Ce n’était pas que j’évitais Cooper depuis le prime, mais j’avais l’impression que je ne saurais quoi lui dire, comment agir à ses côtés. Les voir les lèvres collées à celles d’Evey m’avait créé un mal incroyable. Fort et puissant. J’avais l’impression qu’à chaque fois que les choses semblaient s’arranger, ou tout du moins, être moins pire, il arrivait toujours quelque chose pour nous séparer de nouveau. Était-ce des signes ? Que nous ne devrions plus essayer d’être « ensemble ». Enfin, que moi je devais abandonner. Je ne pouvais me résoudre à cela pourtant. Même pas après cette conversation dans la chambre secrète où j’avais ressentit un peu plus fort le besoin de passer du temps à ses côtés. C’est la tête pleines de contradictions, de choses que je devrais faire ou ne pas faire, que je me rendis à la bibliothèque, voulant un moment de quiétude et un bon livre qui me changerait les idées. Je m’aventurai entre deux rangés de livres, regardant les couvertures, cherchant un livre avec une bonne histoire. Et de préférence, pas une histoire d’amour tragique qui allait me mettre le morale au plus bas. Non, j’avais envie d’une histoire joyeuse, pour une fois. Je trouvai finalement, m’installant à même le sol, le dos contre la bibliothèque, je me plongeai dans ce nouveau roman. Tellement que je n’entendis pas la porte s’ouvrir, ni les pas d’une personne venir à ma rencontre. Je sursautai donc lorsque la dites personne se retrouva à mes côtés. Cooper. Merde. C’était le moment de me lever et de partir, c’est ça ? Pourquoi je reste assise et le regarde alors. Malaise. Je suis censé dire quelque chose ? Je suis pourtant muette à ce moment même. J’ai peut-être perdu la parole. Mais non. Je le regarde donc, aucun mot capable de sortir de ma bouche, alors que mon coeur accélère légèrement. Si je compte sur Cooper pour faire la conversation, cela ne risquait pas d’arriver. Je glisse ma main dans mes longs cheveux, me grattant le crâne. Je n’y pouvais rien, tout ce que je voyais maintenant, lorsque je le regardais, c’était lui et Evey entrain de s’embrasser. Et ça faisait mal. En attendant, je continuai de le regarder, immobile. Pathétique vous avez dit ?

Evey était partie. Mine de rien, ça faisait un vide dans le château. Enfin à mes yeux. Parce que bon, la plupart des autres candidats s'en foutaient royalement. Cela sera la même chose à mon départ. J'étais loin d'être très apprécié par ici. Et les personnes avec qui j'étais réellement proche se comptaient sur les doigts d'une main. Ou même de la moitié d'une main. Donc forcément, Evey en moins, ça craignait. On avait même pas eu le temps de voir le truc venir. M'enfin, il fallait voir le côté positif de la chose. Moins de possibilités d'être influencé par mes émotions. Du genre quand j'avais utilisé mon pouvoir pour nominer Oona. Bon, il restait toujours une personne qui pouvait influer sur mes décisions mais bon. D'ailleurs, en parlant d'elle... Depuis le prime, on ne se parlait plus vraiment. On avait réussi à améliorer nos relations, et voilà qu'en deux minutes, patatra, tous ces progrès envolés. Je savais bien que j'étais l'unique responsable de ça. Je me doutais bien que cela avait un rapport avec le baiser échangé en fin de prime avec Evey. A ma décharge, cela n'avait pas été moi qui avait commencé. Je ne l'aurais sûrement pas fait d'ailleurs. Mais voilà, c'était arrivé, et pour tout vous avouer, je ne regrettais pas. Peut être le faudrait il, mais ce n'était pas le cas. Ces deux derniers jours, j'étais plutôt de mauvaise humeur, alors je préférais ne pas aborder Esther. Ça valait mieux. En ce début d'après midi, j'avais décidé de me rendre à la bibliothèque. Pas vraiment pour lire. Peut être attraper un bouquin, me caler dans le canapé, et sûrement pioncer au bout de dix minutes. Passionnant nos journées, n'est ce pas ? Sauf que c'était sans compter la présence de ma partenaire. Et merde. Bon, je n'allais pas faire demi tour juste parce qu'elle se trouvait là, ça serait con. Et puis c'était peut être le moment qu'on se parle ouais. J'arrivais à sa hauteur, et là, elle se contenta de me regarder. En silence. Elle semblait gênée. Soupire. Moi qui comptait sur elle pour ouvrir les débats.  « Je t'ai connue plus loquace. » dis je simplement, avant de m'asseoir à ses côtés.  « Tu m'en veux ? »

« Je t'ai connue plus loquace. » Effectivement. Moi qui avait toujours été celle qui allait de l’avant dans notre relation, j’étais maintenant celle qui était muette. Je ne savais simplement pas quoi lui dire. Je ne voulais certainement pas lui faire la morale sur le fait qu’il avait embrassé Evey devant moi, parce que sérieusement, il devait bien s’en foutre. Je ne voulais pas non plus passer pour une grosse jalouse qui se morfond depuis dimanche, même si pour ce point, il y avait un peu de vérité. Il s’installa à mes côtés, au moins, il n’avait pas décidé de faire demi-tour. « Tu m'en veux ? » Quoi faire ? Dire la vérité ou non ? Je n’avais pas vraiment l’habitude de lui mentir, je ne voyais pas à quoi cela servirait rendu là. « Qu’est-ce que t’en penses ? » dis-je, retrouvant la parole, un peu plus d’amertume dans ma voix que je ne l’aurais souhaité. Je le regardai un moment, ne décrochant pas de son regard avant de tourner la tête pour regarder la tonne de livres devant moi. « Pourtant... Je n’ai pas vraiment de raisons de t’en vouloir. Je t’ai déjà dis que ça ne me dérangeait pas, ce que tu faisais avec Evey. » dis-je en soupirant, mon coeur me confirmant immédiatement le contraire de ce que je venais de lui dire. J’étais remplie de contradictions. Ça en devenait lourd à la fin. « J’en ai tellement marre qu’on se prenne la tête à chaque semaine. J’ai l’impression que quand ça va mieux, y’a toujours quelque chose qui se produit pour que ça l’aille plus mal. » avouais-je en tournant de nouveau ma tête vers lui. Mais est-ce que l’on pouvait réellement faire quelque chose pour améliorer nos relations. J’en venais à un point où je ne le savais plus. Et puis, il n’était pas le seul à être blâmé, je le savais bien. « Et je dis pas que c’est tout de ta faute. » Si je me sentais perdue et désemparée les semaines dernières, j’avais l’impression que c’était encore pire maintenant. Entre Cooper, Connor, les baisers, les émotions, les sentiments. Merde. Je n’en pouvais plus là.

« Qu’est-ce que t’en penses ? » J'en pensais qu'elle ne devrait pas m'en vouloir. Que ce n'était qu'un baiser après tout. Qu'on était pas ensemble. Et qu'on devait arrêter de se prendre la tête pour rien. Enfin en l’occurrence c'était plutôt elle là. Mais bon, ça serait trop beau. Alors oui clairement elle m'en voulait. « Pourtant... Je n’ai pas vraiment de raisons de t’en vouloir. Je t’ai déjà dis que ça ne me dérangeait pas, ce que tu faisais avec Evey. » Tout à fait, elle me l'avait dit. Même si je n'y avais pas cru une seule seconde. Qui voulait elle berner ? A d'autres.  « Tu l'as dis en effet. » Donc elle n'avait rien à dire et puis voilà. « J’en ai tellement marre qu’on se prenne la tête à chaque semaine. J’ai l’impression que quand ça va mieux, y’a toujours quelque chose qui se produit pour que ça l’aille plus mal. » Oh mais moi aussi j'en avais marre. C'était tellement mieux au début du jeu, ou notre relation était sans prise de tête. Maintenant, j'avais l'impression que je devrais contrôler le moindre de mes faits et gestes, me demandant si ça pourrait la blesser ou non. « Et je dis pas que c’est tout de ta faute. » Encore heureux. Manquerait plus que ça. Quoi que, non mais attendez. Elle parlait de Connor ?  « Je sais. Mais je ne vois pas trop ce qu'on pourrait faire pour démêler la situation. » Esther n'allait pas changer, et moi non plus.  « Il se passe quoi entre Connor et toi ? » Autant ne pas y aller par quatre chemins en fait. Mais ne croyez pas que ça m'intéressait vraiment hein. Je veux dire, c'était juste de la curiosité, rien de plus.

« Je sais. Mais je ne vois pas trop ce qu'on pourrait faire pour démêler la situation. » Je ne le savais pas non plus. Mais était-ce une raison pour tout laisser tomber ? Pas à mes yeux. Pas après ce que je lui ai dis dans cette chambre. Il était certain qu’à un certain point, tout était plus facile avant que je ne décide de l’embrasser, sur la falaise. J’avais tout changé, en un simple baiser. Je ne pouvais pas retourner en arrière, et je ne le voulais pas. Mais parfois, je me demandais si je n’aurais pas été mieux de ne rien faire. Jamais il ne se serait rendu compte de mes sentiments et nous ne serions pas aussi distant l’un avec l’autre. « Je ne sais pas non plus. » dis-je dans un soupire, pour toute réponse. Il n’y avait rien à faire à proprement dit. Fallait juste nous laisser du temps, peut-être ? « Il se passe quoi entre Connor et toi ? » J’haussai les sourcils, surprise par sa question. Non, je ne m’y attendais pas vraiment sur le coup. Et en un instant, je me sentis un peu plus mal à l’aise. Et puis, pourquoi posait-il la question ? Je baissai la tête un moment, me demandant vraiment quoi répondre et surtout, comme bien répondre, sans dire de connerie que je regretterais. « Hum... C’est un ami. » dis-je avec un peu d’hésitation. Ok, ça ne fonctionne pas. Parce qu’il m’aurait posé la question il y a de cela une semaine, et j’aurais surement affirmé la même chose, avec une grande certitude. Aujourd’hui, depuis dimanche, je ne sais plus. « Enfin... Je sais pas trop comment décrire notre amitié. Nous avons vraiment.. connecté. Je... il compte beaucoup pour moi, ici. » Oui, c’était le cas de le dire. Je me sentais connectée, comme si une force irréelle nous forçait à graviter dans l’espace de l’autre. Et moi qui lui en voulait d’avoir embrassé Evey alors que... bon. Je relevai les yeux vers lui, plissant les sourcils très légèrement. « Pourquoi tu poses la question ? » J’étais curieuse de savoir. Voilà tout. Mais j’espérais surtout qu’il ne comprenne pas mal les paroles que je venais de lui dire. Ou ma façon d’agir en la présence de Connor. Cela ne changeait rien en ce qui à trait à Cooper. J’aurais aimé le lui dire, mais j’en étais incapable, encore une fois.

« Je ne sais pas non plus. » Et bien nous voilà bien avancés. De toute manière, il n y avait rien à faire de spécial. A part peut être arrêter de faire des conneries ? Ah ouais mais ça, cela m'était quelque peu impossible. De toute manière embrasser Evey ne m'avait pas paru en être une alors. Et puis je souhaitais savoir ce qu'il se passait entre Connor et la jeune femme. Hm pourquoi venais de poser cette question ? Elle pourrait se faire des films. Du genre penser que c'était en quelque sorte de la jalousie. Que ça m'embêterait qu'il se passe quoi que ce soit. Mais non non. Rien de tout ça bien évidemment. En bon partenaire que j'étais, je m'intéressais juste à ses diverses relations dans le jeu, voilà. Ma question impromptue sembla mettre mal à l'aise la jeune femme. Ah. Rien que ça, cela voulait tout dire. « Hum... C’est un ami. » Bien sur. Et c'était donc pour cela qu'elle était gênée ? Elle réalisa que ce n'était pas vraiment crédible, voilà pourquoi elle rajouta. « Enfin... Je sais pas trop comment décrire notre amitié. Nous avons vraiment.. connecté. Je... il compte beaucoup pour moi, ici. » Connecté physiquement ? Voilà ce que j'avais envie de lui demander. Pour autant je n'en fis rien. Ça serait peut être un peu trop là. Si je voulais paraître pour le gars complètement désintéressé, valait peut être mieux que je ne demande pas trop de détails. Du reste, avais je envie de les connaître ? « Pourquoi tu poses la question ? » Évidemment qu'elle allait vouloir le savoir. Probablement espérait elle que c'était de la jalousie de ma part. En était ce réellement ? Peut être. Peut être pas. J'haussai les épaules.  « Comme ça, pour savoir. J'ai trouvé votre comportement suspect au prime, alors je me posais la question, rien de plus. » Oui, rien de plus que de la curiosité.

« Comme ça, pour savoir. J'ai trouvé votre comportement suspect au prime, alors je me posais la question, rien de plus. » Oui, bien sûr. En fait, c’était peut-être vrai. Je n’arrivais pas à savoir ce qui se passait dans sa tête. Cooper n’était pas le genre de personne facile à décrypter, même si parfois j’avais l’impression de savoir à l’avance comme il agirait ou autre. J’hochai la tête, restant silencieuse un moment. Nous ne nous étions pas fait des plus discrets au prime Connor et moi, et je m’en compte que maintenant. « On est proche, lui et moi, c’est vrai. Mais... » Où est-ce que je voulais aller avec tout ça. Je ne savais plus comment agir, quoi dire avec Cooper, de peur de le faire fuir. Ça en venait à me demander un énergie incroyable. Je ne savais pas comment terminer ma phrase. Quoi dire après ce « mais ». Je soupirai, laissant tomber ma tête lourdement contre l’épaule de mon partenaire. Voilà qu’il y avait deux secondes, je disais lui en vouloir et que maintenant, j’avais envie qu’il me prenne dans ses bras. Compliquée vous avez dit ? C’est pas croyable, je ne sais plus ce que je veux, on dirait. Je relevai légèrement la tête pour déposer un baiser sur sa mâchoire. Puis un autre. Et encore, descendant, embrassant doucement sa peau jusqu’à son cou. Je laissai mes lèvres effleurer sa peau quelques secondes, décidant de reprendre la parole. « Je suis incapable de t’en vouloir, aussitôt que je me retrouve près de toi. » murmurais-je, ma main se glissant lentement contre sa cuisse, mes lèvres reprenant leurs baiser tendres et chauds au creux du cou du jeune homme. Je ne savais pas ce qui me prenait. Mais je savais simplement que je ne voulais pas être en colère contre lui en ce moment. Ça ne servait à rien lorsqu’on sait que demain je ne lui en voudrai plus. Je suis faible comme ça.

« On est proche, lui et moi, c’est vrai. Mais... » Oui, mais quoi ? Elle même ne semblait pas trop savoir. Personnellement je trouvais qu'ils étaient bien plus que proches. Beaucoup trop à mon avis. Avec ce besoin constant de se toucher. Un comportement qui n'était pas très sain à mes yeux. Rien avoir avec de la jalousie. En parlant de contact physique... Après avoir déposé sa tête sur mon épaule, voilà qu'elle commença à me couvrir de baisers, allant de ma mâchoire jusqu'à mon cou. Non mais que lui prenait il ? Je ne croyais pas lui avoir donné mon autorisation de surcroît ! Il y avait vraiment des sans gênes par ici je vous jure. « Je suis incapable de t’en vouloir, aussitôt que je me retrouve près de toi. » Moi ça m'arrangeait bien pour tout vous dire. En attendant voilà qu'elle continua avec ses tendres baisers. Au passage, elle se permit même de mettre sa main sur ma cuisse. Mine de rien je sentis la chaleur monter en moi.  « Normal, c'est mon charme ravageur qui agit » Tout à fait. De toute façon j'étais trop adorable pour qu'on puisse m'en vouloir c'était bien connu.  « Esther...Arrêtes. » déclarais je finalement. Je passai une main sur sa joue, et la fit se reculer. Sauf que...en fait, c'était juste pour pouvoir prendre possession de ses lèvres. Ma main dériva dans ses cheveux tandis que nos langues firent connaissances. Enfin, c'était déjà de vieilles amies. On ne les présentait plus.

C’était vrai. Je n’arrivais pas à lui en vouloir. À vraiment être en colère contre lui. Enfin si, lorsqu’il n’était pas près de moi. Puisqu’aussitôt qu’il était à mes côtés, je devenais molle. Faible. Et irrévocablement attirée par lui. C’était surement ce qui m’avait poussé à déposer une série de baiser sur sa mâchoire et son cou. Il avait un charme sur moi, à un point tel qu’il ne devait même pas s’en rendre compte. « Normal, c'est mon charme ravageur qui agit » Ah, bon. J’ai rien dit. Non mais, je savais qu’il lançais ça à la blague, mais tout de même, ce n’était pas pour autant faux. Je ne répondis rien sur le moment, mes lèvres trop occupés à goûter sa peau tout doucement. « Esther...Arrêtes. » Ce mot là, je l’attendais. Aussitôt que j’avais déposé mon premier baiser, je savais qu’il me demanderait d’arrêter. Sa main se glissa sur ma joue, pour m’empêcher de continuer, cependant, le geste qui s’en suivit me prit par surprise. Je ne m’attendais pas à ce que ses lèvres prennent contact avec les miennes. Si je fus surprise au début, je ne mis pas de temps à répondre au baiser, d’abord de façon tendrement, puis d’une manière un peu plus fougueuse. Ma main caressa doucement sa cuisse avant de se séparer de celle-ci pour atterrir contre son torse, descendant lentement et curieusement vers son ventre, caressant celui-ci par dessus le tissus de son chandail. Je reculai de quelques centimètres, brisant soudainement l’échange, mon souffle venant tout de même s’écraser contre ses lèvres. « T’as parlé de charme ? De quel charme tu parlais ? » murmurais-je, souriant malicieusement à ma petite plaisanterie, avant de reprendre possession de ses lèvres, sentant ma tête tourner tellement ce baiser me faisait de l’effet. Cet échange était probablement le moins innocent que nous avions échangé jusqu’ici. Et surtout, surtout, j’espérais, pour une fois, qu’il n’allait pas y mettre fin. Je l’en suppliais mentalement.

Lorsque je lui dis d'arrêter, à la base, c'était vraiment pour qu'elle arrête toute activité qui pourrait conduire à un dérapage. La repousser une fois de plus. Sauf que ma volonté s'envola en fumée en moins de deux. Suivant à une envie subite, je l'embrassai. Si mon geste sembla la surprendre au premier abord, elle ne tarda pas à à répondre à mon baiser, avec tout autant de ferveur si ce n'est plus. Sa main se posa sur mon torse pour descendre dangereusement vers le bas. Contre toute attente, elle s'écarta soudainement, brisant l'échange. Mais euh ! Elle n'avait pas le droit, j'en voulais plus. « T’as parlé de charme ? De quel charme tu parlais ? » Haha ce qu'elle était drôle.  « Chut » Voilà, tais toi, et reprenons en où on s'était arrêté. Ce qu'elle s'empressa de faire d'ailleurs. Maintenant qu'on avait commencé, j'en voulais plus. Je m'étais pourtant fait promettre qu'il ne se passerait rien avec elle. Pas connaissant ses sentiments. Oui mais voilà, qu'est ce que j'étais en train de faire ? Au diable mes résolutions. Quelle volonté j'avais en cet instant présent, c'était fou. A croire que j'étais faible. Après tout y en avait marre de réfléchir. N'était ce pas ce qu'elle désirait ? Que je me laisse aller ? Et bien voilà. Ma main gauche se trouvait toujours dans ses cheveux, tandis que l'autre s'était engouffrée sous ton Tshirt, dans son dos. En cet instant, la seule chose à laquelle je pensais, c'était qu'il y avait bien trop de tissus qui nous séparait.