Le premier prime venait de se terminer, là, à l'instant. Et je dois bien avouer que je suis un peu surpris. Je m'étais attendu à pire. Du genre des gens qui se battent, se crachent à la gueule, se tuent pourquoi pas. S'arrachent les organes pour les vendre à la sortie. Mais non. Bon, en même temps je dois dire que c'est pas plus mal, n'est-ce pas ? J'aurais pas eu envie qu'on m'enlève un rein sans me demander mon avis, en fait. Mais bon je suis encore là, sur mes deux pattes, bien vivant, tout ça. Alors après que Cupidon ait annoncé que Dior avait décidé de changer de partenaire pour se mettre avec Jasmine, je m'étais dit que j'allais faire un petit tour dans le nid, histoire de connaitre un peu les lieux, quoi. Ce serait toujours pas mal, n'est-ce pas. Parce que si je pouvais éviter de me perdre entre deux portes dès le lendemain ça m'arrangerait grandement, en fait, mais bon. Après avoir repérer à peu près le premier étage - on était quinze à avoir eu la même idée donc bon - je m'étais directement rendu au deuxième étage, là où les chambres étaient placées. Après avoir emprunté les escaliers, j'étais arrivé à bon port et, après un dernier coup d'oeil aux compositions des chambres, je m'étais glissé dans la troisième pour voir un peu où j'allais dormir les prochaines semaines. Tiens, et je tombais sur un mec, brun, qui avait l'air tout fin, un peu genre "enfant" mais avec des tatouages. En gros tout l'opposé de moi. Mais en même temps c'est aussi un peu pour ça que j'ai accepté de faire cette émission ; rencontrer des gens que je n'aurais pas rencontré d'habitude. Tiens, et si c'était lui mon partenaire, d'ailleurs ? Il est vrai que je ne l'avais pas encore rencontré, çui-là. C'était p'têt lui, j'en sais trop rien moi, mais il ressemblait vachement au mec avec lequel Jasmine était entré ce soir. Je m'approche, il est temps que je sois sociable un peu là. « Salut. C'est toi Johnny ? » non merde c'est pas ça, son prénom. « Jonathan ? » merde c'est quoi ? « Jennifer ? » ahaha t'es marrant en plus. Connard que je suis. « Enfin mon partenaire quoi ? Je suis Jouko. » je tente une poignée de main.

Et donc, c'est lui mon nouveau partenaire. Est-il nécessaire de mentionner qu'il est clairement tout le contraire de Dior ? Physiquement parlant, déjà. Bon, déjà, c'est un mec. Je n'ai rien contre le fait de dormir avec un mec, au contraire, un mec c'est moins chiant qu'une nana, hm. Ca parle moins, déjà. Et ça, putain, ça c'est bien. Et puis il a moins de seins qu'elle aussi. J'imagine que c'est normal. Bon par contre, le mec est pas super épais, du coup, la nuit, je vais bien éviter de me rouler sur lui de peur de l'étouffer. Il doit faire quoi, cinquante-cinq kilos ? Soixante ? Moins ? Bon, ok, j'abuse un peu, mais il est super fin, le type, c'est pas de ma faute, hum. Enfin soit. Je tente une approche ; histoire qu'on fasse un peu connaissance lui et moi. Jennifer, sérieusement ? J'ai vraiment dit ça ? Y a un moment où il faut me dire ta gueule, vous savez, ça m'éviterait de laisser sortir tout et n'importe quoi de ma bouche. Je sais pas, foutez moi une muselière, un truc dans le genre. Quoi que, maladroit comme je suis, je serai capable de faire une connerie, ou bien même dans dire ; je suis plein de ressources. Il doit me juger à ce moment précis ; "mais où je suis tombé ?" eh bien.. avec moi, coco. T'es pas sorti de l'auberge, mais en même temps il a été avec Jasmine l'espace d'un prime, il peut s'attendre à tout maintenant.. Il me qualifie de "belle blonde", pour faire dans les blagues un peu foireuses, après tout il continue sur ma lancée, hm. Je souris, il me fait rire. « Je savais que j'étais plutôt pas mal, comme meuf. » mais attention, chui' pas une fille facile. J'suis pas une pute, j'ai des valeurs, des principes, tout ça.. hum, on s'égare, on s'égare. Il continue ensuite, je suis à quelques détails près son partenaire idéal. A quelques détails près ? Pardon ? Je suis une nana parfaite, c'est juste dommage qu'il ne s'en rende pas compte. « Ah oui, tu veux vérifier ? que je réponds quand il déclare que je n'ai pas de vagin. Bon, ok, j'en ai pas, mais bon ça arrive à des gens bien aussi. Il en profite au passage pour tacler son ancienne partenaire, Jasmine. Je souris de plus belle. « Mais c'est vrai qu'elle fait vraiment pute. Et conne, probablement. » elle se sentait un peu au dessus de tout le monde ce soir, dommage. Elle voulait faire sa belle, mais bon, un jour, elle va se ridiculiser et elle va rien piger. Elle était même pas marrante, en plus. Mais conne, ça oui. Et donc le nom du mec est Joanès. Joanès. Joanès. Je répète en boucle dans ma tête ; si on pouvait éviter de ressortir un bête "Jennifer". Putain quel con. Je serre sa main. Puis, je prends place sur le lit qui nous fait face, c'est le notre ? « Il est confortable. Si t'y vois pas d'inconvénient je dors à droite. Au fait, tu parles la nuit ? Tu frappes ? Tu pousses peut-être ? Ou bien tu ronfles ? » et toi tu fermes ta gueule ?

Pas mal comme meuf ? Soit. Je passe mon tour. Comme je le lui ai dit, il manque de seins pour être mon style en tout cas. Mais sa réplique m’arrache un sourire. Mon partenaire n’est apparemment pas un abruti fini, et a de l’humour. Bons points. Ca rattrape le fait qu’il ne soit pas une femme, qu’il n’est pas de seins, ni un vagin, bien que je vais devoir réajuster mes plans désormais. Parce que, en effet, c’est pas mon partenaire que je risque de niquer. Passons. Si je voulais vérifier ? Pas spécialement. « Est-ce une proposition ? » répondis-je, j’arque les sourcils, mimant un sentiment plus que perplexe, presque outré, bien que j’avais décelé le sarcasme de sa proposition. « Mais, non, j’ne prendrais pas ce risque » dis-je en hochant négativement la tête. Véridique : il y a bien plus de chance qu’il est un pénis qu’un vagin vu sa carrure. A moins qu’il soit… Oh non. Immonde. Sors ces images de ta tête. N’oublis pas que tu dors à côté de ce mec putain. Il revient sur Jasmine. Il m’avoue trouver qu’elle fait vraiment pute. Appelons un chat, un chat. Soit, Jasmine une biatch. C’est l’image qu’elle dégage. Ce qu’elle veut dégager. Soit. Ca ne doit donc pas lui poser un quelconque problème de s’assumer. Bref, ce n’est plus mon problème de toute manière. Je ne risque pas de la regretter. Les quelques secondes que j’ai passé avec elle m’ont amplement suffies. « Probablement. » qu’elle est conne. Sûrement, même. Après, c’est encore qu’une p’tite fille… faut pas en attendre trop d’elle. « Mais elle reste tout de même baisable. » dis-je, naturellement, dans un haussement d’épaules. Après, elle le corps d’une femme. Elle garde la bouche fermée, et ça ne peut que bien se passer. Après, il faut avouer que la plupart des jeunes femmes présentes dans cette maison le sont. Il y a un sacré panel. Un vrai poulailler ce nid. Passons. Il prend place sur le lit qui semblait donc être le notre. Dormir avec lui… pas sûr que j’approuve, mais il ne semblerait pas que j’ai d’autres choix. Dommage ! On fera avec, hein. Il demande à dormir à droite. Je m’en fous en fait, j’dors n’importe où, n’importe comment. Même la moquette ne me poserait pas de problème. « Dors où tu veux. » lui dis-je. Si je ronfle, tape,… ? J’ai jamais dormi, avec moi-même, j’peux pas savoir. Mais bon, personne ne s’est jamais plaint de ma compagnie. « Tu verras, je suis un vrai amour… très doux » répondis-je, suivi d’un clin d’œil inconvenant. A quelque peu près, on dirait que je lui fais des avances. Bien sur que je lui en fais ! Jennifer lui rend juste la pareille. Il l’avait cherché, en quelque sorte. J’avais bien le droit de le charrier davantage. « En fait, t’es pas gay au moins ? » demandai-je, histoire de mettre les choses au clair. Ouais, parce qu’au fond, on ne sait jamais. Que je me prépare aux risques que j’encours en dormant à ses côtés, d'autant plus que je viens de lui faire des avances.  

Bon, pour l'instant, Joanès et moi on a l'air de bien accrocher. Pour l'instant, hein, c'est que le premier soir, il faut attendre le moment où je serai lourd, avec mes blagues pourries et mes allusions pourries. Ou alors peut-être que je suis déjà lourd à ses yeux mais qu'il l'accepte. Ou alors il s'en fout. Bon, il m'avoue que j'aurais pu être parfait si j'avais eu une paire de seins et puis un vagin entre les jambes. Eh bien, écoute, mon grand, moi aussi j'aurai trouvé ça cool pour toi mais ce n'est pas le cas ! malheureusement pour lui. Cependant je l'invite à vérifier s'il doute. Une proposition ? Hm, à peine voilée, voyons. « Non. Pas le premier soir, j'suis pas une pute, quand même » petit sourire en coin. Ca devient gênant, en fait, cette discussion. Je m'en rends compte que maintenant, mais me faire passer pour une nana, c'est pas top, quand même. Bon, c'est pas grave, on mettra ça sur le coup de la fatigue, allez ça va aller. On revient sur Jasmine. Enfin, sur le caractère de la jeune femme. Oui, elle est conne, ça y a pas de doutes. Pour parler comme de la merde et faire la belle dès le premier soir, faut vraiment pas être futé. Mais en même temps, je ne peux pas m'empêcher de me dire que, quelque part, elle me faire rire, un peu. Genre, au plus profond de moi. Elle n'est pas agaçante parce que je pense que j'ai cerné un peu le personne, soit la meuf qui se sent au dessus, mais en vrai tu lui fous une bonne claque dans la gueule, et elle ne la ramènera plus. Enfin, j'imagine, hm. Baisable ? « Ah mais de ouf » elle est canon, ça par contre on peut pas lui reprocher le contraire, hein. Si seulement elle était moins chiante, mais bon en même temps je me dis qu'il faut de tout pour faire ce jeu, elle est pas super sympathique mais peut-être qu'elle a pas vécu des trucs cools dans sa vie. Ou alors si, et c'est juste pour nous faire chier. Ca a l'air d'avoir marché sur un bon nombre d'entre nous, hm. Passons. Je lui dis que je dors à droite ; je suis plutôt chiant la nuit, je pisse beaucoup aussi donc ce serait plus pratique que je sois à côté de la porte. J'en profite pour demander si le type ne fait pas chier la nuit ; c'est simple, si c'est le cas je le fous par terre durant la nuit. Je pense pas réellement qu'il puisse répliquer mais bon, visiblement, il est très doux. On verra ça, hein. Et alors que je cale ma valise dans un coin de la pièce, j'entends sa question. Je suis gay ou pas. Je rigole et puis je tourne la tête vers lui. « Et ça, c'était une proposition ? » je rigole évidemment, je sais très bien que ce n'est pas le cas. Et puis, il a dit que Jasmine était grave baisable. Donc soit il voulait se la taper, soit il la trouvait juste à son gout, soit j'avais pas pigé le game. « Nan, nan, t'inquiètes pas, j'vais pas te tripoter durant la nuit, t'as pas de soucis à te faire de ce côté là » non pas qu'il soit moche ou quoi que ce soit, mais disons que les mecs c'est pas trop mon truc. Pas mon truc du tout même, en fait. « Bon, en parlant de ça, des nanas t'ont tapé dans l'oeil, à toi ? » après tout, on est là pour ça aussi hein..

Venait-il de me faire une proposition ? Il m’affirme que non, pour reprendre ses termes, ce n’est pas ‘une pute’. Sa réplique m’amuse. Finalement, je ne suis pas déçu d’avoir changer de partenaire. C’est un p’tit rigolo, celui-là. Puis, d’ailleurs, pourquoi aurais-je à me plaindre de mon partenaire ? Première, c’est un homme : un homme vaut mieux que 10 femmes réunies, psychologiquement parlant. Question soutient, entraide, ça ne pouvait pas mieux tomber ; et stratégiquement parlant, c’est le pied. Alors, certes, on ne va pas batifoler sous la couette une fois la lumière éteinte, mais bon… Il faut voir le bon côté des choses ! Bref. Il rejoint mon avis : Jasmine est bonne. En même temps, il faut être asexué ou homosexuel pour prétendre le contraire. Ce qui me laisse entendre qu’il est hétérosexuel. Ahhhh. J’attends tout de même sa confirmation. Il me retourne ma question précédente : si ce que je venais de lui demander n’était pas une proposition ? Cette conversation tournait mal, très mal. Mais il rit. Je m’en vois rassuré. Il m’affirme ensuite de ne pas être gay. Oui, je suis officiellement rassuré. Je peux donc dormir sur mes deux oreilles, en toute sécurité. Bien. « Après, j’suis pas vilain, j’aurais compris que t’en ai envie… » de me tripoter, évidemment – sarcasme. En même temps, je suis fantasmagorique, quoi. Normal. J’hausse brièvement les épaules, presque déçu. Même si j’étais loin de l’être. Bref. Il me demande si des filles m’ont tapé dans l’œil. Ah, enfin une conversation d’hommes ! Je réfléchis un instant… Des nanas qui m’auraient tapé dans l’œil. Ca dépend ce qu’il entend par ‘tapé dans l’œil’, parce qu’il y a ‘tapé dans l’œil’, et ‘tapé dans l’œil’… J’décide de le prendre dans le sens : avec quelle demoiselle aimerai-je bien avoir des vrais rapports d’adultes à adultes. Ouais. Simple. « Il y a une p’tite brune qui me plait bien. Beaux yeux. Tifenn, si j’me souviens bien. » commençai-je. Clairement, cette fille elle dégage un truc. Elle est spontanée, naturelle. Ca la sort directement du lot. Et puis bon, elle a un sacré cul… « Sinon, Jasmine, j’la remettrais bien sur le droit chemin… » Je ris légèrement. Ouais, clairement, il faudrait que quelqu’un le fasse. Et puis, ça lui ferait du bien de se détendre un peu. « Après, franchement, elles sont toutes bien foutues et tout, mais j’trouve qu’elles ont toutes la même tête, c’est dingue… » J’hausse les épaules. J’dis sans doute ça parce que c’est le début de l’aventure, que j’ai à peine retenu deux prénoms, quelques visages. Mais même, la plupart des jeunes femmes présentes semblent tellement superficielle… « et toi ? » demandai-je. J’ai à peine le temps de prononcer ces deux mots qu’une musique retentit. Putain. Fais chier. Pourquoi ?! Pourquoi ?! Je ne bouge pas, me contente de regarder mon partenaire, muet. Ouais, j’suis plutôt mal à l’aise. Embrasser le mec avec qui j’vais passer la nuit, ouais, je crois qu’il y a de quoi être gêné. Je savais qu’à force de le charrier, ça finirait par me retomber dessus. Dans le cas présent, Nous retomber dessus.

Et donc il me demande si je suis gay. Hm. Je ne sais pas comment je dois le prendre - ne répondez pas "par derrière" merci. En même temps, vu la discussion qu'on est occupé d'avoir, je dois bien avouer qu'on peut se poser des questions. M'enfin, il n'empêche que je n'ai rien contre les homos ; au contraire je trouve qu'ils sont cools et se prennent pas la tête. Après, les hommes c'est juste pas mon délire, voilà c'est comme ça. Il en profite pour faire une petite blague, comme quoi il est sexy, tout ça. Bon, je dois avouer qu'il est plutôt beau gosse, comme type, même si on a des styles complètement différents lui et moi. Je lâche un rire. Je suis finalement content d'être tombé avec ce type, bon ok Dior était plutôt pas mal physiquement, mais elle m'aurait vite saoulé dans la vie de tous les jours, et puis je pense qu'elle, elle m'aurait tripoté pendant la nuit. Voire même le matin et puis pendant la journée, si elle me croise. Et comme je viens de le dire à Joanès, je ne suis pas une fille facile. Enfin bref. Je lui propose de discuter un peu des nanas du nid ; bah, quoi ? On est des mecs, hein, on a des yeux et des besoins, aussi. Et puis il faut avouer que nos candidats ont des courbes assez intéressantes qui mériteraient qu'on mette nos mains dessus j'imagine. Il parle d'une brune, Tifenn, c'est ça ? Vois pas qui c'est. Il ne me semble pas que ce soit celle qui est entrée avant moi, et je dois avouer que je n'avais pas trop prêté attention aux candidats arrivés après moi. Il reparle de Jasmine. Ah ! je crois qu'il veut vraiment se la taper, celle-là. En même temps, il faut être honnête ; c'est un avion de chasse, cette meuf. Faut le dire. Quand elle est ferme sa gueule, elle est encore plus belle, enfin je dis ça, je dis rien. « Attends de voir demain matin au réveil » que je lui réponds quand il dit qu'elles ont toute la même tête. Sans maquillage, ce sera pas la même chose. Il me retourne la question. Je me creuse la tête, j'arrive même pas à voir la tête qu'elles ont. « Bon, il y a bien Dior, même style que Jasmine, p'têtre plus grande, j'avais ses seins sous les yeux toute la soirée je peux te dire qu'elle est pas mal. » ouais, ouais, ouais. C'est plutôt mon style, cette nana, même si elle est casse couille, faut le dire. « Sinon j'ai remarqué deux-trois petites blondes plutôt mignonnes » putain, on dirait qu'on parle de viandes. Ca pourrait être gênant, mais bon j'm'en fous, moi. Je suis jeune, j'vais profiter quand même, faut pas abuser hein. Et puis là. LA. Le drame. Une musique. Je connais pas, mais je sais ce que ça veut dire. Ca veut dire qu'on doit embrasser la personne dans la même pièce. Je tourne la tête dans tous les sens. Non, il n'y a que Joanès et moi. Je vais donc devoir embrasser Joanès. C'est gênant, en fait. Je suis gêné. Mais ça me fait sourire, parce que putain c'est tellement con. En plus, le bougre, il n'a pas l'air de vouloir bouger. Je me serai bien soustrait à se devoir d'embrasser mon cher partenaire mais disons que perdre de l'argent - j'imagine - ça me ferait chier, en fait. Pas dès le départ. « Joanès, je crois que.. je marque une pause, j'essaie de garder mon sérieux, je regarde le sol. .. que tu m'excites ! » et là, je fous mes lèvres sur les siennes mais genre, une demi-seconde, vous savez, les trucs de bébés, là. Parce que faut pas abuser, hein, j'ai quand même du lui avouer que je n'étais pas gay, faudrait pas qu'il commence à croire que je prenne plaisir à l'embrasser, hein. Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour de l'argent. « Bon, on en était où ? Ah oui, Jasmine ! » non mais, plus sérieusement, j'espère qu'il m'en veut pas, hein. Mais bon, c'était pas si dramatique non plus. Si ?