ismène
Il y avait cette bibliothèque. Cette grande bibliothèque. A vrai dire, il ne s'était jamais attardé sur cet endroit. Ce n'était pas parce qu'il boudait les livres, non. Mais plutôt parce ce qu'il ne voyait aucun intérêt à venir ici. Après tout, il avait apporté quelques bouquins avec lui, et puis ici, les livres allaient tous être en anglais certainement. Ce qui s'avérerait être un problème. Lui qui n'avait jamais appris, ni lu d'anglais de toute sa vie. Il ne se débrouillait d'ailleurs pas trop mal à l'oral. Tout du moins, bien assez pour que ces camarades réussissent à le comprendre. Il pourrait très bien aussi y trouver des livres écrit ou traduit dans la langue de Molière. Là, encore, il se trouverait face à un obstacle. Il ne savait pas, ou plutôt serait-il plus correct de dire pas très lire. Tout cela serait bien plus simple si tous ces livres seraient en russe. Dans ce cas-ci, il n'aurait aucun problème de lecture, et de compréhension. Ce n'était pas un imbécile, Valeri. La preuve, il réussissait à communiquer, il avait juste trouvé les barrières linguistiques de son aventure : la lecture. Enfin, cela ne l'avait pas dérangé pour venir s'aventurer ici. Pour la première fois. Il longea un long rayon, regardant alors les livres qui défilaient sous ses yeux insensibles. Ils défilèrent sous ses yeux sans même qu'il ne s'attarde dessus. Puis, il redressa la tête, regardant droit devant lui. Il put remarquer au bout, tout au bout, du rayon une jeune fille. Il ne savait pas vraiment comment elle s'appelait. Son visage et sa petite taille lui disait bien quelque-chose. Il l'avait déjà croisé plus d'une fois au sein de ce nid, sans même lui avoir adressé la parole. Comme avec les trois quarts des personnes se trouvant ici, avec lui. Il s'approcha un peu plus, silencieusement, alors que les traits de cette jeune femme se détaillait plus précisément dans son champ de vision. La jeune fille du prime. Celle à qui Valeri avait passé le combiné hasardeusement. C'était parait-il à cause d'elle qu'il avait perdu un peu d'argent. Il n'allait pas la remercier de cela. Arriver à sa hauteur, il lui adressa un petit sourire en guise de salutation. Il pouvait remarquer qu'elle tenait un livre entre ses mains, vu le volume et la taille, il dirait même un roman... de qui, il ne savait pas trop, il ne voyait pas très bien la couverture de ce livre. «  Tu ferais mieux de chercher un livre de blagues pour les nuls, tu en as sacrément besoin... » lui fit-il remarquer alors à haute voix. Il faisait juste référence à la blague qu'elle avait dû énoncer à Cupidon au cours du prime. Une blague qui était... franchement d'un bas niveau. Il était certain que le potentiel comique de la jeune fille était à travailler.

La semaine passée, elle avait emprunté un livre. Elle ne le connaissait pas et finalement, elle ne l'a jamais lu. Enfin commencé, du coup, avant de l'oublier, elle préfère le remettre à sa place. Au pire, elle reviendra plus tard, pour le reprendre si l'envie lui en prend, mais elle souhaite lire. Du coup elle passe en revue rapidement la tranche des livres, en quête d'un nom d'auteur connu. Pas forcément connu du monde entier, mais au moins qu'elle connaît elle. Finalement elle s'arrête sur un ouvrage, un roman. Ernest Hemingway, Le soleil se lève aussi. Le nom de ce livre lui dit quelque chose, mais elle n'a jamais lu du Hemingway. Elle ouvre le livre pour regarder comment il se présente. Elle ne prête donc pas attention à ce qui se passe autour d'elle. Elle ne voit que très tardivement le garçon s'approcher d'elle. Arrivé un moment, elle détourne son regard et le regarde lui. Elle le reconnaît immédiatement, oui, c'est celui qui lui avait passé le téléphone pendant le prime. Oh elle s'en souvient. Elle a honte, affreusement d'avoir fait perdre de l'argent à des personnes. Quel qu’ils soient, qu'elle les connaît ou pas. Alors le voir en face d'elle, là, si près, la fais instinctivement reculer. C'est ridicule. «  Tu ferais mieux de chercher un livre de blagues pour les nuls, tu en as sacrément besoin... » Elle baisse un peu la tête avec un sourire gêné. Elle ne va pas en pleurer, alors elle préfère en sourire. Même si là, à ce moment précis, elle préférerait se cacher dans un trou de souris. « C'est vrai... » Souffle-t-elle, ne sachant pas trop quoi ajouter. En une phrase, il avait coupé le sifflé de la fille la plus – ou l'une des plus – bavarde du jeu. Elle replace sa frange sur son front. « Tu crois qu'ils ont ça en stock, ici ? » Reprend-t-elle, en reprenant finalement contenance. « Je suis désolé de vous avoir fait perdre de l'argent... Mais c'est toi qui m'a donné le téléphone ! Est-ce que j'ai franchement l'air d'une fille drôle ? » Qu'elle lui dit, avec une petite moue, ses mains tendue sur les pans de sa robe.

Son prénom. Il avait beau tenter de le retrouver, il n'arrivait pas à mettre un nom à ce joli minois. Elle devait bien avoir un prénom cette jeune femme, enfin il découvrirait bien son idée à un moment donné ou à un autre. Soit, il le découvrira hasardeusement au cours d'un conseil par exemple, ou bien au cours d'une des soirées quand quelqu'un beuglera son prénom à travers la foule. Ou il y avait une dernière option : lui demander directement, mais il est vrai qu'après trois semaines d'aventure, cela faisait quand même un peu tâche de lui demander. Ce n'était pas grave. Valeri réussirait bien à savoir son prénom. Bref, il y avait cette fille en face de lui. Il ne manqua pas de tact pour lui faire remarquer qu'elle ferait mieux de partir à la recherche d'un livre contenant des blagues, ou alors des leçons d'humour. Elle s'était bien ridiculisée au cours du prime à cause de cela. A cause d'une blague mauvaise, très mauvaise. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Valeri tant dit que cette jeune fille semblait bien plus mal à l'aise et gênée qu'autre chose. Elle finit alors par lui donner raison. C'est vrai, lui avait-elle dit. Après qu'un léger blanc de quelques secondes s'installa, elle reprit la parole. Elle lui demandait s'ils avaient ça en stock, ici. Quelle question ! Valeri agita vivement la tête de haut en bas. « Évidemment qu'il y en a ! » ajouta-t-il alors. Il devait bien il y avoir des livres érotiques et pornographiques de cachés dans un coin de cette bibliothèque, alors cela n'allait pas être des livres remplis de blagues qui se feront rares. « Je peux t'aider à chercher, si tu veux. ». Et sur ses quelques dires, il enfonça ses mains dans les poches de son bermuda en jean. Il n'allait pas vraiment lui servir à grand-chose à vrai dire, puisqu'il n'était pas fichu de lire un seul de ces écriteaux qui décoraient le bout des rayons. Au loin, il pouvait y voir : roman... ou quelque-chose du genre, il n'en était pas certain à vrai dire. Finalement, lui avoir proposé son aide n'était pas une si bonne idée. Elle se disait alors désolée. Désolée de leur avoir fait perdre de l'argent. Mille euros pour une blague pas drôle, c'était assez cher payé quand même. Et c'est alors qu'elle rejeta la faute sur lui. Certes, il lui avait donné le téléphone, sans réfléchir et en pensant qu'elle aurait été un minimum drôle. Il s'était trompé sur son compte. « C'est vrai que tu as plus des airs de prude que de petite rigolote... Je pensais que les apparences étaient trompeuses, mais apparemment je me suis bien trompé. » lui fit-il remarquer. Des aires de prude, de coincée, de... enfin de ce que vous voulez. Elle n'avait pas l'air très dégourdi comme fille, il est certain. Pourtant, il pensait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. C'était une chose qu'il avait appris... finalement, il y avait certains cas qui échapper à cette règle.

« Évidemment qu'il y en a ! » Elle finit par esquisser un sourire amusé, elle ne peut pas s'en empêcher. C'est plus fort qu'elle. S'il y en a, alors qu'il aille lui en chercher un parce qu'elle en bien besoin. Elle le pense elle-même d'ailleurs. Une sorte de livre « Les blagues pour les nuls » ou un truc comme ça, c'est vrai, ils peuvent en avoir. Elle pose son livre, alors qu'il ajoute assez rapidement : « Je peux t'aider à chercher, si tu veux. » Son visage se tourne immédiatement vers lui, un sourire amusé toujours aux lèvres : « Allez ! Au moins si Cupidon me demande à nouveau une blague, je serais armée pour répondre... Et puis si ça ne fonctionne pas, cette fois, ça sera vraiment de ta faute ! » Elle rigole. Oh bah, il fallait bien rejeter sur la faute à quelqu'un et Ismène n'assumerait pas de faire perdre une deuxième fois de l'argent à quelqu'un. Il est bien gentil Cupidon, mais elle serait capable de se terrer dans un coin pendant un moment pour avoir fait ça... Déjà que là elle est toujours un peu honteuse de lui avoir fait perdre 1000 euros... Elle essaye d'en sourire, mais lui ça ne doit pas lui faire plaisir. D'ailleurs, elle perçoit seulement véritablement son « ironie », les reproche qu'il lui fait en lui disant ça. Elle préfère toujours sourire, oui, elle a toujours été comme ça. Même quand on la critique. Même quand elle est la cible de moquerie, oui, elle préfère garder une allure de gentille fille qui ne comprend peut-être rien ou bien trop « tout le temps heureuse » pour voir que le monde peut-être hostile à côté. « C'est vrai que tu as plus des airs de prude que de petite rigolote... Je pensais que les apparences étaient trompeuses, mais apparemment je me suis bien trompé. » Qu'il lui répond, alors qu'elle lui demandait simplement si elle avait l'air drôle. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui dise ça, alors elle est un peu embarrassée. Elle ouvre la bouche et elle attend un peu avant de lâcher un : « J'suis pas prude moi ! » Qu'elle lâche, en fronçant les sourcils. Mains sur les hanches. Mais elle ne peut toujours pas s'empêcher d'avoir un sourire. Quoi ? Elle pense qu'être méchante, c'est jamais la clef de la solution, alors elle préfère lui répondre gentiment. « Parfois les apparences sont trompeuses pour certaines choses, mais pas d'autres ! J'suis pas une délurée c'est vrai, mais j'suis pas prude non plus ! » C'est pas parce qu'elle a l'air d'une gamine de dix-sept ans, avec des manières de poupée, qu'elle l'est. Elle hausse un peu les épaules, avec un léger rire. « Bon je le suis peut-être un peu plus que la moyenne, mais pas tant que ça ! »

L'aider. Il ne savait pas vraiment ce qu'il lui avait pris de lui avoir proposé son aide. Ce n'était pas son genre de vouloir passer pour le bon samaritain. Il savait à peine lire et écrire en français, et l'anglais rester une langue pour laquelle il avait encore des difficultés. Il avait pourtant bien apporter avec lui son becherel d'anglais. On ne pourra pas le critiquer sur son manque d'effort pour améliorer sa langue et son niveau. Quand on voit et on entend le niveau en anglais dans d'autres émissions, les professeurs d'anglais doivent avoir les oreilles qui saignent. Ainsi, il lui avait proposé son aide. Cette jeune fille lui expliqua donc que si Cupidon était amené à lui demander de lui raconter une autre blague, elle aura les armes subtiles de l'humour en main pour pouvoir le faire rire. Ah. Oui, elle n'aura qu'à remercier la bonté de ce brave biélorusse répondant au doux nom de Valeri. Il fronça légèrement les sourcils lorsqu'elle continua à prendre la parole. Lui expliquant que si ça ne fonctionnerait pas, elle pourra dire que c'était de sa faute. De sa faute à lui. De la faute à Valeri. Il avait bon dos ! C'était si facile de rejeter la faute sur lui... Il agita la tête, quelque peu agacé par ces dires. «  Bah voyons... Si tu échoues une seconde fois, ça voudra dire tout simplement que tu n'es pas drôle du tout... ». Oui, voilà. Si elle ne réussissait pas, ça ne voulait dire qu'une chose : elle était nulle, elle n'était pas drôle, la comédie n'était pas faite pour elle, et elle devait éviter de se lancer dans une carrière d'humoriste. Oui. Elle risquerait dans ce cas-là de se recevoir plus de tomates que d'applaudissements... c'est bien cela que l'on fait quand on ne trouve quelque-chose de ne pas drôle, on lance des tomates, non ? Il avait vu cela dans un film, dans un grossier film qui se disait être de comédie. Ce n'était peut-être pas cela la réalité. Enfin. C'était d'ailleurs à cause de cette histoire de blague pas drôle qu'il avait perdu de l'argent. A cause de cette fille et de son manque d'humour, et de son potentiel comique absent. Enfin, elle n'avait pas l'air si rigolote que cela en soi, comme il lui avait fait remarquer. Elle était plutôt prude et chaste comme fille, l'une de ces filles certainement bien trop éduquée, marchant sur les principes vieillots que l'on héritait de génération en génération. Il semblerait qu'il se soit trompé sur son cas. Elle n'était pas prude, lui fit-elle remarquer alors. Ah ? Elle est quoi si elle ne l'était pas ? Ainsi, elle n'était ni une délurée, ni une prude... Finalement, elle se rétracta, se disant alors être un peu plus prude que la moyenne. Mais elle ne l'était pas tant que cela. Ah ? Un léger sourire se dessina sur les lèvres. «  Vraiment, tu n'es pas si prude que cela ? Il va falloir que tu me le montres alors... parce que tu vois, je suis du genre à ne croire que ce je vois, moi. » lui souffla-t-il. Et son regard s'échoua alors sur les livres qui les entouraient. Il se rappela alors qu'il devait lui trouver un livre. Un livre qui pourrait contenir un assez grand nombre de blagues. Il devait bien il y avoir cela. «  Mais avant cela, on va partir à la recherche de ce fameux Graal qui augmentera ton potentiel comique... ». Il tourna alors en direction d'un rayon, il ne savait pas vraiment où il allait, ni même quel livre il pouvait s'y trouvait. Il était comme perdu parmi tous ces livres. En approchant de plus prêt, il put constater que c'était le rayon des bandes dessinées. Ce n'était pas là qu'il les trouverait.

«  Bah voyons... Si tu échoues une seconde fois, ça voudra dire tout simplement que tu n'es pas drôle du tout... » Elle fait une petite moue. Il n'a pas tord. C'est qu'elle ne sera pas drôle du tout. Tant pis. Elle est vouée à un état d'humour niveau zéro, c'est son destin. Elle ne compte donc avec elle que sa bonne humeur perpétuelle pour avancer ici. Du coup, elle se demande si même un livre de blagues pourrait l'aider véritablement dans sa quête d'humour. Elle en doute. Ce qui lui faudrait, c'est ne plus avoir à raconter de blague au téléphone, tout simplement. D'ailleurs, elle se demande encore pourquoi Cupidon l'avait choisi pour ça. Si lui aussi, il avait cru qu'elle possédait un potentiel d'humour alors que pas du tout... En fait il s'est peut-être lui aussi arrêté à cette idée qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Comme pour Valeri quoi. D'ailleurs, elle lui répond et il sourit. Elle aime bien faire sourire les gens, mais là c'est à ses dépends. Il la croit sage et prude. Beaucoup sont dans ce cas. Beaucoup pense comme lui ; qu'elle est trop sage même pour être ici. Elle, elle ne le pense pas du tout. Elle ne pense pas qu'il faut montrer ses seins pour être qualifié de non-prude, par exemple. Qu'il ne faut pas avoir l'air déluré pour l'être vraiment. Elle ne l'est pas déluré, mais elle veut montrer qu'elle n'est pas une coincée. Pas la coincée qu'on pourrait croire. « Vraiment, tu n'es pas si prude que cela ? Il va falloir que tu me le montres alors... parce que tu vois, je suis du genre à ne croire que ce je vois, moi. » Elle hausse les épaules, avec une nouvelle petite moue. « Je veux bien te le montrer moi, mais je... J'sais pas comment ! T'as pas une idée ? » Sérieusement, elle ne sait pas. Qu'est-ce qui faut faire pour montrer que l'on est pas prude ? En vérité ? En fait elle est mal barrée, non ? Elle fait une petite grimace. Parce qu'il veut tout de même chercher un livre de blague pour elle. Elle le suit, parce qu'elle ne veut pas le perdre, mais finalement elle se moque un peu des livres. Du Graal, comme il dit. Elle tire un peu sur sa manche. « Non, mais, dis. Comment j'peux montrer que j'suis pas une coincée, moi ! » Qu'elle lui demande, vraiment encline à prouver qu'elle n'est pas la petite fille qu'elle peut parfois refléter.

On disait souvent les apparences étaient parfois trompeuses, que l'habit ne faisait pas le moine. Mais, il fallait croire que ces deux expressions ne s'appliquaient pas à cette jeune femme. Elle disait ne pas être prude. Pourtant, elle en avait tout l'air. Alors, Valeri lui lança , en quelque sorte, un défi. De lui prouver qu'elle ne l'était pas. Il était du genre à ne croire que ce qu'il voyait. Ainsi, elle disait bien vouloir. Elle avait donc accepté ce subtile défi qu'il lui avait lancé. Un léger sourire se dessina alors sur les lèvres de Valeri. Cependant, il semblait il y avoir un problème. Elle ne semblait pas savoir comment. Comme faire pour le prouver. Elle lui demanda alors s'il n'avait pas une idée. Valeri se contenta d'un vague haussement des épaules, en guise de réponse. Il avait décidé qu'il fallait lui trouver ce livre de blagues, car elle en avait sérieusement besoin. Donc, le jeune biélorusse marcha en direction d'un rayon... Celui des bandes dessinées, non. Ce n'était pas là qu'il trouverait ça, alors il prit un autre rayon, à sa droite. La jeune fille le suivait toujours, jusqu'à tenter vainement de l'arrêter. Elle lui tira la manche de son tee-shirt bien trop grand pour lui. Elle lui demanda alors comment elle pouvait lui montrer qu'elle n'était pas coincée. Non... mais qu'est-ce qu'il en savait lui. Elle était embêtante quand même. Elle était chiante, encore plus chiante que Brune. Pourtant, il fallait le faire pour être plus chiante que la jeune femme. Il lâcha un fort soupir, avant de froncer les sourcils. « J'en sais rien moi, je n'ai pas ce problème... » lui fit-il remarquer. Il n'était pas une fille, et il était encore moins coincé. « Essaie... je ne sais pas moi, de faire des choses que tu n'as jamais osé faire auparavant... ». souffla-t-il. « Est-ce qu'il y a des choses que tu n'as jamais osé faire, par exemple ? ». Des faits, des gestes, des mots que l'on n'osait pas faire, que l'on n'osait pas dire, tout simplement parce que l'on avait peur de leurs impacts, du regard des autres suite à cela, parce qu'ils allaient au-delà de nos principes. Oui, voilà. Des fois, il fallait se libérer. Se libérer de tous ces principes, de toutes ces règles que l'on voulait se fixer. Valeri agita doucement la tête, clairement il n'était sûrement pas de bons conseils pour cela.