Bon ça va alors!

Je m'étais un peu dégagé pour pouvoir la regarder dans les yeux, un sourire enfantin sur le visage, les yeux pétillants. Ainsi le sujet était clos. J'étais soulagé, sa déclaration me comblait de joie, il n'y avait strictement rien à ajouter. C'est pourquoi je ne fis ensuite que la serrer un peu plus contre moi, prenant soin de ne pas l'étouffer dans mes bras pour autant, la poitrine battante et la respiration fébrile. Un silence apaisant ampli ainsi la pièce, seul le son de nos souffles venaient le briser par intermittence. Embrassant son cou, je finis par faire passer au dessus de sa tête son t-shirt, je voulais sentir sa peau nue contre la mienne. Pressant mon corps contre le sien, je couvris ainsi ses épaules de légers baisers humides avant de finalement laisser ma tête se poser contre l'oreiller. Elle avait besoin de dormir, et à vrai dire j'en avais affreusement besoin aussi. Je sentais le sommeil me gagner déjà, comme quoi la présence de Sydney à mes côtés m'était plus que salvatrice. Demain serait un autre jour, tant qu'elle serait contre moi à mon réveil celui-ci me paraissait déjà moins inquiétant. Je me permis ainsi de fermer les yeux, soufflant doucement un dernier bonne nuit à la brune avant de me tourner sur le ventre pour définitivement sombrer.

La déclaration de Franz, me fit quelque peu sourire, je ne m'étais pas attendu à une déclaration émouvante et passionnée, mais au moins à une équivalence. Maudite fierté masculine. Mais peut importait finalement, le principal ce soir c'est qu'il semblait ravit, soulagé à ce sujet du moins et c'était finalement un énorme poids en moins. Tout n'était pas arrangé, l'issue demeurait un point important mais notre relation semblait beaucoup plus solide qu'elle me l'avait semblé avant cette discussion et c'était finalement encourageant pour la suite. Contre lui, j'avais l'impression que rien ne pourrait m'arriver, j'étais apaisée si bien que je sentais la fatigue se montrer. Après avoir déposés plusieurs baisers contre mon cou, il m'ôtait mon t-shirt, collant nos corps l'un contre l'autre. Je pouvais sentir sa poitrine battante contre la mienne, c'était une sensation particulièrement agréable. Mes mains contre ses omoplates, je ne cessais d'effleurer sa peau délicatement, il se détachait ensuite, particulièrement épuisé. Je devais l'être tout autant, et savait qu'avec lui à mes côtés il ne me faudrait que quelques minutes afin de trouver le sommeil. Il s'installait prêt à s'endormir, je me calais contre son épaule déposant un dernier baiser sur celle-ci, je me blottissais contre son corps sombrant à mon tour dans un sommeil profond.