Il déblatérait une nouvelle fois « Et si moi j’ai envie de savoir qui tu es ? Après tout on vit ensemble ! Et… Comment je peut être sur de pouvoir croire ce que tu dis, enfin je veux dire, te faire confiance ? » Alors que je me rinçais, il sortit de la douche, j'en fis autant quelques instants plus tôt, enroulée de ma serviette, je me mis à rejoindre les lavabos pour être face aux miroirs « Comme tu l'as dis, nous vivons ensemble, il faut que tu apprennes à faire confiance aux gens et à croire en eux, ça ne s'apprends pas, ça se vit » Je retirais la serviette enroulée autour de moi pour sécher mes cheveux avant de reprendre « Parfois on accorde sa confiance aux gens et on souffre ... On souffre toujours quand on aime quelqu'un - amitié ou amour tout confondu - Que veux-tu savoir sur moi? » Il avait envie de savoir qui j'étais, je lui faisais face, attendant ses questions.

« Je sais pas, n’importe quoi. » répondis-je tandis que je séchais mes cheveux avec la serviette. En plus il était plutôt long pour un homme, enfin j’avais une espèce de mèche, le genre hyper chiant a coiffé après s’être mouillé les cheveux mais tune fois que c’était fait c’était bon. « Enfaite a quoi bon, depuis une semaine tu me reproches plein de choses mais pourquoi ? Tu veux que je prenne ta défense devant la maison entière ? Franchement j’arrives pas a te suivre et j’en ai marre d’essayer, j’aimerais que juste que tu oses un peu te dévoiler, ça te fera pas de mal. » ajoutais-je, je n’étais plus énervé, j’essayais juste de la raisonner un peu !

Il voulait que je lui dise n'importe quoi, mais comment pouvais-je lui dire n'importe quoi, c'était presque impossible, irréalisable, je fronçais les sourcils alors qu'il reprit « Enfaite a quoi bon, depuis une semaine tu me reproches plein de choses mais pourquoi ? Tu veux que je prenne ta défense devant la maison entière ? Franchement j’arrives pas a te suivre et j’en ai marre d’essayer, j’aimerais que juste que tu oses un peu te dévoiler, ça te fera pas de mal. » Je m'approchais alors un peu plus de lui, un demi sourire sur le visage « Oublies le passé. J'ai essayé de me dévoiler, c'est dur, beaucoup trop dur, chaque fois ça me brise un peu plus. Peux-tu comprendre que j'ai besoin de cette carapace? » Je parlais doucement, le regardant avec des yeux doux également « Comment veux-tu que je me dévoiles sans questions? Que je te raconte ma vie d'une traite? A quoi bon? »

Mon regard plongeai dans le sien tandis qu’elle me parlait, je l’écoutais, j’essayais de la comprendre mais quelque part le mal était fait, elle avait raison, quand on fait confiance aux gens on souffre. Je n’avais pas pour habitude d’accorder ma confiance aux gens aussi facilement, de m’attacher. J’étais sociable certes mais méfiant, la vie m’avait appris qu’il fallait l’être, mais la vie m’avait aussi appris a ne pas l’être trop sinon on passe a coté de gens formidable… Je soupirai « Arrête d’avoir si peur Alice ! Tu ne peux pas plaire a tout le monde, tu ne peux pas vivre sans souffrances. Enfin… Fait ce que tu veux, qu’est ce que j’y peux moi après tout… » dis-je, la fin plus pour moi que pour elle.

« Arrête d’avoir si peur Alice ! Tu ne peux pas plaire a tout le monde, tu ne peux pas vivre sans souffrances. Enfin… Fait ce que tu veux, qu’est ce que j’y peux moi après tout… » Je me déshabillais alors, me retrouvant un instant nue à côté de Nolan, enfilant ensuite quelques sous-vêtements pour ensuite attraper mon jean « Non tu n'y peux rien ... C'est tellement facile de penser ne pas avoir peur, mais au fond ... Ne t'inquiètes plus pour moi, je vais paraître, tu n'auras plus besoin de réfléchir à ce que je suis, je te mentirais sur mes souffrances pour te protéger et pour que tu arrêtes de m'en vouloir » Je lui souris, tentant vainement d’agrafer mon soutien gorge, je lui demandais « Tu veux bien m'aider? »

Je soupirai, encore et encore… Je n’étais absolument pas gêné qu’elle se déshabillai comme ça alors que j’étais là, elle semblait pourtant avoir du mal a attacher son soutien gorge et me demanda de l’aide. Je la contournai et le lui agrafai, je n’avais touché sa peau mais Cupidon prendrait surement ça comme une infraction à la règle, j’allais finir la semaine fauché comme les blé. Je m’habillai alors aussi, ne disant rien et allait sortir « Soit, fait comme tu veux. » et je sortis de la pièce.