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 COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45

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Oona

Oona
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MessageSujet: COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45   COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 EmptyLun 5 Mar 2012 - 16:26

Chaque semaine devenait de plus en plus monotone. Chaque semaine devenait de plus en plus difficile. Les nominations, les primes, les candidats les plus proche de vous qui s’en vont et l’ennuie qui vous guète toujours un peu plus. J’aimais beaucoup la piscine, passer du temps à danser devant l’immense miroir de la salle de sport, ou bien écouter les mélomanes du nid se faire un bœuf. Le truc est qu’à force, on s’en lasse très vite. J’ai pas envie de passer chacune de mes semaines à faire la même chose et je compte bien rester encore un petit moment… surtout après le résultat du dernier prime. Je m’étais réveillée ce matin de bonne heure, contrairement au jour précédant, placé sous le signe de la tristesse. Le départ de Lukas ne faisait que rendre la compétition plus difficile, ou à me faire totalement entrer dans cette compétition. Je n’étais pas partie cette fois, mais je ne pouvais pas être sûre de ne pas partir la fois prochaine. Je ne voulais pas me morfondre toute la semaine, mais je ne souhaitais pas non plus montrer aux gens que je m’en fichais de son départ. Il avait été une sorte d’équilibre pour moi et maintenant, je perdais un de mes piliers du château. Après avoir mangé ce midi, je m’étais inconsciemment dirigée vers la bibliothèque, où je n’avais pas mit les pieds depuis quelques jours. Le dernier livre que j’avais emprunté m’avait si peu passionné que je ne me souvenais déjà plus du titre. Cette fois, mes doigts glissèrent sur les reliures de livres plus anciens. Sur les classiques de la littérature anglaise, française, américaine... anglaise. Mes doigts s’arrêtèrent sur un livre. Jane Eyre. Je connaissais l’histoire, du début à la fin et la psychologie du personnage qu’est Jane et la soudaine envie de le lire me poussa à ne pas regarder les autres livres autour de celui de Mademoiselle Brontë. Le livre dans mes bras, je parcourrais les couloirs pour rejoindre l’extérieur du château. Je m’étais étonnée du temps qui faisait aujourd’hui ; un temps tellement doux que les autres n’hésitait pas non plus à se bouger le cul pour aller dehors. Vêtue comme hier d’un simple tee-shirt ample et d’un short en jean court, je m’étais contentée de rajouter une écharpe autour de mon cou pour ne pas avoir de mauvaise surprise en tombant malade demain. Je m’asseyais dans l’herbe, mon dos contre le tronc d’un arbre. Je tournais les premières pages en prenant soin de ne pas les abimer, pour commencer ma lecture, mon doigt suivant le cours des lignes, mes lèvres bougeant au fur et à mesure des mots. J’avais au moins une semaine pour le finir…
Artie

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MessageSujet: Re: COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45   COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 EmptyLun 5 Mar 2012 - 22:29



Alors là, Sir Artie s’ennuyait lamentablement dans son coin, à ne rien faire. Il pensait longuement sur le résumé de son aventure qui, hormis une poignée de nouvelles connaissances, n’avait rien de bien concluant. Peut être le fait qu’il soit encore dans l’aventure témoignait d’un exploit, il ne s’attendait pas à arriver aussi loin, tout en étant jamais nominé, c’était un gros exploit, un exploit considérable en somme. Pour passer le temps, il se mit à associer chaque candidats à un objet, ou à une idée brève ou bien développée, c’est vrai que ça avait l’air chiant, mais autant faire quelque chose en même temps. Premier candidat qui lui passait par la tête, Baptiste, le Happy Meal, menu enfant, tararatatata… I’m lovin’it, Dsk, voilà ce qu’il retenait de lui… Allez au second, Sixtine, une délurée, une folle, il pensa à une bombe, elle était belle comme une bombe, mais risquait un jour d’éclater, une bombe nucléaire pour être plus précis. Il navigua cette fois-ci vers… Euh qui d’autre, le Camping-car, Syssoï, il n’avait rien en tête, à part des maux de tête, voilà, des maux de tête, c’était Syssoï ça… Oona maintenant… Ah oui Oona, il se rappela une chose, il voulait lui parler, il n’avait pas trop eu le temps de poursuivre son entrevue avec elle durant le prime, son partenaire n’avait pas convaincu le public, ça craignait pour elle, elle avait en quelque sorte perdue un être cher, il ne savait pas le genre de relations qui les liaient, mais il se dit qu’elle avait été similaire à la sienne, avec Moore, aussi solide que la cire… Il se leva alors de son canapé, marchant avec souplesse dans les couloirs du nid, cherchant la forme préenregistrée d’Oona dans les parages, son œil bionique (métaphore les amis) scannait chaque lieu, chaque candidat ; il ne voulait parlait à aucune personne, hormis Oona. Il passa en vue toutes les pièces du château, elle demeurait introuvable… Il se guida ainsi vers la sortie, cherchant abusivement un contact avec la jeune femme, il voulait vraiment communiquer avec elle, ils allaient surement trouver quelque chose à faire, ou mieux, elle était entrain de faire quelque chose et ça permettra au Sir de se joindre à elle. Son œil scintilla subitement à la vue de ses cheveux dorées qu'il connaissait, comme si c'était les siens, il ouvrit grandement les yeux pour mieux la définir visuellement, l’arbre la cachait partiellement et ça avait la fâcheuse manie de le gêner de sa vision. Il s’approcha alors, retroussant les manches immaculées de sa chemise, à l’image de son possesseur et se décida à rester aphone, elle devait écrire quelque chose à la voir assit ainsi, ou peut être qu’elle dessinait une nature morte. Bref, il n’allait pas tarder à le savoir, il rattrapa l’écart de distance en ramenant ses pieds derrière elle, ou plutôt derrière le tronc qui lui servait à priori de canapé, passa une main dans une branche pour prendre appuie et jeta un coup d’œil vers elle, ou bien plus exactement à ce qu’elle faisait plus. Elle lisait ! Pourquoi tant d’étonnement ? Il ne le savait pas, mais c’était carrément bizarre de la voir avec un livre entre les mains… Oona + un livre, c’était pour lui une sorte d’équation avec zéro solution…étrange « C’est un livre que je vois là ? » Il marqua sa phrase avec une intonation proche de l’étonnement, rapprochant sa tête encore une fois de son centre de gravité, à dire le livre. Il fallait noter qu’il avait une parfaite vision en profondeur, il la vit lever la tête vers le ciel pour le voir… Il aurait bien aimé lui dire Coucou, c’est moi, Sir Artie, futur médecin et grand fan des Spurs ! Mais non, il ne se sentait pas capable de le lui dire, surtout après ce qui s’était passé, il y’a une semaine de cela…
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MessageSujet: Re: COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45   COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 EmptyMar 6 Mar 2012 - 0:10

Au pied de mon arbre, je lisais les lignes que composait cette œuvre littéraire classique. J’avais préféré l’herbe, l’odeur de la nature et la légère brise étonnante pour cette fin d’hiver, à l’odeur des vieux livres et au confinement de la bibliothèque. Je trouvais que cela donnait une dimension romantique au livre qui ne commençait pas vraiment comme tel et me donnait la liberté de rêvasser durant ma lecture. Certes, le plus clair de mon temps lorsque je lis, je le passe à comprendre chaque mot et à déchiffrer ceux que je ne comprenais pas, mais cela ne m’empêchais pas d’aimer lire. Même quand je mets deux fois plus de temps à lire qu’une personne normale. Plongée dans ma lecture, je n’entendais plus rien de la vie qui suivait son cours autour de moi, comme ci le temps se suspendait pour ces quelques instants de bonheur. Bien que le livre ne commençait pas très bien. L’enfance de cette Jane était réellement malheureuse et le pire n’était qu’à venir quelques pages plus tard. Je n’entendis pas Artie derrière moi ou plutôt derrière l’arbre contre lequel je m’appuyais. Je tournais la première page, reprenant immédiatement ma lecture, pour ne pas être perdue. « C’est un livre que je vois là ? » Mon doigt s’arrêta presque de lui-même et mon nez se plissa un court instant. L’étonnement que je percevais dans sa voix me vexa un peu, à croire qu’il ne me croyait pas capable de lire des livres. Je tournais un peu la tête, levant celle-ci vers le Sir qui me surplombait. ‘Bien vu’ avais-je envie de lui répondre. J’étais la reine des remarques inutiles ou évidente pour commencer une discutions, mais visiblement je n’étais pas la seule. Je ne pouvais pas lui dire ça. En temps normal, je ne l’aurais même pas fait, alors ne parlons pas d’aujourd’hui. L’épisode de la semaine dernière m’hantait toujours trop pour pouvoir rire avec lui, bien que j’en aie terriblement envie. Pas forcément rire, mais lui parler aussi librement que je pouvais. Rien ne me retenait officiellement, mais je ne pouvais le faire. Après quelques secondes, je paraissais me réanimer en hochant subtilement la tête. « Oui… ça t’étonne tant que ça… ? » Je lui répondais sereinement, ne laissant pas paraitre ce que je ressentais au plus profond de moi-même. Je portais mon attention vers le livre, que je ne pourrais pas continuer de lire tant qu’il serait là. Une ébauche de sourire illumina éphémèrement mon visage, tandis que je refermais le livre. « J’aime beaucoup lire… » Je parlais dans le vide, me le déclarant un peu à moi-même. Je lâchais un soupire. Nous devions parler, ce que je n’aimais pas faire, mais c’était comme ça. Cette fois je n’allais pas y échapper et je ne souhaitais pas prendre mes jambes à mon cou. Je regardais de nouveau dans sa direction, puis à côté de moi, dans une invitation visuelle à venir s’installer à côté de moi s’il le souhaitait. Qu’il le fasse ou non, je prenais mon courage à deux mains (les serrant autours du livre) et j’abordais le sujet en premier et à ma façon… « Tu trouves vraiment ça inconcevable… qu’une personne refuse absolument d’être aimée, pour ne pas être bousculée dans ses habitudes ? »
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MessageSujet: Re: COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45   COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 EmptyMar 6 Mar 2012 - 1:41



« Oui… ça t’étonne tant que ça… ? » Attendez, qu’elle ne le prenne pas trop mal, il était tout simplement ravi de la voir en compagnie d’un livre. C’était la première fois, donc normal qu’il soit largement étonné. Il ne cherchait nullement à la rabaisser, quoique son étonnement ait été perçu de tel, mais il en était rien. Et puis, il avait longuement décidé de ne plus trop la brusquer car elle était d’une souplesse inimaginable, c’était fort contraignant, il ne se sentait plus à l’aise avec elle comme il l’était bien avant, il faisait à présent toujours attention à ce qu’il disait, ordonnant à sa bouche de ne faire sortir que les choses qui ne fouetterait point la jeune irlandaise. « Oui… C’est charmant, ça te donne une nouvelle dimension… » Tentative de rattrapage réussie, il n’espérait pas vraiment qu’elle se trimballe avec une nouvelle idée sur la tête : Ô Malheur, Sir Artie me trouve conne… Non, loin de là, il voulait la rassurer, même dans les choses les plus subtiles, personnes ne s’était adonné à des efforts monstrueux comme il le faisait, notez l’effort jeune gens. « J’aime beaucoup lire… » C’est nouveau ça, il ne savait pas que la jeune femme aimait lire, et loin de s’intéresser à la littérature anglaise ; il jeta un coup d’œil furtif vers le livre qu’elle tenait et en reconnaissait partiellement l’intrigue, ainsi que l’auteur. Bref, ce n’était pas leur sujet de conversation, ce pourquoi il était venue était bien différent, tenter de savoir ce qui se tramait dans sa petite tête, tenter de sonder sa personnalité et y déceler les moindres difficultés de son bien être. Elle l’invita implicitement à venir la rejoindre, chose qu’il fit sans scrupule, restant néanmoins debout, il s’était juste tourné pour ne plus l’inciter à lever la tête, geste qui fatiguait énormément son cou. Il s’appuya, dos au mur contre ce tronc d’arbre, laissant la jeune femme aborder le sujet. « Tu trouves vraiment ça inconcevable… qu’une personne refuse absolument d’être aimée, pour ne pas être bousculée dans ses habitudes ? » Inconcevable ? Non pas vraiment, juste que c’était assez limite limite, étant donné que cela relevait un certain sentiment égoïste intérieur, une peur de devoir bousculer ses habitudes, une peur de devoir accepter l’amour propre de l’autre, et ceci juste pour éviter de devoir de se remettre en question, c’était quand même égoïste non ? Penser à soi même, dénigrant l’autre sous-prétexte peu crédible qu’on éprouve de la difficulté à accepter l’autre. « En quoi mon avis t’importes-il ? Je me souviens bien t’avoir dit qu’il fallait que tu t’ouvres aux autres, même si cela nécessite un changement de façon de vivre, de penser etc… Mais vu que tu n’as pas pris en considération ce dernier, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus… Je pense largement avoir tout dit, et corrige moi si je me trompe » Il se trompait rarement, donc à quoi bon. Il avait essayé de la comprendre, il y arrivait très bien, mais plus maintenant, il ne la captait plus, c’était comme si elle avait subitement changé, en en clin d’œil, en un seul clic ! Ou était passé la Oona qu’il connaissait, il voulait vraiment la récupérer celle là, et il allait tout faire pour la récupérer, du moins, il allait essayer, même s’il n’avait plus vraiment envie de tenter quoique ce soit… Paradoxe non !?
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MessageSujet: Re: COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45   COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 EmptyMar 6 Mar 2012 - 12:15

« Oui… C’est charmant, ça te donne une nouvelle dimension… » Je me mordillais imperceptiblement la lèvre inférieure. Ce genre de petites phrases qu’il pouvait me dire, même si elle sonnait plus pour un rattrapage qu’autre chose ; c’est ce que j’appréciais chez lui. Pas seulement. Son intelligence exceptionnelle et ses connaissances, encore plus exceptionnelles à mes yeux, qui ne me faisait que me rappeler que quitter l’école avait été une immense connerie dans ma vie. Sa capacité à formuler des phrases, proche d’une philosophie dont je ne maîtrisais pas le sens et qui avait le don de m’égarer. Son assurance, sa distinction, cette façon de vous regarder parfois de haut et cette faculté à me captiver avec ce même regard bleuté. Il était à la fois si éloigné de ce que je suis et en même temps tout ce que j’aurai pu détester chez quelqu’un dans la vie de tout les jours. Le nid nous donnait, pour certains du moins, une nouvelle façon de voir les choses. Je ne pouvais le dire explicitement, mais j’aurais préféré avoir le Sir à côté de moi. Pour le plus pratique pour parler et pur la proximité que nous avions perdu. Il se rapprocha, tout en restant si éloigné. J’eu une petit grimace.Mes doigts entourèrent les livres, si fort, que personne ne serait capable de m’en séparer. Pas même le très grand roi Arthur, qui avait pourtant su enlever l’épée du roc. C’était d’une extrême évidence, que cette phrase faisait allusion à ma propre personne. Inconcevable n’était pas le mot que je voulais employer, mais je n’arrivais pas vraiment à trouver les mots justes en cet instant. Je m’ouvrais à lui, toujours aussi mal, mais mon souhait était de reprendre notre ‘entrevue’, là où nous nous étions arrêté. Je n’avais pas envie que ça se termine mal entre nous, mais il fallait mettre les choses au clair. C’est un peu drôle de l’entendre de ma part, parce niveau fuite des responsabilités ou peur des confrontations, je suis la championne toute catégorie. J’attendais sa réponse en regardant l’herbe devant moi, le dos toujours droit parallèle au tronc de l’arbre. « En quoi mon avis t’importes-il ? Je me souviens bien t’avoir dit qu’il fallait que tu t’ouvres aux autres, même si cela nécessite un changement de façon de vivre, de penser etc… Mais vu que tu n’as pas pris en considération ce dernier, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus… Je pense largement avoir tout dit, et corrige moi si je me trompe » Je l’écoutais, dans un calme olympien, mais qui présageait une petite tempête à suivre. J’étais un cas à part. Peut-être même un cas désespéré. Mais ce qu’il me disait très clairement à cet instant précis, c’est que je ne fournissais aucun effort et je n’étais pas d’accord. J’étais prête à prendre tout les problèmes de notre relation bloquée sur mon dos, mais pas sans rien dire. Deux semaines auparavant, j’aurai acquiescé sans rien ajouter, plus aujourd’hui. Pour une fois, il ne pouvait pas parler ainsi ; il ne comprenait pas à quel moins le moindre de ces mots, même les plus petits, comptaient pour moi. Une sorte de feu empourprait mes joues, suite à mon rythme cardiaque qui venait de s’intensifier. Le livre était bien trop épais pour s’arracher, malgré mes mains prêtes à le broyer. « Oui tu te trompes, je t’ai écouté. Je vais vers les autres et j’essaye du mieux que je peux quand on est en groupe. Alors s’il te plait arrête de dire ça… » Une légère douleur me contractait la poitrine, comme à chaque fois que je m’emportais ou que je me livrais sans prendre en compte l’avis des autres. Je reprenais mon souffle, continuant sur la même lancée « Arrête de dire que je ne t’écoute pas. Ton avis m’importe parce que… je… je … » Décidemment, j’avais l’impression de m’enfoncer plus qu’autre chose, n’ayant toujours pas d’arguments valides à fournir au Sir. Je lâchais le livre, prenant ensuite mon visage entre mes mains, laissant un soupir s’échapper de ma bouche. Je fournissais des efforts, peut-être pas considérables, mais j’essayais de faire en sortie qu’ils le soient… sauf avec lui. Artie restait le seul avec qui j’avais envie de faire le plus d’efforts pour me sortir de mon impasse émotionnel et à qui je voulais prouver que j’avais, ne serait-ce qu’un tout petit peu, changé. C’était le seul qui en valait la peine à mes yeux et c’était lui que je décevais le plus. « T’es très important pour moi… » Je finissais enfin par lever mes yeux vers lui.
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MessageSujet: Re: COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45   COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 EmptyMer 7 Mar 2012 - 1:40




« Oui tu te trompes, je t’ai écouté. Je vais vers les autres et j’essaye du mieux que je peux quand on est en groupe. Alors s’il te plait arrête de dire ça… » Elle s’emporte, il remarque qu’elle s’emporte, il ne veut pas la couper dans ses paroles, il se contente néanmoins de l’appréhender avec un regard moins discret cette fois, moins avenant, le premier pour elle, il allait enfin voir comme elle allait négocier la situation. Alors comme ça, il se trompait… Bonne nouvelle… Elle affirme l’avoir écouté, avoir suivi ses pas, il ne doutait pas d’elle, il la crut à un moment donné, se ravisa, puis se contenta de croire en ce qu’elle avançait, elle paraissait sincère, il compatissait avec cette difficulté qu’elle vivait chaque jour, celle de redouter un jour d’être rejeter par autrui, ce qui la rendait fragile ; elle faisait de son mieux pour s’intégrer, c’est ce qu’il pensait, mais est-ce que ce n’était pas assez ? Faire des efforts, c’était bien, mais d’un point de vue plus technique, ou plus réaliste : Avait-elle effectivement fournie les efforts nécessaires ? Tel était la question. Voulant ne point l’interrompre, il se dit qu’il allait l’épargner de cette question cuisante, une question qui allait la détruire moralement, comme si ses efforts étaient vains, voués à l’échec, non, il allait s’abstenir de la fragiliser encore une fois, il l’avait assez endommagé intérieurement comme il avait essayé de l’aider, comme si ses efforts à vouloir la renforcer moralement étaient complètement inutiles. «Arrête de dire que je ne t’écoute pas. Ton avis m’importe parce que… je… je » Elle bloquait sur quelque chose à ce qu’il parait… Mais quoi ? Qu’elle se prononce ! Ou était passé cette liberté qui s’était installé entre les deux ? Ou bien n’était-ce qu’une illusion, une chimère, une symbiose permanente et à court terme … Il se pencha encore plus, sentant que ses jambes cédaient aux méfaits de son poids, il retomba sur le sol, lourdement, s’appuyant lui aussi sur le tronc, méditant sous le soleil, arrachant de l’herbe parfois, jouant avec ses doigts propres sur cette nappe végétale, il leva les yeux vers les nuages cotonneux de cette belle journée, digne d’un dimanche matin. Il contempla soigneusement les nuages, libre, dans cette large étendue de gaz, d’un bleu infinie. Elle l’arracha de ses rêveries, le transportant d’une manière mécanique au monde actuel, un monde souillé par les combinaisons et la mauvaise foi ; Sir Artie n’était pas de mauvaise foi, loin de là… « T’es très important pour moi… » C’était intéressant, non, ça devenait intéressant plutôt. La machine Artie allait enfin se remettre en marche, il planifia un plan, un plan doux et très bien ficelé, une sorte de mise à l’épreuve. Il organisa d’une manière presque ingénieuse ce flux d’idée qui le submergeait à cet instant propice, il réfléchissait longuement à la manière dont il allait aborder la situation, il était toujours ainsi, réfléchi et très posé. Il tenait un bout à présent, il avait enfin quelque chose, il laissa son cou pivoter pour se tourner vers la jeune femme, se prononçant, calmement, place au Artie de toujours, celui que tout le monde connaissait si bien pour son calme olympien et son pragmatisme sec « Pourquoi suis-je important pour toi ? » Il plaça une nouvelle fois sa tête de sorte à ce qu’il se focalise sur le nuage, à droite, celui en forme de banane et attendit, sagement, sa réponse...
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MessageSujet: Re: COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45   COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 EmptyMer 7 Mar 2012 - 11:35

La faible douleur persistait, mais je ne m’en souciais guère. J’ai l’habitude et j’ai appris à l’oublier au bout d’un moment, mais aussi parce qu’Artie me semblait plus considérable qu’elle. Je passais simplement ma main de temps en temps sur ma gorge blanche, pour calmer ce trop plein d’émotion, qui à défaut de couler au coin de mes yeux, se manifestait autrement. Je m’étais emportée, comme jamais je ne l’avais fait auparavant avec lui. Pas même dans la salle de bain la semaine dernière. Ca pouvait paraitre si peu pour une personne normale, mais je crois définitivement qu’il avait comprit que j’étais loin d’être une personne normale. Pour la première fois en magasin, j’avais contredis les dire du Sir, pour lui prouver qu’il n’avait jamais parlé en vain avec moi. Il ne pouvait pas se rendre compte des efforts que je faisais pour cacher cette crainte perpétuelle de l’autre. Des candidats et de leurs diverses réactions. On peut dire en général, que personne ne m’avait repoussé et mieux encore, que personne à part lui ne s’était rendu compte de mes peurs perpétuelles. C’était à leurs yeux tout au plus une trop forte timidité. Artie n’était pas dupe. Je ne suis en aucun cas timide, mais plutôt « malade », vulgairement parlant. Ma douleur, ma difficulté à parler, mais mon envie de continuer tout de même, je m’étais rendu compte qu’il s’était retrouvé très vite assis lui aussi sur l’herbe verte du parc, dans la même position que moi. Pourtant je n’attachais à cela, sur le coup, aucune importance. Mes lèvres tremblaient et je ne savais comment lui exprimer les sentiments qui m’animaient à son égard, sans pour autant prononcer les deux mots qui font souvent peur. Qui me font peur et il en avait eu la preuve en les disant lui-même. Je n’en pensais pourtant pas moins, malgré la rapidité de nos sentiments. Le jeu et son cadre ne devait pas être étranger à cette exaltation de notre considération pour l’autre. Est-ce que ça aurait le cas si nous nous serions rencontré en dehors, si une rencontre avait été possible. Mon esprit pensait des choses, que ma langue traduisait par des synonymes. Je tenais à lui. Il était important à mes yeux. C’était déjà un bon pas en avant, une avancée. Je n’aurais jamais pu lui dire ça dans la salle de bain, mais la courte « séparation » que l’on s’était octroyé m’avait ouvert les yeux. N’importe qui pouvait partir du nid, je n’en ressentirais moins de peine que s’il s’agissait du Sir. Là preuve en est que le départ de Lukas m’attristait vraiment, mais en la présence d’Artie, je ne pensais plus vraiment à ce malheureux événements. Ca avait été aussi le cas avec le départ prématuré de Sixtine la semaine dernière. Cette fois-ci, je portais mon regard sur le Sir. Le cours des choses ne tenait qu’à lui et à ce qu’il allait me dire. Toutes les réactions étaient possibles. Il pouvait très bien me laisser seule encore une fois. J’attendais simplement et calmement, mes lèvres légèrement pincée et mes sourcils légèrement relevaient, trahissant l’appréhension dont je faisais preuve. « Pourquoi suis-je important pour toi ? » Un léger sourire étira mes lèvres, imperceptiblement. Sa question ne m’étonnait pas, elle était à la hauteur du personnage. Là où un autre ce serait contenter de cet effort considérable de ma part, lui en demandait plus. Mon regard voguait toujours celui-ci, alors qu’il préférait regarder le ciel bleu au dessus de nos tête. « Pourquoi… ? » Répétais-je machinalement. Je fermais un instant les yeux, soufflant légèrement. J’essayais de mettre au clair les seules raisons qui me venaient à l’esprit. Celle qui faisait que je ne pouvais me passer de sa présence dans le jeu. Un silence s’installa. Je ne voulais paraitre ridicule à ses yeux et devant les caméras qui nous épiais constamment. Je ne voulais pas avoir l’air puéril, avec mes ressentis amoureux digne d’une préado. Je baissais la tête pour venir fixer l’herbe qui nous séparait et où ma main s’était inconsciemment posée, pour venir s’en saisir. « T’es le seul à connaître mes vraies faiblesses ici et tu ne te moque pas… parce que t’es compréhensif et patient… t’es le seul à t’être intéressé à moi au-delà des formalités habituelles… parce que t’es quelqu’un sur qui je peux compter…» Je marquais une pose de quelques secondes. Je ne comptais Sixtine et Baptiste, parce que nous n’avions pas une relation comparable à celle que j’ai avec le Sir. « … T’es en train d’apporter un changement dans ma vie Artie… et j’ai pas envie de que ça s’arrête maintenant. » Mes mains tremblaient un peu de lui avoir tout dit comme cela, mais je me sentais libérée d’un poids. Ca pouvait paraitre trop culcul, mais c’est ce que je ressentais sur l’instant. Tout ce qui m’importait, c’était l’avis du Sir…
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MessageSujet: Re: COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45   COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 EmptyVen 9 Mar 2012 - 2:54




Depuis des jours qu’il se posait une question, mais sans trouver de réponses : Pourquoi s’était-il attaché à Oona ? Contrairement à elle, la jeune irlandaise le savait elle, et c’est avec une spontanéité aveuglante qu’elle lui expliquait pourquoi il était privilégié, pourquoi elle avait si besoin de lui, ou de son avis, car l’avis des autres, on s’en fichait complètement, mais elle, elle s’obstinait à dire que l’avis du lord était primordial. Bon, d’accord, elle était mignonne et tout avec ses déclarations, mais il manquait un truc… Un truc qu’il n’arrivait malheureusement pas à comprendre et qu’il allait essayer de comprendre coûte que coûte. Il n’avait pas fait tout ce chemin avec elle pour s’arrêter à ce niveau, il voulait sonder encore plus le personnage, faire de nouvelles découvertes, attaquer son secret, essayer de l’aider intérieurement à promouvoir une stabilité moral, tout cela, il voulait le faire, mais il y’avait une sorte de barrière qui le bloquait, un fil barbelé qui l’empêchait de la pénétrer et voir ce qui se tramait à l’intérieur, bien au fond. Et c’est dans cette optique même, visant à élucider et clôturer ce dossier complexe qu’il s’était peut être intéressé un peu plus, comparé aux autres ignares qui passait à côté d’une perle pareille, à son cas, même plus que ses autres compagnons d’aventure…voilà donc la réponse à sa question, il n’en était néanmoins pas très sûr, mais c’était un bon début. « T’es le seul à connaître mes vraies faiblesses ici et tu ne te moque pas… parce que t’es compréhensif et patient… t’es le seul à t’être intéressé à moi au-delà des formalités habituelles… parce que t’es quelqu’un sur qui je peux compter…» Là, quand il fit face à cette vérité, il resta bouche bée. Il était si important que cela puisse paraître ? Il ne savait pas aussi qu’il avait eu de l’effet sur elle, et qu’il se rendait compte qu’après tout, il avait très bien fait de s’occuper de son dossier. Il fut très touché par cette déclaration, cela viendrait à mentir s’il affirmait qu’il demeura indifférent face à ces belles paroles, encore plus pesantes et lourdes que son simple ‘je t’aime’ minable de la dernière fois. Son je t’aime passait carrément inaperçu face à ce flot de sincérité vu que sa réplique était plus direct et moins percutante, du moins, c’est ce qu’il pensait. « Pour ma part, j’espèrerais seulement ne plus te décevoir, tu as évolué à un stade du suprématie ou mon honneur serait souillé si je venais à te porter du mal… Je veux que tu le saches» Oui, sa seule crainte à présent était de la décevoir, il allait essayer de maintenir ces qualités qu’elle projetait sur lui, de faire en sorte de ne pas régresser et lui montrer un meilleur visage. «… T’es en train d’apporter un changement dans ma vie Artie… et j’ai pas envie de que ça s’arrête maintenant. » Changer sa vie, il en était conscient, c’était le but même de sa thérapie, essayer de lui faire ouvrir les yeux et d’améliorer son existence, car avant qu’il ne la rencontre, et il se souvenait de cette pâle rencontre, elle n’était qu’une affreuse photocopie, un être normal, sans réelles convictions, ni raison de vivre, une merde (dans le dictionnaire de Moore bien sûr et pas le siens) – D'ailleurs, son dictionnaire était parfois plus direct et plus précis malheureusement, dur vérité- et il avait remarqué qu’elle avait complètement changé, à un niveau incroyable. Chapeau Oona. « Mais j’avais cru que tu redoutais ces changements, c’est ce que j’ai cru voir et entendre la dernière fois et… même maintenant ! » Ne craignait-elle pas ce changement, c’était là la problématique de tout ce tralala non ? Il poursuivit, sur un ton plus différent, plus doux, plus sincère… « Est-ce que je mérite de t’aimer au moins ? Ou bien plus encore, est-ce que tu me le permettrais, si je venais à t’aimer ? » Il ne faisait que poser une question. Question percutante d'ailleurs, savoir si oui ou non il méritait de l’aimer, de l’apprécier… Une question qu’un débile à l’image de Cooper ne pourrait poser tellement il est obsédé par l’idée de n'apprécier personne, ou bien encore, existait-il quelqu’un qui admettrait ouvertement si oui ou non il pouvait aimer, s’il avait les moyens de prétendre à dire je t’aime ? C’était toujours des questions énigmatiques dont les réponses rapportent d'autres questions, et non des réponses, des questions purement Artiniène et philosophique, chercher si l’autre méritait notre amour… Elle, elle méritait vraiment d’aimer Artie, il n’allait pas lui en vouloir si elle venait à l’apprécier, mais il ne croyait pas vraiment que le contraire soit possible, du moins, c’est ce qu’il pensait… Malheureux constat donc : Malgré sa noblesse et son statut avancé, il ne pouvait fâcheusement mériter Oona qui elle, le dépassait largement… Peut être par ce que c’était sa première fois ? Ou bien plus encore, que c’était quelque chose de noble en elle, d'innée ? Qui sait !?

(désolé pour le retard COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 441193 )
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MessageSujet: Re: COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45   COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 EmptyVen 9 Mar 2012 - 18:15

Me lâcher ainsi pour tout avouer au Sir m’avait demandé un effort que l’on pouvait qualifier de surnaturel. D’incroyable. D’impensable. Personne ne pouvait se vanter d’avoir entendu de tels aveux sortant de ma bouche. À présent c’était chose faite, je m’ouvrais peu à peu à lui, baissant certaines de mes barrières de défense et pour toutes les raisons que je venais d’évoquer. Je n’essayais pas de me faire passer pour le vilain petit canard et je ne voulais pas non plus lui faire croire que j’étais dépendante de lui. Ce sont de simples vérités qui, pour moi, sont les principales raisons qui m’attachaient aussi fort à lui. Qui le rendait aussi important à mes yeux. D’ailleurs, s’il ne l’était pas, jamais je ne me livrais à lui comme j’ai pu le faire et comme je le ferais certainement plus tard. Jamais je ne lui aurais accordé le droit à mes lèvres, qui étaient jusque là encore vierges de tous baisers sincèrement accordés. « Pour ma part, j’espèrerais seulement ne plus te décevoir, tu as évolué à un stade de suprématie où mon honneur serait souillé si je venais à te porter du mal… Je veux que tu le saches. » Mes yeux se levèrent sur lui. Il ne m’avait jamais déçu ; il ne m’avait jamais blessé, et ce que je venais de lui confier n’avait pas pour vocation de lui apporté une certaine pression. Il ne devait pas changer et rester tel qu’il était, aussi fidèle à lui-même qu’en cet instant présent. C’est cet Artie qui m’avait drôlement fasciné en quelques mots lors de notre première ‘rencontre’ et qui bousculait mon quotidien depuis ce moment là. « Mais j’avais cru que tu redoutais ces changements, c’est ce que j’ai cru voir et entendre la dernière fois et… même maintenant ! » J’arrachais un brin d’herbe pour venir le triturer entre mes doigts. C’est une malheureuse habitude chez moi de m’occuper les doigts lorsqu’une conversation est sérieuse, où les sentiments sont mit à contribution comme ici. La pauvre herbe en faisait les frais, à l’image du livre tout à l’heure. « Je les redoute et j’en suis totalement terrifiée… » C’était complètement invraisemblable finalement, de se confronter à ce qui nous terrifie, ou de le vouloir tout simplement. Cela ressemblait de très près aux thérapies comportementales, sauf que dans ce cas présent, je me confrontais de moi-même à cette chose qui m’effrayait. Il est, à mes yeux, le meilleur thérapeute que je pouvais espérer avoir et celui qui me donnerait envie d’avancer « dans la bonne voie ». Mes yeux se posèrent sur la brindille complètement écrasée entre mes mains. «… mais j’ai pas envie que tu t’éloignes de moi. » Je sentais mon cœur s’emballer dans ma poitrine. J’avais cette impression que, si je ne voulais pas bousculer mon habitude, Artie ne s’intéresserait plus à moi. Que je lui deviendrais terriblement banale ou beaucoup trop ancrée dans mes problèmes pour avoir encore son attention. Ce genre de conversation, je n’en avais jamais eu auparavant, et même s’il faut un début à tout, ça fait rudement bizarre. Je jetais l’herbe complètement détruite sur le côté, reposant ma main sur la verdure en quête d’une nouvelle proie. « Est-ce que je mérite de t’aimer au moins ? Ou bien plus encore, est-ce que tu me le permettrais, si je venais à t’aimer ? » Mes yeux se portèrent instinctivement sur lui, mes sourcils se froncèrent. « Tu crois ne pas me mériter ? » Je ne voyais pas pourquoi il ne mériterait pas de m’aimer ; en quoi n’était-il pas digne de moi… ça serait plutôt le contraire à mes yeux. J’avais plutôt cette impression de ne pas être à sa hauteur. L’Amour n’est pas une question de moyen, de rang social, de culture, mais un monde nous séparait, Artie et moi, et j’étais bien celle en bas de l’échelle qui ne pourrait jamais le rattraper. J’étais bien celle venue ici pour gagner de l’argent, une motivation que j’avouais sans problème, mais franchement bien moins gratifiante que ceux venu ici pour « l’amour » (s’il en existe). Bref, je ne savais pas quoi lui répondre. À mes yeux, c’était d’une évidence déconcertante : oui il méritait largement de m’aimer et oui je lui permettrais, à condition de ne pas me brusquer… « Evidemment. Je ne veux pas te mentir, il me faudra du temps, mais ça veux pas dire que je ne te le permettrais pas ! » Je fermais les yeux, prenant une grande inspiration tout en prenant mon courage à deux mains, rien que pour poser l’une des miennes sur l’une des siennes.

C'est pas grave COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 441193 Ma réponse est vraiment trop nulle COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 463345
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MessageSujet: Re: COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45   COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 EmptyDim 11 Mar 2012 - 2:22



« Je les redoute et j’en suis totalement terrifiée… » Elle était terrifié à l’idée d’avoir des liens… ça paraissait insensé aux premiers abords mais en profondeur, cela n’avait rien d’étrange ni de divin. Pour elle, qu’on lui dise je t’aime ça la terrorisait, au lieu de la réconforter… C’était peut être étrange mais avec elle ce ne l’était pas. On parlait de Oona à qui la confiance faisait défaut et il trouva rationnel le fait qu’elle éprouve des difficultés de partage d’émotions et de sentiments. Son cou lui faisait par moment mal ce qui le poussa à l’alléger en jetant son dévolu sur l’herbe, le tronçonnant d’un regard profond et très marginal ; il déplaça sa rétine d’une vision cotonneuse et angélique –les nuage- à de la terre, tout ce qu’il ya de bien matériel. Cette approche n’aurait surement eu aucun effet sur un autre mais pour Artie, chaque chose avait une importance, et à ces yeux, que ça soit ce morceau de terre, ce nuage dans le ciel ou cette petite Oona instable, ils méritaient tous d’acquérir un semblant d’attention… «… mais j’ai pas envie que tu t’éloignes de moi. » Elle rajoute avec sa voix limpide qu’elle redoute fort le fait qu’il s’éloigne. Il ne comptait pas le faire, même si cette option s’était dressé devant lui un jour ou ses idées étaient brouillon, oui, il aurait bien aimé le faire, faire en sorte à ce qu’il l’ignore au point de l’effacer de l‘existence, carrément, mais non, il avait décidé de se rapprocher encore plus, malgré les barrières qui se dressaient, que ça soit des barrières naturelles ou humaines, il s’était juré de se rapprocher encore plus négligeant tout ce qui pouvait le nuire, ou la nuire. Venir à le nuire vernirait certainement à le nuire aussi, c’était deux destins à présent liée par on-ne-sait qu’elle sorte de lien... De l’amitié ? De l’amour ? Non, c’était encore plus fort que ces deux sentiments complémentaires… « Tu demandes l’impossible Oona… Si je venais à me rapprocher de toi, ça venirait à te terrifier… » C’était selon ce qu’elle avait affirmé : être aimé = terreur… Hors lui, il voulait ET l’aimer, ET ne pas lui faire peur, ce qui semblait être quelque chose d’impossible… La seule solution était de privilégier un des deux côtés de l’équation et de négliger l’autre, il pensa donc que l’aimer serait plus personnel, reliée à lui-même et à son propre état d’esprit, alors que l’éviter serait beaucoup plus bénéfique pour elle, question mental. Sans dire que s’il venait à faire un choix entre ses deux possibilités, il choisira la seconde qui se reliera à elle, plutôt qu’a lui ; il se rendit compte après cette réflexion interne qu’Oona avait évolué à un stade ou il était enfin prêt à la faire passer avant lui-même, ce qui l’étonna et l’obligea à se remettre en question… Il rajoute donc « Je ne veux pas que tu sois mal à l’aise à cause de moi, je préférais m’éloigner que t’apporter du mal… » Ce genre de sacrifice, il était à présent prêt à le faire, et il n’attendrait plus que son feu vert pour disparaitre… à moins qu’elle trouve une solution par elle-même qui résoudra toute cette problématique digne d’une thèse philosophique. « Tu crois ne pas me mériter ? » C’était ce qu’il semblait insinuer à travers ses propos. Pour lui, il s’était malheureusement rendu compte qu’il ne pouvait nullement la mériter, il ne savait pas pourquoi, ni comment il était arrivé à ce fâcheux constat mais il était sûr et certain qu’il ne pouvait prétendre à son amour dans l’état actuel des choses. Cette question n’avait pas de réponses ajouté que – Mériter- était un verbe bien trop grand pour pouvoir recevoir une réponse bien précise, il se contenta donc de laisser glisser tout simplement, avec son ingéniosité qui n’aurait certainement aucun égal le groupe de mots suivant « C’est à toi de me le dire … » Il s’allongea alors, prenant le soin d’enlever sa veste pour en fabriquer un oreiller approximatif dans le seul but d’amortir la chute lente de sa tête avec le sol, et aussi de préserver une distance hygiénique avec ses cheveux et cette terre ingrate. À présent, il était allongé, et il allait surement le rester pour bien longtemps. « Evidemment. Je ne veux pas te mentir, il me faudra du temps, mais ça veux pas dire que je ne te le permettrais pas ! » Il savait qu’Oona ressentait quelque chose pour lui, mais le comble était qu’il niait carrément la nature de ce sentiment. Il se mit donc à contempler le ciel avec toute sa splendeur, essayant de chercher une réponse à ce qu’elle venait de débiter avec sa voix percutante… « ça me rassure… » C'est tout ce qu'il trouva à lui dire. Puis, il ferma instinctivement les yeux. Si elle avait quelque chose à dire, qu’elle le fasse, il l’entendra, mais ne dira plus rien, il était entré dans un état de transe profonde ou il réagissait encore avec le monde extérieur, mais seulement à travers son ouïe fine et délicate… Il était passé d'une autre manière à un état de récepteur au sens complet du terme. Et qu’on vienne le porter après, car il n’était pas prêt à se relever, ça c'est sûr…

THE END pour Artie.

(désolé pour le retard encore une fois COMME DANS UN LIVRE OUVERT ✗ le 06/03 vers 14h45 441193 )

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