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 never let your fear decide your fate, may29th - 22h58

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Valeri

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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 - Page 2 EmptyJeu 30 Mai 2013 - 20:40

Valeri n’était pas aussi fourbe que cela. Il était joueur, et un brin enfantin par moment, mais pas au point d’être un vil personnage qui droguerait des personnes à leur insu. Ce n’était franchement pas son genre. Pas du tout. Il n’avait pas de mauvaises idées, et n’avait eu aucune mauvaise intention à l’égard de Sully malgré ce qu’il avait pu laisser sous-entendre. Ce n’était pas intentionnel cette quantité bien trop abondante dans son verre. La suite n’était qu’une pure fantaisie, une histoire fictive totalement imaginée par les deux garçons. Ni l’un ni l’autre n’étaient attirés respectivement. Peut-être que Sully avait une faible attirance pour les garçons, on appelait cela des bisexuels. A vrai dire, Valeri l’ignorait. Mais dans le cas du biélorusse, ce dernier n’était attiré que par les femmes. Alors, Sully eut le loisir de rejeter son amère tristesse sur la faute à Valeri. Il avait beau dos. C’était si simple de rejeter la faute sur les autres, n’est-ce pas ? Qu’on se le dise, on fait tous cela. Cependant, Valeri laissa sous-entendre qu’il se ferait pardonner de cette maladresse. Il paraîtrait que c’était ambigu, tout du moins, c’était ce que Sully lui fit remarquer. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Valeri. Il est vrai que son énoncé était légèrement teinté d’ambiguïté, il s’en amusait. Il lui adressa alors un léger clin d’œil en guise de réponse. Autant jouer de cette ambiguïté jusqu’au bout. Ça l’amusait, lui. Ça amusait Valeri. Il trouvait ça drôle. Rien n’était sérieux dans ses gestes et ses propos évidemment. Il s’amusait de ce que le jeune homme lui disait, prenant un malin plaisir de se moquer légèrement (ou un peu plus) de lui. De lui et de ses principes. Ils étaient aux antipodes de ceux de Valeri. Deux mondes. Deux esprits que tout opposent. Le jeune garçon s’intéressa alors à lui, tentant d’en savoir un peu plus à son sujet. Il fut quelque peu intéressé lorsque Sully évoqua le fait qu’il réalisait des films chez-lui. Valeri plaisanta alors à lui dire que, pendant un moment, il avait cru qu’il tournait des pornos amateurs chez-lui, mais il se doutait bien que ce n’était pas le genre du garçon. Il le voyait bien à la réaction qu’il avait eue et à cette gêne naissante. Un petit sourire en coin étira ses lèvres. Sully disait qu’il ne se voyait donc pas tourner ce genre de films. Valeri non plus qu’il se rassure. Il lui expliqua alors qu’il travaillait chez-lui les scénarios, qu’il programmait ses tournages, et blabla. Cela n’intéressait pas vraiment le jeune biélorusse. Enfin, il lui répondait. Oui, parce qu’initialement, il voulait savoir quel type de film il produisait. Ainsi, c’était des films d’auteur. « Du cinéma d’auteur, donc… » souffla-t-il. Valeri se doutait bien que cela devait être des films produits avec un petit budget, du cinéma indépendant. Il tenta alors d’en prendre note, et d’en souvenir à l’avenir. Quoique ce n’était pas une si grande information que ça. A son tour, il lui demanda alors de parler de lui. Valeri estima que ce n’était pas bien utile de le faire, sûrement parce que tout cela allait être inintéressant. Alors, il y allait à l’essentiel. Evoquant juste sa profession. Ce qui lui permettait de gagner sa vie, et ce pour quoi il vivait. Il lui demanda alors s’il était musicien. Valeri agita alors la tête de gauche à droite, avant de prendre la parole. « Non, mime… » souffla-t-il. Il n’allait pas lui en dire plus, après tout, Sully devait bien savoir ce qu’était un mime. Il n’était pas bête, juste un peu plouc sur les bords selon Valeri. Oui, il était mime, un comédien muet. Il se donnait en spectacle dehors, loin des scènes et des théâtres, sous le regard de n’importe qui. Il lui évoqua par la suite très vaguement son pays. A quoi bon, ce n’était pas intéressant et il l’avait très bien deviné par lui-même que Valeri devait être un homme d’Europe de l’Est. Son accent le trahissait trop souvent. Il lui demanda alors pourquoi avoir quitté son pays. Encore un qui était bien trop curieux. Et si sa famille était là-bas. Toujours cette même curiosité chez les uns et les autres. Il expira alors bien trop fortement, regardant quelques instants son verre de vodka. « J’avais besoin de changement et peut-être une envie de voyager… Et oui, oui… j’ai encore de la famille en Biélorussie… ». Il but alors une frêle gorgée, avant de le reposer de nouveau sur le bar. « C’est drôle cette nécessité et cette curiosité de vouloir savoir pourquoi ce départ, après tout, on ne vous demande pas pourquoi vous avez décidé de rester là où vous avez grandi… Ne le prends pas personnellement, je crois que nous sommes tous comme ça au fond. » lui fit-il alors remarquer.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 - Page 2 EmptyVen 31 Mai 2013 - 5:03

Semble-t-il que Sully n'avait pas tellement de souci à se faire concernant les intentions de Valeri. Visiblement, si celui-ci lui avait servi un aussi grand verre de bourbon, ça n'était aucunement pour l'alcooliser un maximum et ensuite profiter de son état d'ivresse pour lui nuire ou l'humilier d'une quelconque façon. Et, qu'on se le dise, c'était véritablement rassurant. Car oui, Sully aurait très bien pu devenir suffisamment paranoïaque pour le soupçonner de ce genre de plans. Mais non, heureusement, il partait quand même du principe qu'il faudrait vraiment que Valeri soit mal intentionné pour prévoir ce genre de scénarios, et il ne l'en pensait honnêtement pas capable. Tout comme il lui paraissait impensable qu'il puisse avoir versé quoi que ce soit dans son verre, que ce soit de la drogue ou bien du poison. Parce qu'à moins que Valeri ait décidé qu'il avait un vrai problème avec Sully - ce qui serait dommage, vu qu'ils ne se connaissaient encore que très peu - il n'y avait a priori pas de raison pour que le jeune homme veuille véritablement lui nuire. Ou alors il avait quelques problèmes d'ordre psychologiques ou cultivait une effrayante misanthropie, mais s'il commençait à s'imaginer ce genre de choses, il risquait de ne plus s'en sortir. Disons qu'il préférait encore lui faire confiance et partir du principe qu'il ne tenterait jamais rien contre lui. Oui, voilà, c'était encore le mieux. Quant au reste, il était évidemment exclu que Sully puisse être attiré par son camarade. Non pas qu'il soit dénué de charme - il fallait bien admettre qu'il était beau garçon - mais disons que Sully ne mangeait pas tellement de ce pain là, qu'il était beaucoup plus susceptible d'être attiré par l'une de leurs camarades que par Valeri ici présent. Pour autant, cette situation teintée d'ironie lui donna grandement envie de s'en amuser. Alors il alla jusqu'à prétendre que le fait de n'être visiblement pas au goût de son camarade était d'une tristesse telle qu'il n'aurait d'autre choix que de boire pour noyer sa peine. Une chose que Valeri lui reprocha indirectement, et sur le même ton, et qui incita par la suite Sully à lui mettre tout sur le dos. Disons que s'il avait véritablement été affecté par tout ça, il aurait effectivement tenu Valeri responsable de son état. Mais tout ça, ça n'était pas bien sérieux au fond. Quoi qu'il y eut tout de même quelques propos qui le rendirent perplexe. Son camarade lui dit en effet qu'il saurait se faire pardonner, ce qu'il ne put qu'interpréter d'une bien étrange manière, dans un premier temps. Car tout ça avait beau n'être qu'un délire, il ne fallait tout de même pas oublier d'où c'était parti, et de quelle façon ces dires étaient donc légèrement ambigus. En soit, Sully était bien conscient de s'être étonné pour rien, car il va de soi qu'il n'imaginait rien de particulier et qu'il s'était simplement laissé piéger par la tournure de la phrase de Valeri, mais il préféra quand même le souligner, peut être parce qu'il fut quelques peu embarrassé sur le moment. Comme réponse, il n'obtint qu'un clin d’œil, et il était probable qu'il commence déjà quelques peu à comprendre comment fonctionnait Valeri et de quoi il était susceptible de s'amuser. Pas des mêmes choses que lui, manifestement. Car Valeri avait tendance à tourner les principes de l'américain en dérision, et c'était pour le moins gênant à la longue. Sully le lui fit alors remarquer, avant que son camarade exprime un certain intérêt à l'idée de le connaitre. Sully fut alors amené à lui parler brièvement de lui, en ne misant pas nécessairement sur des détails importants et en l'ennuyant certainement plus qu'autre chose. Et finalement, Valeri le questionna sur sa profession, celle de réaliser des films. Des films d'auteur, oui, en quelques sortes. Cette expression était un peu trop populaire à ce jour et avait certainement perdu un peu de son sens, mais c'est la seule qui sembla suffisamment se rapprocher du travail de Sully. « Un Cinéma que les nouvelles générations qualifieraient certainement de ringard et narcotique. C'est à croire que mes films ont déteint sur moi, finalement. » Et ça n'était certainement pas Valeri qui lui dirait le contraire, n'est-ce pas ? Ce devait être l'opinion qu'il avait de Sully, du moins c'était ainsi que ce dernier le ressentait. Le cinéaste en vint en tout cas à questionner son camarade en retour, estimant qu'il devait lui aussi en savoir un peu plus sur son compte. Et Sully put ainsi notamment apprendre que Valeri jouait dans les rues de Paris. Mais cette information restait relativement vague, alors il chercha à savoir s'il ne cherchait pas simplement à dire qu'il était musicien. C'était effectivement la première chose qui lui était passée par la tête. Mais visiblement, il était plutôt mime. Tiens donc. « Comme Marcel Marceau » qu'il souffla, sans attendre nécessairement de lui qu'il acquiesce, vu qu'il était certain que le Mime Marceau restait le plus connu de tous, et que Sully avait beau être américain pur souche, il connaissait assez bien le travail de cet homme, qui fut aussi un acteur de Cinéma. « Qu'est-ce qui t'a donné envie de devenir mime ? » qu'il l'interrogea alors, assez curieux, car ça n'était tout de même pas une profession extrêmement courante de nos jours. Lui, il trouvait ça particulièrement intéressant de pouvoir discuter avec ce genre d'acteurs. Par la suite, l'américain s'intéressa à un autre détail. Son camarade venait de lui confier avoir grandi entre la Pologne et la Russie, alors il se permit de le questionner sur le sujet, espérant ne pas être trop curieux. Mais visiblement, il l'était, vu comment Valeri se mit à soupirer. Pour le coup, Sully en fut un peu gêné, hm. Il accueillit alors sa réponse avec un sourire un peu crispé, pensant vraiment qu'il l'ennuyait du coup. Et la suite ne l'aida pas tellement à se détendre, à vrai dire. « Oui, c'est ... c'est plutôt naturel d'être curieux. Mais si mes questions t'ont dérangé, j'en suis désolé. Savoir que tu as quitté ton pays natal m'a simplement intrigué. » Mais peut être aurait-il mieux fait de s'abstenir de le questionner sur le sujet. Allez savoir. « Ça n'est quand même pas simple de converser avec toi, tu sais. J'ai toujours l'impression de t'ennuyer, et ça m'embarrasse assez. » Il ne disait pas ça pour être plaint, simplement pour que Valeri ait conscience qu'il émettait quand même de drôles de signaux et que Sully ne savait jamais tellement comment les interpréter.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 - Page 2 EmptyVen 31 Mai 2013 - 21:35

Valeri s’était amusé de la situation, avant finalement de prendre un air plus ou moins sérieux. En effet, il lui demanda de parler de lui, il voulait en savoir un peu plus en soi. Peut-être n’était-il pas que le portrait du ringard romantique qui s’était peint sous ses yeux satiriques lors de leur rencontre. Ainsi, il était producteur de films indépendants. Tout du moins, ce fut cette information qui avait attisé l’intérêt de son jeune camarade. Ainsi, selon Sully, la nouvelle génération jugeait ce type de cinéma de narcotico-ringard. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Un sourire amusé. « C’est certain que si ce n’est que le miroir de ce que tu es… » souffla-t-il alors, laissant alors sous-entendre que ces films devaient être aussi ennuyeux que lui. Il imaginait des histoires d’amour à l’eau de rose, avec des happy-ends, de la musique lente, bien trop lente, des titres suintant les romances parfaites. Oui, il est certain que si c’était ses films correspondaient au fruit de l’imagination de Valeri, ils étaient officiellement chiants et ennuyants ces films. Sully voulut savoir en retour des informations au sujet du jeune garçon. Qu’il ne compte pas sur lui pour parler de lui. Il n’avait jamais été doué dans l’exercice, et n’en avait tout simplement pas envie. Ne pas avoir envie parler de soi, ce n’était pas un crime en soi. Il se contenta alors de lui évoquer sa profession, artiste de rue, mais ça que très vaguement. Il mentionna aussi son pays, très vaguement aussi. Il dressait de lui qu’un vaste portrait aux traits flous. Un portrait à son image, instable et mystérieux. Il lui demanda alors ce qu’il faisait plus précisement alors, sûrement par curiosité. Musicien, soumit-il comme hypothèse. Propos que le jeune biélorusse réfuta aussitôt. Non, mime. Il était mime. Comme Marceau, lui fit-il remarquer. Valeri hocha alors la tête vaguement de haut en bas. C’est alors que Sully lui demanda ce qu’il lui avait donné envie de devenir mime. Valeri prit alors un instant pour réfléchir, même s’il n’avait pas vraiment à réfléchir à ça. A sa réponse. « Hum, on regardait beaucoup de films muets, chez-moi. Enfin quand mes grands-parents me gardaient, lorsque j’étais petit… je crois que ça m’a toujours fasciné. Pouvoir faire passer un message, une émotion juste à travers un regard, un geste… Je trouve ça beau… ». Sa voix s’éteignit peu à peu, finissant alors par murmurer. Oui, il trouvait cela beau. Bien plus beau que des mots. Les mots n’étaient que des artifices. Les gestes étaient souvent plus sincères que des mots. Il était facile de tromper avec des mots. Avec des gestes, on ne trompe pas. Sully s’intéressa par la suite aux raisons de la venue du biélorusse à Paris. Il évoqua alors vaguement une envie de voyager incertaine, et surtout de changement. Il voulait s’envoler. S’envoler loin de ce qui faisait parti de son quotidien avant. Il avait su saisir la chance qui lui permettrait de prendre un nouveau départ dans sa vie, de ne plus être le garçon à problèmes qu’il était, de ne pas être cette honte familiale. De ne plus être celui que l’on voyait comme un échec. Comme une erreur de la nature. Comme un garçon qui ne suivait pas le droit chemin. Il trouvait cela drôle quand même cette envie de rassasier cette curiosité lorsque l’on évoquait un départ, par exemple. Oui. Valeri avait pu le constater au cours de ces deux premières semaines. Tout le monde était curieux, trop curieux. Sully se disait alors désolé. Désolé si ses questions avaient pu le déranger. Un petit rictus se dessina sur le visage du biélorusse. « Ce n’est rien… » souffla-t-il alors, avant de se saisir de son verre. Il but alors d’une traite le fond du récipient. Il considéra quelques secondes son interlocuteur. Ce n’était pas simple de converser avec lui, parait-il. Vraiment ? Valeri sourit doucement de cette remarque. C’était bien la première fois qu’on lui faisait un tel reproche. Il lui expliqua alors qu’il avait l’impression de l’ennuyer. Il avait toujours cette impression, qui plus est. Parait-il que ceci l’embarrassait. « T’es le premier à te plaindre de moi, tiens… » lui fit-il alors remarqué, un brin amusé. A vrai dire, ça ne l’étonnait guère. Il devait peut-être être du genre à se plaindre. A se plaindre de tout, et des moindres détails qui n’allaient pas dans son sens. Il était l’un de ces personnes qui avaient besoin de se sentir existant aux yeux des autres en se plaignant. Oui, il devait certainement faire parti de l’un d’eux, en y réfléchissant. « Et qu’est-ce qui te laisse penser tout cela, dis-moi ? Je t’écoute… j’ai besoin de mettre à jour mon cahier de doléance. » lança-t-il alors.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 - Page 2 EmptySam 1 Juin 2013 - 2:01

Il paraissait évident, aux yeux de Sully, que les films qu'il était susceptible de réaliser ne correspondraient pas tellement aux attentes des jeunes de maintenant, qui aspiraient probablement plus à visionner des blockbusters pour passer un bon moment, que des films d'auteur, bien moins dynamiques. Sans doute trouverait-on ses films atrocement ennuyeux, longuets, voire interminables. Tout ça, il en avait bien conscience, car jamais il n'avait eu la prétention de séduire ce genre de public. Il savait à peu près quels étaient les goûts des nouvelles générations en matière de films, alors il va de soi qu'il n'osait même pas espérer leur donner envie de s'intéresser à son travail, probablement aux antipodes de ce qu'ils voudraient trouver dans un film. Toujours est-il qu'il se caractérisait lui même comme quelqu'un d'ennuyeux, et qu'en cela, il n'eut aucun mal à supposer que ses films avaient peut être finalement déteint sur lui. N'était-ce pas ce qu'avait d'ailleurs insinué son ex-fiancée, quand elle l'avait quitté, hm ? Et sa mère n'insinuait-elle pas, elle même, que son fils cadet n'était pas en raccord avec son temps et que son travail le déconnectait de toute les choses que les jeunes de son âge aimaient faire ? Il s'attendait alors tout naturellement à ce que Valeri lui donne raison, parce qu'après tout, il estimait déjà que Sully était un ringard, alors il pouvait bien aller jusqu'à dire qu'il était particulièrement ennuyeux dans son genre. Ce n'était pas comme si c'était ce qu'il laissait penser depuis le départ, hein, après tout ... Et justement, l'intervention de Valeri ne se fit pas attendre, et bien que Sully s'y soit sincèrement attendu, il est vrai qu'il ne l'accueillit pas nécessairement avec sérénité. Sans doute parce que ça ne faisait jamais plaisir, en soit, d'entendre dire qu'on était à ce point ennuyeux, hm. « C'est une chance que je ne sois décidément pas susceptible » énonça-t-il alors, en soupirant doucement. Il ne se formalisait pas, mais il est vrai que ça ne faisait pas tellement plaisir à entendre. Surtout que Valeri disait ça sur un ton qui laissait penser qu'il se foutait en plus légèrement de sa tronche. De quoi ravir Sully, c'est certain. Ce dernier souhaita alors par la suite se renseigner à son tour au sujet de son camarade. Il apprit donc certaines choses le concernant, notamment qu'il jouait dans les rues de Paris. Après avoir alors supposé qu'il était tout simplement musicien, il apprit finalement que Valeri était mime. C'était moins courant, mais d'autant plus intéressant aux yeux de Sully. Le cinéaste fit inévitablement le rapprochement avec le Mime Marceau, avant de s'intéresser à ce qui avait bien pu donner envie à Valeri de se lancer là dedans. Il n'était sans doute pas devenu mime par hasard, et il avait inévitablement rendu Sully curieux. Valeri lui parla alors de films muets, et il n'aurait peut être pas du, car Sully en était friand. Il faut dire qu'il s'était constitué une culture cinématographie diverse et variée, où les films muets avaient toujours eu une place de choix. « Chaque fois que je revois un film muet, j'ai spontanément tendance à penser que le passage au parlant est la pire chose qui soit arrivée au Cinéma, parce que comme toi, j'ai toujours été fasciné par cette symbolique de la gestuelle qu'on retrouve dans ces films. Je comprends donc que ça t'ait donné envie de faire du mime. » Oui, véritablement, il comprenait. Il ne pouvait absolument pas contester le charme qu'avaient encore aujourd'hui les films muets. Ils n'étaient d'ailleurs pas si démodés que ça, comme pouvait le prouver un certain film français, sorti il y a quelques temps. Finalement, Sully interrogea son camarade sur ce qui avait bien pu l'inciter à quitter son pays natal, lui qui avait confié être venu à Paris mais avoir grandi ailleurs. Inévitablement, Sully était curieux. Tout ça ne le regardait peut être pas, mais il s'intéressait grandement à ce détail, parce qu'il trouvait ça assez énigmatique en soit. Il s'excusa tout de même de se montrer aussi curieux, parce qu'il ne voudrait pas que ça créé un quelconque malaise. Il partait du principe qu'ils n'avaient pas besoin de ça, hm. Valeri ne sembla alors pas fâché, ce qui le rassura, bien que Valeri l'ait encore dit en riant à moitié. Hm. Sully se permit alors de laisser entendre qu'il n'était pas évident de discuter avec lui, qu'il avait en soit perpétuellement l'impression de l'ennuyer. D'après Valeri, il était le premier à se plaindre de lui. Ah oui ? « Alors je suppose que ce doit être facile de me mettre mal à l'aise » qu'il exprima. Oui, peut être qu'il était le seul que le comportement de Valeri embarrassait. En soit, il commençait à l'apprécier, le trouvait même intéressant, mais il est vrai qu'il ne savait jamais tellement comment agir avec lui. « Depuis qu'on se connait, tu t'es amusé de la plupart des choses que j'ai pu te dire. Du coup, il y en a beaucoup que je ne me vois pas te confier, parce que je sais que tu les tourneras en dérision elles aussi. C'est vraiment embarrassant d'être face à quelqu'un qui ricane de tout, qui semble ne rien prendre au sérieux, et dont je peux presque deviner les pensées ... Je ne sais jamais sur quel pied danser avec toi, parce que j'ai perpétuellement l'impression que tu vas soit éclater de rire, soit te braquer. Je t'assure que c'est déstabilisant, pourtant je suis du genre à m'adapter à tout et à tout le monde. » Et clairement, il ne disait pas ça pour irriter Valeri. Il préférait simplement que ce dernier se rendre compte qu'il le gênait, et pas qu'un peu. Sully but alors quelques gorgées de bourbon. Pour le coup, ça allait le détendre.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 - Page 2 EmptySam 1 Juin 2013 - 22:59

Pour tout dire, Valeri s’en fichait sacrément de la réaction que pouvait avoir Sully après lui avoir énoncé sa petite réflexion. Il lui fit alors remarquer qu’il avait de la chance qu’il ne soit pas susceptible. S’il avait cru pouvoir émouvoir ou recevoir un soupçon de compassion de la part du jeune biélorusse, ce fut loupé. Qu’il soit vexé ou non, blessé ou non, susceptible ou non, c’était à vrai dire le cadet des soucis du jeune garçon. Il pouvait l’être, ça ne changerait en rien l’attitude de Valeri. Sully semblait s’intéresser alors à son interlocuteur. Ou plus précisément à sa vague profession, au fait qu’il joue dans les rues, qu’il gagne son pain grâce à la bouchée des passants. Il n’était pas musicien, il était mime. Valeri n’avait pourtant rien d’un artiste en apparence. Insouciant, puéril, moqueur et inconscient. Il ne laisse aucun trait marquant une certaine sensibilité s’afficher sur son visage, ou dans ses mots. Non. Il lui expliqua alors que cette passion pour le mime et son devenir de mime était venu lorsqu’il était enfant. A cette époque, une certaine admiration et fascination pour les films muets était née. C’était sûrement de là que lui venait cet envie, ce désir. Si certains éprouvaient avoir une vocation pour la musique, pour le dessin, la danse, ou encore pour le chant, Valeri s’était trouvé un don, une vocation pour le mime. Ceci n’était pas anodin, c’est certain. Sully y allait de son commentaire. Lui faisant alors part de son intérêt pour les films muets, lui aussi. Il lui disait alors pourquoi ça lui avait donné envie. Valeri hocha alors vaguement la tête. Il y avait deux hypothèses à ces dires : soit il était sincère, soit il disait cela juste pour faire son intéressant, être dans le rôle de l’érudit qui étale sa science. Oui, ça devait être ça en y réfléchissant de plus près. Ils vinrent alors à parler sa situation actuelle, son départ de Biélorussie pour venir en France. Cela ne regardait personne en soi, n’est-ce pas ? C’était quelque-chose de personnel, quelque-chose qu’il ne confierait pas à n’importe qui. Oui, voilà. Il ne se confiait pas si facilement que cela. Il ne se confiait pas. Il ne se confiait jamais. Confidences inexistantes. Sully s’en excusa alors, ce qui amusa quelque peu le jeune biélorusse. Au fond, ce n’était rien. Valeri n’allait pas lui en vouloir pour cela, pour si peu. Il n’était pas le genre de garçon à en vouloir aux autres pour si peu. C’était souvent l’inverse qui se produisait à vrai dire. Que les gens étaient susceptibles dans notre société. C’est alors que Sully laissa entendre qu’il était difficile de converser avec le jeune homme. Vraiment. Il trouvait cela assez amusant Valeri. Dans le sens où il était le premier à se plaindre de lui. A moins que les autres aient trop peur de lui avouer. Malgré tout, Valeri s’en amusa, de ces quelques paroles. Il mentionna ironiquement un cahier de doléances à mettre à jour. Evidemment, cela était faux. Sully parlait alors de le mettre mal à l’aise, que c’était facile pour lui. Le jeune garçon haussa les épaules. Il écouta d’ailleurs d’une oreille ce qu’il avait à lui dire, tout en s’amusant avec son verre qu’il faisait tourner sur le bar. Il reporta alors son attention sur son interlocuteur, lorsque ce dernier mentionna ne le fait qu’il ne se prenait pas en apparence, semblerait-il. Qu’il ne savait pas danser sur quel pied. Il prétendait alors qu’il était du genre à s’adapter à tout, et surtout à tout le monde. La preuve que non. Puisqu’il se trouvait face à un échec, à un pseudo-mur, à Valeri. Un léger rictus se dessina sur le visage de ce dernier. «Il faut croire que tu n’es pas du genre à si bien t’adapter aux autres, comme tu viens de le dire. Tu n’es pas du genre à te lâcher, à ne pas te prendre au sérieux, n’est-ce pas ? Moi, je suis comme cela, sans prise de tête, je prends peut-être un peu trop tout à la légère… ». A vrai dire, il ne faisait que de rebondir sur les dires de Sully. Il ne lui apprenait rien de nouveau.
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MessageSujet: Re: never let your fear decide your fate, may29th - 22h58   never let your fear decide your fate, may29th - 22h58 - Page 2 EmptyDim 2 Juin 2013 - 5:13

Sully allait finir par ne plus douter du fait d'être ennuyeux. C'était à croire qu'il avait en fait besoin qu'on le lui confirme, à tout bout de champs, comme si ça ne le blessait jamais suffisamment. Il eut été certain que Valeri ne manquerait alors pas de lui donner raison sur ce point, lui qui le pensait toujours tellement fort. Car c'était bien qu'il pensait après tout de Sully, non, que celui-ci était ennuyeux ? Sans nul doute. Alors oui, Sully ne s'étonna pas tellement des propos de son camarade, qui laissa subtilement entendre que si les films de l'américain étaient à son image, ils ne pouvait effectivement qu'être absolument narcotiques. Il ne fallait cependant pas sous-estimer le mal que ça pouvait lui faire, à chaque fois, d'entendre dire qu'il n'était qu'un type chiant, sans grand intérêt. C'était parce qu'on le lui avait un peu trop souvent répété qu'il en venait à se dépeindre lui même de la sorte aujourd'hui. Et comme un sadique cercle vicieux, il amenait perpétuellement les autres à le lui dire, encore et encore. Sa mère le lui avait souvent dit. Son frère le lui avait souvent dit. Ingrid le lui avait souvent dit. Et Valeri, lui, pourrait assurément le lui dire à chaque instant, tant il devait effectivement le trouver rasoir. Alors oui, en cela, c'était plutôt une bonne chose que Sully ne soit pas du genre susceptible, pas du genre à se formaliser, à faire la gueule ou à vouloir régler ça en jouant des poings. Non, ça avait beau ne jamais lui faire plaisir, il avait appris à le prendre avec une certaine philosophie, ou à n'en vouloir qu'à lui-même. Toujours est-il que Sully s'intéressa bientôt à la profession de son camarade, dont il crut au départ qu'il était musicien, mais dont il apprit sans tarder qu'il était en fait mime. C'était pour le moins rare, mais on ne peut plus intéressant. Ainsi donc, il se permit de lui demander d'où avait bien pu lui venir cette envie de se lancer dans le mime, car ça n'avait pas du le prendre un beau matin, comme ça, d'un seul coup. Non, il devait y avoir une raison précise à ce choix de carrière un peu particulier. Et semble-t-il que Valeri s'était en fait découvert un certain intérêt pour les films muets, quelques années plus tôt. Sully ayant eu la chance de voir beaucoup de ces films, il comprenait que son camarade ait eu envie de devenir mime. Puis le cinéaste se risqua à questionner son camarade sur son départ pour la France, lui qui avait confié être né entre la Pologne et la Russie. Pourquoi avoir quitté son pays natal ? Était-ce uniquement pour devenir mime au sein de la capitale française ? Les questions que Sully pouvait se poser lui paraissaient pour le moins légitimes, mais il avait comme l'impression que Valeri n'était pas de ceux qui aimaient parler de leur passé. Et ça, il le respectait. Ainsi donc, il s'excusa de se montrer aussi curieux, estimant qu'il serait dommage que son camarade lui en tienne rigueur. Mais tout ça incita en tout cas l'américain à prétendre qu'il n'était pas évident de converser avec Valeri. Par là, il voulait dire que son camarade n'était pas du genre à mettre très à l'aise, et qu'ainsi, discuter avec lui devenait pour le moins délicat. Le problème avec Valeri, c'est qu'il semblait s'amuser de tout, et ça c'était une chose qui mettait Sully assez mal à l'aise. Son camarade s'était par exemple moqué de ses principes, et il est vrai qu'il l'avait encore un petit peu en travers la gorge, bien qu'il ne soit pas rancunier de nature. Il était simplement déstabilisé chaque fois qu'il voyait naitre un sourire sur les lèvres de son camarade, pensant toujours qu'il se moquait de lui, qu'il ne prenait rien de ce qu'il disait au sérieux. Au fond, Sully n'avait rien contre ceux qui s'amusaient facilement, mais il est vrai qu'il ne savait jamais tellement sur quel pied danser avec Valeri. C'était un peu comme avec Opaline, avec qui il était forcé de marcher sur des œufs. Dans un cas comme dans l'autre, il savait rarement quelle attitude adopter, comment prendre certains signaux et n'était pas tellement à son aise. Et rien qu'à cet instant précis, il était presque certain que Valeri le trouvait idiot de souligner tout ça. Pourtant, Sully en avait besoin. Il n'avait rien contre Valeri, et estimait même qu'ils commençaient quelques peu à sympathiser. Alors oui, il avait besoin de lui faire remarquer qu'il n'était tout de même pas simple de partager une conversation avec lui, que ça avait un coté franchement embarrassant. Pourtant, comme le disait Sully, il était du genre à s'adapter à tout et à tout le monde. Une chose que ne manqua alors pas de relever son camarade, se permettant même de la contester, sous prétexte que Sully se permettait de lui faire remarquer qu'il n'était pas quelqu'un avec qui discuter était chose aisée. C'était somme toute un peu facile de le prendre comme ça, mais bon, c'était prévisible. « Oui, c'est vrai, le problème vient forcément de moi. Il vient toujours de moi » qu'il soupira alors, assez ironiquement. « Je prends les choses très au sérieux, oui. Et oui, je sais que c'est un tort. On me l'a suffisamment répété comme ça. » Il en faisait un peu le constat tous les jours, à vrai dire. « Je ne te reproche pas d'être comme tu es, simplement de me donner l'impression que tu te fous de ma tronche chaque fois que je dis quelque chose. C'est ça qui me déstabilise. Parce que j'ai beau m'adapter à beaucoup de choses - je le maintiens - je dois bien admettre que je me sens un peu con, quand même, quand je te vois ricaner. » Disons que ça lui donnait un tout petit peu l'impression d'avoir dit une connerie, et que vu que c'était pour le moins récurent, il ne sentait jamais très malin quand il était en compagnie de Valeri. « Tu es quelqu'un d'intéressant, mais il faut vraiment en avoir envie pour converser avec toi. » Sous-entendu : si Sully ne lui trouvait pas de l'intérêt, il aurait lâché l'affaire dès la semaine passée. Valeri pouvait bien le prendre comme il le voulait, c'était juste histoire d'être honnête.

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