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 never let your fear decide your fate, may29th - 22h58

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Valeri

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MessageSujet: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 EmptyLun 27 Mai 2013 - 1:14

sully
Il ne savait pas exactement l’heure qu’il était. Il faisait noir dehors. Tout du moins, la nuit était tombée. Il n’avait pas de montre sur lui, tout du moins, il l’avait laissé, rangé dans sa valise. Ici, il n’avait pas besoin de montre. Le temps n’avait pas d’importance, ou tout du moins, plus d’importance. Oui. Le temps ne comptait plus ici. C’était une sorte de parenthèse temporelle. On s’en fichait qu’il soit minuit, ou bien midi. Qu’il fasse jour ou nuit. Ils vivaient comme bon leur semblait. Ainsi, il faisait nuit, et Valeri ne trouvait pas sommeil. Oui, parce qu’il avait remarqué que la majorité des candidats étaient couchés, eux. Pourquoi lui n’avait-il pas le droit à un peu de sommeil ? Pourquoi ? Il ne savait pas. A vrai dire, il ne s’était jamais posé la question. Il ne dormait pas, ce fut la seule constatation qu’il s’était fait. Il vagabondait à travers leur habitat. Cherchant une source de distraction, d’amusement. De quoi s’occuper le temps d’un instant, de quelques minutes, le temps d’une nuit, le temps d’un sourire, le temps de trouver sommeil tout simplement. Alors finalement, il continua son aventure à travers les studios. Vêtus d’un simple tee-shirt et d’un short rouge. Ce détail vestimentaire n’avait pas d’importance puisque personne ne le verrait de toute façon. Tout le monde était parti se coucher, tout le monde dormait. Et lui, il était là. Là, au milieu de nul-part. Priant Morphée de venir à lui. Ou peut-être pas, finalement. Il ne savait pas où il allait, il laissait ses pieds vagabondaient. Oui, il laissait son inconscient l’emmenait là où il le désirait. L’emmenait là. L’emmenait loin. Loin de tout, et de tout ça. Mais il ne pouvait pas aller bien loin, il le savait. Cette liberté était violée, interdite ici. Il s’arrêta quelques secondes de marcher, lorsqu’il se retrouva face à une façade qui ressemblait à un saloon. Elle lui rappelait vaguement celle qu’il voyait dans ces bons vieux westerns spaghettis dont ses vieux étaient fans. Il se glissa dans l’endroit, sans y réfléchir. Un sourire se glissa alors sur ses lèvres, timidement. Il chercha alors la lumière. Ce n’était pas qu’il n’avait peur du noir, mais l’instant serait certainement plus agréable avec un peu de lumière. Il appuya sur le petit interrupteur qui se trouvait en coin, puis regarda tout autour de lui. Il y avait le bar et ses incalculables bouteilles, ses tonneaux et cette odeur de bois qui venait s’engouffrer dans ses narines. Son regard s’échoua sur cette scène en bois qui se trouvait non loin du bar. Une scène. Il n’y avait jamais monté. Pourtant, il y en avait souvent rêvé. Un rêve secret. Il apparait que c’est en montant sur les planches que l’on trouve sa vocation de comédien. Ce n’était pas la comédie, son truc à lui, mais le mime. Qu’importe, il voulait goûter à cette sensation si particulière de monter sur des planches, de monter sur une scène. Sans réfléchir, il y monta. Un sourire enfantin se dessina sur ses lèvres alors qu’il pouvait contempler de haut les tables et les tabourets vides. Il était bien là. Là, au –dessus de tout le monde. Au-dessus de ce monde imaginaire, au-dessus de ces gens fictifs. Il tourna un instant sur lui-même, avant de finalement reposer son regard sur l’entrée de ce saloon. Quelques pas bien trop bruyants venaient de le tirer de cette songerie crédule. Il fronça doucement les sourcils, avant de découvrir la silhouette de Sully se fondre dans l’arrière-plan. Il le salua d’un signe de la tête, sans un mot. Avant finalement de se résigner à quitter la scène. Adieu joli scène. Adieu rêve éphémère, rêve bien trop éphémère. « Tu veux un truc à boire ? » lui souffla-t-il alors.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 EmptyLun 27 Mai 2013 - 6:56

A une heure comme celle-ci, il n'y avait généralement pas grand chose à faire pour s'occuper. Il était globalement trop tard pour la plupart des activités auxquelles l'on songerait à s'essayer, et certainement trop tôt pour se mettre au lit. Alors il ne restait pas grand chose d'autre à faire que se balader, en pleine nuit, le long des studios. Il pouvait y avoir de jolies choses à y voir, ou des rencontres à y faire. Le tout étant de savoir quelle orientation prendre, quel chemin emprunter, où entrer, où s'abstenir de pénétrer. Des choix d'une futilité certaine mais qui, au beau milieu de cette nuit noire et inspirante, semblaient avoir une importance démesurée. Comme si le scénario d'un film s'écrivait à chaque pas qui serait fait, à chaque direction qui serait prise. Pour le coup, Sully se croirait presque passé devant la caméra, lui qui avait plutôt l'habitude de rester derrière celle-ci. De quoi le distraire suffisamment pour faire passer le temps et lui faire oublier que, ce soir, il resterait probablement seul. Une solitude loin d'être malvenue, mais qu'il déplorerait peut être légèrement, pourtant. Sans doute parce qu'il aurait été plus agréable de passer un moment à bavasser avec l'un de ses camarades, qui pour la plupart étaient sans doute à l'intérieur, occupés à maintes choses qui devaient avoir tout autant de sens pour eux que la marche qu'effectuait le jeune homme. En tous les cas, ce dernier ne se voyait pas s'empêcher plus longtemps d'entrer quelque part. Car il n'aurait une chance de tomber sur quelqu'un que s'il s'en donnait les moyens, vu que ça n'était manifestement pas dehors que la nuit serait propice à des rencontres. Alors il continua d'avancer, puis ne tarda pas à apercevoir de la lumière, au niveau du saloon, un peu plus loin. Maintenant, deux choses pouvaient possiblement expliquer cet éclairage. Ou bien quelqu'un se trouvait là-bas, et dans ces cas-là Sully s'empresserait d'aller le rejoindre. Ou bien quelqu'un avait tout bonnement oublié d'éteindre la lumière en sortant du saloon, et le jeune homme n'aurait alors d'autre choix que de s'y rendre malgré tout, ne serait-ce que pour l'éteindre. Alors, dans un cas comme dans l'autre, disons qu'il avait tout intérêt à y entrer. C'est alors ce qu'il fit, s'attendant honnêtement à y trouver un candidat entrain de picoler. Et bien oui, c'est la première chose qui lui avait traversé l'esprit. Pourtant, en arrivant sur place, c'est plutôt debout sur la scène qu'il vit quelqu'un. Et ce quelqu'un n'était alors autre que Valeri. Ce dernier quitta alors la scène, sans doute parce qu'il n'avait pas tellement envie de continuer de s'y amuser maintenant qu'il n'était plus seul. Sully espérait simplement ne pas avoir faussé ses plans. « Oui, je veux bien un peu de bourbon, s'il te plait » répliqua-t-il en tout cas, lorsque son camarade lui proposa à boire. Il n'y avait pas à dire, Valeri était plus sympathique quand il la jouait serviable que quand il ricanait des principes des autres. Mais il avait de la chance, Sully n'était ni très susceptible, ni très rancunier. « J'espère que je n'ai rien interrompu. Si tu veux continuer de virevolter sur la scène, tu le peux sans le problème. » Car oui, en arrivant, il n'avait pu que le voir tourner légèrement sur lui-même, ce qui l'avait quelques peu amusé il est vrai. « On devrait pouvoir te trouver une robe en satin et des jarretières » qu'il reprit, en pouffant légèrement. Roh allez, c'était de bonne guerre.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 EmptyLun 27 Mai 2013 - 12:10

Il n’y aurait goûté que quelques secondes, quelques minutes. De trop maigres minutes, il était certain. Pourquoi était-il là, lui ? Pourquoi n’était-il pas en train de dormir comme tout le monde ? Pourquoi était-il debout ? Pourquoi était-il venu, ici ? Valeri n’avait pas spécialement envie de compagnie. Il était bien là, seul. Seul, sur cette scène. Aussi vite qu’il y était monté, aussi vite il y descendit. Marchant alors en direction du bar. C’est là qu’il lui proposa un truc à boire. Une boisson, un verre, enfin… voilà. Il ne savait pas vraiment s’il allait accepter, mais de toute façon, il n’y avait pas d’heure pour boire, n’est-ce pas ? De toute façon, ici, le temps n’existait pas. Ou n’existait plus. Ainsi, Valeri partit derrière le bar, observant ces… ouh nombreuses bouteilles. Il n’allait pas s’amuser à les compter, il y passerait certainement la nuit. Peut-être que ça lui permettrait de trouver le sommeil ? Si certains comptaient les moutons, lui compterait les bouteilles. Son attention se reporta sur Sully, lorsque ce dernier prit la parole. Il voulait un peu de… bourbon, ou de bourdon. Il n’avait pas très bien entendu, un peu perdu dans ces crédules pensées. Ainsi, il s’approcha de quelques bouteilles, tentant de lire ce qu’il y avait écrit dessus. Il y aurait bien une bouteille avec un nom commençant par « Bour… », non ? Bour-quelque chose. Evidemment que oui. Après quelques secondes de quête, il attrapa une bouteille. Une bouteille de Bourbon. Il attrapa un grand verre, enfin un verre assez large et le posa en face de Sully. Il déversa alors un peu d’alcool, jusqu’au bord du verre. Il cligna des yeux, se rappelant alors qu’il avait dit « un peu »... Il n’avait qu’à dire que le un peu, c’était transporté en « un peu beaucoup ». Il reposa alors la bouteille à côté de lui. « Un grand garçon comme toi ne va pas rechigner sur la quantité. » lui fit-il remarquer alors. Et puis, il était quand même sympathique, le Valeri, de lui servir à boire. Alors il n’allait quand même pas se mettre à critiquer les bons services de son jeune camarade. A son tour, il se servit à boire. Pas de bourbon. De vodka. Un peu de son pays dans son verre, il n’allait pas rechigner à ce voyage gustatif et alcoolisé. Il s’en servit un bon verre, en relevant la tête en direction de Sully. Il venait de parler. Il disait qu’il n’espérait pas l’avoir interrompu. Valeri haussa légèrement les épaules. Il était trop tard pour s’en rendre compte de toute façon. Il lui proposait même de retourner sur la scène pour virevolter, comme il venait de lui dire. Le biélorusse fronça légèrement les sourcils. Tout cela le laisser bien perplexe. Il mentionnait maintenant une robe, une robe en satin et des jarretières. Valeri secoua la tête, avant de dessiner un petit rictus mesquin au coin de ses lèvres. « Je sais que tu meurs d’envie de me voir dans un tel accoutrement, depuis la première fois que nous nous sommes rencontrés… » souffla-t-il, un brin taquin. Allez, il avait bien le droit de rire un peu ? Enfin… si ça se trouve, c’était vrai… peut-être que Sully aime les garçons aussi. Ça ne l’étonnerait pas vraiment, à vrai dire. « Puis, j’aurais trop peur de te faire de l’effet. » reprit-il, prenant un air dédaigneux.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 EmptyLun 27 Mai 2013 - 22:49

Manifestement, Sully ne resterait plus seul bien longtemps. Car à peine eut-il décidé de se rendre au saloon, lui qui avait été intrigué par la lumière qu'il y avait vu, que le jeune homme y découvrit l'un de ses camarades, Valeri, apparemment plutôt à l'aise sur la scène des lieux. Une vision qui put légèrement amuser Sully, vu qu'il est vrai qu'il n'avait jamais imaginé son camarade dans ce genre de situations, ce dernier lui ayant fait une impression assez mitigée la semaine passée. Il n'avait aucun problème avec lui, évidemment, mais il n'était pas particulièrement à l'aise à l'idée de passer à nouveau du temps avec Valeri, étant donné qu'il craignait que chaque mot qui sortirait de sa bouche fasse ricaner ce dernier. Pourtant, il avait bien envie de se tromper, de découvrir un Valeri un peu plus commode, ou avec qui il serait plus évident de discuter en tout cas, alors oui, il préféra rester sur place et répondit même à la proposition de son camarade, qui souhaita alors savoir s'il avait envie de boire quelque chose. Dans un autre contexte, Sully aurait très certainement refusé - il n'était plus un très grand amateur d'alcool - mais puisque c'était poliment proposé et que ça n'était pas non plus tous les jours qu'il avait la chance de se croire en plein western, disons qu'il allait se laisser tenter. Il demanda alors à son camarade de lui servir un peu de bourbon. C'est la première chose qui lui était passée par la tête, et c'était de toute façon suffisamment commun pour que Valeri en trouve sans problème. Mais voilà que celui-ci, qui semblait d'ailleurs un peu perdu dans ses pensées, ne manqua pas de lui servir un verre rempli à ras-bord, autant dire complètement. Alors là, il avait peut être vu un petit peu trop grand, le Valeri. « Hm, c'est certain, mais ... tu sais, j'aimerais autant rentrer autrement que sur les mains. » Parce que oui, Sully pouvait tout à fait se croire acrobate lorsqu'il avait un petit coup dans le nez. Et vu qu'il ne s'était plus essayé à ce genre de folies depuis quelques temps, ça risquait de ne pas être triste, hm. Donc oui, il était assez peu probable qu'il termine son verre. Il observa en tout cas son camarade se servir ce qui semblait être de la vodka. Et c'est alors que Sully se permit un peu d'humour, espérant alors que Valeri y serait réceptif. Parce que bon, c'était peut être un peu risqué, vu qu'il ne semblait pas être le type le plus guilleret du nid. Mais bon, il pouvait aussi se tromper, car si ça se trouve, Valeri allait adorer l'allusion de Sully. C'est alors que le jeune homme eut une répartie qui ne manqua pas de faire sourire le cinéaste. Bon, au moins, il ne le prenait pas mal. Parce qu'il aurait pu se formaliser, et c'aurait été plus problématique. « Bah oui, évidemment. Sauf que je n'osais pas trop te le demander, la dernière fois, dans le train. Mais si l'on est réunis dans ce saloon, ça n'est sans doute pas pour rien. J'ai même tendance à voir ça comme un signe du destin, tu vois. » Il avait bon dos, le destin. Parce que non, bien évidemment, Sully n'avait jamais fantasmé sur un Valeri en robe et jarretières. Disons que ça n'était pas exactement quelqu'un au sujet de qui il pourrait développer certaines pensées, en fait. D'où le fait que la suite le fit légèrement ricaner. « C'est vrai, ce serait terrible. Il faut dire que tu es tellement mon genre ... » Au point qu'il pourrait s'évanouir devant un tel spectacle, c'est évident. Sully but alors une gorgé de son bourbon - il ne pourrait décidément pas vider ce verre - puis reporta son attention sur son camarade. « Pourquoi être entré dans ce saloon ? » qu'il finit par lui demander, curieux de savoir s'il était entré ici par hasard, ou s'il avait eu envie d'y faire précisément un tour. Autant se renseigner.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 EmptyMar 28 Mai 2013 - 12:02

Ainsi, il voulait du bourbon. Valeri chercha un instant du regard une bouteille avec une étiquette du même nom et finit par lui servir, sans vraiment faire attention à ce qu’il faisait. Ou plutôt tout en laissant place à ces quelques rêveries précédentes, rêveries qui étaient tombées de leur nuage dès l’arrivée de Sully. Et moins d’une, il aurait inondé le bar avec l’alcool. Un sourire amusé se dessina alors sur ses lèvres lorsqu’il eut pris la parole. Evidemment qu’il n’allait pas rechigner sur la quantité. Ce à quoi l’homme répondit qu’il n’aimerait pas rentré sur ses deux mains, ou quelque-chose comme ça. Enfin, Valeri en avait saisi le sens principal. « Oh, tu ne vas quand même pas me faire croire que tu tiens mal l’alcool ! ». Un garçon comme lui, quand même. Il dessina alors une fausse moue sur son visage, avant de se servir à son tour à boire. Après tout, Sully n’était pas le seul à avoir ce seul privilège. Ainsi, il opta pour un verre de vodka. Chez lui, enfin dans son pays, c’était un peu comme l’alcool béni. La vodka. Valeri s’apprêtait alors à trinquer avec lui, quand ce dernier reprit alors la parole. Si ses premières paroles étaient à prendre au premier degré, celles qui s’en suivent avaient laissé perplexe le biélorusse, pendant quelques fractions de secondes. Il ne savait pas d’où lui venait cette lubie de robe en satin et de jarretières, mais Valeri eut voulu s’en amuser. Il laissa alors sous-entendre que Sully en avait envie, qu’il en mordait envie depuis qu’il l’avait rencontré. Vous savez l’une de ces choses qui ressemblaient à un coup de foudre, ou à un fantasme éternel. Le jeune homme ne fit alors que d’affirmer l’hypothèse fictive de Valeri. Apparemment, il n’osait pas trop lui demander la dernière fois dans le train. Tout du moins, c’était ce qu’il lui évoqua comme excuse. Il y voyait même un signe du destin, que ce n’était pas par hasard s’ils s’étaient retrouvés dans ce saloon. Bah voyons. Un léger rictus se dessina alors sur les lèvres du jeune biélorusse qui en rajouta alors une couche. Il lui disait alors avoir trop peur de lui faire de l’effet. Autant continuer dans la mauvaise vanne. Ce serait terrible, avait-il répondu alors. Confirmant alors les propos de Valeri : il était son genre. Le jeune biélorusse fronça légèrement les sourcils, réfléchissant un court instant. «Ah, je le savais ! Moi, par contre, tu ne l’es pas du tout mon genre. Disons qu’il te manque des petits détails… Il laissa sa voix en suspends, dessinant alors avec ses mains la forme d’une poitrine plus ou moins généreuse. Puis il reprit. Puis, la barbe. » souffla-t-il, en se caressant le bout de son propre menton. Cette confession faite, il but alors une gorgée de sa boisson, priant alors secrètement que personne n’ait entendu une seule bribe de cette conversation qui n’était en soi pas sérieuse. N’est-ce pas ? Evidemment qu’elle n’était pas sérieuse. Non. De toute façon, tout le monde dormait. Il reporta son attention sur Sully, qui venait alors de lui demander ce qu’il faisait là. Les raisons de sa venue. « Par hasard » répondit-il brièvement. « Toi, je suis sûr que tu es venu parce que tu as vu la lumière, et tu t’es dit : « ah, il y a encore un petit merdeux qui a oublié de l’éteindre avant de partir », alors tu es venu, n’est-ce pas ? » souffla-t-il alors.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 EmptyMar 28 Mai 2013 - 19:13

Oui, Sully n'aurait rien contre un verre de bourbon. Mais un petit verre. Parce qu'il était tout de même relativement tard, et qu'en règle générale, il n'avait pas tellement pour habitude de boire de grandes quantités d'alcool. Ainsi donc, il était pour le moins gêné que son camarade n'ait pas tellement bien interprété sa requête. Car le verre qu'il lui servit bientôt n'avait rien de petit, justement. L'on pouvait même dire qu'il n'avait pas manqué de lui servir du bourbon à ras-bord, ce qui lui posait tout de même un petit problème. Car non, il ne se voyait absolument pas boire autant d'alcool, ce soir, simplement parce que Valeri avait eu tendance à voir grand pour le coup. C'était trop d'alcool, trop de bourbon, trop pour lui surtout. Alors à moins que son camarade ait prévu de boire dans le même verre que lui - ce qui se négocierait - il était effectivement peu probable que celui-ci finisse vide. Sully ressentit en tout cas le besoin de se justifier légèrement, préférant informer son camarade la situation. Ainsi, il espérait qu'il ne lui tiendrait pas rigueur du fait qu'il puisse effectivement avoir du mal à boire ce verre de bourbon, ou disons, à le finir. Alors il laissa entendre qu'il préférerait éviter de rentrer sur les mains, autrement dit, de finir pompette. Est-ce que c'était une chose que pouvait comprendre son camarade ? Et bien, visiblement pas. Car Valeri ne manqua pas de répliquer qu'il ne pouvait pas croire que Sully puisse mal tenir l'alcool. « Ça n'est pas la question. J'estime juste que ça fait quand même beaucoup d'alcool, et que n'importe qui n'aurait plus les idées très claires après avoir bu un verre comme celui-ci. » Et en ce qui le concernait, il avait bien envie de ne pas finir relativement ivre. Alors non, il se forcerait certainement pas à boire plus que de raison, et certainement pas pour prouver quoi que ce soit à son camarade. Si celui-ci avait envie de boire de façon conséquente, qu'il le fasse, mais qu'il n'attende pas de Sully de faire de même. Un peu, ça suffirait. Toujours est-il que Sully se risqua par la suite à faire preuve d'un humour assez douteux. Car non, il ne prévoyait absolument pas de dégoter une robe en satin et des jarretières à Valeri. Tout comme il n'avait pas eu envie de le voir dans un tel accoutrement déjà la semaine dernière, dans le train. Non, Valeri avait beau être un beau jeune homme et probablement susceptible de faire des ravages parmi la gente féminine, il va de soi que Sully ne s'intéressait pas à lui, ou pas de cette manière en tout cas. Alors non, il n'y avait aucun risque que Valeri puisse lui faire de l'effet. Mais Sully s'amusa de la situation et laissa entendre que c'était en fait tout à fait probable, vu qu'il était complètement son genre. Alors que bon, pas tellement, hein. Tout comme il ne semblait pas être le genre de Valeri non plus. Il disait alors qu'il lui manquait de "petits détails" - et il comprit sans mal l'allusion - et que la barbe était somme toute de trop. « Quelle tristesse. Je me demande si je ne vais pas le boire en entier, ce verre, finalement. Boire pour ainsi oublier cette amère désillusion. » Et quelle désillusion ! Ce n'était pas comme s'il ne s'y était pas attendu, hein. Et à vrai dire, le contraire l'aurait probablement mis beaucoup plus mal à l'aise. Quant à savoir ce que Valeri faisait ici, il semblerait que l'on doive simplement ça au hasard. Hm, bien. La supposition qu'il avança ensuite fit doucement rire son camarade. « Tu es perspicace. Effectivement, je me suis demandé si quelqu'un n'avait pas laissé la lumière allumée. Pour autant, je ne me vois souviens pas avoir pensé qu'il s'agirait d'un "petit merdeux". Ça arrive, après tout, de ne pas faire attention. » Ainsi donc, même mentalement, il ne se serait pas permis d'insulter qui que ce soit. Et puis, ça ne lui avait pas coûté grand chose d'aller vérifier. Quelques mètres de marche, ça ne l'avait pas tué.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 EmptyMer 29 Mai 2013 - 16:01

A vrai dire, que ce verre soit plein ou non, qu’il ne soit pas assez rempli ou non, Valeri s’en fichait un peu. Ce n’était pas le sien, ce n’était pas son verre, ce n’était pas lui qui avait réclamé du bourbon. Oui. Il s’en fichait, bien qu’il semble dédramatiser la situation. Sully pouvait tenir l’alcool, c’était un grand bonhomme après tout. S’il ne voulait pas rentrer sur ses mains, il n’aura qu’à le faire à quatre pattes s’il se retrouvait dans l’incapacité de le faire sur ses deux cannes, après tout. Mais ça, ça ne regardait pas vraiment Valeri. Un léger rictus se dessina sur les lèvres de Valeri. Il estimait que cela faisait beaucoup d’alcool pour lui. Valeri haussa les épaules, quelque peu désintéressé par sa remarque. Franche, qu’est-ce que ça pouvait lui faire, à lui ? A lui, à Valeri. Il est évident que n’importe qui risquerait à avoir quelques idées douteurs, ou tout du moins peu fraiches, après s’être ingurgiter une telle quantité d’alcool, en si peu de temps. « Je l’ai peut-être fait intentionnellement, tu sais… » souffla-t-il alors, un petit masque mesquin se peignant alors petit à petit sur son visage. Mais soyez-en rassuré, Valeri n’avait pas l’intention de saouler Sully. Après tout, il n’avait pas d’intérêt à le faire, ce n’était pas comme s’il avait envie de le faire parler, ou de profiter de lui. Oh ça non. Le jeune homme avait évoqué la scène sur laquelle Valeri avait posé les pieds avant sa venue, mais aussi une tenue des plus douteuses. Il fallait croire que l’alcool commençait peut-être déjà à lui monter à la tête, en ayant bu une seule gorgée. Valeri préférait s’en amuser, de s’amuser de ses dires, et de cette situation. Ainsi, il avait révélé d’une attirance de l’homme pour lui, attirance qui était purement inventé et fictionnel, au cas où certains en douteraient. Puis, Sully n’était pas son genre. Vraiment pas. Et ça, il ne manqua pas à lui faire remarquer. Il y avait des détails qui lui manquaient, des détails en trop comme la barbe par exemple. La barbe. Il ne s’imaginait même pas devoir l’embrasser, il aurait l’impression de devoir embrasser une femme à barbe. Enfin, il n’avait même pas à l’imaginer, puisque jamais il n’embrassera Sully. Jamais de sa vie, jamais de son vivant. Et puis quoi encore ! Le sourire du biélorusse s’élargit lorsque Sully eut pris la parole. Selon ses dires, il allait le boire en entier ce verre, sans rechigner. Tout simplement pour noyer sa désillusion. Quelle tristesse. « Ne bois pas trop quand même, je n’ai pas vraiment envie que l’on me colle l’image du briseur de cœur… » lança-t-il, l’air léger. Un doux rire s’échappa sournoisement entre ses lèvres. Il n’était pas très sérieux dans ce qu’il disait, même si tout cela pouvait laisser présupposer l’inverse. Briseur de cœur. Comme si certains allaient utiliser cette pauvre réplique contre le biélorusse. Même les caméras ne semblent pas intéressées par ce qu’il se disait au cœur de ce saloon. Tout le monde dormait ce soir. Vous, toi, moi, eux. Tout le monde. Sully s’intéressa alors par la suite aux raisons de la venue de Valeri ici. Y avait-il des raisons à cela ? A vrai dire non. Tout cela n’était que le fruit du hasard. Quant à celles de Sully, le jeune garçon en déduit qu’il fut attiré par la lumière qui émanait de l’endroit. Simple curiosité. Pensant ainsi quelqu’un avait oublié de l’éteindre. Et il semblerait que Valeri pensait juste à en écouter les mots de l’homme qui lui faisait face. Il avait donc pensé correctement, excepté le « petit merdeux » qui ne semblait pas faire partis des pensées tenues par Sully. « C’est vrai… ça ne fait pas parti des principes de Père Sully, ça. » reprit-il, d’une voix calme et monotone. L’homme ajouta alors que ça arrivait à tout le monde de ne pas faire attention. Sûrement oui… peut-être. Le poignet de Valeri glissa doucement afin de se saisir de son verre. Il en but une frêle gorgée, avant de reporter son attention sur Sully. « Parle-moi de toi… ronronna-t-il. Les seules choses que je sais de toi, c’est que tu es un plouc qui croit encore en l’amour et qui semblerait être intéressé par moi… ». Un petit rictus amusé se dessina alors sur les lèvres de Valeri. Cette dernière information au sujet de Sully était fausse, évidemment. Enfin, dans l’esprit de Valeri, elle l’était.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 EmptyMer 29 Mai 2013 - 20:29

Bien sûr que Sully pouvait tenir l'alcool. Il le tenait même mieux qu'il y a quelques années. Mais ce verre de bourbon était tout de même rempli à ras-bord, si bien qu'il ne soit véritablement pas à l'aise à l'idée de le boire. Car en soit, la question n'était pas de savoir s'il savait suffisamment tenir l'alcool pour le boire sans difficulté. Non, Sully partait simplement du principe que c'était quand même beaucoup d'alcool, et qu'en soit, n'importe qui n'aurait plus les yeux tellement en face des trous après avoir bu un verre comme celui-ci. Donc non, il n'avait pas franchement envie de prendre le moindre risque, car bien qu'il ne risque probablement pas de finir complètement bourré - ce qui aurait pu être le cas il y a quelques années - il était quand même plausible qu'il ait un peu de mal à tenir sur ses deux jambes après avoir bu ce verre rempli de bourbon, et il se passerait à vrai dire de la moindre migraine qu'il pourrait lui causer. La répartie de Valeri, en tout cas, le fit doucement sourire. Ainsi donc, il aurait pu le faire intentionnellement ? C'aurait été cruel de sa part, de vouloir faire boire Sully simplement pour le mettre dans un piteux état. Heureusement que ce dernier avait bien compris que son camarade n'avait pas dit ça sérieusement, parce que sinon, il aurait peut être eu de quoi s'inquiéter légèrement. « Et bientôt, tu vas me dire que tu as versé quelque chose dans mon verre, hm » qu'il répliqua, assez amusé. Ce serait le pompon, et ça donnerait assurément d'autant moins envie à Sully de boire son bourbon. Quant au reste, et bien non, il va de soi que Sully n'était pas attiré par son camarade. Valeri devait plaire aux femmes, mais il ne plaisait pas au cinéaste, ça c'était certain. Pourtant, ce dernier ne manqua pas de s'amuser de la situation, laissant carrément entendre, après que son camarade lui ait fait comprendre qu'il n'était quant à lui absolument pas à son goût, qu'il allait peut être terminer son verre tout compte fait, histoire d'oublier son immense tristesse. Il n'en fallut pas d'avantage pour que Sully réplique en disant qu'il se passerait bien d'une réputation de briseur de cœurs, ce qui le fit doucement sourire. « Ah bah, écoute, c'est de ta faute hein. Tu ne peux pas me faire autant de peine et ensuite exiger de moi que j'y aille mollo sur l'alcool. » Bien évidemment, il disait cela sans aucun sérieux, simplement pour l'embêter un tantinet. Si Sully avait effectivement pu noyer une certaine tristesse dans l'alcool quelques années auparavant, il était tout de même peu probable qu'il se laisse aller à une telle folie simplement à cause de cet improbable délire, qui prenait tout de même d'étranges proportions. Finalement, Sully demanda à son camarade ce qu'il était venu faire dans ce saloon, apprenant que ce fut plus un hasard qu'autre chose, puis confirmant sa théorie selon laquelle il était quant à lui venu ici en ayant cru que quelqu'un y avait laissé la lumière allumée. Par contre, il se sentit obligé de préciser qu'il n'avait pas pensé au terme "petit merdeux", parce qu'il évitait quand même d'insulter les gens, même mentalement. « Qu'est-ce qu'ils t'ont fait, mes principes, pour que tu les tournes en dérision à la moindre occasion ? » qu'il demanda, lorsque son camarade intervint et alla jusqu'à l’appeler "Père Sully". Très franchement, il ne savait pas tellement comment le prendre, mais il va de soi qu'il se doutait bien que Valeri se moquait à nouveau de ses principes. Déjà, la semaine dernière, il avait semblé s'en amuser. A croire qu'il avait décidément du mal avec la façon de penser de Sully. Finalement, Valeri reprit la parole et embarrassa quelques peu le cinéaste. Disons qu'il avait plus agréable, comme façon de lui signifier qu'il aimerait en savoir plus sur lui, hm. Ce n'était pas la fin qui le chiffonnait - ce n'était pas sérieux - mais un tout autre détail. « Le plouc te remercie » qu'il souffla, pas nécessairement amer, simplement gêné de lui apparaitre comme tel, parce qu'en soit, lui il respectait le fait que Valeri n'y croit pas en l'amour, et n'irait jamais le traiter de plouc simplement parce qu'il en avait une vision des choses différente de la sienne. « Je viens de Philadelphie, où j'ai toujours vécu. J'y habite un appartement au deuxième étage d'une petite maison de la plus vieille rue de la vie et j'y réalise des films à mon compte. Je suis le cadet de ma fratrie, ma sœur et mon frère étant plus âgés que moi. J'aime revoir de vieux films, visiter des musées et passer du temps chez des antiquaires. Donc, définitivement, je suis un ringard. » Doublé d'un plouc, ne l'oublions pas. Sully ne savait pas tellement s'il avait livré suffisamment d'informations sur son compte à son camarade, mais il y avait tout de même des choses qu'il n'osait pas tellement évoquer. Valeri aurait vite fait d'en rire, et il ne supporterait pas. « Et toi ? A part que tu as un penchant pour la satire, que peux-tu me dire te concernant ? » Il fallait bien qu'il apprenne un peu à le connaitre, lui aussi. Sans doute parce qu'il espérait qu'il ne soit pas qu'un railleur professionnel.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 EmptyJeu 30 Mai 2013 - 0:15

A vrai dire, cette situation l’amusait bien plus qu’autre chose. Il faut dire que le moindre détail pouvait être source d’amusement pour Valeri. Il s’amusait de tout et de rien, il jouait avec n’importe quoi et n’importe qui. Il en riait intérieurement de lui raconter qu’il avait fait intentionnellement. Ce n’était qu’à la faute de son esprit égaré, ou de son inconscient. Peut-être que son inconscient avait parlé à sa place, c’est ce que l’on disait parfois dans ce genre de situation. A vrai dire, inconscient ou non, Valeri s’en fichait. Il lui dirait qu’il avait mis quelque-chose dans sa boisson, avait fait comme remarque Sully. « Voyons, je ne suis pas aussi fourbe que cela… » souffla-t-il alors, en prenant un petit air détaché. Ainsi, l’homme pouvait en être rassuré, le biélorusse n’avait pas saboté sa boisson. Quant à cette histoire d’attirance, ce n’était qu’une plaisanterie, il n’y avait rien de sérieux à sous-entendre derrière chacun des mots prononcés par les deux mots. Vraiment. Ce n’était qu’une plaisanterie. Une plaisanterie sûrement un peu douteuse, certes. Valeri s’amusa alors à dire qu’il n’avait pas envie qu’on lui colle l’étiquette du briseur de cœurs. Mais parait-il que si ça venait à arriver, ce serait de sa faute. De sa faute à lui, à Valeri. Ce fut ce que Sully venait de lui dire en guise de réponse. Ainsi, il ne pouvait pas lui faire autant de peine. Et quelle peine. Une peine fictive, une peine imaginaire. Une peine purement inventée. « Je saurais me faire pardonner, ne t’en fais pas… » souffla-t-il, faussement complaisant. Il ne se fera jamais pardonner, tout simplement parce que tout cela n’était que du faux, une conversation qui ne ressemblait à rien. Puis même s’il devait se faire pardonner, il n’aurait aucune idée de comment faire. Se faire pardonner ? Il ne savait pas faire lui. Il n’avait jamais appris à faire ça, même enfant. Sully vint alors à se renseigner sur la venue de Valeri, alors que ce dernier devina tout de suite les raisons de l’arrivée de Sully. Il faut dire qu’il avait du flair. Observer, il savait bien le faire. Le jeune homme lui fit d’ailleurs remarquer qu’en aucun cas il n’avait pensé que cette personne qui aurait pu laisser la lumière allumé était un ‘petit merdeux’. Ce qui fit réagir le biélorusse, qui ne manqua pas de se moquer quelque peu de son camarade d’un soir. Il faut dire qu’il lui tendait des perches, comme certains le diraient si bien. Valeri ne faisait que de les saisir. Un léger rictus en coin s’esquissa légèrement alors sur ses lèvres, à l’écoute de la question de Sully. « Oh rien, rien… » souffla-t-il en guise de réponse. Puis il reprit la parole. Demandant à Sully de parler de lui. Il y allait avec ses mots à lui, il y avait avec sa finesse bien à lui. Il y allait à la manière de Valeri. Son interlocuteur ne manqua pas de réagir au « plouc » lancé par le jeune garçon. Un large sourire s’éprenait des lèvres de ce dernier. Son regard se perdit un instant à la surface du liquide transparent que contenait son verre, avant finalement d’en boire une gorgée. C’est à ce moment que dessina alors de parler Sully. Il venait de Philadelphie. La simple évocation de cette ville lui faisait plus penser à ce célèbre fromage blanc qu’autre chose. Certes, cette remarque n’avait rien à faire là. Ainsi, il venait de là-bas. Il habitait dans un appartement, dans une maison, dans la plus vieille rue… au point où il en était, il pouvait clairement lui donner son adresse. Il y réalisait des films à son compte ? Cette nouvelle information était déjà bien plus intéressante que les autres citées précédemment. Cela devait certainement se voir sur le visage du biélorusse. Sully évoqua par la suite sa famille… il aurait pu se passer de ce détail-ci aussi. Puis qu’il aimait revoir les vieux films, comme la grand-mère de Valeri… cette pensée à sa famille le fit vivement sourire. Il aimait aussi… la suite ne l’intéressait pas vraiment. « Tu réalises des films chez-toi, c’est ça ? Quel genre de films ?… Un moment j’aurais pu penser que tu faisais du porno amateur, mais vu tes principes, j’en doute fortement… » lui fit-il remarquer alors. Il en souriait amusé de sa réflexion, alors qu’il pouvait déceler une légère gêne naissante chez Sully. Ce dernier vint alors à lui demander à son tour de parler de lui. Valeri baissa légèrement la tête, s’amusant alors à faire tourner son verre entre ses mains. « Il n’y a pas grand-chose à savoir sur moi, tu sais. Ce n’était pas comme si j’aspirais à éveiller la curiosité de quelques-uns. » souffla-t-il alors, avant de boire une autre gorgée. Il faut dire que ça donnait soif de parler. « On me trouve dans les rues parisiennes, tout du moins, c’est là où je joue. C’est le public qui vient à moi, et non l’inverse. C’est eux qui décident s’ils veulent me regarder ou non. Je l’aime bien cette vie de bohème… ». Oui, il l’aimait bien cette vie. Cette vie qu’il s’était imposé en venant à Paris. « J’ai grandi quelque-part entre la Pologne et la Russie, mais vois-tu, ça non plus ce n’est pas très intéressant à savoir, en somme. » conclut-il.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 EmptyJeu 30 Mai 2013 - 5:37

Encore heureux que Valeri ne fasse pas boire Sully pour que celui-ci n'ait plus les idées en place. Car Sully aurait vite fait de s'en inquiéter, et surtout de se poser quelques questions. Mais il avait heureusement saisi le sens des propos de son camarade, assurément dépourvus du tout sérieux, ce qui était en soit relativement rassurant. Parce que oui, il préférait penser que son camarade n'avait pas de vilaines idées en tête et qu'il n'avait pas prévu de le mettre minable simplement pour s'amuser de la situation. Tout comme il restait à espérer qu'il n'ait pas non plus versé de substance louche dans le verre de Sully, qui s'amusa de cette supposition, naturellement sans y croire. Parce que là encore, il préférait franchement penser que son camarade n'aurait jamais osé lui faire un coup comme celui-ci, car c'aurait été vraiment ... fourbe, oui, il venait de lui ôter les mots de la bouche. Heureusement, donc, qu'il n'ait semble-t-il pas d'inquiétude à avoir à ce sujet. « J'espère bien » qu'il souffla alors, préférant effectivement s'en convaincre, histoire de ne pas virer paranoïaque. Quant au reste, et bien non, Sully n'était pas attiré par son camarade. Disons qu'il n'était pas tellement de ce bord et qu'il préférait encore les femmes, oui. Il ne remettait absolument pas en doute le potentiel séduction de Valeri, mais à lui il ne lui faisait véritablement pas le moindre effet. Du coup, tout ce délire n'était que pure invention, rien de très sérieux donc, et il va de soi qu'il n'était absolument pas prévu que Sully noie la moindre peine dans un verre de bourbon. Non, franchement, ce serait bien inutile, vu qu'il vivait tout ça tout à fait sereinement en réalité. Savoir qu'il n'était pas au goût de son camarade l'avait presque rassuré, alors bon, il y avait véritablement très peu de risque qu'il tombe dans ce genre d'agissements pathétiques. Mais il aimait pour autant plaisanter à ce sujet, prétendre que tout était de toute façon de la faute de Valeri, et que celui-ci n'avait pas le droit de lui briser le cœur pour ensuite exiger de lui qu'il n'y aille pas trop fort avec l'alcool. Mais voilà que Valeri laissa entendre qu'il saurait se faire pardonner. Une formule qui troubla peut être légèrement Sully, parce que bon, c'était bizarrement dit quand même. « Tu vas dire que j'ai l'esprit très mal placé mais, dans la continuité du délire, cette phrase est quand même quelques peu ambigüe » qu'il se permit alors de laisser entendre, avant de ricaner légèrement. Oui bon, il aurait peut être mieux fait de se taire, parce que maintenant Valeri risquait sérieusement de penser qu'il prenait ses désirs pour des réalités, alors que non, pas le moins du monde. Ça avait simplement attiré son attention, voilà tout. Quant au reste, si Sully était effectivement entré ici en croyant devoir éteindre la lumière que quelqu'un aurait laissé allumée, il est certain qu'il ne se serait jamais permis d'insulter qui que ce soit, ne serait-ce que par la pensée. Une chose que ne manqua alors pas de commenter Valeri, qui semblait décidément se faire un plaisir de rire des principes de Sully. A croire que c'était un mal, finalement, de respecter autrui. Alors oui, Sully désira savoir ce qui pouvait bien pousser Valeri à s'en amuser à ce point, ce à quoi ce dernier répondit de façon évasive. Rien, donc. Sans doute était-il censé s'en satisfaire, hm. Sully fut ensuite prié de parler de lui, une chose qu'il n'aimait pas particulièrement faire mais qui était sans doute nécessaire si Valeri et lui voulaient un peu mieux se connaitre. Car oui, tout ce qu'ils savaient l'un de l'autre restait sommaire. Par exemple, Valeri savait essentiellement de Sully qu'il était un "plouc qui croit encore en l'amour". Voilà qui était à peine réducteur, hm. A noter que Valeri sembla s'amuser du fait que Sully se permette de relever ses propos. Décidément. Le cinéaste en vint alors à parler brièvement de lui, du lieu où il habitait, de sa fratrie. En soit, il se perdait peut être dans des détails sans grande utilité, mais il n'avait pas non plus l'habitude de parler de lui. C'est alors sur le travail de Sully que Valeri sembla s'arrêter, posant à ce dernier une question qui aurait pu passer crème, s'il n'avait pas laissé entendre qu'il l'avait imaginé tourner des films pornos amateurs. Cette partie de la phrase ne manqua évidemment pas de perturber Sully, qui faillit carrément s'étrangler avec la gorgée qu'il avait entreprit de boire. « Hm, effectivement, je ... je ne me vois absolument pas tourner ce genre de ... choses » qu'il énonça alors, avant toute chose, et pour s'assurer que les choses étaient claires à ce sujet. « Je travaille le scénario de mes films chez moi, et c'est aussi de là-bas que je prends contact avec des amis du métier, que j'établis un certain nombre de choses en prévision du tournage, mais il va de soi que je ne tourne aucune scène dans mon appartement. J'y retravaille simplement lorsqu'il s'agit de s'occuper de la postproduction. » En clair, il passait à peu près autant de temps à travailler chez lui qu'à l'extérieur lorsqu'il réalisait un film. « Ce sont des films réalistes et sans grande prétention. On peut dire que ce sont des "films d'auteur", si tu vois le genre. » Mais peut être ne s'intéressait-il pas à ce genre de films. Ce fut ensuite Sully qui demanda à son camarade de lui parler un peu de lui. Valeri commença alors par dire qu'il n'aspirait pas à éveiller la moindre curiosité chez les autres, ce que Sully pouvait comprendre. Son camarade disait alors vivre à Paris, et y "jouer" en pleine rue. C'est ce détail qui attira naturellement l'attention de Sully. « Quand tu dis que tu joues dans les rues de Paris, qu'entends-tu par là ? Tu es musicien ? » C'est la première chose qui lui était alors venu à l'esprit, sans doute parce qu'il n'était pas rare que ces artistes se produisent en extérieur. Quant au fait de savoir qu'il avait vécu entre la Pologne et la Russie, aux yeux de Sully, c'était au contraire intéressant. « Je ne trouve pas, moi, au contraire. Pourquoi as-tu quitté ton pays ? Tu as encore de la famille là-bas ? » Sully espérait ne pas être trop curieux, mais il mentirait s'il disait que tout ça ne l'intriguait pas légèrement. Il était là pour en savoir plus sur Valeri, alors il fallait qu'il se donne les moyens de ses ambitions.

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