pavel

Ce n’est certainement pas un début de semaine reposant. Je ne m’attendais pas à toute cette action, tout ces rebondissements. Mais reste que s’il y a une chose dont je suis satisfaite du prime d’hier soir, c’est que mon partenaire n’a pas été éliminé. Il est encore en compétition, avec moi dans le château. Et même si tout est compliqué entre nous et que j’ai le sentiment qu’on ne s’en sortira jamais, reste que je suis terriblement heureuse de l’avoir encore à mes côtés. Et j’ai fais une promesse, que je compte évidemment respecté. Que Cian soit de retour ou non, que ça ne lui plaise ou non. C’est un peu comme ça. Peut-être que je ne devrais pas le faire, il serait peut-être même préférable. Mais je ne peux pas. Puisque c’est plus qu’une simple promesse. Je sais ce que ça ne plait pas à Cian. Mais il doit me faire confiance, ou essayer du moins. Puisque moi, c’est ce que j’essaie de faire aussi pour lui. Bref. Il est donc tard, je ne sais pas exactement quelle heure, lorsque je sors de la douche, les cheveux trempent, en tenue de nuit, prête à rejoindre mon lit. Celui que je partageais avec Pavel il y a de cela quelques semaines maintenant. Je ne prend pas le temps de me sécher les cheveux, bien que j’aurais peut-être du. Bref, ce n’est pas important. Je pénètre sur la pointe des pieds dans la chambre, me disant qu’il dort peut-être déjà. Je ne l’ai pas avertie de ma présence à ses côtés cette nuit. Je voulais le surprendre je sais pas. Même si d’un sens, je me dis qu’il doit s’attendre à ma venue. Ou pas. Je ne sais pas. Je traverse la chambre plongée dans la noirceur, mes pas me guidant aveuglement vers notre lit, où je perçois un corps sous les draps. Je soulève la lourde couette silencieusement me glissant aux côtés de mon partenaire, mes cheveux humides collant contre ma nuque, dégageant l’odeur de mon shampoing. Il n’aura pas de doute sur l’identité de ma personne. Je dépose ma tête sur mon oreiller, face à Pavel, le fixant difficilement à cause du manque de lumière. Mais je crois qu’il est réveillé. « Je viens... tenir ma promesse. Et dormir avec mon partenaire encore présent dans le jeu. Et je suis là pour notre lit... évidemment, pour notre lit... » Je laisse un rire presque silencieux franchir mes lèvres, alors que mes pieds viennent se coller contre les siens, naturellement. Je ne sais pas à quoi m’attendre de ma nuit avec Pavel. Je ne sais pas de quoi nous allons finir par parler. Mais nous connaissant, je suis presque certaine que les choses deviendront rapidement sérieuses même si ce n’est pas trop le cas pour l’instant. Ou, nous allons simplement profité de ce moment ensemble, dans cette petite bulle qu’est notre lit... Ou... Enfin. Je ne sais pas.

Il n’y a rien de désagréable dans le fait de retrouver mon lit avec Pavel à l’intérieur de celui-ci. De quoi rendre un peu nostalgique et nous faire rendre compte que le temps à passer vite à l’intérieur de ce château. Depuis le début de l’aventure, il s’en est passé des choses quand même. Et même si nous ne sommes plus au même stade de notre relation du début entre Pavel et moi, même si tout semble se compliquer un peu plus chaque semaine, je tiens à garder cette promesse. Celle de dormir avec lui cette nuit. Et sa main qui s’invite sur ma joue à me don de me surprendre, sans pour autant me donner envie de reculer. C’est un geste doux. Un geste apprécié. « Tu fais de lui un lit comblé, ça j'peux te le dire. » Je ris doucement face à cette remarque, comprenant encore une fois qu’il n’est pas question du lit. Mais tant mieux, si ce dernier est comblé après tout. Je serre sa main qui est venu se glisser dans la mienne, me demandant elle est où, exactement, la limite à ne pas franchir avec Pavel, ce soir. Jusqu’à quand, un geste sera-t-il déplacé. Pour l’instant, ce n’est pas le cas, je ne crois pas non. Ça devrait aller même, j’ai confiance en lui. Je ne pensais pas dire cela un jour, mais je pourrais l’affirmer haut et fort maintenant. J’ai confiance en Pavel. Ce qui est une bonne chose à mes yeux. Cela démontre notre évolution. « C'était tellement agréable, de passer toutes mes nuits à tes côtés avant que tu... ne migres dans une autre chambre, dans un autre lit... à côté d'un autre. » Même s’il n’arrive pas à me voir, je viens baisser les yeux, comme gênée. À côté d’un autre. Cian, en l'occurrence. Et à cette distance, cette fameuse distance qu’il y a eu durant quelques jours entre Pavel et moi. Je reste silencieuse, préférant attendre de voir s’il ajoutera quelque chose, ce qu’il fait, justement. « J'aimais ouvrir les yeux le matin et te voir toi, avant tout le reste. » Je souris faiblement, dans la noirceur de la pièce. C’est le genre de déclaration qu’il ne m’a jamais fais avant. Mais qui est un peu troublante maintenant. Surtout après tout, tout ce qu’on a pu se dire depuis les dernières semaines. « Pourtant, je suis loin d’être un modèle de beauté au réveil... » Je lance à la blague, voulant masquer une certaine nervosité. C’était un peu stupide comme remarque, surtout après ce qu’il me dit, qui est si... beau et gentil en fait. « Je sais pas pourquoi j'te dis tout ça, si ce n'est parce que ça me manque, plus que je l'aurais pensé au départ. » Et je ne pensais pas que ça pouvait lui manquer à ce point. Ce que j’apprécie de Pavel, c’est son honnêteté, peu importe la situation dans laquelle nous sommes. Je sais qu’il a souvent retenue des paroles ou des choses qu’il aurait aimé me dire, mais souvent, il ne s’est jamais gêné de me dire ce qui lui traversait l’esprit, que ça me plaise ou non. Et je crois que ce soir, il a décidé de laisser tomber un nouveau masque. C’est l’impression qu’il me donne. « Je crois que tu me dis ça parce que t’as besoin de l’exprimer... Et que t’en a marre de garder tout ça à l’intérieur. Mais ça me touche que tu me dises ça... Je ne pensais pas... Que je te manquais à ce point. Je ne savais pas non plus que ma présence à tes côtés dans ce lit te plaisait... autant. » Le seul mot qui me vient en tête, c’est à quel point tout cela est troublant. Mais je me retiens de lui dire. Je me retiens aussi de ne pas m’approcher trop près, non pas parce que j’ai peur, mais encore une fois puisque je n’arrive pas à déterminer les limites. « Tu comptes faire quoi... en sortant d’ici ? On a encore deux semaines certaines dans le château, je sais, mais bon... Ça va arriver plus vite qu’on le pense. Et nous ne serons plus partenaire et... Bref, t’as des plans ? » Je le questionne, je lui demande, puisque bien franchement, je n’ai aucune idée de ce à quoi ressemble sa vie à l’extérieur, et ça me choque un peu, de ne rien savoir justement. Je veux en connaître plus sur lui.

Je sais que Pavel plaisante lorsqu’il m’avoue aimer me voir dès le réveil. Il plaisante ? Non, en fait, il semble bien sérieux et c’est plutôt flatteur finalement, même si je ne pense pas qu’il a raison. C’est pourquoi je blague en lui répondant, peut-être que c’est aussi une façon de cacher ma timidité. « Tu restes la plus présentable au sortir du lit, crois-moi. » Je souris légèrement, venant mordiller ma lèvre inférieure, me sentant encore plus gênée à présent. Je n’ai jamais eu de doutes concernant le charme de Pavel, il est particulièrement doué. Mais c’est que je le crois encore plus sincère maintenant, et qu’il ne me dit pas simplement cela pour me faire plaisir. « Je vais te croire dans ce cas... Et souhaiter que je ne vais pas baver sur mon oreiller... Ça briserait toute mon image. » Ça ne risque pas d’arriver, mais on ne sait jamais, c’est vrai. Je ne veux pas lui laisser une mauvaise image de moi, surtout pas avec ce qu’il m’a dit. Et il ne s’arrête pas là dans les déclarations. Enfin, je ne sais pas si je peux qualifier tout ça de déclaration, mais reste que c’est touchant. Je ne pensais pas lui avoir manquer autant et que ma présence soit à ce point importante pour lui. « Et bien maintenant tu le sais. C'est bien pour ça que je vais tâcher de profiter au maximum de cette nuit, car je sais qu'il n'y en aura pas d'autres. Cette nuit est notre nuit. » Et sans réfléchir, en entendant ses paroles, je me rapproche un peu plus près de lui, serrant sa main dans la mienne. Parce qu’il a raison. Je n’aurai plus de raison de me glisser dans ce lit pour venir le rejoindre. Et même si dans ma tête, je ne fais pas quelque chose de mal, je sais que ce n’est pas juste envers Cian d’agir ainsi. Il n’aime déjà pas l’idée que je dorme avec Pavel ce soir, je ne vais pas lui imposer ce genre de choses à plusieurs reprises. Je reste silencieuse, mais Pavel comprendra bien ici qu’il a raison, et que ce sera notre dernière nuit dans le même lit. Mais il a aussi raison avec le fait qu’il faut en profiter en quelque sorte. Nous pouvons aussi en profiter pour discuter un peu, pour apprendre à ce connaître davantage, puisque j’ai le sentiment que je n’en sais pas assez sur Pavel. Qu’on a beau être de plus en plus proche, on n’a jamais eu et prit l’occasion de connaître des détails sur notre vie. Et puis, notre vie, on la retrouvera très bientôt. Peut-être que c’est trop tôt justement pour parler de nos projets à venir, mais je tiens à m’informer sur ce qu’il a en tête. C’est pourquoi je l’écoute attentivement. Laissant plusieurs émotions me traverser à mesure qu’il s’exprime. Parce que je me rend bien compte qu’il n’a aucune idée de ce qu’il va faire. Et qu’il n’a rien qui l’attend. Et que... Quoi ? La rue ? S’il ne réussi pas à voir l’expression de surprise sur mon visage, il va bien le percevoir dans ma voix. « La rue ? Non maiiiiiis... Non. Tu ne vas quand même pas dormir dans la rue ! » Dans ma tête, c’est tout simplement impossible. Ça va, je ne vis pas dans un monde parfait où personne ne manque de rien et que tout le monde à de quoi s’offrir un toit, mais m’imaginer que Pavel se retrouverait à dormir sur un banc de parc... C’est inacceptable dans ma tête. « En tout cas, plutôt crever que de retourner chez mes vieux. » Faut que je me calme, parce que pour l’instant, je ne pense qu’au fait qu’il vient de m’avouer ne pas avoir d’endroit où vivre, ce qui est inquiétant. « Tu ne t’entends pas bien avec eux. » Ce n’est pas une question, mais plus une affirmation. Je ne veux pas le forcer à parler de des choses qui ne lui plait pas. Le but d’être ensemble ce soir, n’est certainement pas le faire plonger dans des histoires anciennes. « Sérieusement, Pavel, tu vas te trouver quelque chose, un job et tout... Au pire, si c’est une question d’argent, je peux toujours t’en prêter. » Oui, s’il a besoin d’un peu d’argent, ça ne sera pas un problème. Au moins pour les premiers jours, le temps qu’il se trouve quelque chose au pire. « Qui sait, tu vas gagner l’émission et être riche... » J’ajoute en essayant de détendre l’atmosphère, caressant sa main toujours accrochée à la mienne. « Et toi alors, tu vas continuer de bosser pour les Obama ? Et tu penses que tes agissements dans le jeu leur, hum, conviennent ?... » La question qui tue. En même temps, ce n’est pas comme si je n’arrêtais pas de penser à tout ça depuis quelques temps. L’extérieur me fait beaucoup plus peur que je ne l’aurais cru maintenant. Je n’aurais pas pensé cela au début de l’aventure, mais il s’en est passé des choses depuis notre arrivé ici. « Je ne sais pas... Évidemment, j’aimerais pouvoir continuer à travailler pour eux. Je les aime beaucoup, j’aime mon boulot et même que ça me manque et tout. Mais bon, je suis consciente que je n’ai peut-être pas agit comme une nanny présidentielle devrait agir. Je suis venue ici pour me dégourdir et vivre un peu... Peut-être que je me suis lâchée un peu trop lousse. Ça fait peur... Je ne veux pas les avoir déçue. » Ce qui risque de se produire en fait. Parce que je doute qu’ils acceptent la relation que j’entretiens avec Cian. Sans compter la fois où je me suis saoulée et que j’ai passé proche de coucher avec Pavel. Et encore plus récemment, quand j’ai déshabillé Lewis sur le prime. « Je ne pense pas avoir donné le meilleur exemple, comme j’aurais voulu le faire. Peut-être même que je viens de détruire mes chances d’être accepté à nouveau à Harvard... » Oui, je n’avais pas réfléchi à ça, mais maintenant que j’y pense... Bref, je suis dans la merde en fait.

C’est agréable comme moment. Pas de prise de tête. Pour une fois on est juste là, couché l’un à côté de l’autre, nos mains liés, profitant de cet instant qui s’offre à nous. On en profite, Pavel n’a pas tord. C’est notre nuit à nous, puisque répéter l’événement ne sera pas nécessairement bien vu. Et je le comprend. Ce sera la dernière fois que je me glisserai dans ce lit d’ici la fin de l’aventure. Cela ne serait pas raisonnable, ni bien vu par un certain blond, qui est revenu pour moi. Alors je ne peux pas passer mon temps dans le lit d’un autre, ça ne fonctionne pas. Même si techniquement, c’est mon lit aussi, mais bref. On discute, tranquillement, et le sujet de ce qui nous attend lorsque l’aventure sera terminée est mise de l’avant. Et le fait que Pavel, qui ne sait pas trop ce qui lui arrivera durant les prochaines semaines pourraient très bien se retrouver sans logement. Et l’idée ne me plait pas. Mais pas du tout. « Crois-moi si y'a moyen d'éviter ça, je suis preneur. » J’imagine bien que son rêve n’est pas de se retrouver clochard. Mais il doit certainement y avoir une autre possibilité, il ne peut pas dormir dans la rue, je le refuse. Ça va terriblement m’inquiéter de le savoir dans une telle situation, je le sais déjà d’avance. Il me fait aussi comprendre qu’il ne retournera pas chez ses parents. D’accord, c’est clair oui, même je me dis que si ça pouvait lui éviter de n’avoir nulle part où aller. En même temps, s’il ne s’entend pas bien avec eux, c’est compréhensible. Je suis tellement proche de mes parents, que je ne peux imaginer une situation où je me retrouverais à la même place que lui, mais c’est normal, je crois. Nous ne venons pas du même milieu. Et c’est peut-être pour ça que je me dis qu’il aurait peut-être besoin d’un peu d’argent. Je pourrais bien lui en avancer, je ne vois pas de problème avec ça, il me remettrait le tout lorsqu’il en aurait l’occasion. J’ai confiance en lui donc. « Non, non et non. Tu ne feras pas ça, j'peux pas accepter une telle chose. » J’ouvre la bouche, puis la referme. Je ne disais pas ça parce que j’avais pitié de lui ou quoi que se soit, j’espère qu’il s’en rend bien compte. Je veux juste... Je pourrais simplement l’aider. « Ça ne serait qu’un prêt... Juste parce que je vais m’inquiéter... Si t’es dans la rue et... » Ouais, je vais m’inquiéter. Voilà, c’est dit. Mais peut-être que je m’en fais pour rien. Pavel est un grand garçon et je sais qu’il est capable de se débrouiller seul, je n’en doute pas. Mais parfois, il faut savoir saisir l’aide qu’on nous propose. De toute façon, cette proposition justement n’est pas fermé, s’il change d’idée, il pourrait toujours me le demander. Ou s’il gagne l’émission, il n’en aura pas besoin. Et ça le fait rire. « Oui, bien sûr, c'est vrai que j'ai clairement le profil du gagnant potentiel. » Je ris légèrement avec lui. Ok, il ne se voit peut-être pas comme un gagnant, et il est vrai qu’il n’est pas le candidat le plus populaire ici, mais ça ne veut rien dire. « T’es charismatique... Les gagnants sont charismatiques habituellement. Et... T’es gentil. À tes heures. Et... » Ouais, bon, je sais pas s’il a vraiment des chances. Mais ça serait bien. Je crois que je préfèrerais que lui remporte l’aventure que moi. Parce que au fond, moi je n’en ai pas besoin de cette argent... À moins que, je ne perde mon emploi. Parce que c’est toujours une possibilité que je ne peux plus écarter maintenant. « Ouais bah le Barack, là, j'lui conseille pas trop de se débarrasser de toi parce que j'vais aller lui dire deux mots, moi, tu vas voir. » J’éclate de rire face à sa remarque, me disant que ça ne serait pas beau à voir tout ça. Bien que je sais qu’il plaisante. Je ne crois pas que ça aiderait à l’état de ma situation. « Mon père est un de ses gardes du corps... je te jure qu’il fait peur mon père. » Je dis ça comme ça. Il n’aimerait pas trop avoir à faire à lui dans ce genre de situation je crois. Pavel redevient sérieux, serre ma main et tout. « Te tracasse pas, et puis, tu regrettes pas toutes les choses que tu as faites ici, hein ? J'veux dire, c'était quand même chouette, non, de faire cette aventure ? T'es jeune, t'as le droit de t'amuser quitte à commettre certaines erreurs -hum- mais t'es pas plus à blâmer qu'une autre, je pense. » Hm. Il a raison. Je sais qu’il a raison. Mais avec le rôle que j’ai, ce genre de comportement n’était pas acceptable. Et ça aussi je le sais. « Non, je ne regrette pas tout ce que j’ai fait. En fait, je ne regrette rien. Et oui c’était chouette. Je venais ici pour ça, pour m’amuser, pour rencontrer des gens. Pour vivre un peu... Et j’ai réussie. J’assume tout... Je vais voir et vivre avec les conséquences, c’est pas si grave j’imagine. » Enfin, on verra. Peut-être que je m’en fais pour rien. Je sais pas et je ne peux pas le savoir réellement. Je viens finalement, et naturellement, me glisser pour me rapprocher de Pavel. Je crois que j’ai envie qu’il me prenne dans ses bras en fait. Et là, je crois aussi que ça dépasse la limite du raisonnable, mais ce n’est pas quelque chose de mal non plus. Et puis, si on dort dans le même lit, c’était évident qu’on allait se coller un peu... juste un peu. Je lâche donc sa main seulement pour venir me glisser dans ses bras, déposant ma tête contre son torse. « Ça... ne te dérange pas, han ? » Juste pour être certaine. Parce que la dernière fois, dans le couloir, il m’a dit qu’on était trop proche. Et je comprend l’ambiguïté de la situation, je comprend que pour lui, tout cela peut être un peu plus difficile à gérer que pour moi et donc je ne serais pas en colère contre lui s’il me demandait de garder un peu de distance entre nous. C’est juste... voilà, c’est notre dernière nuit. Je veux qu’il me prenne dans ses bras, et c’est ainsi. C’est comme ça. « Je suis contente de te connaître Pavel » Et je suis sincère. Je suis contente de le connaître. Je suis contente qu’il soit mon partenaire. Aussi compliqué que tout cela est et le sera surement toujours.