Kim était entrée depuis quelques minutes à peine et déjà l'ambiance semblait assez chaude. Des mines déjà grisée et surtout un "pétasse" fusa non loin de son oreille. Elle pouffa alors qu'une jeune femme vint à sa rencontre. Elle était rousse, jeune et possédait un certain charme. Polie en plus, Kim aimait ça. Elle lui adressa un sourire sincère : Merci ! Je suis d'origine taïwanaise, d'où le prénom exotique. Je dois dire en être assez fière. C'est à peu près tout ce qu'il me reste de la-bas. J'ai été élevée en France. Elle se tourna alors vers Manech, son compagnon de jeu qui décidément se révélait d'une certaine galanterie. Elle posa un oeil sur le bar à quelques pas et dit presque instinctivement : le jus de fraise semble se marierait parfaitement avec une bonne dose de champ' qu'en dis-tu ? Tu veux quelques choses Carlie ? demanda-t-elle n'oublia pas ses bonnes manières. Une nouvelle brune (Ambriosa) vint alors les saluer et Kim en fit de même. Elle attrapa un bout de mélon qu'elle glissa dans sa bouche avant de reposer un regard sur le reste des candidats : Et bien ... Ca risque de ne pas être triste cette aventure !

« Qu'est-ce que je fais là ? ». Un souffle de panique le tétanisait. En moins de temps qu'il lui en fallait pour digérer tout ce qui lui tombait sur la tête, Misha s'était retrouvé sur le ponton, le traversant d'un pas rapide et mesuré. Et il se retrouvait là, à attendre celle qu'on lui avait collé pour partenaire. S'inquiétant un peu plus à chaque secondes qui passaient, Misha finit cependant par retrouver un certain calme lorsque cette jeune brune débarqua à son tour. « Je suis Ambrosia. », il la dévisagea rapidement, décochant un sourire au passage, dans un élan de politesse. Ce qu'il pouvait être soulagé qu'elle prenne visiblement les devants. « Enchanté. Misha. » Enchanté, il ne l'était pas tellement, cette robe des plus étranges et cet accent insupportable lui faisaient déjà présager le pire. Figeant ses lèvres dans un sourire presque amical, il s'empêcha de lui faire la moindre remarque à ce sujet. Rejoignant rapidement les autres candidats, toujours accroché au bras de cette brunette, il finit par s'arrêter, se contentant de reluquer la plupart des personnes qui se trouvaient à leurs côtés. Glissant les mains dans ses poches, il finit par reposer son regard sur sa nouvelle complice. « Et maintenant ? Un verre ? » proposa-t-il lorsqu'il constata que la plupart étaient déjà accrochés à leurs coupes.

hj -deux cents ans plus tard ; j'ai arrêté de suivre, uh.

Et voilà nous y étions, il faut croire que j’avais une personnalité qui sortait du commun, ou un charisme renversant puisque je me trouvais ici. Je me demandais aussi pourquoi la production m’avait fait rentrer si tard, parce qu’on garde le meilleur pour la fin ? Raison totalement ridicule, il fallait que le meilleur jaillisse dès le début afin de capter l’attention des gens. Tant pis, je m’occuperai de ça plus tard. Avant de monter sur ce rafiot, on m'avait proposé de m'habiller... Hm. Non. J'avais quand même pu décider de porter cette chemise en jean fin et un pentalon simple, très clair. J'avais la classe quoi. Je descendis alors du bateau qui avait été mis à la disposition de l’émission en compagnie de ma très charmante partenaire avec qui j’avais déjà eu le loisir de faire les présentations sur le bateau. Je descendis alors du bateau en sa compagnie, lui tendant la main tel le gentleman (ou pas) que je pouvais être. Une fois sur la plage je la lâchai déjà et me tournai vers elle. « Ils ont gardé les meilleurs pour la fin. Allez viens, on va faire ‘connaissance’ » dis-je en souriant avant de me diriger vers le groupe de candidats.

Aha. Les deux Supers-Mâles qui m'abandonnaient. J'étais si chiante que cela? Hm. Crotte de bique. Tout était finit entre eux et moi. Voilà, c'était plus les hommes de ma vie. En même temps, la blondinette est canon et peut-être plus amusante pour un premier soir. D'un côté, je les comprend. Je devrais peut-être me planquer sous la table et piquer des trucs à bouffer. Je devrais peut-être me mélanger, vous savez, faire le premier pas. Non, en fait, non. Je les entendais de loin, puis, zut, je n'avais pas envie de me faire descendre dés le premier soir. J'allais rien dire, mais je serais probablement frustrée pour le reste de la soirée. Je m'amusais avec mes cheveux, lançant des regards ici et là. AHA. Je m'éclatais... Hm. Si je me foutais un truc en bouche, j'aurais peut-être moins l'air bête. Hop, direction le buffet que j'analysais avec attention, mes doigts pianotant contre mes lippes. Choix difficile. Très difficile.

Bienvenue à vous chers candidats, Cupidon est ravi de vous accueillir dans son nid d'amour. Il souhaite que vous preniez dès à présent connaissance des règles de la maison...

I → Toujours appeler Cupidon .. Cupidon. Tout autre surnom sera proscrit, ou même puni.
II → Ne pas contester la décision de Cupidon en ce qui concerne les couples, vous ne pourrez pas changer, sauf si vous devenez « célibataire ».
III → Se rendre immédiatement au confessionnal lorsque Cupidon vous appelle.
IV → Ne jamais refuser les missions secrètes ou collectives données par Cupidon, et n'oubliez pas que les missions secrètes sont ... secrètes.
V → La violence physique est strictement interdite à l'intérieur du nid et sera sévèrement punie.
VI → Les couples doivent batifoler dans les endroits faits pour, et pas ailleurs. A part si vous êtes amateurs d'exhibitionnisme.
VII → Ne jamais révéler le secret de votre partenaire, ni le votre.
VIII → Ne jamais mentir à Cupidon, sous AUCUN prétexte. Cupidon le saura.
IX → Ne jamais parler des nominations entre vous.
X → Cesser toute activité lorsque Cupidon se manifeste.

Ensuite, Cupidon souhaite vous avertir, cette semaine, deux couples seront en danger, à la fin de la semaine, deux personnes quitteront l'aventure !

Pour finir, Cupidon souhaite s'amuser, dès que la musique suivante résonnera dans un sujet ;

Vous devrez embrasser la personne la plus proche de vous. Celui qui ne se prêtera pas au jeu perdra 1 000 € a chaque refus.

Vos cagnottes de bases s'élèvent à 10 000 €.
Amusez vous bien !

La brunette m’observa un moment avant de me parler. Taïwan, tiens, un endroit que j'avais déjà visiter que je j'avais bien aimé. Alors que j'allais lui poser quelques questions sur son pays natal, elle me fit remarquer qu'elle avait toujours vécu en France. Ahh, raté pour les questions, mais qu'importe. « Ohhh, je vois. N'empêche que ce sont tous les deux des endroits magnifiques ... J'adore voyager. » Information bien inutile, mais j'avais tendance à dire des choses qui n'intéressait personne, j'y étais habitué. Un petit sourire en coin plus tard elle se tourna vers celui qui semblait être son partenaire et lui parla de jus ... Miam, un jus de fraise et du champagne. Ceci me fit réaliser que je n'avais toujours rien pris et que mon estomac commençait à gronder. Bon, je me contenterais d'une coupe de champagne et le tour serait joué. le jus de fraise semble se marierait parfaitement avec une bonne dose de champ' qu'en dis-tu ? Tu veux quelques choses Carlie ? « Pourquoi pas ? ... Champagne s.v.p ! » J'offris un ravissant sourire à la brune qui se pointa pas loin, sans pour autant ajouter quoique ce soit ... Un coup d'oeil en direction de mon partenaire me fit comprendre que sa remarque sur les singes avaient attiré l'attention de quelqu'un qui n'était pas du même avis. Cupidon ... Sa voix résonna aux alentours ... Intéressant cette histoire de musique.

Elle tentait d'écouter certaines brides de conversations, et elle n'en comprenait que la moitié, la jeune femme ne parlait qu'un anglais moyen, elle ne parlait que cette langue depuis deux ans, en revanche elle était plus à l'aise avec le français. Il s'appellait Harvey, la jeune femme lui souria brevement, avant de tourner la tête vers les candidats qui l'entouraient. « Très dépaysée, mais en bien, c'est ça qui compte. » répondit-elle doucement. La jeune femme avala une gorgée de sa boisson avant de reprendre la parole. « Vivre à trente, ça va être dur. » ajouta t-elle simplement. Elle eut à peine le temps de finir sa phrase que Cupidon passa son annonce, très bien, l'ange aime jouer.

Et bien, en voilà une nouvelle qui va en ravir plus d'un. Ici, Sydney chers habitants, vous avez peut être déjà remarqué une pièce verrouillée en vous baladant, ou peut être pas mais vous la découvrirez bien assez tôt. Enfin lorsque je parle de pièce il s'agit plutôt d'une porte mystérieuse au nom qui laisse songeur puisqu'elle porte le doux nom de porte interdite. Ni plus ni moins. En effet, elle est présente dans le jardin, attirant l'oeil de par son immense point d'interrogation rouge, néanmoins il est strictement interdit de l'ouvrir sous peine de réveiller la colère de notre très cher Cupidon. Il est évident que les interdits sont fait pour être braver mais nos candidats auront-ils le courage d'affronter Cupidon c'est à voir...

Mais ce n'est pas tout, en effet, plusieurs énigmes sont inscrites un peu partout dans la maison, mystère ou simple effet de style ? A vous de le découvrir...

Pour terminer, Cupidon interviendra cette semaine via le confessionnal et vous posera certaines questions sur vos petits camarades, à vous de vous tenir prêt, et par pitié, soyez franc pour une fois ... A très bientôt.

Énervée. J’étais tout simplement énervée. Surexcitée aussi. La maquilleuse et la coiffeuse qui s’occupait de moi devait en avoir marre de m’entendre déblatérer autant de mots en un si court laps de temps… Je pense même avoir entendu l’une d’elle soupirée… Je devrais peut-être me taire, mais j’en suis incapable, il faut que ça sorte! « Ma fille va tellement me manquer. Je sais que mes parents vont bien s’en occuper, mais elle est toujours avec moi depuis deux ans alors. Et puis, ma famille aussi! Mais je suis tellement contente d’être là, ça va être tellement chouette, rencontré tout ces gens, vivre avec eux, rencontrer le grand amour… » Et ça continuait comme ça pendant de longues minutes. Vivement qu’on arrive!

Lorsqu’on annonça mon tour, j’avais presque passé au travers du beau vernis qu’on avait mit sur mes ongles, tellement l’attente me faisait languir. Rapidement, je fis la rencontre de mon partenaire, un certain Anael, qui me tendit la main pour faire un bout de chemin avec lui. Avec tout ce stress, gageons que j’aurais pu m’enfarger sur ma jolie robe très facilement. Nous arrivâmes finalement à la plage, bons derniers et le jeune homme à mes côtés se tourna vers moi. « Ils ont gardé les meilleurs pour la fin. Allez viens, on va faire connaissance. » À mon habitude, je lui aurais répondu, mais la vue sur la magnifique villa et la place qui s’étendait devant nous me coupait le souffle, et la voix, du même fait. « C’est tellement beau! » fis-je seulement comme commentaire, les étoiles dans les yeux, avant de suivre mon compagnon de jeu jusqu’au groupe. « Bonsoir, bonsoir tous le monde ! Je suis tellement contente d’être là! Moi, c’est Sorcha! »

Mon dieu. Quel petit con. Et celle-là alors, quelle petite conne aussi. Tous des cons. Ca allait être funky. La demoiselle roula une nouvelle fois des yeux lorsque la petite brune se mit à s'adresser à elle. « La garderie, c'est par là-bas. » dit-elle, en montrant d'un signe de bras un endroit au hasard. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle se permettait d'entrer dans la conversation. Personne ne lui avait rien demandé, alors pourquoi elle s'acharnait ? Rejeter la faute sur les autres.. Elle n'avait pas du comprendre que, marcher sur du sable, avec des talons, c'était.. difficile. Elle était assez jeune, elle pouvait donc la pardonner. Mais elle n'allait pas le faire, ah. Toute cette histoire aurait pu s'arrêter là, si, bien sur, le jeune trentenaire ne l'aurait pas affublée du mot 'pétasse'. Mais qu'il aille se faire foutre. « C'est toi la pétasse. Pétasse vas. » Elle roula des yeux -à croire que c'était la seule chose qu'elle aimait faire- avant de regarder l'homme dans les yeux. « Retire-ça. Pétasse. » Elle lui sourit un peu légèrement, avant d'aller reprendre une pomme d'amour au buffet, sans manquer de bousculer Faye au passage. Comme ça, quoi. Elle était tout ce qu'elle détestait. Passons. Elle revient donc avec une nouvelle pomme et une coupe de champagne en plus. « Tu la veux? Retire moi ce t-shirt. » Chantage. On s'en fiche, vu sa gueule, il devait avoir un torse merveilleux.