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 help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)

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Opaline

Opaline
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MessageSujet: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) EmptyLun 27 Mai 2013 - 15:47

en compagnie de sully
(28/05/13, 10h03)
Je me promène. Je n'ai rien de mieux à faire. Alors je me balade. C'est une chose que j'aime bien faire. Que je fais tout le temps en dehors de ce jeu. Dans les rues de Dublin. Celles que je connais par cœur. D'autres que je connais moins. Parfois, je m'éloigne un peu plus donc je découvre. J'aime bien mes rues que je connais comme ma poche. Ici, ce n'est pas encore ça. Je suis loin de connaître déjà tous les endroits, tous les recoins. Ces lieux où on ne penserait pas forcément à aller mais qui sont quand même agréables. Je commence à m'y faire, c'est vrai, à tous ces bâtiments. Je sais par où passer pour aller à tel endroit. Je ne connais pas encore les raccourcis ou tous les détails. Ça ne m'empêche pas de me promener, d'avancer, un pied devant l'autre, sans but précis. Je vagabonde. Je me contente de marcher. J'arrive au jardin botanique. C'est joli, par ici. C'est fleuri. Tellement différent de ce que je connais. Je suis déjà venue ici et j'avoue que j'aime bien. Je fais le tour, je regarde les fleurs, je les effleure de mes doigts qui aiment se promener autant que moi. Après avoir été intrigué par toutes les plantes se trouvant là, c'est vers autre chose que mon regard se tourne. Je penche la tête en arrière et j'observe le ciel. Ce n'est pas le même qu'à Dublin. Je n'en ai pas l'impression. Il est plus bleu ici. Moins nuageux. Ça dépend des jours. Ici, aujourd'hui, le ciel est tout bleu. Avec quelques touches de blanc, quelques nuages rebelles qui ont décidé de se pointer malgré tout. Je continue de regarder. Je sais qu'il n'y a rien de spécial à voir mais j'aime bien quand même. On ne le regarde pas souvent, le ciel. Parfois, de temps en temps. Pour connaître la météo, pour voir comment est le temps. C'est tout. On a plus l'habitude de regarder ses pieds ou à sa hauteur. Jamais au-dessus de nos têtes. Pourtant, le ciel est toujours là. Toujours au-dessus de nous. Comme s'il voulait nous protéger. Je le regarde encore, longuement. Et je crois que ça me donne un air de débile. J'ai l'habitude. Donc ça va.
Sully

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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) EmptyLun 27 Mai 2013 - 19:39

Voilà déjà quelques heures que Sully était debout, et il avait déjà trouvé le temps de refaire le tour de la plupart des lieux du nid. Il allait finir par les connaitre par cœur, mais il fallait au moins ça pour parer à son déficit en orientation. Car oui, il était de ces personnes qui avaient mis des années à distinguer leur gauche de leur droite, et qui ne s'en étaient jamais tellement remises. Sully assumait d'avoir de gros problèmes en matière de repérage, mais il travaillait intensément dessus, afin de les atténuer, et ainsi de s'habituer efficacement à son nouvel environnement. Car Philadelphie, il y avait toujours vécu, alors il avait fini par s'y faire. Mais ici, c'était sensiblement différent de chez lui, alors il avait du tout reprendre à zéro, tenter d'apprivoiser chaque endroit, d'avoir recours à une mémoration mnémotechnique pour repérer certains d'entre eux, et estimait à ce jour s'en sortir plutôt bien. Il y avait pourtant un endroit qu'il n'avait encore jamais visité, un endroit qui pourtant le tentait bien. Alors il prit la direction du jardin botanique, et passa bientôt sous une majestueuse arche en bois, qui annonçait semble-t-il la couleur, à savoir que l'endroit serait pur et raffiné. Il suivit alors naïvement les cailloux qui jonchaient le sol, choisissant une direction parmi d'autres, sans trop savoir où elle le mènerait et en se gardant de toute façon le droit d'explorer les autres par la suite. Mais tandis qu'il observa chaque fleur qui se trouva sur son chemin, il ne tarda pas à distinguer une silhouette familière, à quelques mètres devant lui. Celle d'une femme frêle et facilement reconnaissable, même d'ici. Il s'agissait d'Opaline. A cet instant précis, Sully se demandait alors s'il ne l'embêterait pas plus qu'autre chose s'il prenait le risque d'approcher et qu'il tentait de lui faire la conversation. Mais il ne pouvait pas se résoudre à faire demi-tour, ou tout simplement à ignorer sa présence. Elle était là, lui aussi, alors autant passer un moment ensemble. Bien sûr, s'il voyait qu'elle n'avait aucune envie de l'avoir dans les pattes, il aviserait. Mais pour le moment, il ne voulait pas y penser. Il s'approcha alors de la jeune femme, silencieusement, et remarqua que les yeux de celle-ci étaient alors vers le ciel. « Tu trouves ça apaisant ? » souffla-t-il alors, sans doute parce qu'elle semblait être relativement calme dans l’immédiat, ou pas aussi fébrile en tout cas que l'autre soir ou lors du prime de dimanche. « Celui-ci, c'est un cumulus, non ? » qu'il reprit, voyant que ce ciel bleu ne l'était pas entièrement. « Je t'avoue que c'est le seul nom de nuage que je crois connaitre. » Ainsi donc, soit il avait eu la chance de tomber juste, soit c'était raté. Ou alors, et c'était tout aussi possible, Opaline se fichait éperdument de savoir de quel nuage il pouvait bien s'agir, elle. Il comprendrait, soyez-en sûrs.
Opaline

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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) EmptyMar 28 Mai 2013 - 0:11

Je me pose des questions. Oui, ça m'arrive. Et je me demande pourquoi le ciel est bleu. Peut-être qu'il y a une explication toute trouvée, que c'est une chose déjà expliquée par les scientifiques, je ne sais pas. Mais il est bleu. Certains disent que ça a un rapport avec la mer, je crois. Sauf que quand le ciel est gris, la mer aussi, d'accord. Mais s'il y a des nuages qui rendent le ciel gris, ce n'est pas à cause de la mer. Je ne sais pas. J'ai peut-être mal écouté les conneries qu'on a pu me dire. C'est possible, oui. Pourquoi bleu. Pourquoi pas vert, jaune. Ou noir. L'univers, c'est tout noir, non ? Donc ça serait plus logique que le ciel adopte cette couleur à son tour. Je ne sais pas. En même temps, est-ce que l'univers, tout ça, c'est vraiment tout noir. Parce que si le soleil nous donne de la lumière, qu'il est notre première source de lumière, il doit aussi pouvoir éclairer le vide entre toutes ces planètes, non ? Je ne sais pas. Vous voyez, je me pose des questions. Trop de questions, je pense. Des questions inutiles, des questions auxquelles je n'aurai jamais la moindre réponse. Puisque je ne chercherai pas à les avoir, ces réponses. J'aime bien ce bleu. C'est une jolie couleur. Et c'est amusant de voir que les nuages peuvent parfois prendre une certaine forme selon notre imagination. Je suis coupée de toutes ces pensées par une présence. Surtout par une voix. Je n'ai pas senti sa présence avant qu'il parle. J'en sursaute. Et je sens clairement mon palpitant augmenter le rythme, battre à toute vitesse. Je le regarde deux secondes avant d'expirer tout doucement. Je devrais faire plus attention, je devrais vraiment faire plus attention. Je n'aime pas ça, être surprise. Vraiment pas. Apaisant donc. C'est ce qu'il me demande. Si je trouve ça apaisant. Ce n'est pas le mot que j'aurais utilisé. « Je... trouve ça joli. » Oui, joli. Je ne sais pas. Peut-être que c'est apaisant aussi. Mais si c'est le cas, alors la présence de Sully vient de tout foutre en l'air. Il me parle ensuite d'un nuage, je suppose. Un cumulus. J'ai sûrement déjà entendu ce mot quelque part. Sûrement. Je n'ose pas lever à nouveau les yeux vers le ciel et donc vers cette tâche blanche qu'il appelle ainsi. Pour le moment, c'est des petits coups d’œil vers lui que je jette, légèrement nerveuse. Il laisse entendre d'autres mots alors mon regard va trouver ce nuage qui flotte dans le ciel. Un cumulus. Peut-être. J'en sais rien, en fait. J'arrête la contemplation du ciel pour regarder devant moi, à ma hauteur. « Je sais pas, j'connais pas les noms des nuages. » je souffle avant de me pincer les lèvres. J'en suis presque désolée. J'en sais rien, j'y connais rien, moi, à ces histoires de nuages. Parce que je suis un peu stupide, je sais. Je pourrais juste répéter quelques conneries qu'ils disent à la météo, c'est tout. Mes doigts commencent à jouer avec le bas de mon t-shirt. Je l'observe rapidement quand il a les yeux tournés, puis c'est moi qui dévie le regard. C'est bien mieux que dans l'obscurité, je dois l'avouer. Plus rassurant, je pense. Mais il faut vraiment que j'apprenne à faire plus attention à ce qui se passe autour de moi. C'est inacceptable qu'il ait pu m'approcher si facilement.
Sully

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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) EmptyMar 28 Mai 2013 - 5:13

Sans doute aurait-il été préférable qu'il la laisse tranquille, cette fois-ci. Parce qu'il lui avait déjà fait cadeau de sa compagnie un soir de la semaine passée, sur le ponton, alors qu'elle s'en serait probablement très bien passée, puis au prime, alors peut être aurait-il effectivement été plus judicieux de ne pas recommencer, d'éviter toute récidive pouvant possiblement convaincre cette jeune femme que Sully était décidément un chieur comme on en faisait peu. Tenez, elle était très certainement entrain de l'injurier mentalement ou de prier tous les dieux qu'il ait autre chose à faire et ne puisse ainsi pas s'éterniser. Oh oui, tout ça il l’imaginait très bien. Parce qu'il n'avait absolument pas la prétention de penser que cette jeune femme pouvait apprécier de passer du temps avec lui. Lui, il était certain qu'il appréciait ça, parce qu'il la trouvait intrigante et touchante, mais il parierait cher sur le fait que la réciproque ne soit absolument pas vraie, pour le coup. Et alors que c'aurait logiquement pu le dissuader de rester plus de cinq secondes auprès de sa camarade, voilà qu'il prit la parole. Oui, il avait visiblement envie de lui être tout à fait insupportable, vu qu'il s'entêtait à lui faire la conversation alors qu'elle en avait probablement autant envie que de se faire arracher les quatre membres. C'était à croire que Sully avait beaucoup d'espoir, en fait. Un peu comme s'il imaginait qu'elle se découvrirait subitement l'envie de discuter avec lui et de lui lancer plus que quelques regards peureux et évasifs. Alors que bon, ça ne semblait pas être un scénario tellement plausible, hein. Toujours est-il qu'il fut tout de même rassuré par une chose : le fait qu'elle lui réponde. Parce que, mine de rien, il n'avait pas reçu de réponse à toutes les choses qu'il avait pu lui dire jusqu'à présent. Donc peut être était-il censé considérer ça comme un début, disons, assez encourageant. Oui, c'est comme ça qu'il allait le prendre, parce qu'il en avait envie. Ça lui faisait du bien, sans doute. Elle disait donc trouver ça joli. Joli, oui, ça l'était. Mais devait-il alors en déduire que ça ne l'apaisait pas ? Parce qu'en soit, elle n'avait pas entièrement répondu à sa question, ou alors, que de manière implicite. Mais il n'était pas plus contrariant que d'habitude, alors il s'en contenterait. Pour le coup, c'est lui qui ne répondit pas et qui passa à la suite. Au nuage visible, donc. S'agissait-il d'un cumulus ? Il n'en savait honnêtement rien, mais comme il le disait, c'était assurément le seul nuage qu'il serait capable de nommer. Mais pour savoir à quoi il pouvait bien ressembler, là par contre, c'était une autre histoire. Et ça n'est manifestement pas Opaline qui l'aiderait à faire la lumière sur cette histoire. « Et bien, dis-toi que les nuages ne connaissent pas ton nom, eux non plus » qu'il souffla, bêtement, et sans vraiment savoir s'il cherchait simplement à tester si son humour était toujours à jeter - manifestement, il l'était - ou s'il ne voulait juste pas qu'elle déplore une chose qui devait probablement concerner n'importe qui. Car oui, qui pouvait prétendre connaitre les noms de tous les nuages, hein ? A part les météorologues, sans doute personne. Donc voilà. Sully pouvait en tout cas noter que sa camarade redevenait pour le moins fébrile dès qu'on l'approchait. Avait-il fait une erreur en la rejoignant ? Il aimerait penser que non, mais les faits étaient pour le moins manifestes. « Quelle est ta fleur préférée ? » qu'il finit par demander, subitement, alors qu'il aurait pu se contenter de s’enquérir de son état. Mais à quoi bon ? Elle lui aurait probablement menti, comme la fois dernière. Alors non, il préférait l’amener sur un autre terrain, espérant qu'elle l'y suivrait. Il ne savait jamais tellement quelle direction prendre avec Opaline. Mais il ne voulait pas faire du sur-place. Pas alors qu'il ne coûterait rien à cette jeune femme de lui donner le nom d'une fleur. C'était une maigre requête, après tout.
Opaline

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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) EmptyMar 28 Mai 2013 - 18:33

Cumulus. Pas cumulus. Ce nuage peut bien s'appeler comme il veut, je m'en fiche. Je n'y connais rien, de toute façon. Vraiment rien du tout. Je suppose que je peux trouver ça joli, que je peux passer du temps à regarder, sans pour autant tout connaître du ciel, des nuages et de tout ce qui peut se passer là-haut. L'ignorance ne m'empêche pas d'apprécier. Apparemment, ses connaissances, à Sully, ne dépassent pas le stade du cumulus. Donc je ne suis pas la seule. Même si je ne connais pas le cumulus non plus. Il y a beaucoup de choses que je ne connais pas. Je n'ai peut-être pas été assez attentive à l'école, c'est sûrement pour ça. Je ne sais pas. Il finit par me dire que les nuages non plus ne connaissent pas mon prénom. C'est vrai. Je lève quand même les yeux vers le ciel, vers la tâche blanche, comme pour attendre une réponse de sa part. Comme si ce nuage pourrait me confirmer les dires de Sully. Je baisse rapidement le regard, je continue de fixer le paysage en face de moi. Parfois, je me tente à un coup d’œil dans sa direction, durant une seconde ou deux. Rien de plus. Un silence se fait une place, un silence que je trouve confortable, agréable. Mais il ne tarde pas à reprendre la parole. Pour me poser une question. Pour m'interroger une nouvelle fois. Sur ma fleur préférée. Une fleur. Ah. Je ne connais que la rose, à vrai dire. Je vois comment elle est faite à cause de sa médiatisation. La rose, c'est la fleur la plus connue, je suppose. Je ne sais pas. Je n'en connais pas d'autres. Je vois bien quelques fleurs, mais aucune idée de comment tout le monde les appelle. Je me mordille la lèvre. Encore une fois. Je le fais trop souvent, ça. Je ne sais pas quoi lui répondre. Enfin, si, je sais. Mais ce n'est pas la réponse la plus intelligente du monde. Sans doute parce que je suis loin d'être une fille intelligente. Ou qui connaît beaucoup de choses. « J'sais pas. Je connais pas les fleurs non plus. » je souffle, un peu hésitante. Je ne veux pas que mes réponses l'agacent. J'appréhende qu'il en ait marre que je ne sache rien. Je n'y peux rien. Je ne me suis jamais intéressée aux plantes. Pas à leurs noms. Je me contente de les regarder, de profiter de leur beauté, sans en demander plus. Mon autre main rejoint la première sur le bas de mon t-shirt, que je continue de maltraiter entre mes doigts. Je ne le fais pas exprès de ne pas savoir certaines choses. Je suis un peu stupide, il va sûrement bientôt le comprendre. Si ce n'est pas déjà fait. Il va peut-être arrêter de me poser des questions, du coup. Je ne sais pas. Ou alors, je vais juste l'agacer. Oui, c'est déjà plus probable.
Sully

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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) EmptyMar 28 Mai 2013 - 22:27

Il est vrai que ça n'avait pas grande importance, en soit, de connaitre le nom de ce nuage. Qu'il s'agisse d'un cumulus, ou bien de tout autre nuage que Sully serait alors bien incapable de nommer, il est certain que ça ne changerait aucunement la face du monde. Alors il est certain que Sully n'avait évoqué ce nuage que parce qu'il avait surtout eu l'intention de faire intervenir sa camarade. Oui, sans doute espérait-il qu'elle saurait lui répondre, qu'elle saurait lui donner tort, ou bien raison, ou tout simplement se manifester. Et justement, c'est ce qu'elle fit. Elle lui fit savoir qu'elle ne connaissait pas les noms des nuages, autrement dit, qu'elle était encore plus incapable que lui - qui en connaissait tout de même un - de les nommer. Et cette information, il la reçut avec une certaine satisfaction. Qu'importe qu'elle soit aussi incapable que lui de déterminer ce que pouvait bien être ce nuage et de quelle façon il serait convenable de le nommer, car ça n'était pas ce qui importait véritablement. Le principal, ici, était qu'elle lui ait répondu, en soit. Parce qu'il s'était attendu à ce qu'elle se contente de hausser les épaules, de faire une petite moue ou de manifester une réaction sans prendre la peine de lui adresser d'autres mots que ceux auxquels il avait eu le droit l'instant d'avant, quand sa camarade avait confié trouver ce ciel "joli". Alors oui, il fut pour le moins satisfait de cette nouvelle réponse, bien que cela ne les avance honnêtement pas. Mais encore une fois, ça n'était pas comme s'il y avait un réel intérêt à savoir si ce nuage était un cumulus, ou bien tout autre chose. En tous les cas, et probablement porté par le contentement qu'avait fait naitre chez lui la réponse de la jeune femme, Sully se permit un trait d'humour qui, il en avait bien conscience, ne volait pas très haut. Sans doute avait-il simplement eu envie de la déculpabiliser, de lui faire comprendre qu'en soit, on s'en fichait pas mal de ne pas connaitre les noms de ces fichus nuages, que ça n'avait jamais tué personne de les ignorer, et qu'à bien y réfléchir, ces nuages ne prenaient pas la peine de s'inquiéter de connaitre les noms de ceux qui évoluaient en dessous d'eux. Alors oui, il est certain que dit comme ça, ça avait pu sembler particulièrement foireux, mais il faisait comme il pouvait pour la mettre à l'aise. Mais sans doute cela ne serait-il pas chose aisée, à en voir de quelle manière elle tripotait son t-shirt et semblait déjà reprise par une certaine fébrilité. D'un coté, il aimerait la laisser tranquille, pensant qu'elle allait mieux quand elle était seule. Mais il ne pouvait pas s'y résoudre, parce qu'il avait véritablement envie de croire qu'un échange était possible, qu'elle finirait par se détendre, par comprendre qu'elle n'avait rien à craindre, ni de lui, ni des autres. Alors il finit par lui demander le nom de sa fleur préférée. C'était peut être bête, mais dans cet endroit, c'était relativement légitime. L'idée était simplement d'avoir une idée de ce qui était susceptible de lui plaire, de ce qu'elle pouvait trouver plaisant, agréable. Il cherchait à la comprendre, à comprendre comment elle était susceptible de penser, d'interpréter les choses. Alors oui, il fonda beaucoup d'espoirs en la réponse qu'elle pourrait lui donner. Mais il en fut quelques peu déçu, sans doute, lorsqu'elle lui fit savoir ne pas connaitre les fleurs non plus. Ce n'était pas dramatique, évidemment, mais il aurait aimé qu'elle essaye, qu'elle lui cite au pire la première fleur à laquelle elle avait pu penser à l'entente de sa question. Il ne comprenait pas pourquoi elle ne l'avait pas fait, pourquoi elle préférait dire qu'elle ne connaissait pas les fleurs. Elle devait bien en connaitre une. Mais visiblement, cette requête était bien vaine. « Je t'embête avec mes questions, pas vrai ? » qu'il finit par souffler, absolument pas contrarié, simplement parce qu'il se demandait si elle n'y mettait pas un peu de mauvaise volonté parce qu'il la saoulait plus qu'autre chose. « Tu sais, si tu me trouves chiant, je ne demande pas mieux que de le savoir. Je ne t'en voudrais pas d'être honnête, et ça me permettrait d'en être sûr, au moins. » Parce que oui, en soit, il se doutait très fortement d'être pénible et de ne pas manquer de lui apparaitre comme tel. Pourtant, il essayait de faire de son mieux, de ne pas être trop gauche, de ne pas la braquer. Mais il se rendait bien compte, évidemment, qu'il était loin de lui être agréable. « Parce que j'ai l'impression que tu n'oses pas me demander de te ficher la paix. Tu ne risques rien à me le dire, je t'assure. » Ce n'était pas comme s'il était du genre nerveux ou susceptible de se formaliser. Non, il pourrait tout à fait comprendre qu'elle se décide enfin à lui dire qu'elle préférerait avoir la paix. Et par tout ça, il essayait de lui montrer que des deux, il n'estimait pas être celui qui pouvait être le plus agacé par l'autre. Car lui, non, il ne lui tenait toujours pas rigueur de sa maigre loquacité. Elle l'intriguait comme telle, après tout.
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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) EmptyMer 29 Mai 2013 - 1:00

Les fleurs. Des choses qui me sont presque inconnues. Personne ne m'a jamais offert de fleurs, par exemple. Je n'en ai jamais offert à personne. Je n'ai jamais vu quelqu'un offrir une fleur à une autre personne. Pas dans la vraie vie, dans cette réalité dans laquelle je suis obligée d'évoluer. Les fleurs. C'est bien le dernier de mes soucis. Je m'en fiche un peu de connaître leurs noms ou pas. Je sais juste que c'est joli. Que parfois, ça sent bon. Et que les insectes en raffolent. Voilà ce que je sais sur les fleurs. Je sais aussi qu'elles ont des couleurs et des formes différentes. C'est tout. Pas de quoi faire un exposé ou une présentation. Le seul nom qui me vient en tête, c'est la rose. La rose rouge, ses épines, l'image qu'on lui prête. Les hommes ont tendance à offrir des roses aux femmes. Comme si elles n'attendaient que ça. Qu'un type ose leur offrir une maudite fleur qui mourra dans quelques jours. Je ne sais pas. Je ne peux pas lui répondre. Pas avec autre chose que la réponse que je lui donne. Je ne connais pas toutes les fleurs. Alors comment je pourrais savoir laquelle je préfère ? Ça ne va pas ensemble, selon moi. Ça ne serait pas une réponse très fiable. Je pourrais mentionner la rose, c'est vrai. Mais je ne suis pas sûre de l'aimer, cette fleur. Elle est banale, commune, ordinaire. Elle est jolie, mais pas exceptionnelle. La rose n'est pas ma favorite. Je n'ai juste pas de préférées jusque-là. Je lui dis surtout que je ne connais pas les noms des fleurs. Parce que c'est vrai. Je ne connais que la rose, c'est tout. C'est ça, ma réponse. Comme un joker. Une sorte de ''tu peux toujours me reposer la question quand je me serai renseignée sur le sujet''. C'est la réponse qui me vient spontanément. Puisque je ne vois pas l'intérêt de dire un mensonge. Parfois, j'en dis. Quand c'est nécessaire. Là, je me contente de la vérité. Cette vérité qui expose le fait que je suis loin d'être très cultivée. Peut-être que j'aurais dû mentir. Oui, c'est ce que j'aurais dû faire. Puisque ma réponse n'a pas l'air de lui convenir. Évidemment. Tout ce qu'il me dit, là, ça me prouve que je n'ai pas dit ce qui fallait. Et ça me met encore plus dans l'inconfort. Je me pince les lèvres. Il va jusqu'à dire que je ne risque rien, ce qui capte toute mon attention. Mensonge. Je risque plein de choses en disant ça, je le sais. Et c'est un risque que je ne veux pas prendre. J'attends pour être sûre qu'il a terminé. Je prends quelques secondes de plus avant de penser à parler. Il faut que je trouve quoi lui dire, déjà. J'ai encore plus l'impression de devoir faire attention à mes paroles maintenant. Parfois, c'est mieux de se taire. Je sais que c'est mieux quand je me tais. On ne me l'a pas répété autant de fois pour rien. Ils ont tous raison quand ils me disent de la fermer. D'habitude, j'arrive à 'être encore plus silencieuse que ça. Mais ici, ils me posent des questions sans arrêt. Je devrais peut-être arrêter d'y répondre, tout simplement. Je joue encore quelques secondes avec mes doigts avant de lever le regard vers lui. Un regard fuyant, qui ne reste pas sur lui longtemps. « J'connais vraiment pas les noms de fleurs... » que je souffle avant de me mordre la lèvre, toujours dans cette appréhension. Je ne sais pas, c'est peut-être pas ça qu'il veut entendre. Je ne sais pas quoi lui dire de plus, c'est la vérité, je ne connais pas les fleurs. Il y en a plein dans ce jardin mais je ne les connais pas. Je pourrais peut-être juste en pointer une du doigt pour qu'il soit content. Oui, je pourrais peut-être faire ça. Je n'ose pas. Parce que je n'ai pas envie de faire quelque chose qu'il ne souhaite pas que je fasse. Pas envie de dire quelque chose qu'il ne veut pas entendre. C'est mieux si je coopère. Je pourrais lui dire que je préfère être seule, c'est sûr. Mais je ne peux pas. Parce que le risque, je ne suis toujours pas prête à le prendre. Peu importe ce qu'il dit.
Sully

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Comment se pouvait-il qu'elle soit incapable de lui citer la fleur qu'elle préférait ? Comment se pouvait-il qu'elle soit incapable de lui citer n'importe quelle fleur, d'ailleurs ? Il ne comprenait pas. Non, il ne comprenait pas pourquoi Opaline semblait y mettre autant de mauvaise volonté. Tout ce qu'il lui demandait, c'était le nom d'une fleur. Qu'importe finalement que ce soit une fleur qu'elle appréciait, ou juste une fleur qu'elle connaissait, ou dont le nom avait pu lui traverser l'esprit ne serait-ce qu'une demie-seconde. Pourtant, non, il n'obtint pas la réponse qu'il avait espéré. Car Opaline disait ne pas savoir. Elle disait surtout ne pas connaitre les fleurs. En soit, il pouvait comprendre que les noms des nuages lui soient parfaitement inconnus, car lui même était bien loin de les maitriser - et il parierait cher sur le fait que personne ne sache en nommer plus d'un ou deux - mais les fleurs, tout de même, elle devait bien les connaitre, ne serait-ce qu'un tantinet. N'aurait-elle pas pu lui citer la marguerite, la tulipe, le tournesol ou le coquelicot ? Elle devait bien les connaitre, ces fleurs-là. Car oui, il s'en serait largement contenté. Sauf que non, elle avait préféré dire qu'elle ne connaissait pas les fleurs, et il ne sut pas tellement s'il était censé la croire, et donc partir du principe que cette jeune femme ne faisait pas tellement attention au monde qui l'entourait, ou bien considérer qu'elle avait surtout cherché un moyen comme un autre de ne pas lui lui répondre, de ne pas lui donner la réponse qu'il avait attendu, pas par simple esprit de contradiction - du moins l'espérait-il - mais parce qu'elle était peut être simplement ennuyée par les questions qu'il lui posait. Et c'est en cela qu'il eut envie de savoir si sa camarade ne préférerait tout simplement pas qu'il la laisse tranquille, une bonne fois pour toute. Car sans doute le pensait-elle très fort, à chaque fois qu'il troublait sa solitude, mais n'osait-elle pas le lui dire. Alors pourquoi ? Partait-elle du principe qu'il s'emporterait, qu'il ne supporterait pas de l'entendre dire qu'il était pénible et qu'il ne serait pas plus mal qu'il la laisse un peu seule ? Le pensait-elle sérieusement capable de lever la main, ou ne serait-ce qu'élever la voix, sur une femme ? Il aimerait penser que non, mais il ne pouvait que supposer qu'elle généralisait un peu trop, qu'elle redoutait des réactions qu'il n'aurait jamais simplement parce que d'autres avaient pu les avoir, eux. La peur qu'elle semblait avoir était en cela quelques peu irrationnelle, car il est certain que si Sully l'incitait à lui dire clairement ce qu'elle pensait de lui et de sa présence, c'était bien parce qu'il était prêt à tout entendre et qu'il ne se fâcherait aucunement d'avoir enfin pu être sûr de ce qu'il supposait fortement depuis la semaine dernière. Alors qu'elle se lance, qu'elle n'hésite surtout pas, car l'occasion lui était offerte de dire à Sully qu'il était pénible, agaçant, franchement insupportable. Il ne s'en formaliserait pas et ne lui en tiendrait même pas rigueur. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle ose lui dire les choses, sans plus craindre qu'il les prenne mal, car ce ne serait pas le cas. Et c'est peut être ça qu'elle ne parvenait décidément pas à comprendre. Car tandis qu'il eut véritablement l'espoir de l'entendre dire qu'elle aimerait avoir la paix - chose paradoxale quand on sait qu'il préférerait évidemment que sa présence ne l'importune pas à ce point - voilà que sa camarade ne fit que répéter ce qu'elle lui avait déjà dit, ce qu'il savait donc déjà. Elle ne connaissait pas les fleurs, oui, ça il l'avait bien compris. Mais pourquoi revenait-elle sur ça ? Ne comprenait-elle pas qu'il faisait ça pour elle ? Visiblement pas. « C'était pour toi l'occasion rêvée de te débarrasser de moi, mais tu ne l'as pas saisie. J'aimerais croire que c'est parce que tu n'as pas envie que je m'en aille, mais je sais pertinemment que ça n'est pas pour cette raison. » Qu'en soit, elle avait simplement peur qu'il se fâche, qu'il devienne nerveux, ou violent. Comme si c'était son genre. Il lui adressa malgré tout un fin sourire, parce qu'il n'arrivait pas à lui en vouloir, qu'il avait soit trop de patience, soit trop d'empathie pour sa camarade. Alors il se contenta de faire quelques pas et de s'approcher des orchidées sauvages disposées non loin d'eux. « Ces fleurs, elles te plaisent ? » qu'il formula alors, histoire de voir si elle ferait plus d'efforts maintenant qu'il ne lui demandait plus de citer le moindre nom, simplement de livrer un avis. Elle pourrait examiner ces fleurs et s'en faire une opinion, pour ensuite la lui communiquer. C'est tout ce qu'il lui demandait. Elle pouvait bien y mettre un peu du sien cette fois-ci, non ?
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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) EmptyMer 29 Mai 2013 - 23:09

Je n'aime pas ça. Je ne le fais pas exprès, de ne pas savoir. Je n'y peux rien, si je ne connais pas le nom des nuages. Ou des fleurs. Je me contente de les observer, je ne pense pas indispensable de tout connaître d'une chose pour la trouver belle. Ou pour apprécier sa présence. Les gens dans la rue, ceux que j'observe si longuement, ceux qui vivent devant mes yeux, je ne les connais pas. Je ne sais rien d'eux. Le prénom, l'âge, je n'en sais rien. Et ça ne me dérange pas. Puisque ce sont pas des détails futiles comme ceux-là qui m'intéressent. Je veux juste les regarder, profiter de cette vie dont ils rayonnent tous. C'est pareil avec les fleurs et les nuages. Je ne fais pas exprès de ne pas savoir, c'est vrai. Je suis stupide. Comment il fait pour ne pas l'avoir deviné, ça. Je le suis. Tout le monde le sait. Tout le monde le dit. Si je n'ai jamais vraiment réussi à l'école, ce n'est pas pour rien. En plus du fait que j'ai passé ma scolarité à sécher les cours, bien sûr. Je vois bien que mes réponses ne lui conviennent pas. Je le vois, je le sens. J'en suis désolée. Oui, vraiment j'en suis désolée. Je continue de triturer mon t-shirt, je le froisse dans mes mains. Je baisse la tête. Il me demande si je préfère qu'il parte. Mais je ne peux pas répondre à ça. Pas sincèrement. Pas avec ce que je veux vraiment. Je n'aime pas être avec des gens qui ne me comprennent pas. Et je pense que Sully est loin de me comprendre. Il me voit sans aucun doute comme tous les autres me voient. Comme une fille bizarre. Tout le monde me regarde comme ça. Tout le monde. Comme une idiote, comme une fille bizarre, comme une fille naïve. J'ai l'habitude. J'expire tout doucement, perturbée, après ses paroles. Je ne sais pas. Comment agir, quoi lui dire. Je peux peut-être m'excuser. Je devrais peut-être m'excuser. C'est souvent ce qu'il faut faire. Je ne sais pas. Je dis rien. Je garde juste la tête baissée, le regard dirigé vers le sol. Je me mords l'intérieur de la joue. Le silence s'installe. Peut-être que ce n'est pas ce qu'il veut. Peut-être qu'il veut que je parle. Mais je ne trouve rien à dire, moi. Et j'ai peur que parler aggrave encore plus les choses. C'est souvent ce que ça fait. Je vois qu'il se déplace, je suis ses pas du regard, toujours le minois baissé, tourné vers le sol. Il s'arrête. Et me pose une question. Encore une. J'en ai la gorge serrée, c'est vrai. Parce que quand il y une interrogation, j'ai une réponse à donner. Et quand je donne une réponse, c'est souvent pas la bonne. C'est toujours comme ça. Toujours. Je fais toujours ce que je ne dois pas faire. Je suis comme ça, je tombe toujours sur la mauvaise réponse. Si je les aime bien, ces fleurs. Je ne sais pas, moi. Je ne sais pas quoi lui répondre, de toute façon. Je m'arrête plus sur son visage que sur ces fleurs. Comme pour savoir ce qu'il veut entendre. Ça serait plus simple s'il me disait ce qu'il veut entendre. Je détourne le regard de temps à autres. Au cas où. « Je... » je souffle, sans savoir quoi ajouter. Je les regarde, ces fleurs. Elles sont plutôt simples, j'ai l'impression. Je n'ose pas trop m'y attarder. Lèvres pincées, je cherche une réponse adéquate. Je ne sais pas trop ce que je pense de ces fleurs. La seule chose à laquelle je peux penser, c'est de tomber sur les paroles qu'il veut entendre. Il doit bien y avoir une réponse qu'il préfère avoir. Je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais pas. Je tire un peu plus sur mon t-shirt, avant de soupirer. Je vais essayer de ne pas pleurer, promis. Je sais que ça n'arrangerait rien si je sanglote. J'inspire longuement. Et je me lance. « Elles... sont jolies. Mais je les aime pas trop. » Je me mords la lèvre, cette fois. J'ai peur d'avoir dit une connerie. Pourtant, c'est vrai, je ne les aime pas trop. Je ne sais pas pourquoi. C'est comme ça, c'est tout. Je ne sais pas si c'est ce qu'il veut, comme réponse. Je redoute un peu sa réaction, du coup. Je baisse le regard, encore une fois. Je ferme les yeux quelques secondes. C'est pas ma faute si je n'arrive pas à lui fournir les réponses qu'il attend.
Sully

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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) EmptyJeu 30 Mai 2013 - 7:14

Il pouvait s'agir d'ignorance. Il pouvait s'agir de mauvaise volonté. En soit, il pouvait s'agir de tout un tas de choses. Et il est vrai que Sully était plongé en pleine incompréhension, lui. Car non, il ne comprenait pas ce qui empêchait cette jeune femme de collaborer chaque fois qu'il lui en donnait l'occasion. Il ne comprenait pas ce qui l'empêchait de faire des efforts concrets, surtout. Car il n'en avait honnêtement pas grand chose à faire de ses réponses évasives et sans doute simplement énoncées pour parer au silence. Ce qu'il voulait, c'était un échange concret, un échange digne de ce nom. Ce qu'il voulait, c'était qu'Opaline s'ouvre un peu plus à lui, qu'elle ne se contente plus de prétendre ne pas savoir, car il ne pouvait évidemment pas s'empêcher de penser qu'elle n'avait simplement pas envie d'aller dans son sens, qu'elle s'entêtait à ne lui laisser aucune chance. Tout ça le frustrait, mais ne le contrariait pas. Parce qu'en soit, il restait compréhensif et n'oubliait pas qu'il n'avait semble-t-il pas à faire à une jeune femme comme les autres et pour qui les contacts étaient aussi évidents que pour elles toutes. Opaline était particulière, il le savait depuis qu'il avait fait sa rencontre sur le ponton. Elle le lui avait également confirmé dimanche soir, sur le prime. Et dans l'immédiat, il n'en était que plus sûr encore. Et en cela, il ne pouvait décemment pas lui en vouloir. Bien sûr, il était déçu qu'elle n'y mette pas un peu du sien ou qu'elle n'essaye pas de dépasser ce qu'elle pouvait effectivement ne pas savoir. Mais non, définitivement, il était bien incapable de lui tenir rigueur de son comportement. Elle ne lui inspirait aucun ressentiment, et Sully restait de toute façon persuadé qu'elle avait un potentiel caché, qu'avec un peu plus de volonté, elle pourrait échanger plus concrètement avec lui. Parce que oui, il voulait continuer de croire qu'Opaline pouvait dépasser un certain nombre de choses, à commencer par cette crainte qu'il semblait lui inspirer et qui pourtant était tout à fait irrationnelle. Mais comment le lui faire comprendre ? Il n'en savait rien. Tout ce qu'il savait, c'est qu'en lui laissant l'occasion de lui demander de la laisser tranquille, il avait véritablement voulu lui montrer qu'il ne s'offusquerait pas du fait qu'elle puisse le trouver pénible. Il avait conscience de l'être, véritablement, et n'aurait fait que se plier à sa volonté si elle avait voulu qu'il parte. Et nul doute qu'elle l'avait voulu, et qu'elle le voulait sans doute toujours, mais le fait est qu'elle n'osa pas le lui dire. Non, elle passa clairement à coté de l'occasion et il est vrai que Sully ne pouvait pas prétendre avoir de quoi se rassurer, puisqu'il savait pertinemment qu'elle n'avait pas fait ça pour qu'il reste près d'elle, mais simplement parce qu'elle avait eu peur qu'il réagisse mal si elle se montrait honnête. Oh oui, ça, il l'avait bien compris. Pourtant, il ne lui aurait véritablement rien fait. Parce qu'elle le touchait, le troublait aussi quelque peu, et qu'en règle générale, il était bien incapable de s'en prendre à une jeune femme. Finalement, Sully fit quelques pas et s'approcha des orchidées sauvages disposées tout près. Il avait tout naturellement une idée derrière la tête, parce qu'il avait sans doute toujours l'espoir que sa camarade trouve en elle la volonté nécessaire pour participer à cet échange qu'il tentait désespérer d'instaurer mais qui ne se résumait pour le moment qu'à de vagues manifestations de la part de la jeune femme. Il lui sembla alors bienvenu de lui poser une simple question. Une question qui ne la forcerait pas à faire appel à des connaissances qu'elle n'avait peut être pas. Une question qui était censée l'inciter à lui communiquer un simple ressenti, une simple opinion. Tout ce qu'il voulait savoir, dans l'immédiat, c'était si les fleurs qu'il désignait plaisaient à Opaline. Pour le coup, ça n'était pas tant la forme que le fond qui importerait, parce qu'il va de soi qu'il ne discuterait pas de ses goûts et s’accommoderait entièrement du fait qu'elle puisse ne pas aimer lesdites fleurs. De même, s'il s'avérait qu'elles lui plaisaient, il en serait satisfait. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle soit capable de lui dire ce que lui inspiraient ces fleurs. Pas précisément, pas longuement, simplement d'une manière sincère. Il ne voulait pas qu'elle se sente obligée de dire qu'elle les aimait si elles n'étaient pas à son goût. C'était à elle de voir ce qu'elle pensait de ces fleurs, à elle seule. Opaline sembla alors hésiter. Il crut même un instant qu'elle ne reprendrait jamais la parole, que cette requête-ci était tout aussi vaine que les autres. Mais finalement, sa camarade se risqua à formuler une réponse, et le simple fait qu'elle le fasse étira les lèvres du jeune homme d'un sourire discret mais riche de sens. La jeune femme disait alors que les fleurs étaient jolies, mais qu'elle ne les aimait pas trop. En soit, cette réponse était quelques peu paradoxale, du moins dite de cette manière, mais elle aurait tout aussi bien pu ne rien formuler, alors Sully ne risquait assurément pas de chipoter sur les mots. « Alors qu'est-ce que tu aimes, toi ? » qu'il formula alors, d'une voix censée lui montrer qu'il appréciait qu'elle ait joué le jeu, et qu'il s'était grandement satisfait de sa réponse. Cette question-ci était censé la faire réfléchir davantage, mais il n'y avait pas de raison pour qu'elle ne sache pas lui donner de réponse. Il ne lui imposait rien. Elle pouvait lui dire n'importe quoi, tant qu'elle lui parlait d'une chose qu'elle aimait. Les fleurs, visiblement, ça n'était pas ce qu'elle maitrisait le mieux. Alors pourquoi ne pas chercher ailleurs ? Il y avait bien des choses qu'elle connaissait, comme il y avait bien des choses qu'elle aimait. Elle pouvait ne lui en citer qu'une, il s'en contenterait. Il posa en tout cas sur elle un regard grandement bienveillant. Qu'elle n'ait pas peur de répondre, surtout. Elle ne risquait rien.

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