Les révélations de la jeune femme accentuèrent mon sourire déjà bien marqué, je fis mine d'en être étonné mais ne parvint pas bien longtemps à garder mon sérieux, les sourcils ridiculement haussés de ce ravissement soudain. Alors comme ça elle n'avait aucune piste sur mon secret? Ce n'était pas pour me déranger, à vrai dire je m'attendais à beaucoup plus de buzz sur mon compte durant l'aventure, j'étais satisfait de l'avoir aussi bien conservé jusque ici malgré la présence de quatre perturbateurs dans la maison. Je ne perdis néanmoins pas le nord, ses doigts sur l'élastique de mon caleçon ne manquèrent pas de me faire inévitablement frémir. Légèrement, du moins.

J'en conclus que ma stratégie est la bonne alors? Je lui lançai un nouveau regard, énigmatique, avant d'enchainer. Mon charme a donc opéré sur la candidate la plus redoutable de la maison, je dois t'avouer que je suis plutôt fier de cela.

Bien entendu je la taquinais, notre relation n'avait en aucun cas lieu d'être dans un objectif purement tactique de ma part. Je pouvais jouer avec les gens, je l'avais déjà fais dans mon intérêt dans cette maison, mais ce n'était surement pas le cas avec Sydney. Répondant à son baiser, je glissai innocemment mes mains sur ses hanches, lui intimant de passer à califourchon sur mes jambes pour plus de confort.

Franz semblait plus que ravit de voir que finalement, je n'avais aucune piste sérieuse, même si ça ne voulait pas dire que je n'avais pas quelques idées à approfondir. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas réellement l'intention de me jeter corps et âme sur son secret même s'il m'intriguait et encore moins pour le moment. Je me mordais la lèvre alors qu'il me taquinait une fois encore. Je ne répondais rien sur le moment, me contentant de l'embrasser, puis de m'installer comme il me l'intimait sur lui. « Je vois, alors me séduire fais partie d'une stratégie. Je t'effraie même, intéressant. Pourtant ,e pense que tu pourrais mieux, je ne suis pas complétement charmé. » Soufflais-je sensuellement, alors que mes doigts remontaient déjà sur son torse, glissant doucement sur celui-ci, habilement. Mes iris malicieuses ne quittaient pas les siennes, alors qu'un sourire charmeur, se dessinait peu à peu sur mes lèvres.

Mes lèvres se plissèrent dans un rictus mauvais alors que la candidate dans mes bras prétendait ne pas être aussi charmée que je le pensais. Ses mains couraient sur mon torse nu, en totale contradiction avec sa petite confession précédente. Je penchais la tête sur le côté, feignant l'incompréhension. Sans lui laisser le temps de poursuivre, je fondis aussitôt sur ses lèvres que j'embrassai amoureusement, avec une certaine passion, la basculant en arrière sur mes genoux pour venir picorer son cou en riant légèrement.

Pas totalement charmée hein? Tu sais que tu pourrais me vexer? Et tu sais ce que je fais quand je suis vexé..

Lui lançant un regard empli de sous-entendus sur nos précédentes nuits passées ensemble, je descendis mes mains sur ses fesses, reprenant le baiser que je venais d'interrompre, constatant avec joie que la jeune femme ne parvenait pas à me résister bien longtemps. C'est sans m'arrêter que je glissai ainsi mes mains sous son haut, attendant avec un certain amusement que Sydney parvienne à me couper court à mes pulsions avant que je ne le fasse moi-même. Après tout, nous étions sur le balcon. Jubilatoire, en somme.

Je riais de plus belle alors que Franz montrait son incompréhension face à mon attitude au parfait opposé avec mes précédentes paroles. Je n'eus pas le temps de m'étaler d'avantage qu'il m'embrassait à nouveau, baiser auquel je répondais avec autant d'intensité. Je souriais à nouveau, savourant les baisers qu'il déposait sur mon cou, lorsqu'il affirmait pouvoir se vexer. « Justement, qui te dis que ce n'est justement pas ce que j'attends ? ». Certes, nous étions sur le balcon, offert à la vue de n'importe quel candidat se promenant dans le jardin ou qui pouvait surgir sur le balcon à tout moment. Je ne pouvais résister à Franz c'était indéniable, malgré ce que j'avais pu lui dire précédemment. Il glissait ses mains sous mon haut, attendant sûrement que je l'arrête à un moment donné, pourtant je ne dis rien, je le laissais même faire, ne faiblissant pas dans mes caresses, puisque ma main vint glisser sous son vêtement, tandis que je caressais doucement son intimité du bout des doigts.

La main de la jeune femme me conforma dans mon idée, Sydney était prête à tout, et rien ni même un lieu public ne l'arrêtait dans ses intentions à mon sujet. Je me mordis la lèvre en sentant ses doigts flirter sur ma verge, et me stoppai dans mon baiser, embrassant une dernière fois son menton avant de mordre son nez gentiment.

Je commence à avoir froiid...

Me redressant tant bien que mal, je finis par me mettre debout, les mains sous les cuisses de la jeune femme agrippée à mon cou. Ainsi dans mes bras, je lui fis signe de s'accrocher plus fermement à mon bassin alors que je couvrais nos têtes de la couverture reposant sur mes épaules, m'avançant maladroitement vers la porte du balcon avec pour seul point de vue une légère fente derrière les épaules de l'Irlandaise.

Je crois qu'un petit passage à la chambre s'impose. Je ris. Histoire que personne ne puisse nous reconnaitre ahah, notre liaison doit rester secrète.

Nous quittâmes ainsi le balcon en titubant, manquant de trébucher, longeant les murs pour ne pas nous retrouver allongés dans le couloir en tenue compromettante pour ma part. Finalement, nous pénétrâmes dans une chambre vide et, choisissant le lit le plus en retrait de la caméra, je laissai délicatement tomber la demoiselle au milieu de celui-ci avant de fermer les rideaux du baldaquins. Je rejoignis ma partenaire en grognant, animal et prêt pour une longue matinée en sa compagnie.