CelseMESSAGES : 366 LOCALISATION : ČESKA REPUBLIKA. EMPLOI : MIXED MARTIAL ARTIST (FEATHERWEIGHT) JUKE BOX : (THE CLASH) THE MAGNIFICENT SEVEN, (VELVET UNDERGROUND) VENUS IN FURS, (TOM WAITS) ICE CREAM MAN, (ARETHA FRANKLIN) I SAW A LITTLE PRAYER, (MUDDY WATERS) MISSISSIPPI DELTA BLUES, (CHRIS ISAAK) WICKED GAME. POINTS : 2386
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: RELATIONS: PARTENAIRE: FREDDIE.
| Sujet: Re: it's a woman's woman's woman's world. (8/10 - 21.18pm) Dim 13 Oct 2013 - 18:01 | |
| C’est la première fois que Danaé entend parler de ce sport, le MMA, et ça ne m’étonne pas vraiment. La plupart des gens l’observent d’un œil très critique, considérant qu’il s’agit de violence purement gratuite, de sauvagerie contraire à la civilisation et de divertissement pour pauvres et abrutis. Je n’ai jamais pris la peine et le temps de défendre mon métier, à ceux qui entament la critique, je tourne le dos. J’observe un instant Danaé, ne sachant trop comment lui expliciter mon métier sans l’effrayer. Je finis par hausser les épaules, résigné. « C’est un sport de combats, certains sont champions de boxe, d’autres de judo, moi je le suis d’un sport qui regroupe un mix assez complet d’arts martiaux. » Et, oui, c’est un sport qui se pratique dans des cages, et non dans un ring. Disons que c’est plus pratique, à mes yeux, de se battre dans l'Octogone. Après avoir contemplé la photo de l’enfant de Danaé avec elle, et précisé à quel point j’aurais aimé être le père d’un tel ange, Danaé a une réaction étrange : elle hausse un sourcil sceptique, me tourne le dos en me conseillant froidement d’en faire un avec ma copine, sans omettre de préciser qu’il sera sans aucun doute très différent du sien. Je ne sais pas ce que j’ai pu dire qui l’a vexée, et je me contente de reposer la photo sur la table, avant de me racler la gorge. « Je ne suis pas prêt à assumer un enfant », je dis sans une pointe d’hésitation, et, immanquablement, mon regard se destine à la caméra, au travers laquelle je sais que ma copine me regarde. Je me sens coupable, évidemment, coupable de ne pas pouvoir lui donner ce dont elle rêve depuis longtemps. La nourriture semble enfin prête, et, conscient du fait qu’il faille écraser les steaks pour les glisser dans la sauce et les petits légumes (sinon, pas de sauce bolo), je m’affaire à la tâche et verse le tout dans le saladier plein que me tend Danaé. Nous nous installons à table avec nos plats, et je sors les couverts ainsi qu’un rouleau de sopalin. Elle a rempoché la photo de son petit, et je lui adresse un sourire. « Merci pour le repas, c’est vraiment gentil de ta part. » J’attrape le pichet d’eau et je nous sers avant de rajouter dans un sourire en coin, « tu es une vraie mère pour moi. » J’ai bien le droit de la vanner un peu, après ce que je me suis pris au sujet « œufs au plat ». |
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