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 help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)

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Opaline

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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) - Page 2 EmptyVen 31 Mai 2013 - 11:03

Je ne sais pas quoi lui dire. Je ne sais pas s'il veut plusieurs phrases ou une seule. S'il veut une argumentation longue ou rapide. Je ne sais pas ce qu'il veut. Je préfère le savoir, ça. Ça m'évite de dire une connerie, de tomber à côté, de donner la mauvaise réponse. Je vois bien qu'il n'a pas aimé mes réponses précédentes. Ça me met mal à l'aise. Et mal tout court. J'appréhende ses réactions. Au début, c'est de la déception, qui va peut-être se transformer en agacement. Puis en colère. Je ne sais pas, je n'en sais rien. Et c'est encore plus horrible de ne pas savoir. C'est pour ça que c'est aussi éprouvant, quelque part, d'être ici. Je ne les connais pas, tous ces gens. Je ne sais pas ce qu'ils attendent de moi, je ne sais pas comment je dois réagir. C'est épuisant. Ces fleurs, là. J'hésite. Oui, elles sont jolies. Je suppose. Les fleurs, en général, c'est joli. C'est tout l'intérêt d'une fleur. Ça doit être joli. Pourtant, je ne les aime pas trop. Elles me mettent mal à l'aise. Peut-être à cause de cette situation, aussi. C'est possible de trouver quelque chose joli sans pour autant l'apprécier, je pense. Je ne sais pas. Il y a des gens qu'on peut trouver beau, tout en les détestant. Je crois qu'il n'y aucune règle qui dit qu'on doit aimer tout ce qu'on trouve joli. J'en sais rien. Je serre tellement mes mains autour de mon t-shirt que la jointure de mes doigts se fait toute blanche. Finalement, c'est trop tard pour lui dire de partir ? Je crois que oui. Et je n'oserai jamais, ça, de toute façon. C'est facile de me dire que je peux lui dire de dégager si je veux, c'est autre chose de tenir un semblant de promesse qu'il a pu faire. Celle que je ne risque rien, en gros. C'est que des mensonges, ça. J'en suis sûre. Je crois que j'ai peur. Que je suis même terrifiée par toute cette situation. En plus d'être si mal à l'aise. Je vais sûrement pleurer. Je suis une pleurnicheuse, c'est pas nouveau. Je n'aime pas quand on me pose des questions, je crois. Du moins, quand lui m'en pose, je n'aime pas ça. C'est tellement bizarre. Il ne répond pas à mon avis sur les fleurs. C'est peut-être mieux. Ou peut-être qu'il en a juste marre de mes réponses. Je ferme les yeux quelques secondes. Pour éviter l'implosion. Mes pensées sont tellement affolées, je suis perdue, déboussolée. Je ne sais plus quoi dire. Quoi faire. Et il me pose encore une question. Encore une fois. J'expire. J'inspire. Oui, respirer, c'est important, je sais. Si je ne fais pas attention à ma respiration, ça va encore plus précipiter les larmes. Et je n'ai pas besoin de ça. Ce que j'aime. Ah. Beaucoup de choses, je pense. Je ne vais pas lui dire toutes ces choses. Je ne sais pas si j'ai envie de lui dire la moindre chose, à vrai dire. C'est des choses que j'aime, les miennes. Il n'a pas besoin de savoir. Pourquoi il veut savoir, de toute façon. J'en sais rien. Il y a beaucoup de choses que je ne sais pas. Il devrait bien le comprendre, à force. Je prends encore mon temps pour trouver quoi lui répondre. Même s'il y a plein de choses que j'aime. J'hésite, c'est tout. « Je. J'aime... dessiner. Regarder les gens. La vie. » je souffle. Voilà. Il en sait assez, là ? J'espère. Je l'espère vraiment. Parce que je n'ai pas envie d'en dire plus sur moi. Je n'aime pas ça, quand on me pose des questions. Je préfère quand c'est moi qui en pose. Même si je n'en pose jamais. Ou quasiment jamais. Ça serait un moyen comme un autre pour détourner l'attention. Oui, c'est une bonne idée, ça. J'ouvre la bouche. Sans oser parler pendant quelques secondes. Puis, je me lance. « Toi, tu aimes quoi ? » Je l'ai murmuré ma question. J'espère quand même qu'il va l'entendre. Dans tout ce silence, ma voix a dû lui parvenir, quand même. C'est mieux si on parle de lui, beaucoup mieux. Alors il peut répondre. Il peut même parler beaucoup, être très bavard comme ils le sont tous, ici. Il peut vraiment, ça ne me dérange pas.
Sully

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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) - Page 2 EmptyVen 31 Mai 2013 - 20:56

Il ne faisait pas ça pour l'embêter. Non, il ne faisait absolument pas ça dans cette optique. S'il tentait d'instaurer un vrai dialogue, qu'il prenait la peine de lui poser des questions et qu'il attendait de sa camarade qu'elle fasse quelques efforts, c'était pour elle. Uniquement pour elle. Uniquement pour l'aider à dépasser ses craintes et lui permettre de se sociabiliser quelques peu. Mais ça, elle ne le comprenait probablement pas. Sans doute parce qu'elle partait justement du principe que Sully insistait dans l'unique but de l'ennuyer, ou de lui faire du tort. Car il se doutait bien qu'Opaline ne lui faisait absolument pas confiance. Il se doutait bien qu'elle ne prenait pas ce qu'il pouvait lui dire avec grand sérieux, qu'elle se persuadait qu'il était mal intentionné, comme des personnes qu'elle avait connu avaient pu l'être. En cela, il ne savait véritablement pas comment lui faire comprendre qu'il n'aurait aucun intérêt à lui nuire, que ça n'était absolument pas son genre et qu'il la trouvait beaucoup trop attachante pour vouloir lui causer du tort. Chaque question qu'il lui posait était censée le lui prouver, lui montrer qu'il attendait simplement d'elle qu'elle y mette un peu de bonne volonté, qu'elle aille dans son sens, qu'elle laisse ses suspicions de coté. Il n'attendait pas d'elle qu'elle devienne subitement bavarde ou qu'elle prenne radicalement sur elle pour converser avec lui. Non, il ne lui demandait pas d'aller contre sa nature. Ce qu'il voulait simplement, c'était qu'elle fasse quelques petits efforts, simplement pour qu'il puisse se dire qu'il ne faisait pas ça pour rien, qu'elle était en soit véritablement digne de l'intérêt qu'il lui portait. De ça, il n'en doutait pas, mais il préférerait qu'elle y mette un peu du sien, tout de même. Peut être s'y prenait-il mal, en soit. C'était même probable, car Sully avait beau être quelqu'un d'assez diplomate - c'était du moins ce que sa mère aimait vanter lorsqu'elle parlait de son cadet - il n'en était pas plus sûr qu'il ne mettait pas les deux pieds dans le plat une fois encore car, rappelons-le, il estimait avoir déjà fait preuve d'une certaine maladresse, la semaine passée. Toujours est-il qu'il se réjouit de la réponse que lui donna Opaline au moment où il la questionna sur les orchidées sauvages présentes autour d'eux. Une réponse somme toute un peu contradictoire, évasive et assurément énoncée dans l'unique but de ne pas le contrarier - comme si c'était chose possible - mais qui le satisfit pleinement, lui qui avait simplement attendu de sa camarade qu'elle fasse un effort, même minime. Et puis, sans tarder, il la questionna sur ses goûts. Si Opaline n'aimait pas trop ces fleurs - ce qui était son droit après tout - elle devait bien aimer d'autres choses, ne serait-ce qu'une seule, qu'elle pourrait ainsi lui communiquer. Il ne voulait pas devenir curieux ou indiscret, il essayait simplement de lui tendre des perches successives, qu'elle pouvait ainsi agripper et qui étaient alors censées l'aider, lui permettre de s'exprimer plus facilement qu'elle aurait pu le faire s'il ne lui posait pas ces questions, certes ennuyantes, mais utiles d'après lui. Ainsi donc, sa camarade aimait dessiner, tout comme elle aimait regarder les gens, disait-elle, et la vie. Il accueillit ces informations avec un doux sourire, tant il aimait apprendre ces choses, tant il trouvait ça plaisant d'en savoir ne serait-ce qu'un peu plus sur Opaline. Il resta alors un court instant à l'observer, toujours avec bienveillance, pour lui montrer qu'il était ravi, en soit, qu'elle fasse des efforts. Là non plus, il ne répliqua rien. Il se contenta d'intégrer ces quelques informations, en jugeant qu'il aurait été malvenu de lui en demander d'autres, ou d'insister sur celles-ci. Elle avait jouer le jeu, c'était donc parfait. Mais voilà qu'Opaline, à son tour, le questionna. Tout doucement, mais elle le fit. Sully ne s'y était pas tellement attendu, mais accueillit cette initiative avec un grand contentement. Il n'était pas certain que sa réponse puisse véritablement l'intéresser, mais le fait qu'elle perpétue l'échange avait de quoi le ravir, c'est certain. « J'aime relire de vieilles lettres. Fleurir la tombe de mon grand-père. Me promener la nuit. Garder ma nièce. Les films d'Alfred Hitchcock. Comme toi, j'aime la vie. Mais j'aime aussi l'amour. J'aime voir les gens sourire, surtout. » Il s'arrêta là, parce qu'en soit, nombreuses étaient les choses qu'il aimait. Le but n'était pas d'y passer trois jours, car une fois encore, il n'était pas certain qu'Opaline s'intéresse véritablement à ce qu'il pouvait bien lui dire. « J'aimerais te voir sourire » qu'il reprit, tout bas, les yeux rivés vers les siens. Il savait qu'elle était plus susceptible de fondre en larmes que de sourire, dans l’immédiat. Il le sentait. Et il n'aimait pas ça. Non, vraiment pas.
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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) - Page 2 EmptySam 1 Juin 2013 - 14:43

C'est pire qu'à l'école. Je vous assure. Quand je ne disais pas la bonne réponse au lycée, j'avais tendance à n'en avoir rien à foutre. C'est vrai, une mauvaise note de plus, une mauvaise note de moins... Ça ne changeait pas grand chose. Et je m'en fichais totalement de dire la bonne réponse ou non. Tout le monde s'attendait à ce que je rate, de toute façon. ''C'est ça, de sécher quasiment tous les cours.'' qu'une fille m'a dit, un jour. Oui, je sais, il paraît que c'est mal de sécher. Mais j'avais clairement d'autres choses à faire que de passer ma journée, dans une salle, à ne pas savoir quoi faire. C'était chiant, ennuyant. Et je tombais toujours sur la mauvaise réponse. Même quand n'importe quelle réponse était la bonne, je disais la mauvaise. Là, avec Sully, c'est un peu pareil. Je ne dis pas ce qu'il faut. Sauf que ce n'est pas comme à l'école. Je ne vais pas me contenter d'une note pourrie. Je redoute ses réactions. Je redoute un ras-le-bol face à mes réponses qui ne lui conviennent pas. Je redoute beaucoup de choses. Je ne sais pas. C'est étrange qu'il me pose autant de questions. En général, on se fiche pas mal de savoir si je connais les nuages, si j'aime les fleurs. Tout le monde s'en fout, de ça. Quand je dis que les gens sont bizarres, ici... Lui, il est bizarre. Je ne sais tellement pas sur quel pied danser. D'accord, ça ne change pas beaucoup de d'habitude, j'ai toujours des doutes. Mais là. C'est encore pire. Au moins, je lui ai répondu. À sa question, là. Sur ce que j'aime. Je lui ai répondu. Alors que j'aurais très bien pu me taire, ne rien dire. Je lui ai quand même fourni une réponse. Je ne sais pas si elle lui convient. C'est oppressant. Vraiment. J'ai besoin d'évacuer tout ça. Le truc, c'est que la seule façon que je connais pour extérioriser, c'est pleurer. Et je sais que pleurer, ça n'arrange rien, en général. Au contraire. Alors je suis un peu coincée entre deux feux, sans savoir comment agir. Je lui ai même retourné sa question. C'est plus simple si c'est lui qui parle. Je préfère. Au moins, je n'aurais pas peur de me tromper. Il n'a pas l'air d'avoir la moindre hésitation, lui. Et il parle, il détaille quelques petites choses qu'il aime. Je l'écoute. Je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est quand même bizarre, de se promener la nuit. Du moins, pour moi, qui n'aime pas l'obscurité. Ça me fait frissonner. Je ne sais pas exactement à cause de quoi mais je frissonne. Il continue. Il parle de sa nièce, d'un certain Alfred. Il aime la vie, lui aussi. Ah oui ? Ça m'aurait étonnée aussi, que je sois la seule. Qui n'aime pas la vie, franchement. Je trouve ça beau, moi, la vie. Parce que ça l'est. Aucun doute que ça l'est. Il aime aussi l'amour. Je connais déjà moins ce sujet. Je suis plus familière avec la haine, à vrai dire. J'ai déjà dit que les gens ne m'aiment pas tellement ? Oui, je crois que oui. Il ajoute qu'il aime voir les gens sourire. Surtout ça, apparemment. C'est vrai que c'est bien, quand les gens sourient. J'acquiesce simplement. Je ne vois pas ce que je pourrais dire, de toute façon. Je crois qu'à force de l'écouter, j'ai arrêté de torturer autant le bas de mon t-shirt. Un tout petit peu. Mes doigts sont moins agrippés au tissu. Je suis facilement distraite, je le sais. Je préfère quand c'est les autres qui parlent, c'est sûr. C'est comme quand je les regarde, les gens. Sauf qu'au lieu de devoir faire des suppositions, ils disent les choses directement. C'est plus simple, je suppose. Et encore une fois, je risque moins de me tromper. D'accord, quand je regarde les gens, ils ne peuvent pas savoir si ce que je pense est vrai ou pas. Il ajoute que... qu'il aimerait bien me voir sourire. Moi. Sourire. Pourquoi ? Oui, c'est la première question qui me vient en tête. Parce que je ne comprends pas. On m'a tellement répétée d'arrêter de sourire. C'est vrai, c'est ça, qu'on m'a dit. Que je devais arrêter. Arrêter de sourire comme une idiote. Et là, lui, il veut me voir sourire. Si mes lèvres s'étirent, ce n'est pas pour sourire, non. C'est une ligne sans vie, pour m'aider à retenir ces larmes qui veulent glisser sur mes joues. Oui, ça me donne envie de pleurer, qu'il me dise ça. Je ne sais pas pourquoi. Je le regarde, pendant une dizaine de secondes. Pour voir son visage. Donc son ressenti. S'il est sincère ou pas. Je ne sais pas. Je baisse le regard. Je crois que ça fait mal, en fait, qu'il dise ça. Je ne sais pas. Je souris, parfois. Vraiment. Enfin, intérieurement. On m'a appris à intérioriser, j'en ai pris l'habitude. Et même si ça ne se voit pas, il y a des choses qui me font sourire, c'est vrai. Je ne le montre pas, c'est tout. « Pourquoi ? » que je murmure en relevant le regard. Toujours quelques secondes seulement. Je ne comprends pas pourquoi il veut me voir sourire. Je ne comprends pas non plus pourquoi il le dit. Il y a plein de trucs que je ne comprends pas.
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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) - Page 2 EmptyDim 2 Juin 2013 - 1:21

De nombreuses fleurs étaient plus intéressantes et plus agréables à regarder que ces orchidées sauvages. D'ailleurs, si Sully avait eu plus de choix, il n'aurait assurément pas demandé à sa camarade si ces fleurs-ci lui plaisaient, et aurait très probablement misé sur d'autres plantes. Mais, dans le fond, ça n'était pas la forme qui importait, mais bien le fond. Car ça n'avait pas grande importance, en soit, qu'elle puisse ou non apprécier la vue desdites fleurs, qu'elles soient ou non à son goût. Le principal était véritablement qu'elle se risque à émettre un avis, un avis qui serait le sien propre, qui n'aurait alors pas été influencé par ce qu'elle penserait que Sully aimerait entendre. La seule chose qu'il aimerait entendre, ce n'était pas tant le contenu de sa réponse que sa réponse en elle-même. Ainsi donc, ça n'eut pas tellement d'importance qu'elle ait dit trouver ces fleurs jolies puis qu'elle ait précisé qu'elles ne les aimaient pourtant pas trop. Cela incita simplement le jeune homme à l'interroger à nouveau, pas par acharnement, bien sûr que non, simplement parce qu'apprendre ce qu'elle n'aimait pas ne l'avancerait pas autant que d'apprendre ce qu'elle était susceptible d'aimer, a contrario. Car oui, elle l'avait rendu d'autant plus curieux. Curieux d'en savoir un peu plus sur ses goûts, de savoir ce qu'une jeune femme comme Opaline pouvait bien aimer. Manifestement, elle aimait dessiner, regarder les gens, et elle aimait la vie. Voilà trois des choses qu'elle semblait aimer, oui, et Sully se satisfit évidemment pleinement de sa réponse, du fait qu'elle lui en ai donné une en soit. Car oui, cette fois encore, il s'était demandé si elle oserait lui répondre, si elle ne verrait aucun inconvénient à le faire, à lui livrer ce genre de petits détails, qui lui apprendraient alors un peu plus sur elle. Sully n'était effectivement pas certain que cette jeune femme veuille qu'il la connaisse un peu mieux, qu'elle veuille en soit devenir plus qu'une quasi-inconnue pour lui. Sully, lui, le voulait véritablement. Sans doute parce qu'elle l'intriguait fortement et qu'il se demandait ce qui pouvait bien se passer dans la tête de cette jeune femme, ce que l'on était susceptible d'y trouver. Toujours est-il que cette dernière finit par lui retourner la question, sans doute pas parce qu'elle serait véritablement intéressée par la réponse, mais plutôt parce qu'elle devait penser qu'il était préférable de le faire. Pourtant, il n'aurait jamais exigé d'elle qu'elle la lui pose en retour, bien qu'il n'ait naturellement vu aucun inconvénient à lui répondre. Sully exposa donc certaines des choses qu'il aimait, pas nécessairement par ordre d'importance, plutôt parce qu'elles lui étaient venues sur le moment, assez spontanément, assez naturellement plutôt. Il s'agissait là de choses diverses, plus ou moins symboliques, et dont sa camarade ne saisirait probablement pas toute l'importance. Il la rejoignit en tout cas sur un point, celui d'aimer la vie. Car on lui avait appris à l'aimer, la vie. A la respecter, à ne pas en amoindrir l'importance, à se sentir chanceux d'exister, tout simplement. Il aimait la vie au point de lui avoir pardonné beaucoup de choses. Il aimait la vie au point d'inciter ses proches, même les moins optimistes de son entourage, à l'aimer tout autant. Et il aimait la vie au point de l'avouer, c'est certain. Tout comme il aimait l'amour, c'est vrai. Qu'importe qu'on puisse le trouver profondément ringard - comme un certain Valeri le pensait toujours très fort - ou incorrigiblement romantique - ce qu'il était en soit assez possiblement - c'était un fait, il aimait l'amour. Pas au point d'aspirer perpétuellement à le rencontrer - on ne peut pas dire qu'il en gardait un si bon souvenir que ça, hm - mais très certainement au point de l'idéaliser quelques peu, d'avoir été bien incapable de lui fermer la porte, quoi qu'il ait pu vivre, quoi que l'amour ait pu lui faire en soit. Et puis, bien sûr, Sully aimait voir les gens sourire. Les gens en général, pas nécessairement ses proches. Il aimait deviner un certain bien-être chez ses contemporains, parce qu'il aimait savoir les gens heureux, tout simplement. Parce qu'à ses yeux, un sourire sincère pouvait en dire long sur la béatitude d'un être. Alors oui, il aimait voir les gens sourire. Et plus exactement, dans l'immédiat, il aimerait voir Opaline sourire. Elle qu'il n'avait encore jamais vu sourire. Elle à qui un sourire irait si bien. Ce n'était pas une requête à proprement parlé, parce qu'elle n'avait pas à sourire si elle n'avait aucune raison de le faire et qu'il n'exigerait évidemment jamais d'elle qu'elle sourisse sans en avoir envie et simplement pour sourire. C'était plutôt un aveu. L'aveu qu'il aimerait la savoir apaisée, en soit. Il sentit en tout cas qu'Opaline ne s'était pas attendue à une telle confession. Il faut dire que lui-même n'avait pas prévu de la lui adresser, qu'elle s'était simplement mêlée à ses propos, qu'il lui avait paru nécessairement de préciser que la voir sourire était l'une des choses qu'il aimerait, à cet instant. Simplement pour qu'elle le sache. Finalement, la jeune femme l'interrogea, visiblement perdue. Pourquoi aimerait-il la voir sourire ? A lui, ça lui paraissait évident. « Parce que je ne te connais qu'une mine maussade et désabusée » commença-t-il, car est vrai qu'elle avait perpétuellement cette triste expression sur le visage et que, pour quelqu'un d'empathique comme l'était Sully, c'était toujours assez difficile à observer. Savoir qu'elle pouvait être malheureuse, ou désespérée, lui causait alors un peu de peine. « Et parce que j'aimerais pouvoir me dire que tu te sens bien. » C'est ce qu'il voulait, en soit. Qu'elle se sente bien. Qu'elle aille bien, aussi. Bien sûr, il savait que certains sourires laissaient simplement transparaitre une tristesse intérieure, qu'ils n'étaient que le reflet d'un apparent désenchantement. Ça n'était pas de ces sourires-là dont il parlait ici, mais de ceux qui ne trompaient pas, de ces sourires simples mais riches, de ceux qui avaient inspiré à l'Abbé Pierre l'une de ses plus belles citations. En cela, oui, il aimerait la voir sourire. Mais savait-elle seulement quand elle avait véritablement souri pour la dernière fois ?

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MessageSujet: Re: help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03)   help me let go of the chaos around me, the devil that hounds me (28/05, 10h03) - Page 2 Empty

 

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