Avoir un partenaire, c'est quand même cool. Enfin, si vous le voyez, cependant. Parce que Joanès, c'est simple, je ne l'ai plus revu depuis le prime. Je ne sais pas où il est, des fois je le croise mais ce n'est qu'en coup de vent principalement et le pire dans tout ça c'est qu'il ne dort même plus avec moi. Je crois que je suis déçu, blessé voire meurtri. Non je n'irais pas jusque là. Je me demande néanmoins où est le type, tout de même. Et puis, alors que je fouille dans ma valise - faut VRAIMENT que je la range, ça devient urgent là - qui décide de montrer le bout de son nez ? Joanès lui-même, en personne. Je dois avouer que ça me fait plaisir de le revoir dans cette chambre. Si ça me fait plaisir de le revoir ? « C'est simple j'avais l'impression que mon monde ne tournait plus rond » j'extrapole un peu. D'ailleurs, il est sur le lit et.. « Par contre tu n'as pas manqué au lit. » je suis désolé mais c'est vrai. En fait, j'étais très bien tout seul.. j'avais de la place, putain. On ne peut pas dire que Joanès est quelqu'un de très doux durant la nuit, comme il l'avait souligné lors de notre rencontre.. v'là les coups de pieds en folies que je me suis pris à ses côtés. Du coup, j'ai eu deux nuits de repos, mais non, il faut qu'il réaparaisse. Mais. Il espère que je n'ai invité personne. Hum. « Non c'est mon jour de repos » Jouko, la classe 2.0. Je peux pas baiser tous les jours. Non en fait j'ai pas baisé une seule fois depuis que je suis là il fallait que je le dise, donc voilà, c'est dit. Et puis là il m'annonce qu'il reprend le lit. Je rêve. « Et pourquoi je t'accepterais ? » je ne suis même pas sérieux, c'est autant son lit que le mien et puis c'est mon partenaire, et puis c'est mon pote aussi, même si on se connait pas tant que ça non plus mais bon. « Bon je t'accepte à une seule condition : que tu me dises où tu étais, avec qui, ce que vous avez fait aussi. Et je veux des détails. » avec un peu de chance il aura des trucs à raconter, le mec.