jaileen
Il dormait confortablement dans son lit, au côté de sa jolie partenaire. Il n’y avait pas à dire, il avait de la chance de l’avoir comme partenaire. Elle était jolie, et plutôt agréable à vivre, bien qu’elle soit un peu maladroite dans ses dires, par moment. Mais de ce détail, il n’y faisait pas attention. Ainsi, comme chaque soir, il s’endormait à ses côtés. Et comme chaque matin, il se réveillait tout seul, dans le lit. A croire qu’elle le fuyait au petit matin venu. Oui, ça devait être cela. Elle n’avait pas envie de le voir, elle n’avait pas envie qu’il soit la première personne sur qui son regard sensible pourrait se poser. Il n’avait trouvé que cela comme explication. A moins que ce soit plutôt qu’elle n’ait pas envie de le réveiller, et de le déranger, de peur qu’il ne grogne. Il est certain que Valeri n’était pas commode au réveil. Il avait une sainte-horreur de se faire déranger alors qu’il était dans les bras de Morphée. Le jeune biélorusse ouvrit doucement les paupières lorsqu’il sentit un baiser se déposer furtivement sur ses lèvres. L’un de ces baisers qui se voulait être doux, mais aussi tout autant bruyant. Il émit quelques petits bruits de grognement (dit comme cela, on croirait qu’un animal se cache dans le jeune homme), avant d’ouvrir entièrement les paupières. Il se frotta aussitôt les paupières, puis cligna longuement des yeux. Son regard se déposa alors sur un plateau plutôt bien garni qui se trouvait en face de lui, puis son regard s’échoua sur sa partenaire, ou plutôt sur son décolleté. Il releva un peu plus haut la tête, observant le joli visage de Jaileen. Un léger sourire se dessina alors sur les lèvres de Valeri. « Je n’aurais pas rêvé mieux comme petit-déjeuner… » souffla-t-il alors, encore un peu endormi. Il se redressa dans le lit, et vint déposer un petit baiser sur la joue de la jeune femme. Il lui demanda alors très brièvement si elle avait bien dormi ou non. C’était la moindre des choses à faire, après tout. Savoir si elle avait bien dormi ou non, si elle avait eu quelques problèmes dans sa nuit ou non. Valeri posa un coussin derrière son dos, afin d’être plus confortablement installé dans le lit. « Hum… par quoi commence-t-on ? » lui demanda-t-il alors. Après tout, c’était elle qui avait programmé le réveil du jeune garçon. Elle avait un petit-déjeuner à préparer et à lui apporter, mais aussi un strip-tease à lui faire… tout du moins, c’était ce qu’il avait compris hier matin, au cours du prime. Il annonça, alors : « Je n’ai pas trop faim pour le moment… tu crois que tu saurais m’ouvrir l’appétit ? ». Un léger sourire se dessina sur le visage de Valeri. Vous savez l’un de ces sourires remplis de vices.

S’il y avait bien une chose dont Jaileen avait une sainte horreur, c’était les personnes qui ne tenaient pas leurs engagements, leurs promesses. Elle considérait ces personnes-là comme étant des lâches, des trouillards. Elle s’amusait à se moquer dès, à les rabaisser dès qu’une occasion se présentait à elle. C’était une vilaine fille. Enfin vilaine, mais tout de même très gentille avec certaines personnes, comme aujourd’hui avec Valeri, par exemple. Lors du prime d’hier matin, le jeune homme lui avait suggéré une façon douce, simple et pourtant efficace pour pouvoir le réveille sans qu’il ne ronchonne. La blondinette, de son côté, avait eu l’idée de modifier un tout petit peu le principe de ce réveil, de l’améliorer sur quelques points. Un petit déjeuné au lit et un strip-tease ? Ouai, après tout pourquoi pas. De toute façon, il fallait bien qu’elle déjeune donc que ce soit au lit avec son partenaire ou bien dans la cuisine, c’était exactement la même chose. En revanche, pour ce qui est de se dévêtir, elle était un tout petit peu moins partante, mais maintenant qu’elle en avait parlé, elle ne pouvait plus reculer. Elle finirait bien par trouver un moyen pour esquiver cette partie-là. En se levant ce matin-là, pour une toute nouvelle semaine d’aventure d’ailleurs, la petite anglaise de dépêchait de prendre la direction de la cuisine pour préparer un plateau garni de nourriture pour le matin. Croissants. Pains au chocolat. Pain légèrement toasté. Confiture. Pâte à tartiner. Beurre. Il y avait vraiment de tout. Concernant les boissons, Jaileen se contentait de café, de jus d’orange et de thé. Un véritable petit déjeuné de roi. Elle regagnait sa chambre et, par chance, presque tout le monde était debout. Tout le monde sauf Valeri. Un sourire venait illuminer son visage. Les deux candidats seraient tranquille pour papoter et profiter de ce moment en tête à tête. En faisant attention de ne rien renverser, elle s’approchait de son lit, posait le plateau non loin et venait tout près de son partenaire pour le réveiller. Sur le lit, à genoux, à sa place, vêtu d’un débardeur rose fluo, à peine trop grand pour elle et ne cachant qu’à peine son fessier et la lingerie qu’elle portait, voilà qu’elle se penchait pour venir déposer un baiser sur les lèvres du jeune homme. Un baiser furtif et pourtant si doux. Valeri clignait des yeux, se frottait les paupières. Le pauvre avait un petit peu de mal à ouvrir les paupières. Pleine d’attention, un sourire au bout des lèvres, la demoiselle venait avec délicatesse passer ses doigts sur l’une des joues de son partenaire. « Réveille-toi, y’a plein de surprises qui t’attendent. » Ouai, enfin, juste un petit déj au lit et puis … c’était tout. Il finissait par sortir du pays des rêves et à articuler quelques mots. « Je n’aurais pas rêvé mieux comme petit-déjeuner… » Pour une fois, il n’était pas en train de râler. Sourire à l’appui, voilà que la jeune femme venait lui répondre du tac au tac sur un ton presque provocateur : « Et encore ceci n’est qu’une mise en bouche. » Tout cela en était presque étrange, mais plutôt amusant. A peine venait elle de finir de parler que son camarade venait déposer un baiser furtif sur l’une de ses joues avant de se redresser légèrement, calant un coussin derrière son dos. Elle répondait d’un signe de la tête positif lorsqu’il lui demandait si elle avait bien dormi, mais il avait l’air de se soucier bien plus de leurs activités matinales que du reste. « Hum… par quoi commence-t-on ? » Jaileen regardait tout autour d’elle avant d’hausser les épaules. Bien vite, voilà qu’il venait lui annoncer : « Je n’ai pas trop faim pour le moment… tu crois que tu saurais m’ouvrir l’appétit ? » Un sourire presque vicieux venait se dessiner sur les lèvres du garçon. Le même sourire qui venait illuminer le visage de la demoiselle. Finalement, elle n’allait peut-être pas échapper au strip-tease. Elle n’était pas vraiment confiante, mais ne voulait pas le montrer. Il fallait qu’elle prenne cela comme un jeu. Affichant un air confiant, elle n’hésitait pas enjamber le garçon, venant non loin de lui, s’installer à califourchon sur lui. « Je ne suis pas sûre d’y arriver, mais je veux bien essayer. » Ses mains venaient alors se poser sur le torse du jeune homme avant qu’elle ne se penche légèrement vers lui, pour lui murmurer à l’oreille : « Tu m’aides ? »

Il était certain qu'il ne pouvait pas mieux rêver comme réveil. Un plateau bien garni sur un coin du grand lit, et l'une des plus jolies filles de la saison à son chevet. Il avait de la chance de l'avoir comme partenaire. Il n'avait pas pu espérer mieux, à vrai dire. Puis ce n'était pas comme s'ils ne s'entendaient bien ou mal... à vrai dire, ils leur arrivaient de temps en temps de se chicaner. Souvent à cause du jeune garçon, d'ailleurs. Ce n'était pas sa faute à lui s'il ne pouvait pas s'empêcher d'émettre à haute voix n'importe quel commentaire. Mais vous l'aurez compris, il était comme cela Valeri. Elle prit alors la parole. Ce n'était qu'une mise en bouche... Un petit air intrigué se peignit sur le visage encore endormi du biélorusse. Une mise en bouche ? Cela sous-entendait donc qu'elle avait prévu d'autres choses, pour lui. Il vint embrasser très furtivement sa partenaire sur la joue, en guise de salutation. Avant de reposer son attention sur le plateau. Il l'observa un instant pouvant observer la nourriture importante présente sur le plateau. Il n'allait pas s'en plaindre à vrai dire. Il reporta alors son attention sur sa partenaire, lui demandant alors par quoi allaient-ils commencer. Après tout, il devait bien il y avoir un commencement et une fin à ce petit-déjeuner. Soit, ils commençaient par manger... soit... par une toute autre activité. Autre activité que la jolie jeune femme lui avait promis au cours du prime, bien avant qu'il s'essouffle à courir autour de stupides chaises. Il lui annonça alors qu'il n'avait pas faim, enfin pas pour le moment tout du moins. Et surtout qu'il aurait besoin qu'elle lui ouvre l'appétit. Elle devait bien savoir faire ça. Un sourire s'afficha aussitôt sur le visage de Valeri. Et sans un mot, la jeune femme vint s'installer à califourchon sur lui. Sa surprise s'atteignit rapidement lorsque Jaileen prit enfin la parole. Elle lui disait qu'elle n'était pas certaine d'y arriver, mais que malgré tout, elle essaiera. Il fronça alors légèrement les sourcils, elle devait se moquer un peu de lui, sur ce coup. Comme si elle n'était pas capable de faire cela. Elle déposa alors ses mains sur son torse, et s'approcha de son oreille. Elle vint alors à lui susurrer quelques mots au creux de son oreille. Elle lui demanda alors de l'aide. Un petit sourire amusé s'éprit de ses lèvres, et il se contenta d'un hochement de tête. Ses mains attrapèrent le bas du petit débardeur que la jeune femme portait. Il le tira alors doucement, épousant les formes de la jeune femme au fur et à mesure de son geste. Une fois l'habit enlevé, il le jeta par terre, comme pour s'en débarrasser. Ce n'était qu'un surplus vestimentaire inutile. « A toi de jouer, maintenant... » souffla-t-il, alors. Il lui adressa un clin d’œil, avant finalement de croiser les bras.

Le petit défi que Valeri avait, sans vraiment le vouloir, lançait à sa partenaire était plutôt sympathique. Ce n’était pas de le réveiller qui était le plus dur. Ni même de lui apporter un petit déjeuner au lit. La phase complexe pour ce matin était de réaliser un strip-tease dans les règles de l’art pour satisfaire le jeune homme. Jaileen n’avait jamais fait ça de toute sa vie, même pour le plaisir des hommes qui avaient eu l’occasion de se retrouver dans son lit, de passer une nuit avec elle. Elle se doutait bien de la façon dont elle devait s’y prendre, mais il y avait tout de même un petit peu de gêne qui traversait son esprit et qui la rendait soudainement plus timide. Tout cela n’était pas dans ses habitudes, mais elle ne voulait pas le montrer. Affichant une certaine confiance pour masquer son hésitation, elle venait prendre place à califourchon sur lui et quémander son aide. Elle avait déjà eu l’occasion de voir ça dans les films pour que les deux, ici Valeri et elle-même, puissent profiter pleinement de ce moment d’intimité. Il ne se faisait pas prier pour prendre part au jeu et, alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout, voilà que le garçon attrapait le bas du débardeur qu’elle portait pour le tirer tout doucement vers le haut, obligeant sa partenaire à enlever son vêtement. Elle ne disait rien, se contentait de lui adresser un petit sourire malicieux. Sourire qui disparaissait bien vite lorsqu’il venait ouvrir la bouche. « A toi de jouer, maintenant... » Comment ça ? Parce qu’en général, les strip-teases et bien ils s’arrêtaient lorsque la danseuse était en petite tenue. Bon d’accord, elle était en lingerie, mais elle l’avait tout de même un petit peu arnaqué là. Pas de danse et rien de plus que la même vue que si elle se trouvait en maillot de bain. Essayant de reprendre du poil de la bête, elle venait tout de même répondre d’un voix des plus mielleuses : « Tu n’aurais rien de plus de ma part pour ce matin, à moins que … » La demoiselle laissait planer le suspense quelques instants, juste le temps d’attraper les bras de son partenaire pour les décroiser, avant de reprendre d’une voix toujours aussi douce : « … que ce soit donnant, donnant. » Ce n’était pas les accords de leurs activités matinales, mais après tout pourquoi ne pas changer un petit peu les règles et le surprendre. Peut-être qu’elle aurait un petit peu moins de mal à se dénuder devant Valeri s’il faisait de même ? Enfin, ce n’était pas sûr, mais elle pouvait tout de même tenter de le pousser vers cette voie-là. Pour accentuer la chose et titiller un petit peu la bête qui sommeillait en lui, voilà que la blondinette s’amusait à faire glisser ses mains sur le torse de son partenaire, jusqu’à atteindre la taille du boxer qu’il portait. Elle jouait avec le feu, mais étrangement sa timidité arrivait à commencer à partir tout doucement. Sourire espiègle au bout des lèvres, elle attendait une quelconque réaction.

Il n'avait pas faim, ou pas très faim. Il avait alors demandé à sa charmante partenaire de lui ouvrir l'appétit à sa façon. Après tout, elle devait bien savoir ce dont il attendait en évoquant cela. Après tout, si elle ne voulait pas le faire, elle n'avait qu'à s'en prendre qu'à elle-même, parce que tout cela était son idée. Initialement, Valeri se serait parfaitement contenté d'un simple réveil tout en douceur, et d'un petit-déjeuner au lit optionnellement, mais il eut fallu que la jeune femme y ajoute un petit supplément. Et pas des moindres. Ceci n'était pas entré dans l'oreille d'un sourd. Il se rappelait très bien des propos tenus par sa partenaire au cours du prime. Alors, elle lui proposa de l'aide. Il lui répondit d'un signe de tête, et sans se faire prier, il la débarrassa de son tee-shirt. A présent, c'était à son tour de jouer -comme il venait de le lui dire. Elle n'allait pas compter que sur lui pour la déshabiller quand même. Il l'observa attentivement, un petit sourire se dessinant sur le bout de ses lèvres. Il semblerait qu'elle ne soit pas décidée à le faire, et qu'elle ne tiendrait alors pas ses paroles. Il fronça légèrement les sourcils lorsqu'elle eut pris la parole. Il n'aura rien de plus pour ce matin. C'était donc tout pour ce matin... C'était tout ? A croire qu'elle se défilait. Là, si elle tenait pas ses paroles, Valeri allait le prendre mal. C'est alors qu'elle ajouta quelques mots. A moins que... ? Un léger sourcil se arqua sur le visage du jeune garçon. Une voix en suspend, et elle laissa quelques secondes s'écouler, comme pour laisser perdurer un maigre temps un pseudo-suspense. Valeri n'aimait pas trop cela, étonnamment. Il aurait préféré qu'elle lui dise directement ce qu'elle voulait lui dire. C'est donnant, donnant ajouta-t-elle. A moins que ce soit donnant-donnant. Un léger sourire faussement amusé se dessina alors sur les lèvres du jeune garçon. Elle n'avait quand même pas cru qu'il accepterait son petit manège. De toute façon, il ne lui restait plus grand-chose à se dévêtir. Il n'avait juste que son boxer. Jaileen vint alors poser sa main sur son torse dénudé et parcourut quelques parcelles de sa peau libre jusqu'à y trouver un obstacle. L’élastique de son boxer. Elle venait de s'arrêter, et lui adressa un sourire rempli d’espièglerie. Il s'approcha alors du visage de la jeune femme. « Ne joue pas trop avec le feu, tu risquerais de te brûler les ailes... » lui souffla-t-il alors au creux de l'oreille. L'une de ces mains se balada lascivement et doucement dans le dos de la jeune femme, jusqu'à y trouver un obstacle, elle aussi. Un rictus en coin s'afficha alors sur ses lèvres. « Tu crois que ton père serait ravi de te voir dénudée à l'écran ? » reprit-il alors. Valeri s'en fichait. Après tout, aucun de ces proches ne regardaient et n'avaient connaissance de cette émission. Mais Jaileen ne devait certainement pas être dans le même cas que le jeune biélorusse. Si sa mémoire était bonne, elle vivait avec son père -qui était son oncle- ou quelque-chose comme cela, il ne savait plus trop à présent... Enfin, son entourage ne serait peut-être pas fier de voir leur petite Jaileen se donnait en spectacle sous les yeux sensibles d'un jeune homme et sous de nombreuses caméras. Finalement, il détacha le soutien-gorge de la jeune, et murmura un petit « oups ».

Ce qui n’était à la base qu’un simple réveil tout gentil et tout mignon avait eu le don de prendre de l’ampleur dès le moment où la jeune femme avait eu l’idée de prononcer le mot strip-tease à son partenaire. Elle ne pensait pas qu’il allait véritablement le prendre au sérieux, mais apparemment il attendait d’elle qu’elle se déshabille devant lui pour son plus grand plaisir. L’anglaise était un petit gênée, mais elle essayait de ne pas le montrer, affichant un sourire faussement confiant. Elle était certaine qu’il s’agissait de la présence de toutes ces caméras autour d’eux qui la dérangeait, mais elle ne voulait pas accuser qui que ce soit. N’empêche que la production aurait pu mettre un petit peu moins de ces enregistreurs pervers qui n’attendaient qu’une seule et unique chose, que deux candidats dérapent et que les images soient diffusées à des milliers de téléspectateurs. Très souvent des enfants d’ailleurs. Enfin, des adolescents. Alors que Valeri venait de retirer le haut que portait Jaileen, voilà qu’elle se laissait aller à une petite provocation, lui indiquant qu’il ne verrait rien de plus qu’il ne faisait pas de même. La demoiselle s’accordait même une petite folie en venait faire glisser ses mains le torse du garçon qui partageait son lit. Elle s’arrêtait lorsque les friponnes venaient riper contre l’élastique du boxer qu’il portait. Il approchait son visage de celui de la jeune femme. « Ne joue pas trop avec le feu, tu risquerais de te brûler les ailes... » Il n’avait peut-être pas tort, mais elle voulait tout de même prendre le risque. Et puis pourquoi devrait-elle être la seule à se mettre à poil ? Après tout, il pouvait bien le faire lui aussi. Ils étaient en couple, il ne devait pas l’oublier et dans un couple, on partage tout, même les moments de honte, de nudité. Bon d’accord, ils étaient en faux couple, mais en couple tout de même. La blondinette ne bougeait pas d’un pouce, garder ses mains tout près de l’élastique du boxer de son partenaire. Il passait l’une de ses mains dans son dos, bloquant lorsqu’un obstacle s’offrait à lui. « Tu crois que ton père serait ravi de te voir dénudée à l'écran ? » Un détail auquel la jeune femme n’avait pas pensé. Elle restait sans voix quelques secondes avant de prendre la parole, décidant de jouer sur les mots : « Vu que je ne connais pas mon géniteur, je n’en ai strictement rien à faire de ce qu’il peut bien penser. » En revanche son oncle, il allait très certainement la tuer. Et peut-être même toute l’Angleterre avec d’ailleurs. La jeune femme n’avait pas le temps de repenser à ce qu’elle venait de dire que Valeri trouvait drôle de dégrafer le soutien-gorge qu’elle portait. « oups » Aussitôt, la belle venait cacher sa poitrine de la vue du garçon et retenir son bout de tissus à l’aide de l’une de ses bras. « Alors là, tu vas voir de quel bois je me chauffe. » Ouai enfin pour le moment elle était un petit peu bloqué la blondinette parce qu’elle ne pouvait non plus glisser l’une de ses mains dans le boxer de son camarade, bien trop pervers, et encore moins bouger pour lui enlever le seul vêtement qu’il portait étant donné qu’elle était à moitié à poil et qu’en bougeant elle risquait, sans s’en rendre compte, de dévoiler une partie de son anatomie.

Les jeux avaient toujours leurs règles que l'on devait appliquer, et respecter. Des limites à ne pas franchir. Parfois, on les dépassait. Volontairement, ou non. Parfois, on marchait sur ces limites interdites. Par envie, par désir, ou par erreur. Parfois, on fautait, on dérapait. Parfois, nous sommes de mauvais joueur. Nous sommes ces joueurs qui fautent. Notre vie était une accumulation de multitudes de jeux impliquant des règles. Valeri ne manqua pas alors de lui faire la remarque. En voulant jouer avec ce feu désirable, elle risquerait de s'y brûler les ailes. Tout ceci n'était qu'un avertissement. Il l'aura prévenu. Alors qu'elle jouait avec l’élastique de son boxer, le jeune garçon lui fit une nouvelle remarque. Mentionnant le père de Jaileen. Il s'imaginait que ce dernier ne serait peu fier ou peu flatté de voir sa gentille fille dénudé et dans une telle posture. Elle ne manqua pas de tact pour lui répondre. Lui rappelant qu'elle ne connaissait pas son géniteur, et qu'elle n'en avait strictement rien à faire de ce qu'il pouvait penser à son sujet. « Tu joues sur les mots là, souffla-t-il alors, et ton oncle ? Il serait fier lui peut-être ? » ne manqua-t-il pas d'ajouter. Peut-être le serait-il. Peut-être pourra-t-il à la suite de cela que sa petite Jaileen est une jeune femme avec ses envies et ses désirs. Ou peut-être était-il plus à cheval sur ses principes... Tout cela, Valeri l'ignorait. Mais il se doutait bien que les proches de la jeune femme ne serait sûrement pas content de ces images. Ils avaient malgré tout une chance sur... je-ne-sais-combien pour que personne n'entende parler de ce houleux épisode. Le jeune biélorusse, lui, s'en fichait. Ses proches n'avaient pas connaissance de ce programme. Si ça avait été le cas, il était certain que les oreilles de Valeri siffleraient pendant un sacré moment. Entre Papa Valeri est qui se dirait peu surpris d'un tel comportement, et Maman Valeri offusquée par ces images, en passant par sa sœur qui serait mal à l'aise. Il pouvait se juger chanceux que personne de son entourage ne puisse le voir. A moins qu'il y ait des gens avec qui il avait fait vaguement connaissance à Paris qui le reconnaissent... mais ceux-là, il s'en fichait. Après un léger silence, il vint à dégrafer le soutien-gorge de sa jolie partenaire, et lâcha échapper un « oups » qui se voulait faussement désolé. Un léger rictus joueur se dessina sur ses lèvres. La poitrine de la jeune femme se trouvait dénudée, et aussitôt elle tenta de la cacher à l'aide de son bras. Un petit rire s'échappa de la bouche de Valeri. Cette situation l'amusait, il faut dire. Mais cela ne semblait pas amuser Jaileen, et il avait pu le comprendre à l'écoute des quelques mots qu'elle articula. « Tu n'as pas besoin de la cacher, tu sais... » murmura-t-il alors, un brin rieur. Il ne faisait que référence à cette poitrine qu'elle tentait vainement de cacher. Finalement, il ria jaune lorsque la main se glissa à l'intérieur de son boxer, effleurant son intimité. Il se racla légèrement la gorge. « Fais attention à ce que tu comptes faire... » l'avertit-il.

Ce petit déjeuner improvisé prenait une tournure bien plus coquine au fur et à mesure que les secondes défilaient. Ce moment de complicité avait commencé par quelques paroles des deux jeunes gens visant à se provoquer mutuellement juste pour rigoler, mais bien vite les choses dérapaient. Enfin, déraper était un bien grand mot étant donné qu’il n’était pas non plus en train de s’envoyer en l’air sous le regard pervers des caméras, même s’il ne fallait pas oublier que la demoiselle était à califourchon sur son partenaire et que ce dernier avait eu la bonne idée de lui retirer son débardeur pour qu’elle se retrouve uniquement en lingerie. Ils continuaient de lancer quelques petits pics pour s’amuser, pour se taquiner. Valeri venait même parler à la jeune femme de son géniteur. Elle fronçait les sourcils, comprenant qu’il voulait parler de son oncle. Elle décidait de jouer sur les mots, juste pour l’embêter encore un petit peu plus. « Tu joues sur les mots là. » Il s’en rendait compte. Un sourire malicieux s’emparait alors des lèvres de la blondinette. Sourire qui disparaissait bien vite lorsqu’il prenait à nouveau la parole. « et ton oncle ? Il serait fier lui peut-être ? » La jeune femme ne voulait pas entendre parler de son oncle dans un tel moment. Elle savait très bien qu’elle risquait de se faire tirer les oreilles une fois qu’elle sortirait d’ici, mais que voulez-vous, il ne pouvait pas non plus croire jusqu’à la fin de ses jours que sa nièce était une petite fille innocente qui passait son temps à lire des contes de fée. Bon là, c’était un petit peu dans les extrêmes. Le pauvre risquait de faire une attaque cardiaque. Jaileen haussait les épaules pour finir par dire. « Non. Il serait même pas content du tout, mais une bêtise de plus ou de moins, cela ne changerait pas grand-chose pour mon compte. » Un petit sourire au bout des lèvres et voilà que, sans qu’elle ait le temps de réagir, monsieur s’amusait à dégrafer son soutien-gorge. Oh le vicieux. Presque aussitôt elle venait tenter de cacher sa poitrine à l’aide de l’un de ses bras. Ce qui ne semblait être qu’un jeu au début était en train de mal tourner. Bon d’accord, c’était elle qui l’avait peut-être un petit peu cherché en s’amusant avec l’élastique du boxer de son camarade, mais tout de même. « Tu n'as pas besoin de la cacher, tu sais... » Sérieusement ? Jaileen lui jetait un regard noir avant de rétorquer aussitôt. « Pour que tu te rinces l’œil ? Non merci. » On ne le dirait presque pas comme ça, mais Jaileen était une jeune femme pudique. Enfin, uniquement lorsqu’elle ne connaissait pas ou que très peu et, soyons francs, elle ne connaissait Valeri que depuis quelques semaines à peine. Finalement, décidant de se venger, et tentant de mettre de côté son tempérament prude, voilà qu’elle laissait sa main libre glisser dans le boxer du garçon, effleurant son intimité. « Fais attention à ce que tu comptes faire... » Un sourire espiègle et provocateur au bout des lèvres, laissant sa main là où elle se trouvait, voilà qu’elle demandait : « Où sinon quoi ? »

Spoiler:

Les présupposés de Valeri au sujet de l'oncle de la jeune femme s'avéraient être. Il ne serait pas content du tout, à en croire les paroles la blonde. Mais elle n'était plus à une bêtise prête, c'était ce qu'il avait plus ou moins compris à l'écoute de ces dires. Ainsi, elle semblait s'en fichait un peu de savoir que son cher oncle pouvait la voir dans une telle posture. Que l'on soit ouvert d'esprit ou non, lorsqu'il s'agissait d'un de notre proche, il était certain que la fierté familiale en prenait un sacré coup. C'était une chose que Valeri ne connaissait pas, ou plus tout du moins. Il pouvait alors s'estimer heureux ou chanceux de sa situation familiale. Entre temps, il en profita pour dégrafer malencontreusement (ou non) le sous-vêtement de la jeune femme. Elle ne perdit pas un instant pour réagir et cacher sa poitrine avec son avant-bras. Cette réaction ne manqua pas à amuser le jeune garçon. Il ne manqua pas de lui faire une réflexion à ce sujet. Après tout, elle n'avait pas besoin de la cacher. Ce n'était qu'une paire de seins. Ce n'était qu'une poitrine. Tout le monde dans sa vie de mortels en avait déjà vu une, alors à quoi bon jouer la pudique ? La réponse que lui donna Jaileen ne vit sourire un peu plus. Pour qu'il se rince l’œil ? Elle le connaissait vraiment mal. Valeri n'était pas du genre voyeuriste. «  Ce n'est pas la première poitrine que je vois, tu sais. » lui souffla-t-il. Oh ça non. Ce n'était pas la première... il en avait déjà vu de nombreuses bien avant elle. Certes, pas au sein (sein, poitrine... nous restons dans le thème) de ce jeu. Un petit rire s'échappa entre ses lèvres, un rire qui vira jaune lorsqu'il sentit la main de sa partenaire se glisser dans son boxer. Il ne savait pas vraiment ce qu'elle comptait faire, ni les raisons de ce geste. S'il y avait des règles à leur jeu, à leur petit jeu mal sain, alors elle en dépasserait certainement les limites. Elle dépasserait certainement le politiquement correcte, pour certains, pour les plus prudes d'entre vous. Enfin lui, ça l'amusait plus qu'autre chose. Il l'avertit alors de faire attention à ce qu'elle comptait lui faire. Qu'elle ne joue pas trop, ça pourrait peut-être se retourner contre elle... Un rictus en coin étira lascivement les lèvres de Valeri. Sinon quoi ? Un petit rire étouffé tenta de s'échapper en vain entre ses dents. Sinon... il n'avait pas envie de lui répondre à vrai dire. Il déposa ses mains le long du bassin de la jeune femme et descendit doucement jusqu'à son mini-short. Ses mains vinrent embrasser les formes généreuses de Jaileen. «  Tu verras... » reprit-il, dans un petit murmure. Elle verra bien oui. Un léger silence s'installa entre les deux jeunes gens, qui se lancèrent de brefs regards, restant toujours cette posture quelque peu... douteuse. Tout du moins, n'importe qui qui entrerait dans cette pièce se poserait certainement des questions sur les activités entre les deux partenaires de jeu. Une voix vint se mêler à ce silence vicieux. Une voix faible et féminine. Il la reconnaîtrait parmi toutes, ou... parmi un petit groupe de personnes. Il inclina alors doucement la tête en direction de cette nouvelle interlocutrice. Il aperçut alors Opaline. O...pa...li...ne. Il scanda longuement ce prénom dans sa tête, avant d'agiter doucement la tête. Elle leur demandait ce qu'ils faisaient. Sa voix suintait la naïveté enfantine et la candeur. Valeri se racla alors la gorge, lançant un bref regard à Jaileen et lui montra à l'aide de son menton la jeune fille qui était à quelques mètres d'eux. «  Je... On... » tenta-t-il alors d'articuler, en regardant une dernière fois Jaileen. L'un de ces regards qui voulait dire : sauve-nous. Opaline ne devait pas être idiote, et devait avoir un imaginaire assez grand pour s'imaginer des choses... Comme par exemple des choses qui pouvaient se passer entre deux personnes. Oh, mais... non. Non, non. Ce n'était pas du tout ce qu'elle pouvait penser à cet instant précis. C'était... un malentendu. Il agita doucement la tête, reportant son regard sur Opaline. D'un geste de la main, il tenta de repousser Jaileen. Et si elle pouvait déloger sa main de son boxer, la situation serait peut-être un peu moins gênante. Oui, voilà. Qu'elle fasse ça, ce serait bien. Ce serait bien moins gênant pour lui, pour elle... pour eux. «  On allait prendre notre petit-déjeuner... » lui annonça-t-il, après s'être raclé la gorge. Il ne fallait pas l'oublier ce plateau quand même. Ce plateau garni qui devait lui remplir l'estomac. Initialement, Jaileen était venue pour cela : pour un petit-déjeuner au lit, et en petit bonus un strip-tease qui s'était transformé en... en un fait indescriptible. «  Tu peux rester avec nous si tu veux. Je crois que Jaileen a vu les choses en grand, on a mangé pour cent personnes dans ce plateau... » continua-t-il. Nouveau raclement de gorge. Là, il ne faisait plus vraiment le malin le Valeri.