ValeriMESSAGES : 1003 POINTS : 15
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: - RELATIONS: PARTENAIRE: (JAILEEN)
| Sujet: Re: i knew you were trouble, may11th 8h30 Dim 16 Juin 2013 - 18:42 | |
| Il y avait cette interrogation récurrente dans les mots de la jeune femme. Toujours ces mêmes mots. Ces mêmes sons. Ces mêmes paroles sous interrogation. Toujours. Changé. Quelque-chose changerait si elle lui dirait qu'il lui plaisait ? Changé. Changement. Il ne savait pas. Il l'ignorait... enfin de quel changement parlait-elle ? On parlait de changement pour tout et rien, de nos jours. Tout aspirait à changer, un jour ou l'autre, dans nos sociétés. Le changement rythmait nos sociétés actuelles. Le changement, c'est maintenant, prônait haut et fort cette voix de cet homme qui avait marqué une page dans le tournant de l'histoire politique française -parait-il, il faut dire que Valeri ne s'intéressait peu à la question, il ne faisait que de répéter les dires de quelques-uns à ce sujet. Il ne savait pas si ça changerait quelque-chose, si ça changerait un 'truc' entre eux. Non. Il ne savait pas, il était ignorant. Alors malgré tout, il tentait de prendre la parole. D'expliquer tant bien que mal. Il ne savait pas vraiment de quel changement, elle voulait parler dans ses mots. Alors, si elle pensait qu'il se montrerait fuyant, distant après qu'elle lui avoue qu'il lui plaisait, la réponse était alors non. Non, Valeri ne la fuirait pas pour ça. Il ne reculera ni d'un pas. Elle évoqua alors la réciprocité. Qu'il y aurait alors quelque-chose qui changerait... Oh ? Toutes ces questions n'étaient des vastes points flous dans l'esprit du biélorusse. Tout ça était bien trop compliqué pour lui. Si compliqués qu'il avait l'impression que tout lui échappait. Elle vint finalement à mentionner le prénom d'Opaline. Opaline. C'était cette petite sauvageonne. Cette féline intouchable et incompréhensible. Cette fille qui semblait être dans cette bulle intouchable, à vingt mille lieux de tous. Opaline. C'était aussi cette fille qui les avait surpris ce matin, dans leur lit, dans une situation assez... enfin assez ambiguë. Elle lui demandait alors si Opaline n'était pas arrivée, s'il croyait que... que... et il devait se débrouillait avec les quelques mots qu'elle venait de lui énoncer. Elle devait sûrement vouloir lui demander si ce jeu licencieux aurait conclu comme il aurait normalement dû se terminer, comme n'importe quel jeu entre un homme et une femme qui se plaisaient, qui se désiraient. Désir. Un nouveau mot à ajouter dans le lexique sentimental du biélorusse. Désir, un mot qu'il n'avait plus connu depuis bien longtemps. « J'en avais envie, moi... » souffla-t-il dans un petit murmure, alors qu'il ne quitta plus du regard la jeune femme. Il n'y avait pas de honte à l'avouer. A avoir envie. Envie de quelque-chose, de quelqu'un. Non. Toutes ces choses qu'il avait dû renier depuis longtemps, trop longtemps. Toutes ces choses oubliées. « ...mais je ne t'aurais pas obligé de le faire, si tu n'avais pas voulu. » reprit-il. Non. Il ne l'aurait jamais forcé à le faire, dans le cas où elle n'en aurait pas envie. |
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