Bon il parait qu'il y a un jacuzzi, j'ai entendu une fille blonde le dire à une autre fille blonde. Il n'y a que des blondes en même temps. Les prénoms, connais pas. A quoi ça sert de toute façon ? Ah bah à savoir de qui on parle peut être ? Oui ça doit être ça. Mais bon, j'ai pas trop que ça à penser. Pas dans l'immédiat en tout cas. J'ai simplement envie de partir à la découverte de ce jacuzzi, j'aime bien les jacuzzi, j'en ai un sur ma terrasse. Un petit mais c'est cool. En tout cas je prends un maillot parce que j'vais pas me baigner à poil, chez moi je le fais, bah oui je suis chez moi alors c'est pas si grave. Mais ici. Bah ici c'est pas si grave en soit mais je ne veux pas qu'on me prenne pour ce que je ne suis pas. Et puis ça fait toujours grosse nympho, quoi que je peux toujours sortir l'excuse du je suis naturiste. Enfin j'dis ça mais il ne faut pas avoir l'impression que j'aime me balader à poil. C'est pas ça. Si, enfin non. Je ne sais pas. Ça ne me dérange pas. Et puis comme je l'ai déjà dit je ne sais plus quand mes seins se baladent sur la toile quelque part, il suffit de bien chercher. La faute à Bam j'vous ai dit. Bam c'est mon pote, il a fait des trucs tout ça. Bref. J'arrive devant le salon de massage craignos c'est là qu'il est le truc apparemment. J'entre et je me cogne dans un type. Grand. Jeune. « Pardon ! Non mais tu tombes bien, je cherchais le jacuzzi. C'est vrai qu'il est là ? Pars pas d'ailleurs, parce que ce sera mieux à deux. Tu sais, toi, moi, un jacuzzi, des milliers de possibilités. Ça ne t'intrigue même pas un peu ? » Non mais comment je pourrais le savoir puisque je ne lui laisse pas en placer une ? Bah du coup je me tais et le regarde tout sourire. Dis tu veux bien le grand monsieur ?

Ouais, j'étais allé me faire un massage Thai, et j'avais adoré. Et je ne m'en cachais pas. Après avoir vu Thelma dans le réfectoire ce matin, j'avais fait l'ascension vers la tour de verre. Seul, évidemment ; c'était bien mieux que d'être mal accompagné, la solitude. Et évidemment, la marche, ça fatiguait, hein. D'où le massage, mais pas avant d'avoir diné avec certains des autres candidats, hein. Bref, je disais donc : le massage. Elle était cool, la nana. Ou plutôt, ses mains étaient cools, car c'est la seule chose d'elle que j'ai pu découvrir. j'avais passé une bonne demi-heure sous ses doigts de fée, et j'étais aussi reposé qu'un nourrisson frais-né. En sortant de cette séance haute en ... Chaleur, disons, je m'étais dirigé sur le chemin de la sortie, décidé à faire une promenade nocturne par le jardin botanique. Ça devait être beau, là bas, dans la pénombre ... Et qui sait : peut être que Brune y serait ! Toujours est-il que ce projet ne se concrétisa pas, ce soir là. Car immédiatement après avoir pris cette décision, la nana aux seins parfaits s'était ramenée ... Ah tiens, ils avaient l'air plus ... Fermes de plus près, en plus. C'était gagnant-gagnant tout ça, dites donc. Et elle me fonce droit dessus ... Ah merde, je devrais peut être essayer de l'esquiver ! Mais trop tard, son écrasante poitrine s'écrase contre mon torse, et je ne comptais pas non plus m'en plaindre. Elle n'était pas aussi grande que moi, mais elle se débrouillait pas mal, quand même, tout compte fait. Mais plus impressionnant que ses grands yeux bleus et son corps de rêve ? C'était son discours. Ah, elle m'avait bluffé, sur ce coup là, si si, j'vous jure !

- Le ... Jacuzzi ? fis-je d'un ton désinvolte. Qui sait ? Allons voir. lui répondis-je alors. Je n'éprouve pas le besoin de répondre à sa proposition, étant donné que je venais d'accepter de l'accompagner. Néanmoins, un énigmatique sourire vint décorer mes lèvres afin de lui faire comprendre qu'elle m'intéressait.

Il est grand quand même ce mec. Très grand, trop grand. Enfin j'aime bien les grands mecs, et moi je ne le suis pas tant que ça. Enfin lui il est géant faut dire. Il est pas mal, même si ce n'est pas mon genre de mec. Enfin il est beau, très bien battit il doit avoir une... Oh mon dieu pourquoi je me mets à penser à ça. Tout ce que je disais c'est qu'il est bien foutu le genre de mec qu'une fille rêverait d'avoir à son bras en gros. Il doit faire son effet en soirée. D'ailleurs, j'devrais l'emmener avec moi un soir, dans une boîte branchée de L.A pour faire saliver mes copines, pour lui présenter mes copines aussi. J'en ai des canons. Mais là n'est pas la question, je me cogne contre lui, son torse, il a l'air encore plus dur que je le pensais parce que je me suis fait un peu mal, bon mes seins ont amortis le contact mais quand même. J'vais pas faire ma chocotte de toute il ne m'a pas non plus assommé. De toute façon, j'ai bien d'autres projets en tête. Comme par exemple aller trouver ce fameux jacuzzi. C'est un bon plan non ? Ouais je trouve aussi, surtout que je lui fais une proposition alléchante histoire de titiller son imagination. Le ... Jacuzzi ? Bon apparemment il ne l'a pas vu, c'est pas bon signe. Qui sait ? Allons voir. Si j'en juge par son sourire et bien, je l'ai titiller sa curiosité. Super. C'était un peu le but escompté. « Allez viens mon cœur, on va aller le trouver ce jacuzzi... » Je glisse ma main dans la sienne et je le tire à l'intérieur. La logique aurait voulu que je le laisse passer pour qu'il m'indique les pièces qu'il a visité pour les éliminer. Bon, ça ne doit pas autre aussi grand que ça. Non, en effet, ça ne l'est pas. Bon par contre ils y sont allés fort sur l'odeur là. « Dis moi, t'as ton maillot j'espère ? » Je dis de façon malicieuse, alors que je le guide vers le fond. Logiquement les portes coulissantes ce sont des cabines de massages, il ne doit pas être petit le truc, et pas au milieu des autres, en plus il y a une porte au fond. J'avance d'un pas déterminé, accélérant la cadence, n'hésitant pas à tirer un peu plus sur la main du jeune homme mais bon, il a de grandes jambes, il ne devrait pas avoir de mal à me suivre. « Bingo ! » Dis-je en poussant la porte. Bon le bassin est géant, en plus c'est beau. « Ils ne se sont pas foutu de notre gueule. Bon, par contre, il faut que j'enfile mon mini maillot alors tu te retournes tu seras un ange mon ange d'accord ? » Il n'a pas vraiment le choix, enfin si il l'a mais bon. Bref. En attendant qu'il se décide moi je commence déjà à retirer mon t-shirt, maillot de bain, soutien gorge c'est du pareil au même.

Cette nana, elle était belle, quand même. Plus belle que l'autre, là, celle qui vivait en Irlande. Non mais pourquoi j'y pensais, à celle-là ? On aurait dit que je cherchais à me torturer, quoi. En plus, y'avait bien plus agréable, comme tortures, enfin, je pense, hein ... Celle-ci avait l'air plus intéressante ... Intriguante, presque. Plus sympa, aussi, dans le genre "je m'en fous si tu fais pas la vaisselle, j'aime pas faire ça non plus", et moins chiante, parce que l'autre, là, je ne saurais compter le nombre de fois où elle m'avait fait une scène parce que je n'avais pas rangé mes chaussures au bon endroit et que je ne mettais jamais mon pantalon au sale, malgré toutes les fois où elle m'avait imploré de ne pas manquer de le faire. Bon, par contre, elles m'appelaient toutes deux mon coeur. C'était pas glorieux glorieux, tout ça. "Mon gladiateur", voyez-vous, ça sonnait mieux. Ça sonnait plus ... Viril, quoi. "Mon coeur". On s'attendrait à voir Cupidon sortir d'un buisson avec son arc, quoi ... Quoi que, ici, ça ne me surprendrait pas. Allez, je m'égarais, là, c'était pas sérieux. Elle me dit donc qu'on allait trouver le jacuzzi ... Ouais, si elle voulait. Je la suivais, moi, après tout, vu qu'elle semblait avoir meilleure idée que moi de son emplacement. Elle me prend par la main, et un instant, j'ai l'impression d'être de ces écoliers excités à l'idée de se retrouver seuls à seuls avec leur maîtresse ... Ouais, sauf que je n'étais plus un écolier, et que ce ne serait pas le même genre de maîtresse. Mais ça ne dura qu'un instant. C'est alors que la nana me demande si j'ai mon maillot ... Ah bah non, merde. Et il m'arrive quoi, si j'y vais en caleçon ? On me fusille sur place ? Non parce que je n'avais pas envie de mourir dès la première semaine, non plus. Enfin, si je mourais dans ses bras, ça pouvait se discuter, hein ... Ouais, en attendant, il vaudrait peut être mieux lui dire que je ne l'avais pas, hein. Ah bah non, ça risquait de gâcher l'ambiance ... On verrait bien le moment venu, du coup, hein. Elle avance de plus en plus vite, et du coup, j'en fais de même, pour ne pas me retrouvé traîné le long du sol vers la porte du fond. Elle s'écrie "Bingo !". C'est bien, ça, une nana spontanée. Une fille enthousiaste. J'étais plus calme, dans mes émotions. Les seules émotions fortes que je savais ressentir, je les exprimais par mon corps, aussi, et non par mes lèvres. Sauf la colère. La colère, elle était partout. La colère se cachait partout. Et c'était moins dangereux d'en parler avec ses mots qu'avec ses mains, ça. On me l'avait appris plus jeune, déjà, après ma bagarre avec Wilson le moucheron, le jour où je lui avais fait tomber quatre dents. Les quatre dents de devant, en plus ... Ouais, je n'y étais pas allé de main morte, tout compte fait. Elle pousse la porte, et la belle vue qui s'offrit alors à nous me coupa le souffle, tant et si bien que je manquai de ne pas l'entendre lorsqu'elle me demanda de me retourner.

- Hein ? Ah, oui, oui, bien sûr. dis-je. Bon. C'était un peu con, vu qu'avec un corps comme le sien, j'étais sûre qu'elle avait eu la générosité de le partager, par le passé. Pour ma part, j'en avais vu d'autres, aussi. Des seins, des fesses ... Pas au point de m'auto-proclamer un expert, non plus, hein, mais j'avais eu ma dose pour savoir à quoi ça ressemblait sans qu'on ne m'en fasse un dessin, maintenant, hein. Tandis qu'elle avait ôté son tee-shirt devant moi, j'avais pris soin d'ôter le mien. Bah ouais, j'allais peut être y aller en caleçon, mais tout habillé, ce serait tout simplement con, de ma part. Puis, vient le short. Je le déboutonne, je défais la fermeture éclair et je l'enlève. C'est alors que je vois une cabine, dans le coin. Ah bah ... Ils en ont peut être, des maillots. Enfin, si elle, elle ne va pas en chercher un, je ne le ferais pas non plus. J'oserais autant qu'elle, après tout. Si ce n'est plus.

- Ils font chier, avec leur encens, quand même ... avais-je ajouté.

Spoiler:

Pourquoi il me répond pas quand je lui demande s'il a son maillot ? Ça veut sans doute dire qu'il ne l'a pas. Bah au pire il peut me le dire, je m'en fiche moi. J'ai l'air d'être une folle furieuse qui pique une crise parce que le mec en question va aller à l'eau en caleçon ? Ou même à poil ? Non pas mon genre alors bah, tant pis j'dis rien non plus. De toute façon je suis trop excité à l'idée de trouver ce jacuzzi comme si c'était la huitième merveille du monde alors que je sais ce qu'est un jacuzzi, j'en ai un. M'enfin parfois il ne faut pas chercher à comprendre mes réactions plus qu'étranges. Bon on est dans la fameuse pièce et je n'ai pas vraiment envie de rester planté là à admirer le bassin. Si je suis là c'est pour profiter des jets, du jacuzzi, du plaisir d'être dans l'eau tout ça. Mais comme je suis une fille pudique, on y croit tous n'est-ce pas et bien je demande au jeune homme de se retourner. - Hein ? Ah, oui, oui, bien sûr. Je souris et j'attends qu'il le fasse il manquerait plus qu'il fasse semblant juste au moment où j'aurais retiré mon soutien gorge. D'un côté c'est un peu con ce que je viens de lui demander parce que je lui demande lui de se retourner tandis que tous les pervers derrière leur écrans pourront me mâter, si quelqu'un est dans la régie il pourra aussi le faire. Mais pas lui, c'est ballot je sais. J'avais mon maillot dans mes mains, avec ma serviette sous mon bras au cas où ils n'auraient pas prévu d'en mettre à dispo bon y'en a mais c'est pas grave. J'enfile mon bikini corail tout simple, j'suis allée dévaliser victoria secret avant de venir ici. Ils sont sympa leur maillots, confortable tout ça. Bref. Je fais vite le bas, je l'ai enfilé sous ma jupe, j'ai prévu le coup, donc du coup je peux retirer ma jupe à présent. - Ils font chier, avec leur encens, quand même ... Hum, c'est sur que c'est fort mais je préfère autant sentir ça que le parfum bon marché, ou le renfermé. « Y'a pire comme odeur, comme les aisselles des hommes, les toilettes des restaurants mexicains, enfin tu vois le genre... » Dis je en passant devant lui avec mon petit maillot tout en remuant légèrement les fesses juste pour le fun alors que je rentre dans le bassin. « Bah alors, tu vas pas rester planté là quand même hum... » Et c'est là que je me rends compte que je ne crois pas avoir entendu son prénom. Enfin pas de sa bouche et du coup j'ai un léger trou...

Spoiler:

Moi, j'en avais rarement vu des jacuzzis, dans ma vie. Pas des comme ça, en tous les cas. Des plus petits, et sans doute moins bien ... Enfin, il faudrait m'expliquer c'est qu'est un bon jacuzzi pour que je puisse en être un bon juge, quand même. Bon, peut être que j'irais me chercher un maillot, après tout, puisqu'elle en avait un. Non pas question d'être pudique, ni rien, hein, mais c'était pas top, de rentrer sans caleçon. Enfin, je savais que y'avait des gens qui aimaient ça, mais personnellement, je ne pouvais pas. Oh, et puis merde, hein. J'allais pas passer pour une chochotte, non plus, hein. Je lui parle alors de l'odeur, comme quoi l'encens, c'était chiant. Ça me rappelait la fois où on avait loué un chalet, là, en Angleterre, et où la proprio fanatique en avait fait brûler au moins un kilogramme pour nous accueillir "avec dignité" dans son humble demeure. Ouais, elle était space, c'te nana, quand même. Comme toutes, me diriez-vous, et vous n'auriez pas entièrement tort en disant cela. Elle me dit alors qu'il y a pire comme odeur, et je lui souris. Elle a raison, c'est vrai qu'un homme suintant ne sentait pas une odeur sensationnelle ... Quant à son deuxième exemple, n'en parlons même pas. Elle passe devant moi, n'hésitant pas à provoquer ma masculinité en agitant légèrement son derrière sous mes yeux ... Elle voulait jouer à ça, la demoiselle ? Bien. On jouerait à ça, alors. Elle entre dans le bassin, et je la regarde, amusé. Ah non, la production n'a pas été radine, cette année. Elle semble avoir réuni toutes les plus belles femmes en même temps. Et ça ne me dérangeait pas plus que ça, moi. Elle me demande alors si je compte rentrer, et je souris. Évidemment que j'allais rentrer. Je m'avance, moi aussi, et je pose un pied dans l'eau. Elle est chaude. Normale, aussi, me diriez vous. J'y mets mon deuxième pied, et je me laisse m'y engouffrer, lentement, quand même, histoire de ne pas l'éclabousser et risquer de la mettre en colère parce que j'aurais gâché son beau brushing.

- Cosmas. lui dis-je alors. Et toi ?

Bon j'ai l'habitude de parler toute seule, il n'y a qu'à voir tout ce que je peux sortir à la minute. Une vraie pipelette, mais en général, je parle beaucoup. Beaucoup plus que la moyenne mais en général on me donne matière à discuter. Dans le cas de ... Lui. Parce que finalement son prénom m'échappe totalement et bien, ce n'est pas super simple. Je prends mes aises c'est fait pour ça, c'est super agréable en plus, mais je me dis que j'aurais mieux fait de m'attacher les cheveux, tant pis, j'vais pas mourir parce qu'ils sont trempés de toute façon. Bon sinon, qu'est-ce qu'il fait ? Il se tâte j'ai l'impression, enfin sans mauvais jeu de mots. A poil, ou pas à poil. C'est sans doute ce qu'il est entrain de se demander, j'ai bien envie de lui dire de ne pas se prendre la tête parce que j'ai vu tout un tas de pénis avant le sien mais je me retiens. Ouais c'est mieux. Je m'en fiche pas mal de ma réputation, je crois que c'est trop tard pour ça. Je me suis foutue à poil parce qu'un type pas franchement amical me l'a demandé, y'a mieux quand même. Bref. Il rentre enfin. - Cosmas. Et toi ? Je le regarde légèrement amusé, parce que j'suis rentrée franco et qu'il peine à plonger ses orteils dans le bassin. « Monroe. » Je souris alors que je m'allonge un peu dans l'eau, afin de mouiller mes cheveux et de pouvoir les plaquer en arrière. « Tu t'es déjà envoyé en l'air là-dedans ? Enfin c'est pas une proposition, j'essaye de faire la conversation parce que t'es pas super loquasse comme mec, d'habitude ça me dérange pas, mais ça va s'avérer super long si on ne parle pas. Et puis si j'voulais que tu me rejoigne c'était pour éviter de m'ennuyer tu vois ? » Bien sûr qu'il voit, à moins que... « A moins que tu pensais que j't'avais demandé de me rejoindre pour qu'on s'envoie en l'air ici ! C'est plausible vu ta façon de me regarder. Mais tu sauras que je ne suis pas une fille facile. » Je croise mes bras contre ma poitrine. J'suis convaincante là ou pas ? Je souris.

Elle aime parler, elle, c'était sûr ... Elle me rappellait mon vieux, d'ailleurs, parce qu'il fallait avouer qu'il était doué, pour ça lui, à défaut d'être doué ailleurs ... Mais l'idée d'être plus bavard ne m'avait pas frappé. Je n'étais pas tant bavard que ça de nature, déjà. Je crois que je l'amuse, n'êmpêche ; je dois faire vachement plus prudent, face à elle. En même temps, avec la vie que j'ai mené, j'avais appris à devenir prudent ... Parce que parfois, on avait pas vraiment le choix. Sinon, on perdait le contrôle de son véhicule, pour ne citer qu'un exemple parmi tant d'autres ... Ah, souvenirs, souvenirs. Elle me le dit, son prénom. Ah, ça tombe bien. C'est un joli prénom ... Ça me fait penser à Marilyn. Marilyn Monroe. Mais j'pense que comme Brune, elle a du avoir son lot de blagues pourries sur son prénom, donc je m'abstiens et je la matte, parce qu'il fallait avouer qu'il faudrait être gay pour être insensible à ce corps ... Et encore, je pense qu'elle avait de quoi en rendre certains hétéros, ça ne m'étonnerait pas. C'est alors que cette nana, là, Monroe, elle me demande si j'ai déjà conclu dans un bassin ... Arquant légèrement d'un sourcil, je me sens légèrement déçu lorsqu'elle rectifie qu'il ne s'agissait là pas d'une proposition. Mais c'était tant mieux, tout compte fait, étant donné que Cupidon surveillait sans doute nos moindres faits et gestes. Ah mais merde, si j'allais devoir m'abstenir durant tout mon séjour, ce serait chaud, c'est certain. Elle me dit alors que c'est dommage que je ne parle pas vraiment ... Du moins, je l'interprète comme tel, et j'hôche de la tête. Elle finit par me dire que c'était peut être parce que j'avais cru qu'on ferait une partie de jambes en l'air, ici, maintenant. Ah non mais, elle était sympa, je voulais bien lui accorder ça, mais c'était une allumeuse, là, il n'y avait pas d'autre mots, entre ses innuendos, ses questions et ses paroles toutes faites à la fois sexy et provoquantes. Bref. Autant jouer à son jeu, hein.

- Une ou deux fois, ouais. Enfin, c'était pas top, non plus, avec l'eau, tout ça. Et désolé si mon regard te gêne. je lui souris avant de lui demander : Une fille comme toi, ça doit souvent choper des mecs, non ? À moins que tu sois du genre à les laisser regarder tes corps telle la dernière mode dans une vitrine sans jamais y toûcher. Je ne juge pas, hein.