et puis, tu poses une main sur ta propre bouche à sa deuxième question. T’as bien envie de pleurer pour le coup. C’est la première fois qu’une fille te ferait pleurer. Et puis de toute manière, tu ne pleures presque jamais, toi. Pourtant, là, rien que cette question, les larmes te sont montées aux yeux à une vitesse hors norme. Ton cœur bat plus vite. T’es mal et triste. Tu l’es depuis longtemps maintenant. Comment pouvait-elle penser une chose pareille ? Certes, elle ne te connaissait pas mais… mais non, ce n’était pas toi. T’essaies de prendre sur toi, de pas montrer qu’elle t’a attristé avec sa question. « Je n’aurai jamais frappé ma petite sœur… ni aucune femme d’ailleurs. » Tu frappais les hommes, mais pas les femmes. T’as sûrement l’air sincère, puisque tu l’es. Tu souffles un grand coup, il faut que tu te calmes, et que tu te reprennes. Il faut que t’arrête de penser à ta sœur, à ce qui lui est arrivé, à l’endroit où elle était désormais parce que tu avais merder. Parce que t’avais fait l’con. Mais jamais, ô grand jamais tu ne l’aurais frappé. Tu l’aimais tellement, ta sœur. Puis tu reviens sur la fille effrayée. Oui, il vaut mieux. Ça te changera les idées. Tu la regardes, tu ne bouges toujours pas. Tes sourcils se froncent légèrement, parce que certaines choses s’éclairent. Indirectement, elle venait de te confirmer qu’elle ne s’était pas fait ces bleus en tombant. Et ça te fait mal. « Tu.. C’est ça alors ? Tu crois vraiment que je fais te frapper ? Je n’ai aucune raison de te frapper.. » Et elle aurait beau faire n’importe quoi, tu ne la frapperais pas. C’était bizarre, parce que d’habitude, c’était les autres qui jacassaient, et toi qui écoutiais. Ici, c’était toi le plus bavard. Même si tu ne l’étais pas vraiment, en soi. Tu faisais encore des efforts. « Qu’est-ce que je peux faire pour t’assurer que je ne te ferais pas de mal… ? Tu peux me demander tout ce que tu veux. » Tu ferais n’importe quoi, vraiment. Tu ne veux pas qu’elle ait peur. Et puis une autre question te vient à l’esprit. Une question assez existentielle pour toi, pour le coup. « La.. ou les personnes.. ils sont dans le jeu ? » tu parles de ces personnes qui lui ont fait ses bleus. Tu n’as pas réellement formuler une phrase compréhensible, mais t’espères qu’elle comprendra tout de même ce que tu voulais dire. Tu la regardes dans les yeux. Si la réponse était positive, tu te ficherais pas mal de savoir qui était innocent ou non, t’irais faire la peau à chacun des candidats dans cet endroit. On ne faisait pas de mal à une femme, c’était tout.
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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) - Page 2 EmptyMar 21 Mai 2013 - 14:45

Comment réagir. Que dire. Je ne sais pas. Pourquoi il me parle de sa sœur. Pourquoi il me dit tout ça. C'est peut-être pas vrai. Je ne lui fais pas confiance, il peut très bien me raconter n'importe quoi. J'ai l'habitude qu'on me raconte n'importe quoi. C'est peut-être son cas, à lui aussi. Peut-être qu'il a deviné qu'il peut me raconter n'importe quoi, me faire croire des bêtises parce que je suis trop naïve. Trop manipulable. J'ai pas envie de le croire. J'ai jamais rencontré qui que ce soit qui avait des bleus comme les miens. Personne. C'est quand même une belle coïncidence que sa sœur en ait aussi. Ou en avait. Je ne vais pas jouer avec les temps, c'est pas indispensable. Je lui ai posé une question. Sur sa sœur. Puisqu'on parle d'elle, autant continuer. Et je lui demande à cause de qui elle a ces bleus. Puisque pour moi, les bleus, on les a à cause de quelqu'un d'autre. C'est souvent comme ça. Pour moi, c'est comme ça. Alors je me pose la question. Il me répond simplement. Des gens qui ne respectent pas les femmes. Il y en a beaucoup, des gens comme eux. Plus personne ne se respecte, je ne l'invente pas. C'est la stricte vérité. Là où je vis, la notion de respect n'a jamais existé. Je ne suis pas très respectueuse non plus. Je ne frappe juste pas les gens. Quand il lâche un gros mot, je ferme aussitôt les yeux. C'est le début des ennuis, ça. Faut que je la ferme, je le sais en plus, je dois pas parler. C'est peut-être bête, parce que j'aime bien voir en général. Mais je préfère aussi ne pas voir s'il va lever la main. Ou le poing. Ou peu importe quoi. J'attends. J'attends parce que je sais que ça va arriver. Et que je peux rien y faire. Partir ? Je sais comment ça se termine dans ce cas. Je pars peut-être, je m'enfuis peut-être pendant un jour ou deux mais au final, ça n'en vaut pas le coup. Alors autant rester. Je ne veux pas encore plus de problèmes. Ma respiration est saccadée, un peu brusquée et je m'y prends à deux fois pour inspirer profondément. Je vais arrêter de pleurer, un jour. Un jour. Ce jour, c'est pas aujourd'hui. Je n'ai pas entendu le début de sa phrase mais j'entends qu'il balance un ''jamais'' dans sa phrase. C'est peut-être bon signe. Ou pas. De toute façon, c'est facile de mentir. Je n'ai aucune preuve. Aucune preuve qu'il dit la vérité. Aucune preuve que c'est pas lui qui a fait ces bleus à sa sœur. Aucune preuve qu'il ne va pas m'en faire, à moi aussi. Je ne peux pas savoir. Et même si ce n'est pas maintenant que ça arrive, ça peut arriver un autre jour. À n'importe quel moment. Il continue de parler. Les gens parlent beaucoup, ici. Il n'a pas besoin d'une quelconque raison pour faire quoi que ce soit. Pas besoin de raisons. Je reste toujours silencieuse. J'ose juste ouvrir les yeux. J'aimerais bien pouvoir être invisible plus souvent. Je le suis jamais quand je veux vraiment l'être. Il continue. À parler. À me poser des questions. Auxquelles je ne compte pas répondre. Auxquelles je ne sais pas quoi répondre. Il peut bien faire tout ce qu'il veut, je ne suis pas stupide. Pas trop. C'est facile de dire qu'il ne va rien me faire. Jusqu'à ce que je l'agace. Ou qu'il soit en colère. Qu'il soit frustré. Et après, la jolie promesse, elle fout le camp. Elle se brise en petits morceaux. Elle s'écrase sur le sol. S'il veut vraiment me prouver qu'il ne me veut pas de mal, il n'a qu'à partir. Qu'à me laisser tranquille. Qu'à m'éviter. Je ne demande pas mieux. Il conclut sur une nouvelle question. S'ils sont là. Dans le jeu. Bien sûr que non. Je secoue la tête en guise de réponse. Bien sûr que non, ils ne sont pas là. Ils aiment trop l'anonymat pour ça. Et je sais que si je parle d'eux, ça va chauffer pour moi. Mais je réalise aussi qu'en mimant ma réponse, ça veut tout dire. Et ça répond à une autre de ses questions, une qu'il m'a posée plus tôt. Ça en dit trop. « Je ne veux pas en parler. » J'essaye de me rattraper. Peut-être que j'ai dit non parce qu'il n'y a personne. Personne qui me fait du mal. Parce que je tombe, c'est tout, donc c'est logique qu'il n'y a personne dans le jeu, puisqu'il n'y a personne hors du jeu. Non ? J'aimerais bien qu'il voit les choses comme ça. Je ne veux pas en parler. Ni y penser. Mais c'est trop tard pour ça. J'y pense un peu tout le temps. Et puis, comme ça, il sait que j'en parlerai pas, s'il veut faire un truc, lui aussi. Laisser une marque, une empreinte, une preuve. J'en parlerai pas. Je ne dois pas en parler. Je frissonne, je peine à respirer calmement. « J'arrête de pleurer. » je murmure ensuite, pour l'informer. Je sais que c'est agaçant quand je pleure. Je ne veux pas qu'il prenne ça, comme raison, comme bonne excuse. Je vais essayer d'arrêter, en tout cas. Je vais vraiment essayer.
Sandro

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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) - Page 2 EmptyMar 21 Mai 2013 - 19:37

Elle te fait penser à un petit animal effarouchée. Elle l’est sûrement. Elle te fait penser à ta petite sœur. Tu n’as pas envie de penser à elle, tu n’as plus envie. Ça te fait trop mal. Et pourtant, t’y penses tout le temps. Ce n’est pas une bonne chose. Tu ne cesses pas de la regarder, la jolie poupée de porcelaine blessée. Elle a peur. Elle a l’air sans joie. Aucune joie de vivre. Comme toi. Vous avez peut-être plus de point commun que vous ne pouvez le penser, finalement. Tu ne sais pas trop. Elle ne dit rien, tu ne fais que des suppositions depuis le début. Pourtant, t’es presque certain d’être sûr la bonne piste, presque certain d’avoir raison. Elle ne répond jamais à tes questions. Elle ne te fait pas confiance, elle a peur de toi. Peut-être qu’elle a raison, d’avoir peur de toi. Tu ne sais pas. Tu n’as pas l’intention de lui faire du mal, tu ne l’as connais pas. Mais elle a quand même peur de toi. Elle a peur de toi alors qu’elle ne te connaît pas, elle non plus. Peut-être faudrait-il qu’elle fasse connaissance pour être rassurer. Mais tu ne sais pas comment faire. Tu ne sympathises pas trop avec les gens, toi. Tu préfères rester seul, dans ton coin, à être de mauvaise humeur et te ressasser toutes tes erreurs que tu as pu commettre. Tu ne la lâches pas du regard, tu ne bouges pas. Tu ne veux pas la toucher, de peur de l’effrayer. Aucun contact, peut-être que c’est la meilleure chose. Tu ne sais pas non plus. C’est beaucoup trop de choses que tu ne sais pas, t’aimes pas trop ça. Elle secoue seulement la tête lorsque tu lui demandes si ces gens, qui lui ont fait ces bleus, sont là, dans le jeu. Elle secoue la tête, mais ne parle pas. Tu en déduis que la réponse et non. Elle s’est grillée elle-même. Tu avais raison. Oui, tu avais raison. Elle se faisait maltraiter par une, ou plusieurs personnes. C’est horrible. Et t’es impuissant face à ça. Tu ne connaissais pas toute l’histoire, son histoire, mais elle ne devait sûrement pas être jolie à entendre. Tu ne connaissais que les faits. Elle se faisait battre. C’était inadmissible, de battre une femme. Même toi, Sandro le violent, tu ne pouvais pas accepter quelque chose comme ça. Tu ne sais pas par où elle est passée, qu’elle était son parcours dans la vie, ou pourquoi en était-elle arrivée là. T’aimerais bien savoir. T’aimerais bien l’aider. L’aider à aller mieux, à s’en sortir. Mais tu savais très bien ce que c’était de ne pas vouloir parler de soi, de ses problèmes. T’étais bien placé pour savoir ce genre de choses, oui. Elle dit déjà d’ailleurs qu’elle ne veut pas en parler, alors tu ne poses pas d’autres questions. Tu respectes ce qu’elle dit, tu respectes son choix. Pourtant, ton envie de l’aider ne part pas. T’as envie de la prendre sous ton aile. Tu ne sais pas pourquoi, tu veux la protégée cette enfant désillusionnée. « N’arrête pas à cause de moi. Si tu as besoin de pleurer, pleure. » ce n’était pas un ordre, juste une information. Pour lui dire qu’elle ne devait pas s’empêcher de faire quoi que ce soit. Si ça lui faisait du bien de pleurer et bien… Pourquoi dirais-tu quelque chose, ou serais-tu contre ? Elle faisait ce qu’elle voulait. T’es toujours à genoux, le regard posé sur la brune dont tu ne connais même pas le nom, mais dont tu sais déjà plusieurs choses. « Tu veux que je te laisse tranquille ? » demandes-tu doucement. Si elle te demande de partir, tu le ferais tout simplement. Tu ne veux pas la gêner.
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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) - Page 2 EmptyMer 22 Mai 2013 - 19:00

Non, je ne veux pas en parler. C'est simple, je n'en parle jamais. Jamais. Personne ne va venir me voir, un jour, pour me demander ce qui se passe. Ou ce qui m'est arrivé. Personne. Parce qu'une bonne partie sait déjà tout. Ou du moins un petit peu. Ils savent ce qu'ils ont à savoir. Ils n'en demandent pas plus, ils ne s'inquiètent pas. Personne ne s'inquiète pour moi. Ou ne veille sur moi. Et c'est très bien comme ça. Je ne suis pas fragile, je ne veux pas l'être. Et je n'ai pas besoin d'être protégée. Personne ne me protège. Je ne vois pas pourquoi qui que ce soit voudrait faire ça. Personne ne veut s'attirer de problèmes, entrer dans une histoire qui ne les concerne pas. C'est comme ça, de nos jours. Chacun pour sa gueule. Je comprends. Si je peux éviter d'avoir encore plus de merdes sur le dos, moi aussi, bah, je le fais, j'évite. Je ne veux pas en parler. Il n'y a rien à dire. Rien d'intéressant. Je ne veux pas en parler. Je ne veux pas dire qui, je ne veux pas dire comment, je ne veux pas dire pourquoi. Je ne veux pas y penser. J'en ai déjà vécu trop, des moments comme ça. Je ne veux pas avoir à m'en souvenir. Je ne veux pas. Je refuse. De toute façon, je ne peux pas en parler. Les caméras, la télévision. Je ne suis pas conne. Je sais que si je dis quoi que ce soit, ça sera pire. Je suis peut-être là pour l'instant mais ça peut aussi vite se terminer. Et si la semaine prochaine, je retourne à Dublin et que j'ai tout balancé, que j'ai tout dit... Je sais comment ça va se passer. Alors non, je ne vais pas en parler. C'est déjà trop, qu'il ait pu voir tout ce que j'essaye de cacher. Parce que j'en suis pas fière, de toutes ces marques. Je suis loin d'en être fière, très loin. Je vais arrêter de pleurer. Il faut que j'arrête avant qu'il décide que c'est suffisant, que j'ai assez pleuré. Oui, je vais arrêter. Et je lui dis, ça. Il réplique que c'est pas nécessaire, que je peux continuer. Si j'en ai besoin, je peux continuer. Ah. Je ne sais pas trop comment le prendre, ça. Il dit la vérité ? Il dit ce qu'il pense vraiment ? Ou bien c'est juste pour me faire passer pour une idiote. Ou pour autre chose. Je ne sais pas. Je me mordille quand même l'intérieur de la joue. Puis la lèvre. Pour essayer d'arrêter. Une tentative vaine. Je ne sais pas comment arrêter. Alors les larmes continuent à glisser sur mes joues, je les essuie rapidement, dès qu'elles tentent de se frayer un chemin. Et là, il me pose une nouvelle question. Une question presque inespérée. Une question qui me perturbe. Il va vraiment partir, si je lui demande ? Je ne sais pas. Je ne suis pas certaine. C'est pour ça que j'hésite à lui répondre. Mes yeux se lèvent vers lui à quelques reprises, je les détourne vite de direction, le regard fuyant, qui n'ose s'accrocher à aucun point dans la pièce, toujours en mouvement. Jusqu'à ce que je le garde en pleine admiration du sol. Un dernier coup d’œil vers lui. Je prends une grande inspiration pour me donner le courage de lui répondre, en agitant la tête de haut en bas. Oui, je veux qu'il me laisse. Je ne demande pas mieux. C'est même tout ce que je veux. Ça et pouvoir me rhabiller, enfiler mon jean qui cache ma peau. Oui, je veux qu'il parte. Ou que je parte. Peu importe, c'est pareil. J'avale ma salive, j'essaye de contrôler cette respiration toujours aussi saccadée. Il va partir maintenant. Oui, il doit partir, là. J'espère juste qu'il va le faire. Qu'il ne va pas faire l'inverse, juste pour me montrer que je n'ai pas mon mot à dire. Je ne sais pas ce qu'il peut faire. Et ça m'inquiète, ça, oui. Je crois que je ne peux pas imaginer toutes les possibilités, tout ce qu'il pourrait faire, quel genre de réactions il pourrait avoir. Et j'ai beau me méfier, ça n'empêche pas que je ne sais pas ce qu'il va faire. Je comprendrai qu'il fasse ce qu'il veut faire, tout simplement, sans tenir compte de ce que je pense. Parce que ce n'est pas moi qui dois imposer quoi que ce soit. Je le sais, ça.
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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) - Page 2 EmptyJeu 23 Mai 2013 - 18:33

Elle a beau ne pas parler, elle te fait clairement comprendre qu’elle ne veut pas de toi ici, dans cette pièce, avec elle. Elle ne dit pas non, mais elle hoche la tête lors de ta question. Tu n’allais pas la forcer à supporter ta présence, surtout parce qu’elle n’était pas bien. Tu voudrais bien l’aider. Parce qu’elle te remémore pleins de choses, parce que tu ne veux pas qu’elle soit mal. Tu ne la connais pas, mais t’as envie de la protéger. De faire quelque chose pour elle, pour ses larmes. Après l’avoir regarder une dernière fois apeurée de cette manière, tu te lèves, toujours en maillot de bain. Tu attrapes une serviette, t’essuie rapidement, et remets ton t-shirt, ainsi que ton pantalon. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là. Tu n’as qu’à demander. » fais-tu remarquer en tournant la tête pour la regarder. T’étais là pour elle, après tout. Tu ne l’as connaissait pas, mais t’étais là, oui. Tu ne savais pas ce qu’elle avait vécu, mais tu savais que c’était assez horrible pour qu’elle se comporte de la sorte. Alors oui, tu voulais l’aider. « Je m’appelle Sandro, en fait. » Au cas où, sait-on jamais. Hm. Tu lui adresses un sourire. Petit, le sourire. Il est sûrement temps pour toi de partir. Elle veut pas de toi, elle a peur de toi. Tu ne veux pas qu’elle ait peur. Tu t’apprêtes à franchir la porte, mais tu te retournes une dernière fois. « Je sais que tu ne vas pas me croire, et que tu penseras que ce sont des paroles en l’air, mais je vais faire mon possible pour que tu n’aies plus à subir tout ça. »
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MessageSujet: Re: generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31)   generation nothing, nothing but a dead scene, product of a white dream (21/05, 16h31) - Page 2 EmptySam 25 Mai 2013 - 1:09

Je veux juste qu'il parte. Il a posé la question, j'ai mimé ma réponse alors il peut partir. Quitter cette pièce. Me laisser tranquille. C'est tout ce que je veux. Et je crois que mon regard doit laisser paraître une petite lueur, je le supplie presque de partir. Mais quand il se lève, je peine encore à croire qu'il va vraiment me laisser. Ça me paraît trop simple, trop facile. Ce n'est pas possible qu'il se décide déjà à partir, juste avec une demande silencieuse de ma part. Impossible. J'épie discrètement ses mouvements tandis qu'il se rhabille. Oui, c'est déjà mieux. Moins embarrassant. Parce qu'à deux en petite tenue, ça faisait beaucoup pour moi. Ce n'est pas suffisant pour enlever pleinement toute cette gêne que je peux ressentir. Il prend la parole. Pour me dire qu'il est là. Que je peux lui demander si j'ai besoin de quelque chose. La première chose que je me demande, c'est s'il est sérieux. Peut-être qu'il se fout juste de ma gueule. Oui, c'est déjà plus crédible. Je lève les yeux vers lui, je croise son regard, alors je regarde ailleurs aussitôt. Il se fout de moi. C'est tout. Il continue, il se présente. Sandro. Super. Je m'en fiche. Je ne vais pas faire les présentations, lui dire que je m'appelle Opaline, que j'ai dix-neuf ans, que je vis à Dublin. Non, on ne va pas faire ça. Je ne dis rien, je ne fais rien, je reste juste là, à simplement respirer aussi bien que je le peux, à sentir ces petits tracés humides qui me chatouillent la peau. Qu'il parte, qu'il parte, qu'il parte. Je ferme les yeux quelques secondes, pour me perdre loin de cette réalité, pour m'en éloigner. J'entends ses pas sur le sol alors j'ouvre les paupières, je suis le mouvement de ses pieds du regard. Il s'en va. Je crois. J'espère. Mais non, rendu à la porte, il prend une nouvelle fois la parole. Pour balancer quelque chose de tellement incompréhensif pour moi que je lève tout doucement mon regard vers son visage, que j'y reste accrochée quelques secondes de plus que d'habitude. J'expire, je passe un doigt sur ma joue. C'est n'importe quoi, ce qu'il dit. Ça sera sûrement le premier à me prouver que je vais continuer à subir tout ce que je peux subir depuis tant de temps. C'est n'importe quoi, ce qu'il dit. C'est des mensonges, des belles paroles. Je ne suis pas stupide, je ne vais pas croire des conneries pareilles. Je me donne même le droit de secouer un peu la tête, de droite à gauche, pour lui montrer que je n'y crois pas. « Tu ne peux pas faire ça. » que je ne peux pas me retenir de souffler, en un soupir presque silencieux. Il ne peut pas, c'est tout. Il ne peut rien faire. Tout ce qu'il va faire, c'est comme tous les autres, je le sais. Il va faire comme les autres alors je ne vais pas tomber dans le piège du faux espoir qui va se casser la gueule dans trois jours. J'ai déjà donné, je ne vais pas recommencer. Il est comme les autres. Il va faire comme les autres. Je le sais. C'est tout. Alors il peut partir maintenant.

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